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On connaît le topo. On connaît la chanson. C'est comme cette vieille cassette qu'on garde, nostalgique, et qu'on adore se réécouter en boucle sur le vieux poste des grands-parents, encore allergiques à la modernité. On sort toujours la même cassette, et on la sait par coeur, les paroles coulent sur notre bouche, plus rien de surprenant, juste du plaisir. Un meurtre, bizarre parfois, puis l'enquête, l'enquêteur charismatique, les suspects qui paraissent louches et ceux qui le sont moins mais qui finalement seront louches aussi, et puis le suspect qu'on voit au tout début, qu'on soupçonne d'emblée, puis qu'on oublie et qui finalement s'avère être le bon. La bande-son passe en boucle, en boucle, toujours la même chose. Oui c'est plaisant mais tout passe. Il arrive ce jour où on n'écoutera plus cette cassette, il faut de la surprise, de la nouveauté. Ressasser la même chanson lasse, indéniablement. Désolé, Jonathan, Jeux de Vilains n'était pas ce petit quelque chose qui a fait dérailler la bande noire de la cassette, ce petit quelque chose qui fait que, d'un coup, le commun ultra-connu dérape et change brusquement, marque, déroute. Non, pour moi il est rentré dans le moule de polars bien ficelés – mais je déteste les moules.

Cadre : le Marais aux Oiseaux. Un Marais spongieux en plein milieu de la ville. Victimes : 3,4, … Corps de femmes sans mains. Enquêteurs : Alex, Milo et Reed. Au début, des choses éparses, des fragments d'histoire sans lien apparent (encore un lieu commun). le jeune Chance, lycéen rebelle, condamné à faire ses travaux d'intérêt généraux dans le Marais, sous l'oeil vigilant d'un vieil alter-mondialiste un peu timbré, (Duboff) qui reçoit un soir un appel mystérieux. Puis Bob Hernandez, qui apparaît dans l'histoire d'un coup de baguette magique – besoin d'argent, direction Ebay. Veut vendre une petite boîte achetée récemment – et découvre qu'elle contient des os. Pas d'animaux, non, ces os sont vraiment trop étranges. Puis la découverte d'un corps dans le marais, à la main découpée. Mince, serait-ce les os de … ? Oui, en fait. Lien trop vite découvert. Pas de suspense, rien d'inquiétant. On s'attend à une promenade de santé. Face à l'horreur du crime, on ne ressent rien. On connaîtrait presque le coupable. Et puis ça ne tardera pas à arriver. Les premiers suspects – une famille qui employait l'une des victimes – oui, plusieurs corps vont être découverts – en tant que professeur de piano. Des personnages troublés, bizarres. Les premières impressions seront les bonnes. Les enquêteurs sont là, décorent l'histoire. Leur histoire apparaît de temps en temps, de manière très elliptique, pour tenter de leur apporter une nuance de couleur. Mais rien n'y fait. Ils sont fades, trois hommes constamment là, qui brouillent le récit. Un personnage étoffé aurait été le bienvenu, à la place de trois personnages brouillons. Bref, on parcoure ce polar comme un vrai long fleuve tranquille. Rien n'éclabousse, tout glisse. Rien qui accroche, et rien qui plaît. Autant il n'y a rien que j'ai détesté, autant il n'y a rien que j'ai aimé, alors, comment vous dire, je suis embarrassé. Il y a une nouvelle génération de polars, mélange entre un Mary Higgins Clark et un Hunter S. Thompson. Mary Higgins Clark, ou les vieilles ficelles du polar que je copie/colle à chaque fois – Hunter S. Thompson pour la modernité plaisante – crue, violente. La prose de ce dernier en moins, bien sûr, dans les polars. Une écriture plutôt plate, simple, immédiatement compréhensible, pas de mots cachés, de mots à double sens, de paroles lâchés dans un coin de rue qui auront une importance extrême. Rien de tout cela. Juste un scénario auquel on se tient, et qu'on peut lire à l'avance, dans toutes les bonnes librairies, en prenant l'un des exemplaires de la gamme extrêmement longue. Je sais pas pourquoi, d'un coup, ce soir, cette critique, ce billet me sert de manifeste anti-polar formaté. Je ne sais pas pourquoi. Désolé, Jeux de Vilains, je ne t'en veux pas particulièrement. N'en fais pas une affaire personnelle. J'aurais du me méfier – la main sur la couverture m'annonçait déjà tout ça. Regardez le sang sur son bras, pas clair, pas net, juste une petite tâche rouge esquissée. Rien de flagrant, rien de surprenant. Les illustrations ne sont jamais là par hasard, j'en suis convaincu.
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Quand à une vente aux enchères de biens abandonnés, Bob Hernandez arrive après plusieurs tentatives infructueuses à remporter enfin un lot, celui-ci espère avoir fait une bonne affaire. Dans le bric-à-brac qu'il vient ainsi de s'offrir se trouvent peut être quelques objets qu'il pourra revendre sur eBay pour se refaire la cerise et tirer un petit bénéfice de son investissement initial.

