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4,29

sur 4140 notes
Je connaissais Stephen King de renom et pour avoir vu deux films tirés de sa bibliographie abondante (Ça et le fléau), jamais je n'avais ouvert un de ses livres. Et pour le premier auquel je déroge, j'ai adoré.
D'abord son écriture, qui coule comme une source, qui nous immerge dans l'histoire et le contexte environnant. Les détails ne sont pas lourds, posent le décor avec précision. En l'occurrence les années 50/60 pour un homme du 21ème siècle. Une faille temporelle, un passage au fond d'un snack et nous voilà parti à l'aventure dans l'Amérique des sixties.
Le début m'a laissé un peu dubitative et puis au fil des pages je me suis laissée prendre dans les filets de l'histoire. Une histoire avec toile de fond l'assassinat de JFK Kennedy, mais surtout une très belle histoire d'amour, très émouvante.
L'histoire s'articule sur le voyage dans le temps et son influence même minime sur le futur. On y parle d'effet papillon pour le petit comme pour le grand. On ressent au fond de tout cela, comme une entité qui freine le changement, le destin ; le passé ne voulant pas être changé. C'est ce que se répète sans arrêt Jake Epping, notre héros. Qui est Carton Jaune, qui est Carton Vert ? Des questions que notre héros mettra un point d'honneur à vouloir résoudre à tout prix même au prix de son amour.
Bien sur je ne vais pas vous dévoiler l'intrigue ni la fin, très surprenante, mais ce que je peux vous dire c'est que je termine l'année 2015 sur un gros coup de coeur.
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Il m’attendait depuis longtemps ce petit 22/11/63. J’ai mis plus d’un an avant de me lancer dans cette lecture que je prévoyais mémorable. Et maintenant que je l’ai terminé, je suis triste. Oui triste de quitter ces personnages, de quitter cette aventure. Enfin bref, je viens de lire un Stephen King et comme d’habitude, j’ai tout simplement adoré !

Au centre de l’histoire, le meurtre du président Kennedy par Lee Oswald. Les fans de King savent à quel point cet événement a marqué notre auteur favori. C’est l’un des moments les plus évoqués dans l’œuvre de King, à commencer par la Tour Sombre. Alors voilà, il l’a fait. Après 40 ans de carrière, il a réalisé son vœu le plus cher, il a écrit sur cette date du 22/11/63.

Mais c’est surtout un livre sur l’amour et sur le voyage dans le temps. Deux thèmes encore récurrent dans l’œuvre de King (bon surtout l’amour, pour le voyage dans le temps, je pense à la Tour Sombre). Un gérant de Dinner offre à un enseignant la possibilité de revenir en 58. Que lui demande-t-il en échange ? Combattre les paradoxes et autre effet papillon pour sauver Kennedy.

Un thème de nombreuse fois exploité dans la littérature. Toujours ces mêmes questions : Mais est-ce que le nouveau futur sera meilleur ? Quel sera l’effet de cela sur le monde ? Est-ce possible de changer le passé ? Oui mais cela, en réalité, n’est pas le cœur de ce livre, ça en est que la toute fin.

Ce livre s’est également l’occasion de redécouvrir un King comme on l’aime. On retourne à Derry en 58 et là vous vous dites : « Mais oui, c’est ça ! ». Et oui c’est Ça et on ne tarde d’ailleurs pas à rencontrer certains personnages et certains lieux qui ont pu nous marquer par ailleurs… Je vous laisse découvrir !

Ce livre s’est également un contexte historique, une histoire de l’Amérique des années 60, marqué par la crise de Cuba, la guerre froide, la bière de racinette et les veilles bagnoles ! Quel plaisir de découvrir tout cela via le talent d’écriture de King, toujours dans le détail utile.

Alors les pages tournent, tournent, on ne s’arrête plus jusqu’à la toute fin où l’on tombe. On se dit mais non, ce n’est pas possible, tout ça pour ça ? Et puis voici qu’arrive la dernière scène et on se dit, les larmes aux yeux : « Ben oui, tout ça pour ça, et ça en valait la peine ! ».


MON DIEU QUE C’ETAIT BON ! MON DIEU QUE C’ETAIT BEAU ! Du King comme ça, j’en redemande tous les jours ! Suspens fou, découvertes, histoire, amour, tendresse, sentiments, science-fiction… Et la cerise sur le gâteau : On retrouve toujours ce bon vieux noyau. Dois-je l’appeler la Tour ? Oui parce que l’univers ne tient qu’à des fils, des rayons, relier à ce lieu central, central de l’œuvre de King. On en est là, une planète de plus dans le système solaire de King. Une magnifique planète…


STEPHEN JE T’AIME. Merci pour ce moment de lecture…
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Avant toute chose je n'ai lu que Bazaar de cet auteur.

