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3,76

sur 734 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avais lu ce roman à sa sortie et attribué 4 étoiles. Je viens de le relire et j'ai enlevé une étoile: beaucoup trop de digressions, de "méandres" narratifs, ... John Irving a du mal a se renouveler, mais on lui doit quand même plusieurs chefs-d'oeuvre absolus.
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Plus de dix ans sans lire Irving et je le retrouve tel que je l'avais quitté.

Rien de nouveau dans sa manière, toujours aussi bavard et fidèle à ses ingrédients récurrents que sont la lutte sportive et l'Autriche.
Ici ils viennent agrémenter le cadre narratif dans lequel il a décidé d'évoquer la problématique très actuelle du genre.

Pour ce faire Irving, à son habitude, a recours au truc de la saga familiale. C'est assez bien ficelé quoique fort peu crédible.

J'ai malheureusement peine à saisir clairement sa pensée. Tantôt, très progressiste, il prône le libre choix d'une sexualité indépendante du genre, tantôt il semble prêter foi aux vieilles et ridicules fadaises du caractère héréditaire de l'homosexualité.

Irving techniquement égal à lui-même, techniquement car ici l'humour et les émotions qui caractérisaient jadis sa production à mes yeux sont bien présents, mais sans faire mouche.

Irving a-t-il perdu son art, continue-t-il en roue libre dissimulé derrière sa technique ?

Ou c'est moi qui ne marche plus ?



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J'avais adoré les premiers opus de John Irving (Le monde selon Garp jusqu'à mariage poids moyen qui m'avait déçu déjà)
Avec ce livre, j'ai retrouvé un peu le côté iconoclaste de l'auteur, mais la société a évolué et les récits d'Irving sont de moins en moins décalés. Je reste fan de ses descriptions de l'Amérique profonde, de sa capacité à caractériser les personnages par leur côté tordu.
Le livre reste prenant et nous tient jusqu'au bout, mais je suis resté sur ma faim
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Du grand Irving certainement mais je me suis un peu ennuyée. J'ai beaucoup moins aimé que le monde selon Garp. Je me suis un peu perdue au milieu de tout ce sexe, les époques, les personnages qui s'entremêlent. Au moins l'auteur n'a pas froid aux yeux et c'est ce que l'on apprécie chez lui mais trop c'est un peu trop pour moi. Ce n'est pas mon livre préféré mais je continuerai à lire les romans fleuves d'irving. je ne sais pas s'il est déjà parvenu à écrire des romans de moins de 500 pages car à chaque fois on sait que l'on plonge pour des longues heures de lecture. Après il n'en reste pas moins que cette approche du sexe par des adolescents, les premiers émois amoureux, les questions sur l'attirance pour le sexe opposé ou pour le même reste originale et succulente mais à petite dose...
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J'ai aimé ce livre. C'est le premier roman de cet auteur que je découvrais. J'y ai trouvé beaucoup beaucoup d'humour (notamment les scènes avec le grand-père travesti, un vrai régal), énormement de liberté également. J'ai par contre trouvé que cela tournait un peu en rond même si les scènes gardaient tout leur sel. Je vais poursuivre avec d'autres livres d'Irving !
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Me replonger dans un livre de John Irving, voilà chose faite, entre mes trajets de train et mes vacances qui ne sont pas terminées.

J'ai bien cru qu'au tout début je n'allais pas accrocher, un peu bavard et pas mal de référence au théâtre, art pour lequel je suis tout à fait novice... Enfin presque, Shakespeare, pourquoi pas, mais Isben et son canard sauvage voilà que j'étais bien avancée.... (j'ai même cru à un signe du destin car on jouait en cette période à la Comédie de Saint-Étienne cette pièce ... quel clin d'oeil quand on lit on ouvre davantage les yeux vous ne trouvez pas ? Bref, je n'y suis pas allée, pas possible et un peu peur aussi de trouver la pièce trop ... chiante..).

Donc comme je vous le disais je partais un peu sur la défense quant à ce livre... et puis l'effet Irving a opéré. Je me suis glissée dans la peau du personnage principal : William, Bill, Billy, Nymphe... Quand je dis "peau" je ne suis pas très juste car finalement c'est dans différentes peaux que je me suis glissée.

Dans celle de cet enfant élevé par sa mère abandonnée par son père pour d'obscures raisons... et ses grand parents, celle du plus grand enfant à l'écoute de son beau-père et de sa bibliothécaire ( des modèles à bien des égards), celle de l'adolescent et de toutes ses découvertes diverses et variées, dans celle d'un adulte pas vraiment fixé et enfin dans celle d'un homme mur maître de sa vie...

Il en croise des personnages dans sa vie, et tout ces différents personnages secondaires le modèlent. Ils croisent son destin et lui croise le leur.