Malheureusement pour lui, à part de vieilles breloques sans intérêt, il ne trouve rien d'intéressant, à part peut être cette petite boîte de bois rare. En l'ouvrant il trouve de petits objets polis. A bien y regarder, il s'avère que ce sont des os humains.

Dans le même temps, la police se rend à l'autre bout de la ville, dans un marais protégé, après avoir été alerté par le jeune homme qui chaque jour vient remplacer pendant quelques heures le gardien du lieu. Or ce jeune vient de recevoir un appel téléphonique lui indiquant la présence d'un cadavre sur le site protégé.

Sur place ce n'est pas moins de trois cadavres qui seront mis à jour, avec pour particularité d'avoir une main tranchée.

L'enquête démarre donc sur les chapeaux de roues, et s'intéressera rapidement à plusieurs personnages qui ont visiblement bien des choses à cacher. de l'univers des prostituées à celui des jeux sadomasochistes celle-ci prendra bien des chemins. Un serial killer est-il à l'oeuvre ou bien s'agit-il d'un scénario savamment fomenté pour cacher quelque chose de plus important encore ?

Dans ce roman si l'on retrouve le célèbre Alex Delaware, psychologue pour enfant de son état, et accessoirement consultant pour la police de Los Angeles, on y découvre également deux nouveaux venus dans le paysage de Kellerman, Moose Reed, inspecteur, et son frère Aaron FOX, détective privé. L'un est blanc, l'autre noir, et ont des relations assez conflictuelles.

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu un roman de Jonathan Kellerman et cette occasion qui m'était offerte de renouer avec l'auteur était donc une aubaine idéale ! Malheureusement je dois bien avouer que de retrouvailles il n'en fut point question, tant ce nouveau roman ne m'aura absolument pas convaincu.

Si l'histoire est construite de façon assez linéaire et se lit de manière assez fluide, il n'en reste pas moins que j'ai par moment eu l'impression de tourner en rond, que celle-ci se perdait dans des conjectures redondantes qui au final endormaient le lecteur. le scénario ne m'a pas paru véritablement crédible pour que j'ai réellement envie de connaître le ou les véritable(s) coupable(s).

Pourtant les ingrédients étaient là. L'entame du roman laissait présager une histoire exaltante. Mais il n'en fut rien. L'opposition entre les deux frères, noir et blanc, reste anecdotique et n'apporte pas grand-chose à l'histoire. Les personnages manquent d'épaisseur psychologique. J'en suis même venu à me demander ce que pouvait bien faire un psychologue pour enfant dans une enquête pareille.

Comme un soufflet, le dernier roman de Kellerman a suscité en moi une grande attente pour un plaisir qui est très vite retombé. Je n'ai pas retrouvé le bonheur qui fut le mien quand à l'époque j'avais lu « le rameau brisé ».