Moi comme un imbécile, j'achète le livre en tout bon amateur des livres d'Ellroy ou de Don DeLillo (Libra, la trilogie Underworld USA), le seul bouquin que j'avais lu de King était pas mal, donc j'ouvre celui-ci et je me dis terrible cela s'annonce passionnant, puis le héros (avec le charisme d'un oeuf au plat) entame son long voyage dans le passé et là précisément c'est mort, c'est parti sur 400 pages "je m'achète un beignet, il coute 12 cents et il est vraiment meilleur en plus, l'essence est moins chère, tout le monde fume, c'est pas bien, les voitures sont belles, la main d'oeuvre est pas onéreuse, les gens sont gentils" oh mon Dieu comme ses pages sont longues, désespérantes d'intérêt , un peu comme j'imagine lire la biographie de vieux cons séniles

Le bon vieux prof d'anglais qui appelle sa nana ma pepette, ça m'a achevé, un jour il flippe juste de miser 100 dollars sur un combat de boxe, le lendemain il répond aux flics avec l'assurance d'un arracheur de dent, passons, ce n'est pas rédhibitoire, ce sont les mémoires de jean-pierre kofkof sur les marchés de son enfance et hop je cible les nostalgiques

Du bon côté je retiens, les 100 premières pages très chouettes ; le fait que le héros ne soit pas un cliché du film d'action. Les petites phrases sympas de temps en temps,les situations anachroniques et en même temps le Georges est tellement coincé du cul que sa morale est pas très éloignée de celle de 1950 ; tous les scénarios que cela m'a fait défiler dans le ciboulot, du genre si ma tante en avait on l'appellerait mon oncle, si Mitterand avait eu piscine en 1981...

Pour la première fois je me sens dans la peau d'un jeune qui dirait "ton truc là c'est dépassé", Y a plus de twists dans un épisode de Lost que dans 900 pages de ce bouquin.

Il n'y a ni la classe absolue des chiens de Tindalos, ni le rendu énorme de Don DeLillo et Ellroy sur ces années et précisément sur cette affaire, juste un nostalgique qui nous rappelle que les fruits biens mûrs, c'est mieux que la junkfood et c'est reparti sur 300 pages
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Je n'ai jamais voulu lire de livre de Stephen King parce que je me doutais que je ne pourrais plus décrocher. 22/11/63 fut mon premier et, bien sûr, coup de foudre fulgurant. Une remontée dans le temps avec un objectif : faire le bien ou du moins faire au mieux. Une plongée dans les années cinquante et soixante très réaliste avec un maximum de détails imprégnant le lecteur de l'époque. Une documentation historique précise qui nous fait suivre Oswald dans son périple américain et ses délires. Et une histoire d'amour impossible en filigrane. J'ai adoré ce livre et il m'a fallu du temps pour revenir au 21ème siècle.
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Je suis fan. Il n'y a pas d'autres mots pour le dire.
Je suis une Stephen King's addict.
Et ce n'est pas ce livre qui va calmer mon enthousiasme, bien au contraire. Je l'ai lu, dévoré. J'ai adapté mon quotidien sur quelques jours pour cette envoûtante lecture. Addict j'vous dis.
J'ai donc suivi Jack-George dans cette folle épopée à rebours dans le temps, me mordillant la lèvre inférieure nerveusement dans les moments critiques. J'ai aussi grignoté quelques heures de sommeil pour partir à la découverte d'une certaine Amérique des années 60, lumineuse et sombre. J'ai tremblé et frémi devant l'inconséquence de certains comportements pourtant si humains. J'ai pris parti pour les droits des femmes et des enfants avec véhémence. Je me suis enfin posée beaucoup de questions, parce que le King, c'est ça aussi : de la profondeur.
Je l'aime quoi. Définitivement.
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J'avais repéré ce livre depuis longtemps étant une fan de Stephen King ... et vu les critiques lues, je pensais que j'allais passer un bon moment. Eh bien, ce livre est addictif .... tout au long des 900 pages, j'avais du mal à le refermer pour aller travailler, dormir, faire à manger, ....
Ce livre nous permet de mieux connaître l'Amérique des années 60 avec ses coutumes, habitudes et façon de vivre ...
Un homme est "mandaté" par un ami pour aller finir ce qu'il n'a pas pu faire (car il est en phase terminale d'un cancer) .. il accepte ce défi et le voilà, propulsé en 1958 avec pour but d'empêcher l'assassinat de JFK et donc de peut être changer la suite du cours de l'Histoire ! Va-t-il y arriver et quelles vont être les conséquences ? Lisez-le pour le savoir ....
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Bref résumé, étant donné les multiples autres : un professeur, par un concours de circonstances et surtout à la demande d'un ami mourant, voyage dans le temps pour essayer d'empêcher le meurtre de JFK le 22/11/1963, entre autres.
Mais peut-on vraiment changer le cours de l'Histoire ?
Du grand Stephen King, avec du suspense, de l'action, de la réflexion et des personnages adolescents. Paré pour en faire un film.
Pour moi, c'est plutôt quatre étoiles + car et malgré que ce livre soit une somme de documentation sur l'Amérique de la fin des années cinquante (il serait intéressant d'avoir une vision semblable de la même période en France).
La romance aussi est très belle et nous laisse un goût doux-amer à la fin.
Les histoires de voyages dans le temps me fascinent depuis un bon moment, en particulier après le visionnage de ma série préférée (devinez laquelle) .
Je ne puis rien ajouter d'autre aux 321 critiques (que je vais m'empresser de lire) ?
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En Résumé : J'espérais avec ce roman renouer avec le meilleur de l'auteur, j'y ai même cru avec les premières pages qui ont rapidement réussi à me happer, offrant une histoire de voyage dans le temps pleine de réflexions et d'idées intéressantes, basant le tout sur des règles simples mais efficaces. Puis finalement au fil des pages j'ai commencé à décrocher légèrement, l'auteur rentrant beaucoup trop dans les détails, selon moi, offrant des répétitions voir même retardant de trop sa conclusion en jouant avec excès sur cette idée que le temps se défend pour pas qu'on ne le modifie. J'ai trouvé cela dommage, car on sent bien que l'auteur s'est fortement renseigné, nous offrant une période de 1958 à 1963 vraiment fascinante et soignée. de plus les personnages m'ont vraiment accroché et cette fameuse histoire d'amour a même réussi à me toucher. Je pense que ce livre, avec facilement 200 pages de moins, aurait été plus abouti et réussi. Il a fallu en effet attendre la dernière partie pour que je sois de nouveau captivé par les aventures de Jake qui offrent une conclusion vraiment efficace et poignante. Au final ce n'est pas le meilleur roman de l'auteur, mais je l'ai trouvé tout de même plutôt sympathique avec ses qualités et ses défauts.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Wouaouuu !!

