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Fleur en fiole d'or : Jing Ping ... tome 2 sur 2
EAN : 9782070313921
1536 pages
Gallimard (25/02/2004)
3.92/5   12 notes
Résumé :

" La table fut mise et des braseros disposés aux quatre coins de la pièce. Le soleil illuminant les fenêtres, la chambre était de la plus grande clarté. Bientôt les petites servantes apportaient la boisson et les plats. La vaisselle et les coupes s'alignaient, les mets fins s'amoncelaient. Le vin jetait des reflets d'or, le thé s'infusait dans des vases de jade. En jupe brodée et veste de brocart, découvrant de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Attention : chef d'oeuvre. Un bonheur de lecture de 2500 pages en tenant compte des deux tomes dans la collection de la Pléiade. Une écriture fluide et soignée qui décrit la vie mandarinale dans la Chine du XVI° siècle. C'est un peu le pandémonium de toutes les perversités humaines qui va bien au delà de l'usage intensif des sept péchés capitaux.

Nos personnages, du plus petit au plus important, évoluent dans un monde corrompu de débauches et de luxures. Tout n'est que vengeances, tromperies, règlements de compte, coucheries, marchandages, pots-de-vin et injustices. L'ensemble est émaillé de descriptions détaillées des débats érotiques qui frisent la pornographie mais sans vulgarité gratuite.

Il existe cependant dans. cet univers perverti quelques individus intègres qui n'en sont pas toujours récompensés.
L'ouvrage décrit avec soin et force détails le raffinement des toilettes et des banquets ainsi que les lourdeurs incontournables d'un protocole omniprésent.

On se surprend à penser que peu de choses ont changé, la nature humaine restant égale à elle-même.

Peu de personnages sortiront vivants de ce roman fleuve.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La table fut mise et des braseros disposés aux quatre coins de la pièce. Le soleil illuminant les fenêtres, la chambre était de la plus grande clarté. Bientôt les petites servantes apportaient la boisson et les plats. La vaisselle et les coupes s'alignaient, les mets fins s'amoncelaient. Le vin jetait des reflets d'or, le thé s'infusait dans des vases de jade. En jupe brodée et veste de brocart, découvrant des dents éclatantes, la femme tendait une coupe de ses mains de jade, révélant ses intentions à son regard comme voilé par les eaux d'automne. Ils bavardaient et riaient en jouant à la mourre et aux osselets, échauffant le printemps de leur passion, lourd de désirs longuement mûris. Ils continuèrent à boire longtemps, jusqu'au coucher du soleil, le regard pervers, le cœur chaviré. Puis on apporta les chandeliers d'argent. Envahis par l'ivresse, ils pénétrèrent tous deux dans la chambre intérieure, écartant les rideaux et fermant les fenêtres. La servante moucha discrètement les chandelles, tandis que la belle se hâtait de fermer les vantaux pourpres.
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La grande demoiselle eut vent de ces rumeurs. Elle interrogea discrètement son mari qui protesta véhémentement :
« Tu crois cette salope d'esclave qui sur le vice ? Hier j'ai passé la nuit à la boutique. Quand donc serais-je allé au jardin ? D'ailleurs la barrière était restée fermée toute la journée.
— Gibier de potence ! Cesse de discutailler, répliqua sa femme irritée, que souffle le vent, l'herbe s'agite. Et c'est arrivé à mes oreilles. Si jamais ma " mère " se trouve amenée à m'en parler, tu peux le tenir pour dit, dégage et ne songe plus à entrer dans cette chambre !
— Des cancans, il y en aura toujours. Il suffit de ne pas y prêter attention. Ils disparaissent tout naturellement. Pas étonnant que cette mauvaise langue d'esclave ait reçu sa récompense. »

Livre IX, Chapitre LXXXIII.
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Qui sait quand se défait le lien conjugal ?
A qui en vouloir de ce destin inégal ?
Les larmes s'en vont avec les feuilles d'automne...
A l'âme qui s'attarde au clair de lune,
La brise rappelle caresse de l'enfant.
Chandelle n'est cendres qu'en larmes s'entassant...
Le cœur humain est comme la pierre d'aimant :
En lui et de lui naissent toutes les douleurs.
(P. 238)
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Ce n'est point le vin qui enivre, mais l'homme qui se soûle. (p. 875)
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Vidéo de André Lévy
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=60111

EN QUÊTE DE SENS
Voies de la connaissance
André Lévy
En ce siècle d'incertitudes croissantes, la question du sens revêt une particulière acuité. Qui sommes-nous ? Que devons-nous faire pour répondre à notre devoir ? Récusant les réponses des religions, philosophes et scientifiques ont voulu élaborer des connaissances par la seule force de l'esprit. Mais l'éthique des chercheurs en sciences humaines a souvent été mise à l'épreuve. Or tout comme le sens, la connaissance ne se donne pas, elle se construit. Cet ouvrage reprend cette exigence et l'éclaire.
André Lévy est ancien professeur des universités et Président d'honneur du Centre International de Recherche, Formation et d'Intervention en Psychosociologie (CIRFIP). Il a publié Sciences cliniques et organisation sociale aux PUF.
Broché - format : 15,5 x 24 cm ISBN : 978-2-343-15091-8 ? 13 juin 2018 ? 106 pages
+ Lire la suite
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