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4,29

sur 4110 notes
Jake Epping, professeur d'anglais se prépare à terminer l'année scolaire pour les grandes vacances, quand son ami Al qui tien un snack, lui demande de passer en urgence le voir.
Lors de sa visite, Al lui apprend qu'il a le cancer et qu'il lui reste que quelques jours à vivre, mais que c'est pas le sujet de son appel.
La raison est qu'il n'aura pas le temps de mettre à bien le projet qu'il ambitionne et c'est par requête qu'il demande au professeur de le mener à bien.
Déjà ébranlé par la situation, Jake le sera encore plus quand le cuistot lui montre un passage temporel d'où la faille se trouve dans la réserve de sa caravane, et qu'elle l'emmènera en 1958.
Le deuxième effet kiss-cool, étant le projet lui-même qui consiste à éviter JFK de se faire assassiner.
Le passé n'aime pas être changé et Jake apprendra que quand ça se fait ce n'est jamais sans conséquences

22/11/63 est un des roman le plus apprécié de Stephen King, et j'ai envie de dire à juste titre, malgré qu'il m'a fallu 2 tentatives pour le lire.
Tous événements et situations sont crédibles, ainsi que la part réelle qui concerne l'affaire JFK, bien documenté.
Amateurs de King ou de SF, si vous ne l'avez pas lu, envisagez-le !
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Jake remonte le temps grâce à une faille spatio-temporelle .
Il aimerait sauver JFK .
Mais vouloir changer le passé , implique de modifier l'avenir , qui pourrait être pire .
Pourtant , comme cela me plairait d'ouvrir , quelque moment , certains tiroirs et retrouver la magie d'états d'âme qui ont forgé ma vie .
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Et si une faille temporelle, située en plein dans la réserve d'une caravane resto au fin fond du Maine, vous permettait de remonter le temps en 1958, alors que vous êtes un bon vieux citoyen de 2011 ? Et si pour cette raison, vous décidiez d'empêcher l'assassinat de JFK le 22 novembre 1963, afin de changer radicalement la face des États-Unis, mais aussi du monde ?

C'est ce qu'Al, propriétaire de la dite caravane, a découvert un jour par hasard, et c'est ce qu'il a décidé de faire. Mais c'était sans compter sur le Crabe qui lui ronge les poumons, qui a pris le temps de s'installer pendant ses multiples voyages entre passé et présent - le temps s'étire différemment entre les deux, mais je vous laisse découvrir -. A l'article de la mort, il raconte tout cela à Jake Epping, professeur d'anglais, qui vient régulièrement manger chez lui, pour lui demander de prendre la relève, car, en effet, al a déjà bien examiné la situation pour changer L Histoire, même si la mort l'a rattrapé.

Muni de tout le matériel nécessaire pour se fondre dans la masse, Jake prend le train en marche de l'Histoire, de son passé, pour essayer, coûte que coûte de le changer. Il y fera quelques arrêts, plus personnels, également, avant de se rendre à Dallas. Après tout, il a cinq ans pour cela...

J'ai l'air d'en raconter beaucoup, mais non, pas du tout. le roman s'étale sur plus de 1000 pages, et Stephen King s'est fait le plaisir, entre clin d'oeil magistral à ses propres romans, avec Derry, et reconstitution historique hyper fidèle, non seulement de la période, mais aussi des derniers temps de Lee Harvey Oswald avant l'assassinat de Kennedy, de nous plonger dans ce qui était considéré comme l'âge d'or du pays - et s'est fait encore plus le plaisir de nous montrer que, pour un certain nombre de choses, ce n'est pas du tout le cas.

J'avoue qu'au début, avant d'accompagner Epping dans son périple, j'ai trouvé le temps un peu long, entre les explications sur la présence de cette faille, l'on ne sait pourquoi, et les hésitations de Jake à partir qui s'éternisent. Et ensuite, j'ai complètement sauté avec lui dans le terrier du lapin, enchaînant les pages et les chapitres, tant pour savoir s'il allait réussir ce pour quoi il était venu, que parce que je me je suis attachée au personnage, qui s'est lui-même, pour diverses raisons, attaché à cette époque qui lui apportait finalement plus et mieux - enfin presque tout le temps.

