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4,29

sur 4109 notes
c'est difficile de faire une critique originale sur cet excellent livre, je vais quand même essayer.
Résumé

Al Templeton possède un Fast-food, installé dans une modeste caravane. Personne ne vient manger chez lui car la viande qu'il vend est trop bon marché ce qui éveille la méfiance des habitants (ça pourrait être du chat ou du chien qui sait ?) Seul son ami Jake Epping, notre héros, accepte d'y venir.
Il est professeur d'anglais au lycée de Lisbon Falls et sa vie n'est pas trépidante, loin s'en faut…
Un jour, al lui explique pourquoi sa viande est si peu chère : il la ramène chaque fois qu'il part dans le passé grâce à une fissure temporelle située dans la réserve de la caravane.
Chaque fois qu'il va dans le passé, quelque soit l'action commise, elle a des répercussions sur le futur. le séjour dans le passé dure 2 minutes seulement en temps réel et quand il y retourne tout ce qu'il y a fait est annulé automatiquement : le compteur est en quelque sorte remis à zéro, et les gens qu'il a pu côtoyer dans le passé ne garde aucun souvenir de son passage précédent. Il arrive toujours le 9 septembre 1958 à la même heure et au même endroit et revient toujours à la même heure, le même jour en 2011. En gros, tout est à recommencer chaque voyage.
Il guide les pas de Jake pour sa première exploration, il rencontre le « passeur » et fait un petit tour dans le quartier car il arrive le 9 septembre 1958 près d'une vieille filature, de nos jours abandonnée mais qui est ce moment-là encore en activité et pollue à qui mieux mieux…avec une puanteur terrible.
La dernière fois qu'Al y est allé, il y est resté longtemps, car il a voulu sauver une jeune fille handicapée à vie à la suite d'un accident, mais il en est revenu très gravement malade du fait de la pollution et donc il parle à Jake de l'idée qui le préoccupe depuis quelques temps : chaque fois qu'on emprunte de qu'il appelle le terrier, on arrive en 1958, donc on pourrait empêcher l'assassinat de JFK et voir si le monde aurait été meilleur.
al a une tonne de documents qu'il a amassés lors de ses précédents séjours en 1958 et avant de mourir fait promettre à Jake de partir et empêcher Lee Harvey Oswald de perpétrer son acte.
Jake décide de tenter l'aventure et pour cela il devra aller vivre pas trop loin de Dallas et devra y rester jusqu'en 1963 donc trouver un appartement, un travail et emporter de l'argent pour pouvoir ouvrir un compte en banque et vivre.
Jake change d'identité et devient George Amberson, professeur dans un collège où il va rencontrer Sally, jolie bibliothécaire dont il tombe amoureux, tout en menant ses recherches sur Oswald et en essayant d'éviter une tuerie qui laissera un ami handicapé.
Par un jeu subtil, à partir du moment où il arrive en 1958, George devient l'écrivain qui raconte l'histoire, un peu comme s'il se substituait à Stephen King.
Je vous laisse découvrir la suite.



Ce que j'en pense :

C'est le 2ème livre de Stephen King que je lis, (le 1er étant « la petite fille qui aimait Tom Gordon » donc un style tout à fait différent). C'est un chef d'oeuvre, pour moi. Entraîné dans cette histoire avec ivresse, les presque mille pages ne font même pas peur, on est plongé dedans et on n'a pas envie d'en sortir tellement on veut savoir. Pour moi il y aurait pu avoir 500 pages de plus le plaisir aurait été le même. On ne se lasse à aucun moment.
La description des années soixante a excellente et rappelle beaucoup de bons souvenirs (j'avais 13 ans quand JFK a été assassinée et comme toutes les filles de ma classe j'avais le béguin pour lui, et le côté glamour du couple qu'il formait avec Jackie était fascinant.
Toute cette époque, avec ses musique, les relations entre Blancs et Noirs, les tabous de la société américaine de l'époque (cela a-t-il vraiment beaucoup changé ?) très puritaine. La crainte du communisme, la violence dans les couples ou dans la rue sont très bien décrits. Et la belle histoire d'amour avec « sa pépette » Sally est crédible, on a envie que ce soit possible, que cela finisse bien entre eux, c'est tellement séduisant à l'esprit qu'un homme de 2011 puisse être amoureux d'une femme qui a 20 ans en 1958. Cela prouverait que quand on aime tout est possible.
La traque de Lee Harvey Oswald est passionnante aussi, crédible. D'emblée le personnage est antipathique, borné, violent et on a envie que George/Jake réussisse à l'arrêter à temps et que cela modifie le monde ensuite
J'aime cette idée que l'on peut changer l'histoire, ce mythe de l'effet papillon, même s'il a été souvent utilisé dans la littérature, dans ce livre, on le voit sous un autre angle.
Bref, ce livre est génial, je l'ai lu avec avidité, passionné par le texte (l'écriture est belle, les phrases se déroulent au même rythme que l'énigme). Tout m'a plu, et la fin est superbe, Stephen King ne tombe jamais dans le pathos ou le côté fleur bleue du happy end hollywoodien.

