La couronne verte

J'ai tout d'abord trouvé l'écriture décevante en regard du mystère instillé par la quatrième de couverture.

Roman pour ado, pédagogico-psychédélique, forçant sur le kaléidoscope exotique et les rêveries mystiques adolescentes… assez séduisant tout de même pour que j'aie envie d'aller au bout. Finalement émouvant.

Le noeud du roman porte une certaine force symbolique. Il parle avec justesse de l'égarement mental, de la mort à soi-même. Il ne manque pas de puissance dans son évocation de la dislocation de l'esprit, de l'angoisse qui lui est associée et de sa capacité de renaissance. J'y ai trouvé des échos dans ma propre vie.
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J'été un peu déçue par ma lecture. J'ai entendu énormément de retours positifs sur l'autrice, peut-être mes attentes étaient d'autant plus hautes!
C'est très bien écrit, l'alternance de points de vue de narrateur et de personnage est agréable pour mieux entrer dans l'histoire et comprendre les deux héroïnes mais j'ai trouvé que c'était lent à démarrer alors que je m'attendais à lire du thriller. Evidemment, ce n'est pas une histoire très joyeuse mais je n'ai pas ressenti de tension, d'angoisse... La fin n'apporte pas toutes les réponses et c'est quelque chose qui me dérange.
J'ai d'autres titres de l'autrice dans ma PAL donc je tenterai à nouveau mais pour l'instant, je ne suis pas convaincue par ce premier titre lu.

Le suspense monte vite, la lecture se fait rapidement, grâce notamment à la montée en puissance et en parallèle de la fascination de Michelle pour les récits d'Ander sur les sacrifices mayas liés au culte du dieu Quetzalcoatl, et d'une terrible inquiétude chez Anne qui regrette très vite de s'être laissée embarquer dans cette visite et pressent qu'elle va mal se terminer.
Dans ce roman, l'art de Kasischke consiste à immiscer la magie et le mystérieux dans le quotidien et la réalité.

Je suis mitigée avec ce roman. D'un côté je l'adore et d'un autre côté il faut reconnaître qu'il ne casse rien. C'est bizarre de penser ainsi...En fait c'est la fin de ce roman qui le rend si fort, si dure et si violent sur certains points.
La jeunesse y est décrite comme toute puissante, sans limite. Tout peut se réaliser pour ces jeunes insouciants. Il est temps de fêter cette jeunesse! Mais nous, nous sommes passés par là et nous aurions pu leur dire ce qui les allait arriver. Nous pouvions tout leur raconter mais "jeunesse doit se faire" et malheureusement elle se fait parfois de la pire des façons.

J'ai découvert Laura Kasischke avec La vie devant ses yeux, qui s'il ne m'a pas totalement convaincue, m'a saisie par sa profonde originalité. Depuis, je découvre chacune de ses parutions avec plus ou moins de bonheur, et le cru 2008 (j'ai un peu de retard, je sais !), La couronne verte, n'est pas totalement à la hauteur selon moi…
Laura Kasischke propose des romans sombres, à l'étrangeté subtile, déclinant chaque fois une mécanique similaire : une Amérique moyenne (de celle qui s'en sort à peine jusqu'à la classe moyenne plus), des protagonistes sans grande originalité, et un élément qui perturbe brusquement la situation somme toute assez banale.
La gravité du grain de sable varie : une carte de Saint-Valentin surprenante (À moi pour toujours), la disparition de la mère de l'héroïne (Un oiseau blanc dans le blizzard), la prostitution d'une réceptionniste de motel (A suspicious river) – tous ces livres ont paru chez Christian Bourgois. Quel qu'il soit, il s'agit toujours d'une critique plus ou moins déguisée des dérives de la société américaine. Et là est la dimension passionnante de cette romancière.

Dans La couronne verte, trois copines – Anne et Michelle, meilleures amies depuis l'enfance, accompagnées de Terry, à qui il convient parfaitement d'être l'éternelle troisième – partent une semaine en vacances pour fêter la fin du lycée. Après le traditionnel bal de promo, elles ont décidé de clore en beauté leurs années d'adolescence à Cancun, lieu festif par excellence où des milliers d'étudiants américains vont passer entre autres le fameux spring-break.
Elles savent bien ce qui les attend : plages paradisiaques, soleil, fête et cocktails à volonté… mais aussi, comme elles ont pu l'entendre, soirées débridées, alcool à outrance, drogues pas toujours consenties, étudiants prêts à tout…
Dument mises en garde par leurs parents – ne lâche pas ton verre des yeux, ne fais pas confiance aux inconnus, etc. –, elles quittent leur petite ville et s'envolent pour le Mexique.

La suite sur mon blog...
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« La couronne verte » est un roman avec une morale : les apparences sont trompeuses.

Si vos enfants veulent voyager dans un pays étranger, qu'ils lisent ce roman.
Résumé - Trois filles : Anne, Michelle et Terri décident d'aller au Mexique.

Le tourment de l'histoire :
Anne et Michelle acceptent d'aller visiter les ruines de Chichen Itza en compagnie d'un inconnu : Ander, un homme d'une cinquantaine d'années.

Bien.
Pour ce qui est de mon avis, ce n'est pas compliqué, je n'ai pas été convaincu.