J'ai retrouvé tout ce que j'apprécie chez l'auteur, jusqu'à ce final que l'on se prend certes en pleine poire, mais que l'on a malgré tout bien senti venir lorsque l'on connaît un peu King et son éternel regard mordant, cynique, peut-être même désabusé, sur le monde qui l'entoure.

Doit-on vraiment essayer de changer L Histoire lorsque l'on peut se le permettre ? C'est toute la question, remarquablement posée, de ce très grand roman, qui peut se ranger, à mon sens, dans les classiques du genre.
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S'il vous était donné de voyager dans le temps, ne seriez vous pas tenté d'influer sur le cours des évènements ? En éliminant un personnage nocif par exemple…

Jake Epping promet à son ami al sur son lit de mort de supprimer Lee Harvey Oswald, celui qui tua le président JKF, espérant ainsi empêcher la guerre au Vietnam et les nombreux morts qui en ont découlé. Comment est-ce possible ? Et bien, dans la réserve de la caravane-restaurant d'al existe un passage qui débouche environ 50 ans auparavant (ce qui explique en passant le prix défiant toute concurrence des ses très bons burgers, étant donné le coût de la viande de la fin des années 50).

J'ai beaucoup lu Stephen King étant ado et c'est avec plaisir que j'ai renoué avec ses livres, ça faisait bien longtemps. Il porte toujours aussi bien son patronyme et j'ai retrouvé ce que je connaissais de lui : fluidité dans le récit et personnages très bien construits, à peine esquissés qu'ils semblent exister depuis toujours.
L'édition que j'ai lue, ne présente pas de résumé sur la 4ème de couverture, aussi je m'attendais à quelque chose de plus politique. Cet évènement historique ayant été l'objet d'une multitude d'analyses et de théories diverses. Dans la postface, l'auteur nous livre son point de vue, qu'on partage ou pas (pour ma part, je pense que je rejoindrais plutôt Mme King que Mr).

L'auteur s'amuse quand il nous fait retrouver deux des personnages de Ça, petit clin d'oeil que j'ai bien aimé. Ce roman nous offre un beau voyage à la découverte de l'air du temps des années 60 avec plusieurs passages qui m'ont émue.

Ce furent des retrouvailles réussies !
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Et voila, je suis enfin arrivée à bout de ce pavé qu'est 22/11/63.
Cela un moment que ce livre me faisait de l'oeil au milieu de ma PAL, et ça y est, je me suis lancée .
De King, je n'avais lu pour l'instant que Shining, ce qui est peu me diront surement les adeptes et fan de cet auteur très prolifique...
Dès le début, le postulat avait tout pour me séduire, car, je ne sais pourquoi, les voyages dans le temps m'ont toujours fascinée. Et là, quel voyage dans le temps... le héros, Jake, a l'intention de changer le cours de l'histoire avec un grand H en évitant à JFK de tomber sous les balles du tristement célèbre Lee Harvey Oswald.
Simple, me direz vous. Après tout, on connait relativement bien le parcours de Oswald avant la date fatidique, donc, Jake ne devrait avoir aucun mal à donner un coup de pouce au destin...
Seulement voilà, comme le narrateur va nous le rappeler tout au long de son histoire,le passé résiste et n'a pas trop envie d'être changé....Et puis Jake a quelques années devant lui avant d'accomplir sa mission puisqu'il atterrit non pas en 1963, mais en 1958, ce qui lui laisse cinq années devant lui...
Cinq années, ce n'est pas rien et il peut s'y passer beaucoup de choses, comme le héros va d'ailleurs s'en apercevoir.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, mais je reconnais que je me suis ennuyée par moments : quelques longueurs qui m'ont peut-être empêché d'apprécier pleinement le livre.
Cependant, je suis contente de cette lecture, car Stephen King est quand même un sacré raconter d'histoires...

3.5/5 en réalité
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Le voyage dans le temps a largement inspiré la littérature, même Shakespeare y faisait allusion dans La Tempête, ou plus « récemment » (19 è siècle quand même !), H. G. Wells avec La machine à explorer le temps, qui reste une référence du genre.

Ici, pas de machine à remonter le temps ou de magiciens pour vous projeter dans un autre espace-temps, non, juste trois marches. Trois petites marches qui vous ramènent toujours à la même époque et au même endroit.