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22 novembre 1963.
Bien sur que vous connaissez cette date mythique. Réfléchissez... Allez, encore un p'tit peu... Oui, c'est ça, vous y êtes : le jour de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy, 35ème président des États-Unis.
Ce 22 novembre 1963, lors de sa campagne de réélection, JFK se rend à Dallas et il est abattu par balle par Lee Harvey Oswald. Comme cet événement a dû marquer les Américains et les hommes du monde entier. Stephen King avait 16 ans.
Avec ce roman, il nous propose de revivre cet assassinat ou plutôt de faire remonter le temps à son personnage Jake Epping et de changer le monde en empêchant cet événement majeur du XXème siècle. Waouh, rien que ça ! Eh bien non, pas que ça, ça serait mal connaître le King et le sous-estimer. Car là où est sa force, c'est qu'en parallèle, il nous conte une histoire d'amour, « the » histoire d'amour. Je ne lui connaissais pas cette fibre sentimentale.
1056 pages ! Ça vous effraie ? Laissez-vous faire. le King vous embarque dès les premières pages et ne vous lâche pas. Vous serez subjugué par tant d'imagination et de génie. Vous trouverez peut-être une petite lassitude, vous serez impatient d'en venir au fait mais faites lui confiance, ça sera pour mieux vous cueillir et vous émouvoir.
Vous aurez la gorge serrée et les yeux humides mais à bien y réfléchir c'est cette fin là et pas une autre qu'il fallait. Oh la la, comme je vous envie de ne pas l'avoir encore lu. Ça se lit tout seul, c'est fluide, c'est documenté, riche, passionnant. Bref un diamant brut.
Ah oui, j'oubliais ce pavé est une reconstitution des années 50-60 : la musique, la danse du lindy-hop, les coiffures, les vêtements, le mobilier, les voitures, une immersion totale, je vous dis. Et bien sûr, vous n'aurez de cesse de rechercher Lee Harvey Oswald et une fois que vous l'aurez trouvé, vous le suivrez à la trace jusqu'à cette folle journée du 22 novembre 1963. Époustouflant, magistral.
Et souvenez-vous, le passé est tenace.
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La taille du livre (plus de 1000 pages), Stephen King, que j'avais tendance à laisser de côté depuis de nombreuses années avant que je ne lise l'Outsider il y a peu, mais surtout cet événement, en l'occurrence l'assassinat de JFK, auquel je ne connaissais pour ainsi dire rien hormis les noms de Lee Harvey Oswald ou Jack Ruby, m'avaient tenu éloigné de cette histoire jusqu'à ce que lors d'un passage chez mon cousin (je raconte ma vie!), je me le suis fait prêter, et j'ai plongé dedans sans aucun à priori, bon ou mauvais.
Rapidement, je me suis trouvé happé par cette histoire dans laquelle Jake Epping découvre par un ami un étrange passage qui envoie en 1958, toujours au même jour et à la même heure (l'histoire débute en 2011), tout en sachant que quel que soit le temps passé à partir de 1958 (1 heure, un jour ou 25 ans), il ne se sera passé que 2 minutes à votre retour en 2011...
Bref, l'idée d'Al, l'ami de Jake Epping, est de profiter de cette
faille temporelle pour améliorer les choses, en évitant l'assassinat de Kennedy à Dallas en 63...
Toutefois, au fil des pages, on perçoit que tout ne sera pas si simple car L Histoire a tendance à se débattre avec une vigueur à la hauteur des changements qu'on veut lui apporter, et que des choses anodines ont tôt fait de tout chambouler...
Au final ?
Un livre que j'ai vraiment dévoré et adoré de la première à la dernière page!
Bien sur les nombreuses allusions à la culture américaine des années 60 ont dû m'échapper, mais je n'en ai ressenti aucun manque. L'histoire se déroule plaisamment, les personnages sont nombreux et agréables (la plupart...), l'histoire d'amour est bienvenue, bref, tout s'imbrique avec méticulosité pour faire de ce 22/11/63 un roman magistral à ne pas rater, fan ou non de Stephen King!

