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sur 3213 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mon premier roman de cet auteur et j'y reviendrai certainement pour plusieurs raisons. D'abord cette dénonciation indirecte des travers d'une certaine société américaine, (matérialiste outrancier, obsession pour l'argent, course sans fin au succès ou ce qui est considéré comme tel, etc.) qui mènent implacablement vers « l'emprisonnement volontaire », m'a plu. Ensuite cette quête du bonheur , même difficilement crédible, pose la question essentielle des compromis et sacrifices qu'elle suscite. le rôle du hasard, autant bénéfique que néfaste, est également bien exploité. La complexité des relations de couple y est aussi illustrée de façon magistrale. Finalement l'histoire globale, genre d'hybride du drame contemporain et du thriller, m'est apparue originale, pas vraiment prévisible et intrigante tout au long. Tout cela écrit simplement avec un ton qui rend le narrateur plutôt sympathique avec ses états d'âme changeants, conflictuels mais sincères.
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Ben Bradford est un brillant avocat qui aurait voulu être photographe. Père de deux enfants et marié à Beth, il souffre de la froideur de son épouse.
Un jour, il découvre que son épouse a une liaison avec un de leur voisin (photographe de surcroît), il prend donc la décision de le supprimer.
L'ayant éliminé, il décide de prendre son identité et s'enfuit à travers les Etats-Unis.
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Très bon roman, le seul que j'ai lu pour le moment de Douglas Kennedy.
Un homme veut refaire sa vie : l'histoire est bien construite, passionante et pleine de suspens. de la bonne littérature, tout est bien décrit. Une intrigue policière, un film serait très bon. L'écrivain a plein d'imagination.
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Du rire et des larmes, du suspense, des rebondissements, des personnages malmenés mais auxquels on finit par s'attacher, que demander de plus lorsqu'on apprécie les beaux scénarios ? le roman de Douglas Kennedy n'a pas vieilli même si, une fois encore, la révolution numérique en bouleverserait aujourd'hui certains segments.
Les décors de cette histoire - dont on retrouvera facilement le résumé sur ce site, ou dans le film qui l'a adaptée quelques années après - sont fabuleux : de la côte Est, banlieue de New York, Connecticut, jusqu'aux immenses espaces du Montana, sauvages et dangereux, on retrouve tout ce qui fait la richesse inépuisable et incroyablement variée du territoire américain.
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Ben Bradford est un avocat marié, père de deux enfants avec une brillante situation financière quand il tue l'amant de sa femme dans un moment de colère. Il décide de prendre l'identité de l'amant tué qui était photographe (ça tombe bien la passion de Ben c'est la photographie !) et de fuir vers une nouvelle vie à l'autre bout des Etats-Unis.
Même si le début de cette histoire a été laborieuse par son descriptif, j'ai trouvé ce récit prenant et bien orchestré avec un bon turn-over et puis je me suis demandée comment toute cette histoire allait se terminer. Et malgré ce qu'il a fait, je me suis prise de sympathie pour Ben qui se retrouve face à lui-même et ses tourments. Bref un roman assez mélancolique tout de même où j'ai eu bien de la peine à rentrer dedans pour finalement avoir eu bien du mal à le lâcher ! 😊
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J'ai commencé ce livre ne sachant pas vraiment à quoi à m'attendre. J'avais juste eu de bons échos et ça m'avait donné envie de me lancé. Et j'ai vraiment été surprise par ce bouquin. Et agréablement.
De prime abord, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire mais, petit à petit, on sent que le roman change de rythme et qu'il y a une certaine tension qui apparait. Il faut un temps, nécessaire, au décors pour se mettre en place et pour que l'on puisse se plonger complètement dans le contexte. Ensuite, je n'ai pas regretté de m'être accrochée (c'était un peu long mais rien d'insurmontable non plus).
Le point fort de ce livre, à mon avis, c'est l'intrigue. Elle est très bien ficelée. Elle est très réfléchie, parfaitement amenée et haletante. Il y a pas mal de suspense. Les rebondissements sont réguliers, même si parfois, j'aurais apprécié qu'ils surviennent parfois quelques pages plus tôt, mais le récit reste quand même très prenant.
J'ai aussi apprécié l'atmosphère du roman. Tout l'univers d'un photographe m'a souvent donné envie d'attraper mon appareil photo. Mais dans ces moments-là je me rendais compte que lorsqu'il fait nuit et qu'on est dans une chambre, les sujets à prendre en photo sont plutôt restreints. :P

