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EAN : 9782757809839
288 pages
Points (22/01/2009)
3.52/5   116 notes
Résumé :
"Pourquoi, après avoir croisé tant de filles aux attitudes si différentes, approché tant de filles aux comportements si variés, pourquoi, lorsque je me suis assis au Saxo Bar, un dimanche à la fin du mois de juin et que j'ai vu celle-ci qui lisait un roman de Bukowski devant un café, un verre d'eau et son paquet de Gitanes Filtre, serrée dans un anorak bleu marine et rouge aux manches trop courtes, un petit chapeau de maçon enfoncé sur la tête, lorsque j'ai aperçu c... >Voir plus
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Si vous êtes intéressé par une histoire d'amour loufdingue, qui parle de cul comme on cause du beau temps, ou vous tombez au hasard sur un dentiste flippant et son assistante démoniaque, sur un toubib sympa mais pas forcément efficace, sur des lapins qui apparaissent la ou on les attend pas forcément, « Néfertiti dans un champs de canne à sucre » est fait pour vous.
Mais bien sur, tout cela pourrait paraître réducteur. Car le roman parle d'amour avec un grand A,sans tabou, sans regrets, celui qui consume votre coeur. C'est aussi la découverte d'un homme qui croit enfin possible la vie à deux.
Et puis surtout, c'est Philippe Jaenada à la plume, et la forcément ça change tout. Car ça devient incroyablement drôle, son humour féroce fait tout passer (vous comprendrez en lisant) il pourrait choquer les coincés du c... tant pis pour eux. Croyez-moi les aventures de Titus et d'Olive sous la plume de Jaenada, ne vous laisseront pas insensible.
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Ce roman m'a récemment exalté.

Oui, quand Titus (ç'aurait dû être le nom du deuxième hamster de sa soeur (idée du facteur car le premier s'appelait Bérénice) mais il n'y a pas eu de deuxième hamster, donc Titus s'est appelé Titus (merci le facteur)) tombe amoureux d'une nymphomane au moins bipolaire (et plus si affinités), ça m'exalte.

Quand Titus voit des lapins partout dans sa vie, ça m'exalte.

Et quand le récit est vif, drôle, direct (je me souviendrai longtemps de cette première phrase ("J'aime baiser le matin, ça me tue") qui vaut bien "Longtemps je me suis couché de bonne heure" (n'est-ce pas ?)), plein de parenthèses (simples (ou doubles (voire triples))), quand tu te demandes bien comment ça va finir entre ces deux-là (sans doute par 34 pages en un seul et unique paragraphe) et s'il est bien possible de se remettre d'une telle rencontre (non, je ne pense pas), eh bien oui, ça m'exalte.

Mais je n'ai pas trop envie de rencontrer Olive malgré tout, c'est certes une fille attachante mais un peu dangereuse quand même.

Bon, bien sûr, tout n'est pas parfait, j'ai préféré "Plage de Manaccora, 16h30", maîtrisé de bout en bout, tant dans le style que dans le développement de l'intrigue, mais quand même, quelle aventure mes amis !
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Loin des histoires d'amour "classiques" cette histoires pas comme les autres est à la fois torride, cruelle, plutôt déjantée et quoi d'autre encore ? très explosive.

Titus et Olive forment un couple peu banal vivant une grande passion. Mais cette passion les entraîne plutôt vers la destruction, parfois violente et l'on se questionne bien souvent jusqu'où les mènera-t-elle.

Les deux personnalités semblent aux antipodes par leur tempérament et en même temps bien se compléter.

Titus, le narrateur, entouré par ses nombreux amis et ex-copines est considéré comme l'éternel célibataire, d'une nature plutôt tranquille il n'a jamais connu jusqu'à la rencontre d'Olive le grand amour. Depuis cette rencontre il est fou d'amour sans pouvoir s'expliquer pourquoi il l'aime.

Olive, rapidement surnommée "l'extra-terrestre" sort complètement de la conformité. Tout d'abord un look très décalé, se considérant comme une moins que rien avec des relations où la soumission semble être sa règle de conduite. Sa personnalité par son langage, ses idées, sa spontanéité peut autant séduire que choquer ou faire fuir.

D'une plume toute personnelle Philippe Jeanada livre une histoire avec un humour qui ne m'a pas déplu sur un rythme bien tonique.

J'y ai bien apprécié les descriptions très imagées de l'auteur, les leçons théoriques que Titus nous livre pour "niquer avant le lever du soleil". C'est cru mais heureusement on n'est pas obligé de prendre tout au premier degré.Et j'ai également apprécié les lapins qui s'immiscent dans l'histoire.