J'imagine que comme tout artiste qui se respecte, on ne peut pas toujours être au summum de son art. A l'image de Michael CONNELLY dont je trouve les derniers romans un peu en deçà , celui de Jonathan KELLERMAN ne sera pas non plus un grand millésime dans l'oeuvre de cet auteur.

Mais nul doute j'en suis sûr, que j'aurai l'occasion de retrouver la verve de leur plume et la puissance de l'imagination de ces grands auteurs que nous aimons tant.
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Ce titre est un second volet des enquêtes d'Alex Delaware, psychologue consultant pour la police de Los Angeles. J'ai eu un peu peur d'arriver ainsi dans une suite, avec des personnages déjà installés dont je ne connaissais pas le passé, mais au final, j'ai lu et assimilé ce policier sans problème majeur.


"Jeux de Vilains" débute à la façon d'un épisode des "Experts": un corps découvert par des civiles dans des circonstances où les témoins ne sont pas très "clean". le corps de Selena Bass est retrouvé mutilé dans le Marais, site protégé et régit par un écolo au comportement exalté.

L'équipe de l'inspecteur Milo Sturgis est appelée pour venir en aide à un jeune "bleu", Moses Reed en charge de l'enquête. Alex Delaware, consultant psychologue vient porter son aide et analyse la situation pour me cerner les auteurs du meurtre.


L'enquête est menée consciencieusement par une équipe d'hommes atypiques, j'ai beaucoup apprécié le personnage de Milo, on sent qu'il a de la bouteille et mène son enquête et ses hommes de façon claire, nette et précise. Pourtant, au milieu du livre, on sent que l'enquête piétine, les interrogatoires se succèdent mais ne conduisent pas les enquêteurs vers une explication évidente. La découverte de nombreux corps dans le Marais, ne fait que semer le doute. le profil des victimes ne cadre pas, et le lecteur s'interroge au fil des pages.



Le personnage d'Alex donne une dynamique à l'enquête. le côté "psy" ressort et grâce à son discernement, la mise en évidence de certains faits incrimine plusieurs suspects potentiels.



J'ai suivi cette enquête avec beaucoup d'intérêt! le dénouement m'est apparu assez étonnant, j'avoue ne pas avoir vu venir l'assassin.

J'ai tout de même noté quelques longueurs au cour de l'enquête, surtout vers la moitié du livre... On s'ennuie un peu par moment, le temps d'un rebondissement.

Au final, une bonne surprise, mais une trame relativement commune aux polars américains... Ah les pauvres prostituées... Elles sont toujours malmenées par les auteurs.

Ma note: 8,5/10


J'ai passé un bon moment avec ce livre! le trio Sturgis-Delaware-Reeds m'a bien plu. Une découverte totale de l'auteur puisque je ne le connaissais absolument pas.
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Second titre lu, après le Paradis ou presque de Charlie Huston et une grosse déception.

Pourtant le résumé était des plus alléchants, Alex Delaware est Psychologue et officie comme consultant pour la police de Los Angeles.

Un corps vient d'être retrouvé dans un marais près de L.A., les Anthropologues appelées sur place, découvrent deux autres corps dans un état de décomposition plus ou moins avancé.

La prmière victime est Selena Bass, une jeune professeur de musique qui avait notamment pour élève un jeune prodige, héritier de la forture de la famille Vander. Il ne semble pas avoir de lien entre Selena Bass et les deux autres corps retrouvés qui appartiennent à deux prostitués.

Au même moment dans un box de stockage a lieu une vente aux enchères, rien ne semble vraiment intéressant dans le tas de bric à brac et pourtant, au fond d'une petite boite en bois, des os sont découverts.



A la mention de la présence d'un Psychologue participant à l'enquête, je m'attendais à quelque chose sinon de novateur, du moins intéressant ; l'expert qui apporte ses connaissances différentes de celles des policiers, un peu à la sauce d'Esprist criminels.