Lien : https://twitter.com/Alexandr..
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Je ne sais pas vous, mais moi, je me dis que ça pourrait être marrant de pouvoir remonter le temps.
De découvrir une autre époque, d'aller à la rencontre de personnages célèbres et... de changer le monde...
Stephen King nous invite à une aventure palpitante.
Et si on essayait de sauver JFK.
C'est la tâche qui incombe à son héros.
Bon, me direz-vous, c'est simple, on le téléporte en 1963, il élimine Lee Oswald et le tour est joué.
Mais le Maître de la littérature qu'est King ne peut pas se contenter de ce scénario simpliste .
Il propulse donc son héros, un professeur, en 1958. C'est cinq années que nous allons passer avec le protagoniste.
Nous allons vivre avec lui, faire ses rencontres, partager ses découvertes, ses angoisses, ses joies, agir avec lui et parfois, subir avec lui.
Et l'auteur ne se contente pas de tracer les grandes lignes, tout est détaillé, décortiqué, chaque personnage, chaque lieu, rien n'est laissé au hasard, quitte à rendre son récit un peu long parfois. Mais, au final, un souci du détail qui s'avère nécessaire.
L''idée de départ est géniale, et au fur et à mesure que l'on avance dans le récit, on se surprend à s'interroger.
- Faut-il changer le cours de l'histoire ? (l'effet papillon...)
- Et les rencontres que l'on fait dans le passé, peuvent-elles influencer notre propre histoire ?
- Sors- t- on indemne d'une telle expérience ?
Tantôt on a envie de la réussite de cette mission, tantôt on en a peur...
Le Maître du suspense à encore frappé.
Je vais l'avouer, 22/11/63, est ma première incursion dans le monde de Stephen King.Même si je sais que ses autres productions littéraires sont un peu différentes de celle-ci, je m'y suis régalé.

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Difficile de faire une critique sur un roman déjà si commenté. Pas franchement passionnée par l'histoire américaine, en particulier contemporaine, ou le personnage de Kennedy, cette briquasse aussi épaisse que lourde me faisait un peu peur. J'aime beaucoup les livres du King, les anciens surtout, et cet engouement soudain de la part d'un public plutôt élitiste qui l'a souvent qualifié de trop populaire m'a aussi un peu inquiétée. Est-ce que j'allais retrouver cette patte qui m'avait envoûtée ado pour me plonger dans les délices de l'horreur, l'auteur ayant perdu sa place privilégiée et presque exclusive de ma bibliothèque depuis des années? Ou son écriture avait-elle changé au point de perdre ce qui en faisait quelque-chose d'unique? Je ne suis pas forcément une lectrice très rapide, surtout quand il s'agit de pavés. Donc si je vous dit que j'ai lu ce bon millier de pages en moins d'une semaine, je pense que vous avez la réponse car oui, j'ai adoré.