Lien : http://unepauselivre.over-bl..
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Nefertiti dans un champ de canne à sucre et le cosmonaute faisaient partie de mes 5 prochaines lectures et comme une bonne élève, malgré la tentation d'aller piocher ailleurs, j'ai lu les 2 poches de Philippe Jaenada achetés lors de Quais du Polar. Ils ont tous les deux pour thème, le couple (avec on imagine une part autobiographique) et se suivent même si on peut lire l'un sans l'autre.

Il est donc question dans Nefertiti dans un champ de canne à sucre, de Titus rencontrant Olive et comme à chaque fois que j'ai eu un livre de Philippe Jaenada entre les mains, j'ai ri. Ce n'est pas l'histoire d'amour qui m'a fait rire (ce n'est pas sensé être hilarant ce genre de choses) mais plutôt tous les tracas qui arrivent au narrateur, toutes ces choses quotidiennes qu'on a tous vécues un jour, qui sont banales, qui ne nous amusent pas du tout sur le coup, qui sont même parfois anxiogènes mais que l'écrivain, par sa plume, arrivent à rendre amusantes.

Ainsi la prochaine fois que j'aurais une analyse d'urine à effectuer, la prochaine fois que j'aurais un rdv chez le médecin ou la prochaine fois que je me retrouverais sur le siège d'un dentiste (en espérant que ce ne soit pas le boucher décrit dans Néfertiti), je penserais forcément à Philippe Jaenada :


Et notre couple ? Titus et Olive c'est un peu l'Empire des sens sans le raffinement asiatique, l'amour charnel jusqu'à la destruction. On a affaire à deux adultes consentants mais à côté 50 nuances de grey c'est un peu Martine petite maman, non pas que les scènes soient particulièrement crues (quoique l'auteur ne lésine pas sur les détails) mais parce qu'Olive apparait -en tous cas à mes yeux- particulièrement maso (un peu comme les runners de mon quartier qui se tapent la montée d'escaliers la plus longue de la Croix Rousse à la montée et à la descente 10 fois de suite, juste pour le plaisir de souffrir …ça m'échappe !).

Cette femme, assez timbrée de l'aveu même de l'auteur, ne s'appelle plus Olive dans le cosmonaute mais Pimprenelle, Titus est devenu Hector, ils ne se sont pas rencontrés dans un bar mais dans la forêt allemande lors d'un mariage, toujours est il qu'on comprend qu'il s'agit bien des mêmes personnages, quelques années plus tard.