A ce voyage dans le temps, S. King ajoute un but, l'uchronie - modifier un événement du passé pour modifier l'Histoire ensuite-, non sans oublier de s'interroger au passage sur les conséquences, le fameux effet papillon. Mais attention, ce n'est pas aussi simple, le passé ne veut pas être changé.

Le narrateur est donc entraîné par son copain al dans cette aventure, al ne pouvant accomplir le destin qu'il s'est fixé à cause d'un cancer qui le ronge. Il faut sauver le président Kennedy pour, n'ayons pas peur des mots, sauver l'humanité. Jack accepte, mais pas pour Kennedy. Il accepte pour un de ses élèves, Harry.

Dans un premier temps, je dois avouer qu'en mon fort intérieur, je me suis insurgée contre cette pensée qui consiste à dire, pour reprendre une image soufflée par quelqu'un de proche, que lorsque les Etats-Unis éternuent, le monde entier s'enrhume. Évidemment cela devait concerner Kennedy.

Mais S. King est américain, et c'est avec sa sensibilité américaine qu'il pose les fondations de son livre.

Son vécu, son ressenti lui permet d'ailleurs de revisiter non seulement l'Histoire américaine - avec un "H" majuscule- sur laquelle il s'est beaucoup documenté, mais aussi l'histoire américaine -la petite histoire- dont il a lui même été témoin. Il nous dépeint une Amérique des années 50-60 émouvante avec son Lindy-Hop et sa racinette, mais aussi cruelle, avec ses relents de discrimination raciale (je pense notamment à la planche qui sert de toilettes aux noirs) et son lot de violences. On s'attache à sa galerie de personnages, « Deke », Mick, Bobbie, et bien sûr Sadie et Jack, on ressent ce que ressent le narrateur face à Jodie, Derry ou Dallas. S. King nous plonge avec le talent d'un véritable conteur dans cette Amérique révolue.

Mais tant de pages, était-ce nécessaire ? A mes yeux non. J'ai parfois eu du mal à résister à la tension de sauter certains passages qui traînaient en longueur, j'ai même songé à mettre cette lecture en pause, le temps d'un autre roman, mais, et là se trouve le paradoxe, je n'en ai pas été capable. J'avais en quelque sorte remonté le temps moi-aussi.
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Selon mes a priori, Stephen King avait eu des idées brillantes (Carrie, Shining), mais pour le reste, son écriture était préfabriquée, stéréotypée, sans panache. Je me suis pourtant lancé dans 22/11/63, et je ne le regrette pas. Ce roman est une immersion extrêmement réussie, très visuelle. Certes, tous les détails n'ont pas leur utilité, et finalement le gros de l'action débute vers la page 700, mais enfin, libre à l'auteur de nous avoir concocté cette très longue mise en bouche, qui n'a rien d'ennuyeuse. On ne se perd pas dans les personnages, ce qui était ma crainte. Je suppose qu'il existe un téléfilm d'adaptation, comme le fléau qui était diffusé sur M6 dans les années 90-2000. Je m'en vais le chercher !
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Il m'a attendu longtemps dans ma bibliothèque, plusieurs années que je l'avais en réserve. Pourquoi ne pas l'avoir lu avant, le plaisir de savoir qu'il m'attendait ? Bref, je m'y suis attaqué avec plaisir.
De mémoire, Stephen King ne s'était jamais confronté au voyage dans le temps, sujet pourtant largement abordé en littérature fantastique. Il y met, bien sûr, tout son talent et pose la question : que se serait-il passé si Kennedy avait échappé à l'attentat de Dallas ?
King prend le parti pris qu'il n'y ait eu qu'un tireur isolé ce jour là et non pas un complot de la CIA ou autres. Ce qui auraît été bien sûr beaucoup plus difficile pour un homme seul d'enrayer la machine. Donc, un homme contre un autre avec l'avantage pour l'un de connaître le futur même si le futur ne veut pas être changé et se charge de lui mettre pas mal de batons dans les roues.
De même, je pensais que le jour de l'assassinat allait arrivé assez vite et que l'on suivrait les conséquuences de cet acte. Or, cette journée n'arrive dans le récit qu'à la 795 ème page. Au contraire, Stephen King, comme à son habitude, prend le temps de poser ses personnages et son décor. Il fait revivre devant nous une amérique nostalgique de la fin des années cinquante. Il s'offre même un détour à Derry et rencontre Beverly et Richie juste après qu'ils aient réussi à se débarrasser du clown de "Ca".
Donc, Stephen King fidèle à lui même, les 930 pages de ce livre défilent sans qu'on s'en rende compte et la fin nous permet de constater que vouloir changer les évènements passés est un peu comme jouer à la roulette russe, on ne maîtrise pas grand chose contrairement à l'auteur qui lui maîtrise son récit de bout en bout.
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Et si on avait l'occasion de remonter le temps pour changer les choses ? Ou une chose qui aurait forcément des répercussions énormes ? Comme l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy ?