En bref, c'est un roman très intéressant dont l'intrigue est particulièrement bien menée. Malgré des longueurs au début, il vaut vraiment la peine d'être lu.
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Qui n'a pas rêvé un jour de tout bazarder et de fuir. le destin a forcé la main de notre héros, obligé de laisser derrière lui femme, enfants et cadavre. Très touchant. Un bémol cependant, peut être que le dernier changement de vie était celui de trop ? Un livre émouvant.
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Quatrième de couverture :

Ben Bradford est un modèle de réussite sociale. de la pression parentale cherchant à le détourner de ses ambitions artistiques, il a fait le moteur de son ascension vers les hautes sphères de Wall Street. Ben Bradford lutte, et pourtant, il est bien obligé de se rendre à l'évidence : "réussir", "le plus américain des verbes", le fait vomir. Ce n'est pas avec fierté qu'il pose son regard sur la somme de ses possessions, mais en détaillant chaque objet par le menu, connaissant son prix au dollar près, contraint d'admettre que sa frénésie de consommation dissimule mal un terrible besoin de se sentir exister. Sa luxueuse banlieue l'oppresse et croule sous l'épaisse couche de vernis de l'american way of life qui ternit pourtant un jour à la faveur d'une sordide histoire d'adultère. Et là, Ben Bradford commet l'irréparable. S'ensuit une fuite éperdue, l'adoption forcée d'une nouvelle identité, et la révélation d'un destin qui s'épanouit malgré lui. Kennedy frappe fort et juste, à tel point qu'il instille parfois chez son lecteur une irrépressible envie de se mettre en cavale.



Mon avis :

Un début de roman, lent, quasi plaintif, alors que le protagoniste Ben Bradford, est un de ces avocats riches. Mais à partir du moment où L'ACTION, oui celle qui déclenche tout, arrive, on découvre une lecture palpitante. Plus envie de lacher le roman. L'histoire n'est pas très morale, mais est efficace. Bonne lecture
Lien : http://mcchipie.over-blog.co..
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Après avoir adoré "La poursuite du bonheur", j'ai eu envie de découvrir d'autres romans de Douglas Kennedy.

Dans "L'homme qui voulait vivre sa vie", l'auteur nous livre un très bon thriller. Si la première partie m'a tenu en haleine tout du long, la seconde partie nous pousse au questionnement un peu plus philosophique en nous demandant si après avoir commis un crime, la vie peut-elle réellement nous offrir la possibilité de vivre notre rêve malgré tout ? J'ai aimé cette dualité, ce roman et ses personnages ne sont ni tout blancs, ni tout noirs et cela nous pousse à la projection. Et si moi, j'étais à telle ou telle place, comment réagirai-je ? "L'homme qui voulait vivre sa vie" c'est avant tout l'histoire d'une quête effréné du bonheur au prix de renoncements, que ce soit dans la perte d'êtres chers ou dans la fin d'une tranquillité d'esprit.

En résumé, ce roman a été une très bonne lecture. Je suis convaincue du talent d'écrivain de Douglas Kennedy. Cependant, j'ai trouvé que la fin s'enchainait un peu trop vite surtout en comparaison au 3/4 du roman où l'auteur prend bien son temps. C'est ce point qui m'a laissé un petit goût d'inachevé, de trop peu.
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Pendant toute la première partie du roman, on suit les ateroiements d'un gars friqué en parfaite santé qui a un travail à responsabilité, deux enfants plein de vie, une superbe maison mais qui s'ennuie et se plain de tout alors qu'il a pas de cartes en mains pour être heureux et de raisons de savourer la vie. Si on rajoute à cela le fait qu'il n'y a pas d'intrigue (à part une banale affaire d'adultère), ça donne une lecture qui pour moi a demarré de manière si exaspérante que malgré le magnifique style de Douglas Kennedy et sa sublime manière de croquer la psychologie des personnages, j'ai bien failli m'arrêter là. Et finalement, des mois après j'y suis revenue et là c'est un tout nouveau livre qui s'est offert à moi : prenant, exaltant, aventureux. Je n'en dirais pas plus pour ne pas gâcher votre surprise.
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