Le roman débute dans une maternité pendant l'accouchement de Pimprenelle et l'auteur, qui , a écrit des papiers pour le journal Privé (des faits divers particulièrement sanglants) sait parfaitement comment installer le suspense dans un roman qui n'est pas un thriller, créer une atmosphère de plus en plus irrespirable, mettre son lecteur sous pression.
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Une histoire d'amour peu banale: ils sont diamétralement opposés mais s'attirent, du moins c'est ce que Titus le narrateur croit; on ne sait jamais ce que pense Olive! Cette jeune femme est extravagante, très crue: étalant sa sexualité perverse devant des inconnus...Titus veut l'aider mais il s'aperçoit qu'ils se détruisent. Des passages très drôles comme la visite chez le dentiste ou la lutte contre son ténia; des choses étonnantes comme des disparitions d'un peu tout, des maux variés et une invasion de lapins!
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
[Imaginez quelques secondes la scène. On a tous, ou presque, vécu un jour cet effroyable moment chez le dentiste...]
Tout en me demandant ce que je deviens, pourquoi j’ai mis tant de temps à revenir le voir, bla bla bla, [le dentiste] me guide dans le couloir vers son cabinet, en m’indiquant la route d’une main – je sais pourtant parfaitement où se trouve la salle de torture, ça ne s’oublie pas- […] Il continue à me poser des questions pour distraire mon attention, et qu’est-ce que vous allez faire cet été (rien), et comment va votre chat (bien), tout en m’amenant sournoisement vers le siège de cuir crème, il dit « Installez-vous » comme s’il ne faisait que toussoter et je me retrouve à l’horizontale puis carrément la tête plus bas que les pieds avant d’avoir compris ce qui m’arrivait. Je me fais avoir à chaque fois (je suis ici pour ça, évidemment, je ne comptais pas visiter et ressortir mais c’est tout de même rageant). Les jambes en l'air, je ne peux plus me sauver. Par conséquent, le ton change.
- Bon, qu'est-ce qui vous amène ? [...]
C’est l’instant que choisit la vieille assistante satanique pour apparaître […] Elle ne m’adresse jamais la parole, pas bonjour, rien : inutile de perdre du temps, je suis déjà à sa merci quand elle arrive.[…] L’œil incandescent, elle fonce vers moi et m’enfonce un crochet aspirant au fond de la gorge […] En arrière-plan, ce salopard de dentiste enfile ses gants. Il se retourne vers moi en souriant comme un bourreau sous ecstasy, s’empare d’une sorte de perceuse ingénieusement miniaturisée et m’écarte les mâchoires d’une main puissante. La grosse lampe ronde que l’atroce Andrée braque sur mon visage m’aveugle. Je tourne mes gros yeux affolés de tous les côtés mais il n’y a rien. Je suis prisonnier dans leur royaume de lumière blanche et d’acier […]
- Il faut l’enlever, Monsieur Colas […]
- …
Je refuse de parler, avec ce gros crochet dégueulasse qu’ils ont oublié dans ma bouche, on ne comprendrait rien – je suis suffisamment humilié comme ça.
- Il fallait venir me voir plus tôt.
Sûrement, tiens. Allez, règle-moi mon compte, venge-toi de ma trop longue absence, arrache cette dent qui s’est décomposée en traître et laisse-moi repartir à toute vitesse. Adieu.
On sent que le grand moment approche. Andrée en devient presque frétillante, bondit de tous les côtés, s’agite comme une araignée qui vient de voir un moucheron empêtré dans sa toile -enfin, un peu de piment dans la journée-, tandis que le dentiste ajuste ses gants et vérifie que tous ses instruments de pointe sont bien en place, posément, froidement, en prenant son air des grands jours, son air de chirurgien-dentiste. Je vais déguster. Mais ils ont affaire à un coriace. J’ai du cran à revendre.
- Je vous anesthésie ?
Non, tu n’as qu’à me mettre un bon coup de poing sur la tempe ou me donner une grande rasade de rhum, ensuite tu vas chercher une pince dans ta caisse à outils, tu grimpes sur le siège, tu t’arc-boutes et tu tires de toutes tes forces en poussant des grognements, ça ira.
Il plonge ses gros doigts caoutchouteux dans ma bouche, déforme les lèvres comme s’il essayait de les étirer jusqu’à mes oreilles pour les y accrocher, et me plante dans la gencive une aiguille qui me fait l’effet d’un clou. J’ai mal, Seigneur. Et je sens du liquide qui dégouline de partout.
- Oups, raté.
Du coin de l’œil, je vois Andrée qui grimace. Son chef a commis une boulette. […] Le chef secoue légèrement la tête […] et me repique de derechef. Mais je l’attendais celle-là. Même pas mal. Si, un peu. Mais, je suis un coriace.
Après une attente interminable (« faut le temps que ça prenne ») durant laquelle nous restons à nous observer en chiens de faïence […] on peut enfin attaquer. Eux, surtout.
- Coton, Andrée. […]
A partir de là, je ne ressens plus aucune douleur mais j’entends, et je sens. Le forcené en blouse blanche se met à massacrer ma dent par tous les moyens possibles, il change d’arme sans arrêt, des trucs qui poncent, des trucs qui creusent, des trucs qui pulvérisent, des trucs qui soufflent, il me détruit l’émail avec rage, me charcute la pulpe, me taillade la gencive, il m’écartèle les mâchoires pour s’ouvrir la voie vers le cratère. Il est penché vers moi, son nez touche presque le mien […] Les vibrations que provoquent ses engins hystériques en démolissant ma dent résonnent dans tout mon corps. Je tremble. Des flots de salive et de sang coulent dans ma bouche, les roulettes et foreuses les font gicler et projettent quelques gouttes sur le visage crispé de mon ennemi. Il ne s’en trouble pas et continue à me détruire, implacable. […] Lorsqu’elle lui tend la pince –le tumulte cesse, le sang et la salive baignent ma langue, stagnent dans ma bouche-, je ferme les yeux.
J’entends d’horribles craquements. Les nerfs qu’on arrache, la gencive qu’on déchiquète. Je le sens entre mes lèvres grandes ouvertes : il tourne, comme pour sortir un gros clou d’un mur. […] Dès qu’il me relâchera, je lui mettrai une claque.
CRAC.
Sale type, vicieux.
Bravo, doc.
- Et voilà. Qu’elle repose en paix.
- Erchi.
Je me rhabille mentalement, me rince trois ou quatre fois la bouche avec un liquide rosâtre, crache du sang qui charrie quelques morceaux de moi, les derniers restes terrestres de ma molaire, j’empoche une ordonnance d’antibiotiques et d’antalgiques (« Vous risquez de souffrir un peu, dans les jours qui viennent »), signe un chèque en vitesse et sors en évitant de croiser le regard possédé de la harpie ricanante, je ne veux plus jamais les revoir ces malades.
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– J'aime baiser le matin, ça me tue. Tu te réveilles, tu baises, t'es morte. J'adore ça.
Effectivement, elle n'a pas l'air bien vivante. Il est midi ou une heure, nous sommes réveillés depuis peu de temps, elle est allongée nue par terre sur le dos, une flaque de sang entre les jambes, de la mélasse rose qui coule de la chatte, le visage en sueur et les cheveux qui dégoulinent sur le parquet. Elle est moche ou elle est belle, je n'en sais rien. Belle, je dirais.
– Pendant quatre heures ensuite je suis dans le gaz, je ne vois rien, je n'entends rien, je n'arrive pas à marcher, à parler, rien, j'ai mal au ventre, aux jambes, partout. C'est bien.