Rien de tout cela n'est présent, le psychologue qui est pourtant le narrateur du roman, ne m'a pas semblé avoir de rôle bien identifié dans le récit, à part peut-être le fait qu'il recueille les propos des familles des victimes qui viennent spontanément se confier à lui...

L'intrigue en elle-même n'a pas grand intérêt, elle se tient mais n'est pas d'une grande originalité. le roman de part la présence de paragraphes aérés se laisse lire facilement. Les personnages les plus intéressants semblent être les deux policiers, ils ont un peu plus de consistance qu'Alex et que Travis le pseudo-meurtrier, trop vite dénoncé.
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Des ossements de mains sont retrouvés, précieusement polis et conservés, dans une belle boîte en bois ouvragée suite à une vente aux enchères. Dans le même temps, une macabre découverte est faite dans le Marais au Oiseaux, un trou de verdure gardé par un écologiste solitaire : une femme gît sans vie dans l'eau, sa main gauche a disparu. D'autres cadavres vont être retrouvés. Alex Delaware, consultant en psychologie pour la police de Los Angeles enquête…

« Jeux de vilains » est une enquête d'Alex Delaware écrite par Jonathan Kellerman à paraître en avril 2011 aux éditions du Seuil, dans la collection « Policiers ». J'ai eu le privilège de lire en avant première cette enquête dans le cadre du Jury Seuil Policiers 2011 et je tiens à remercier Babelio.

Jonathan Kellerman a grandi à Los Angeles. Il possède la double casquette d'écrivain et de psychologue. Il a reçu son premier prix littéraire à l'âge de 22 ans. A 24 ans, il obtient un doctorat en psychologie. Il a étudié notamment les effets psychologiques et affectifs de l'isolement des enfants atteints de cancers. Il a déjà publié d'autres enquêtes menées par Alex Delaware. Il s'agit du premier policier de Kellerman que je lis.

Dans cette enquête, Jonathan Kellerman a voulu introduire deux nouveaux personnages aux côtés des piliers habituels de ses enquêtes (Alex Deleware, d'une part, et Milo Sturgis, le policier gay) : l'inspecteur Moses Reed et son demi-frère, le détective privé Aaron Fox. L'auteur prend plaisir à mettre en scène leur rivalité, non pas tant raciale (l'un est blanc, l'autre noir), que psychologique et sociale.

J'ai apprécié les descriptions des décors luxueux, intérieurs ou extérieurs, des vêtements, ou des bijoux du même acabit, particulièrement soignées et comportant de multiples adjectifs qualificatifs. L'auteur prend plaisir à magnifier l'opulence. Il manie également l'humour avec un certain talent, le premier chapitre étant particulièrement révélateur à cet égard, nous dépeignant l'insupportable Chance Brandt, adolescent à problème issu d'une famille fortunée. L'humour peut aussi provenir d'Alex Delaware, le consultant en psychologie qui narre l'histoire, notamment lorsque, mis en joue par un être sans scrupule, il fait appel, de manière décalée, à ses connaissances en psychologie pour le désarçonner :
« Dans un état second, curieusement détendu, je m'entends dire :
- Ce n'est pas le bon oeil.
Confusion. Sa main se paralyse.
- Vous êtes droitier, mais c'est sans doute votre oeil gauche qui commande. Fermez-les à tour de rôle, et voyez avec lequel mon visage est le plus net. Et aussi, ne cherchez pas à lutter contre ce fusil, les armes détestent qu'on les malmène, penchez-vous, épousez-le, faites corps avec lui. Allez-y, clignez des yeux, faites le test. » (p. 432)

Les dialogues sont percutants, l'enquête progresse pas à pas, se fondant au départ sur très peu d'indices puis menant vers des pistes, avec des rebondissements qu'on peut subodorer. le suspens grandit au fur et à mesure des pages, jusqu'à la révélation finale. L'auteur nous emmène dans l'univers du luxe et de la richesse, de la perversion, en explorant le sado-masochisme.