Voilà pour ce qui est de ma critique constructive :-)

J'a adoré ce livre, pourtant ce n'était pas gagné d'avance.

En voyant la couverture du dernier opus de Stephen King, je me suis d'abord demandé si javais vraiment envie de lire un livre qui se consacre à l'histoire de Lee Oswald et de cette journée du 22/11/63.

Puis c'est le nombre de page qui m'a fait douter d'autant plus. Mais finalement après avoir consulté les intéressantes critiques sur babélio je me suis lancé, plein de curiosité et j'ai pris un très grand plaisir.

C'est vraiment très très bien écrit, très agréable à lire. On ne s'ennuie pas une seconde et l'histoire de Lee Oswald n'est en fait qu'un "pretexte" à ce livre.

Ce livre retrace l'histoire magnifique d'un homme qui se retrouve en 1958 et s'installe dans cette époque pour y vivre en prévoyant d'intervenir en 1963. C'est en fait une belle aventure couplée à une histoire d'amour touchante.

Je n'en dirais pas plus mais il y en a pour tous les goûts.

Ce livre m'a beaucoup marqué et c'est définitivement mon plus gros coup de coeur en 2013.
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Jake Epping est un prof d'anglais sans histoire. Jusqu'au jour où al Templeton, propriétaire d'un dinner, lui parle du terrier, une faille temporelle permettant de revenir le 9 septembre 1958, caché au fond de sa réserve. al malade, lui demande de retrourner à cette époque et de remplir la mission qu'il s'est donnée : sauver John Fitzgerald Kennedy ! Jake se retrouve donc à passer 5 ans sous l'identité de George Amberson, dans une Amérique qu'il ne connait que par les livres d'histoire, à essayer de changer le passé et à sauver des vies. Mais tout n'est pas si simple, surtout quand l'amour s'en mêle...
Mon premier roman de Stephen King et j'ai adoré. On y retrouve l'ambiance des années 50/60 de façon très détaillée et documentée, des personnages historiques mythiques et puis, bien sûr, ce côté uchronie qui nous fait dire ET SI... Et si justement le passé ne devait pas être changé ? (effet papillon, quand tu nous tiens...)
J'ai dévoré ces 900 pages et si, comme moi et comme George Amberson, vous aimez cette époque, alors n'hésitez pas !
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