La fin est assez rapide. Une centaine de pages n'aurait pas fait de mal à l'histoire. Cela aurait constitué une véritable « épopée. »
Là, l'histoire ne tient qu'à un cheveu : une rencontre « foireuse »

- Je ne suis pas écrivain donc je n'ai pas à remettre en cause le travaillede l'auteure.
!Néanmoins! je peux donner mon opinion.

Les réflexions sur la société : comme l'importance d'un père dans la vie d'un enfant, ou, comme dit ci-dessus, les apparences trompeuses, sont des éléments qui me font aimer le roman.
L'environnement, les personnages sont aussi des points positifs !

Mais la longueur du roman, c'est pas « folichon »

- En conclusion, une histoire qui fait réfléchir mais des /éléments/ à approfondir.
- Citons le fait que Terri est un personnage principal mais peu de fois décrit.

Dommage :(
il m'avait fait de l'oeil…
Découvrez le quand même pour vous faire votre avis.

!Spoiler!

(Quelqu'un a compris où sont passés les trois garçons, la fin me paraît floue et j'ai pas très bien compris comment elle s'est retrouvée seule dans la forêt.)

Ce court roman de Laura Kasischke met en scène trois adolescentes de l'Illinois qui partent à Cancun pour le traditionnel Spring Break des étudiants américains. Une semaine dédiée à la plage, au sexe et à l'alcool. Cependant deux de nos protagonistes vont s'éloigner des sentiers battus, et chercher à découvrir un peu de l'histoire du Mexique.
Avec son écriture fluide et sans fioritures excessives, l'auteure continue sa critique de la bonne société américaine, tout en présentant la quête initiatique d'une jeune femme privée de père depuis la naissance.
J'ai bien apprécié la maîtrise de la tension. Sans être un page-turner, on sent une certaine angoisse, ne sachant pas à quelle moment du récit les choses vont réellement mal tourner. Ce n'est pas le roman que je préfère d'elle, mais il est intéressant.

Trois adolescentes qui viennent de décrocher leur BAC partent au Mexique passer quelques jours en club de vacances.
Terri s'empresse de rejoindre les garçons, le bar et la piscine. Tandis que Michèle et Anne bronzent sur la place. Elles croisent le chemin d'un homme de 40 ans qui leur propose de les accompagner visiter les temples Mayas.
Ce dernier s'attarde beaucoup sur l'histoire du rituel des Mayas qui sacrifiaient des jeunes filles vierges pour accéder à leur paradis. Michèle est fascinée tandis que Anne trouve cet homme étrange et morbide. Toutefois, elles partent avec lui le lendemain.

Laura Kasischke a un don particulier pour dérouler les pensées de ses personnages et nous montrer leur cheminement. Ici, elle a voulu nous faire la démonstration que se faire manipuler par quelqu'un est chose très facile car cela arrive de manière insidieuse et anodine. A tel point, que l'on peut ne pas se rendre compte être manipulé.

Il règne dans ce livre une ambiance mystique mêlant rituels mayas et attirance pour le côté sombre des choses. le lecteur est plongé dans une semi-somnolence envoûtante.

Un bon livre qui pourrait avoir une suite vue sa fin.
Lien : https://www.youtube.com/chan..

Kasischke décrit le Spring break ces vacances de printemps endiablées que les jeunes Américains passent au Mexique, dans les Etats du Sud, à s'adonner au "sea, sex, alcohol & sun" à haute dose. Donc trois copines ne dérogent pas à la tradition et s'offrent de telles vacances. Deux d'entre elles vont, en s'éloignant du cadre "rassurant" de l'hôtel, se jeter dans la gueule du loup.
Kasischke décrit souvent des histoires d'apparences qui se craquellent, de paysages trop beaux pour être vrais. On assiste à une quête effrénée d'un père, à une expérience quasi mystique vécue par l'un des personnage et au parcours d'une belle plume ensorcelante.
La narration est intéressante. On lit coup sur coup le point de vue d'Anne, écrit à la première personne du singulier, et celui de Michelle écrit à la troisième personne. Je me suis ainsi immédiatement mise du côté d'Anne en me disant que Michelle serait en danger car si on vit avec Anne, on assiste au parcours de Michelle. le rythme du livre est soutenu et on a du mal (j'ai eu du mal ?) à le lâcher.

Une autre lecture sympathiquement agréable de Laura Kasischke et toujours autant de plaisir. Même si je n'ai pas retrouvé son meilleur "niveau" comme avec Les Revenants ou A Suspicious River, force est de constater qu'elle maîtrise grave l'écriture. C'est toujours aussi bien construit (montée de la tension, alternance de chapitre à la 1ere et 3e personne,...) et bien écrit.

Mais j'ai trouvé le livre très (trop) proche de Rêves de garçons. Les mêmes jeunes filles américaines, le même danger qui les guette, la même tension palpable. Sauf qu'au lieu d'un camp de cheerleaders, on est ici au Mexique durant le Spring Break.
De même que cette fois le danger est venu d'un côté auquel je m'attendais, l'effet de surprise a donc été gâché. Laura Kasischke se rattrape sur d'autres éléments, mais... c'est dommage.

Le petit truc en plus, très appréciable, c'est la présence de Quetzalcoatl et de la place grandissante qu'il prend chez... Bref.

Prochain objectif : A moi pour toujours et Esprit d'Hiver. Même si, bizarrement, je mets plus d'espoir sur le deuxième.