Dans le désordre mais ordre de mes préférences : le grand-père Harry, Miss Frost, Elaine, Kittredge, Elaine, Miss Hayley, Marie, Bon, Nils, Muriel, Larry, Esmeralda, Gee ... J'en oublie, excusez moi, mais toute une vie de rencontre c'est beaucoup.

Le personnage de Billy permet à Irving de faire éclater toutes ses provocations en matières sexuelles. Pas un seul des personnages n'est ce qu'il parait être. Les genres sont bousculés, les hommes deviennent femmes, les femmes sont des hommes, les uns aiment les autres et tous se mélangent à corps et à cris. Oreilles chastes s'abstenir ! C'est du Irving, ne vous attendez pas à ne pas être bousculés !

Et en même temps ce livre est une véritable plaidoirie pour l'acceptation de la "différence". Pour permettre à chacun de vivre ses amours sans retenues ni distinctions de sexe.

Pour s'assurer de l'importance de connaître les gens avant des les juger.

"Je vous prierai de ne pas me coller d'étiquette. Ne me fourrez pas dans une catégorie avant de ma connaître."


John Irving dresse l'histoire de Billy et à travers lui de tout ce qu'on vivre les homosexuels (gays et lesbiens) et les bisexuels durant plus d'une génération. le chapitre sur les années sida est très dur et bouleversant.

La littérature à elle aussi dans ce livre une place immense. Miss Frost la bibliothécaire offre à William l'accès à celle-ci et tout ce qu'elle permet d'apprentissage de la vie. Elle lui apprendra tant d'autres choses...

Je me rends compte que je parle, je parle et que tout ça doit vous apparaître décousu...

Ce livre est un grand livre, peut être pas mon préféré de John Irving (Une prière pour Owen m'a beaucoup marqué et l'oeuvre de dieu la part du diable et aussi Dernière nuit à twister river voir mon billet ici ). Mes autres billets sur Irving : ICI et Là

Mais ce livre m'a fait le retrouver encore à travers ses mots, son style qui n'a pas peur de choquer, son humour noir, son empathie, il sait bousculer son lectorat le faire s'interroger et c'est bien ça. Un petit regret peut être, que les personnages soient un peu tous trop "différents"... On peut se dire décidément trop c'est trop mais c'est aussi de la littérature...

Un livre qui s'étale sur une vie et même sur plusieurs générations.
La vie est une grande pièce de théâtre où l'on trouve bien des personnages !
N'hésitez pas à essayer de les connaître sous leurs costumes de scène.
Ils vous surprendront en bien ou pas... C'est la vie !

Bonne lecture à vous.
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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Un roman inégal dans sa sa forme car avec John Irving, j'ai toujours l'impression de lire un futur scénario de film et non de la littérature à proprement dit. L'histoire de cet adolescent à la recherche de son identité sexuelle dans les années 1960 aux États-Unis et celle de sa famille pour le moins originale m'a beaucoup plu, mais à la longue, la trame narrative m'a agacée. Après quelques lectures plutôt tièdes, je crois que je vais prendre congé de cet auteur pour un certain temps...
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On retrouve dans ce livre le style 'Irving" ainsi que les obsessions de l'auteur , l'Autriche et la lutte ( on n'a pas droit aux ours cette fois-ci .. ) . C'est le récit d'une vie avec toute une galerie de personnages dont aucun n'est "ordinaire " ... travestis , transexuel-les , bisexuels... c'est une ode à la tolérance , la description de l'épidémie de SIDA avec des détails assez éprouvants mais on ne referme pas le livre à regret car on ne s'attache à aucun de ces personnages .
Ce n'est pas le meilleur d'Irving ; j'ai mille fois préféré "Garp" , "NewHampshire" , " Owen " ou "L'oeuvre de Dieu .... "
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Un Irving ègal à lui-même qui donnera beaucoup de plaisir à ceux qui ont lu assez peu de ses romans. Pour moi, qui ait dû en lire 90% (je ne les ai pas encore tous cités sur Babelio), je l'ai trouvé un peu long car réécrivant (avec bonheur) de nombreux thèmes bien connus de ses fans.
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...incontestablement encore une fois en deçà de ses premiers romans ("L'oeuvre de Dieu, la part du Diable", "Une prière pour Owen", "Le monde selon Garp", ...). Certes certains thèmes fétiches à John Irving s'y retrouvent (la lutte, la sexualité, ...) mais il manque cette indescriptible magie des premiers romans. Un bon roman malgré tout mais qui me laisse encore nostalgique du Irving des années 80/90. Ai opté pour 3 étoiles avec une sévérité issue de la comparaison avec l'oeuvre initiale d'Irving. "4 étoiles" aurait été possible !!!
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