Plus tard dans l'après-midi, elle a repris des forces et ça se voit. Elle nage comme une sauvage aquatique dans l'océan sous la pluie, vêtue du maillot de bain troué de son grand-père (celui qu'elle a tué – je raconterai ça plus tard). Un maillot de bain de tissu noir, trop grand pour elle et usé jusqu'à la décomposition, avec un petit sigle orange clair sur la poitrine. Moi je suis assis comme un lourdaud sur cette immense plage sale de Coney Island et je mange un hot dog dégueulasse (très orange) en regardant mes chaussures de caoutchouc rouges s'enfoncer lentement dans le sable humide.
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Elle porte une grande robe de bal en satin rouge vif, une robe immense et somptueuse que n'auraient peut-être pas osé porter les belles dames du siècle dernier, et des escarpins noirs à talons aiguilles. Ses cheveux sont défaits, avec un papillon rouge et vert étincelant quelque part dedans. Hormis le costume (et le décor), elle ressemble à Néfertiti dans un champ de canne à sucre. Si elle n'était pas si singulière, si impressionnante, les gens lui jetteraient des pierres en ricanant ou se débrouilleraient pour l’empêcher d'évoluer dans ce monde avec sa grande robe.
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Pendant vingt-quatre heures, je dois pisser dans des bouteilles en plastique (« Evian, Vittel, comme vous voulez… ») et tout lui rapporter.
-Même s’il y a trois ou quatre litres, me dit-elle. Je veux tout.
[…]
Le jour suivant, je lui apporte tête basse mes deux bouteilles pleines : si je déposais sur le comptoir du laboratoire mes déficiences, mes erreurs et mes doutes gluants et puants sur du papier journal, ce serait pareil. Tenez, voilà ce que je suis : ma pisse jaune et mousseuse. Je n’ose pas la regarder en face, mais elle me dit :
-Vous savez, il ne faut pas vous sentir gêné. On a tous les jours des vieux qui nous apportent leur pisse, c’est mal bouché parce qu’ils n’ont pas de force, souvent ça dégouline et on s’en fout plein les mains. Vous, au moins, le bouchon est bien vissé.
Ah, je ne suis pas au fond du trou. Il y a pire que moi : les vieillards qui en foutent partout.
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J'aime baiser le matin, ça me tue. Tu te réveilles, tu baises, t'es morte. J'adore ça.
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Son rapport à la famille, au VIH SIDA, sa réussite personnelle, la plus belle remarque qu'on lui a faite sur son livre, découvrez l'entretien avec Anthony Passeron, dixième et dernier épisode de cette première saison Filature.
Anthony Passeron enseigne les lettres et l'histoire-géographie dans un lycée professionnel. Il est né à Nice en 1983, une région qui est au coeur de son premier roman, paru aux éditions Globe, dans lequel il revient sur l'histoire familiale et la figure de son oncle Désiré, mort prématurément du sida et dont le destin tragique a longtemps été occulté. Une véritable révélation littéraire.
Filature, la nouvelle série du Média de la Fête du Livre de Bron présente 10 podcasts où Florence Aubenas, Sébastien Joanniez, Victor Hussenot, Jeanne Macaigne, Corine Pelluchon, Michka Assayas, Kamel Benaouda, Seynabou Sonko, Philippe Jaenada, Anthony Passeron se laissent aller au fil des mots. 10 formats courts de 4 minutes à écouter sur le Média et les réseaux sociaux de la FdLB.
© Collectif Risette/Paul Bourdrel/Fête du Livre de Bron 2023
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