Même si j'ai bien apprécié ce policier finement pensé (les personnages sont attachants, le suspens est présent de bout en bout), j'ai trouvé cette enquête assez classique (j'avais apprécié l'originalité du roman de Charlie Huston : « le paradis (ou presque) » que j'ai lu dans le cadre du Jury en mars), un peu longue (autour de 450 pages) et un peu trop foisonnant en personnages (le lecteur peut s'y perdre).

Une lecture au final détendante, qui me donne envie de découvrir une nouvelle enquête d'Alex Delaware : je vais entamer prochainement « Terreurs nocturnes ».

Un grand merci à Babelio et aux Editions du Seuil : j'ai découvert un auteur dont j'ai envie de mieux connaître l'oeuvre.
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Jeux de vilains #1 :
Je fais une première pause dans la lecture de Jeux de vilains de Jonathan Kellerman, dans le cadre du jury policier Seuil/Babelio. Et déjà quelques remarques générales, qui porteront peu sur l'histoire, puisque je ne suis pas au bout. Je me dis que ce roman a sans doute beaucoup de ce que l'on aime dans un roman policier contemporain, ce qui lui confère à la fois ses qualités et ses défauts. D'abord quelques traits extrêmement classiques (trop?) : une enquête avec des détours, un suspect presque évident, un inspecteur et un psy. Et pour couronner cette architecture très classique, le titre original est Bones. Alors oui, parfois, on n'est pas loin de la série télé. Néanmoins, quelques côtés qui m'intéressent plus. D'abord la nourriture. Même si c'est devenu une caractéristique habituelle d'une bon flic dans beaucoup de romans (métaphore de la nourriture), j'aime les policiers qui mangent, surtout quand les repas ont l'air aussi savoureux que ces homards à l'indienne ! Ensuite l'histoire, simplement parce que j'attends forcément une sortie inattendue ! à suivre...
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Un polar un peu décevant pourtant l'auteur est un des maitres du genre mais dans ce livre il ne nous livre pas le meilleur de lui-même L'intrigue est interressante mais l'ensemble manque de caractère et de rythme.De bons passages neanmoins,mais a reserver aux afficionados de romans policiers.
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C'est le premier livre de cet auteur que je lis. Los Angeles que je connais et que nous connaissons bien grâce aux enquêtes de Harry Bosch ! Là où une jeune femme est retrouvée assassinée; puis vient la découverte de trois squelettes dans le même marais, un endroit protégé, surveillé, et pourtant, bien entendu, personne n'a rien vu. Deux policiers, aidé d'un psychologue vont mener l'enquête, très méthodique qui bien entendu, nous réservent fausses pistes jusqu'à la résolution finale : du très classique, américain en fait
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"Jeux de vilains" est dans l'ensemble un bon polar, qui fait passer un agréable moment de lecture. On pourrait s'attendre néanmoins à un peu plus de suspense – mais ce manque est « compensé » par quelques excellentes scènes. J'ai notamment beaucoup aimé la fin du roman, riche en rebondissements et en actions. Toujours est-il qu'il manque, d'un point de vue plus global, un petit quelque chose pour pouvoir qualifier ce roman de génial. En revanche, j'ai beaucoup aimé le style de Jonathan Kellerman : il maîtrise extrêmement bien l'art de l'écriture. Il est doué aussi bien pour les descriptions, qui ne sont pas trop ennuyeuses, que pour les dialogues, qui sont très percutants – de véritables ping-pongs verbaux ! Kellerman maîtrise également à merveille les différents registres de langue, puisqu'il est capable de passer d'un registre courant (voire vulgaire) à un registre plus élaboré – selon la situation, le(s) personnage(s)… Bref : il sait accrocher le lecteur.
Lien : https://lebonpolar.wordpress..
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Une enquête rondement menée, et deux enquêteurs toujours sympathiques.
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