Ça faisait un petit bout de temps que je n'avais pas apprécié un livre de Stephen King comme ça. Je n'ai même pas été ennuyée par les longues descriptions qui me font un peu décrocher en temps normal.
On est embarqué dans ce voyage dans le temps. On est ultra curieux de découvrir les changements si JFK n'avait pas été assassiné ce 22/11/63. L'effet papillon est intriguant pour nous tous.
De plus, on baigne dans les années 50-60 des Étas-Unis. Je suis certaine que ce livre a rendu plus d'un lecteur nostalgique.
Si pour ma part je n'ai pas mis cinq étoiles, c'est que n'étant ni américaine, ni retraitée, j'ai l'impression d'être passée à côté de beaucoup de références... Agaçant. Mais ça, finalement, Stephen King n'y est pour rien.
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Plusieurs décennies se sont écoulées depuis ma dernière lecture d'un Stephen King, à l'époque la simplicité de son écriture m'avait permis d'améliorer mon anglais de façon divertissante. Sans mon amie Val et les challenges solidaires et Multi-Défis, il est probable que je n'aurai plus jamais approché cet auteur. Mais on est parfois agréablement surpris en sortant des sentiers battus ce qui fut le cas avec ce roman.

Le début de ce très long roman m'a laissé perplexe et certaines longueurs m'ont ennuyé pour ne pas dire agacé mais au plus j'avançais dans ma lecture, au plus je me trouvais ferré comme un poisson et voulais découvrir où tout cela allait m'emmener.

Ce voyage temporel dans la fin des années 50 et début des années 60 est au fond un prétexte pour King pour raviver avec nostalgie les années de son enfance : le goût de la nourriture sans conservateur, les vieux films majoritairement en noir et blanc, la musique même si le héros est plutôt branché « in the mood » de Glen Miller et bien sûr les voitures avec la Ford Sunliner décapotable de 1954 acheté par Georges/Jake ou la Plymouth Fury 1958 la même qui était hanté dans « Christine ». Il n'occulte toutefois pas la pauvreté, le racisme ou la violence endémique qui viennent assombrir le tableau idyllique initial.
Jake Epping enseigne l'anglais au lycée de Lisbon Falls dans le Maine là ou @Stephen King « himself » a étudié adolescent (nostalgie ?). le Maine, dont il est la personnalité la plus connue avec John Ford, occupe une place importante puisque c'est là que ce trouve le portail entre 1958 et 2011. Bien sûr l'autre état essentiel est le Texas puisqu'il s'agit pour Georges Amberson de neutraliser Lee Harvey Oswald afin d'empêcher l'assassinat de JFK survenu le 22/11/63.
Mais que se passerait -il si l'on changeait l'Histoire ? le fameux effet papillon auquel va être confronté Jake Epping tout au long du roman et qui l'obligera à faire le sacrifice de son amour pour la belle Sadie avec laquelle il dansera une dernière fois sur « In the mood » alors que leur différence d'âge est maintenant de 50 ans. le héros comme l'auteur repense avec nostalgie à ces années où il fut amoureux et heureux.

Une écriture simple pleine d'émotion, une narration extrêmement efficace appuyé par un gros travail de recherche font que j'ai beaucoup aimé ce roman malgré quelques longueurs à l'arrivée de Jake au Texas.

Challenge Pavé
Challenge Multi-Défis
Challenge solidaire
Challenge USA
Challenge Atout-Prix
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