Loin d'être horrifique, l'histoire n'en est pas moins passionnante. Je l'avoue, j'ai un faible pour les histoires de voyage temporel mais il est difficile d'en faire un sujet original tant il a été exploité, ici c'est le cas. Un petit élément singulier s'infiltre dans la logique du voyage dans le temps avec la remise à zéro systématique, et la porte s'ouvre sur une multitude de nouvelles conséquences.
Et puis grand point fort de l'auteur que j'ai retrouvé avec plaisir: les descriptions qui touchent tous les sens, bruits, musique, odeurs, goût...et qui nous donnent l'impression de vivre avec les personnages, de tout suivre à leur côté. Et bien sûr les personnages, toujours profonds et attachants, l'assassinat de Kennedy n'étant qu'un "but" lointain on prends le temps de découvrir leurs personnalités, de voir leurs vies se transformer.

Installez-vous confortablement, mettez une bonne radio de musique américaine dépassée, laissez-vous envoûter par les pages et entrez dans le terrier...vous ne verrez pas le temps passer.
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Sur son lit de mort, al Templeton révèle à Jake Epping son grand secret: au fin fond de son restaurant se cache un terrier temporel qui, s'il l'emprunte, le ramènera dans les années 60. D'abord septique, Jake va finalement se laisser convaincre. al va alors le charger d'une mission capitale: empêcher l'assassinat de JFK et changer le cours de l'histoire à jamais. Voilà donc Jake embarqué dans une quête de plusieurs années où les rencontres vont se succéder, notamment celle de Sadie, une charmante bibliothécaire qui pourrait bien changer la propre histoire de Jake. Mais attention, le passé ne se laisse pas si facilement modifier et la mission de Jake s'avérer bien plus compliquée que prévue.

J'en termine avec mon premier Stephen King et je crois que je commence à comprendre les nombreuses éloges faites à son sujet. King a vraiment un style accrocheur qui se dévore. Il prend le temps de poser son intrigue, ses personnages et son décor, au point que je me demandais quand on allait enfin entrer dans le vif du sujet. Mais on se rend compte au fil des pages que chaque petit détail a son importance, petit caillou qui amène à la résolution finale où on se dit qu'on s'est bien fait avoir. Sans être un coup de coeur j'ai passé un excellent moment avec ce loooong roman et j'ai eu du mal à le lâcher tant chaque fin de chapitre donnait envie de savoir la suite. On se croirait vraiment dans les années 60 (on sent que King maîtrise son sujet). Il m'a tenu en haleine tout le long du roman et les 300 dernières pages sont sans doute les meilleures. J'ai élaboré mes propres théories sur la résolution de l'intrigue mais aucune n'a été proche de celle imaginé par King, et c'est tant mieux car la surprise a été encore plus intense.
22/11/63 est un des meilleurs voyages dans le temps que j'ai jamais fait.
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Stephen King est très fort. Ceci est une histoire de voyage dans le temps: le narrateur, via un ami, trouve une brèche temporelle qui le fait remonter en 1958, et voilà qu'il se met en tête d'empêcher Lee Harvey Oswald de tuer Kennedy et donc de changer le destin du monde. Avec quelles conséquences ? C'est ce que l'on découvre à la lecture de cette brique, dans laquelle on ne s'ennuie pas une seconde. C'est aussi et surtout une formidable reconstitution de la vie aux USA dans les années 60, où tout n'était pas nécessairement mieux que maintenant, et une belle histoire d'amour.
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Je viens tout juste de terminer ma seconde relecture ! Croyez-moi, je peux vous dire que c'est une oeuvre sublimissime, un véritable bijou d'appréciation et une très belle grosse tranche d'émotion. L'émotion, l'époque, l'ambiance... les sixties quoi ! Une narration à la Duma Key, mais dans un contexte épique, dense, beaucoup plus fou, plus captivant. Il y a bien quelques longueurs, mais en y réfléchissant bien, elles sont inévitables et tout à fait acceptables. J'aurais voulu que ça dure ! Je ne voulais plus que ça s'arrête. On aurait aimé avoir avoir un bon tome 2... et puis non, ça aurait gâché l'ensemble du roman dont le but - c'est ce que je retiendrai le plus - est l'émotion et la reconstitution de toute une époque, avec ses comportements, son langage, ses modes, sa musique, son état d'esprit et j'en passe. le développement de l'histoire d'amour entre les deux héros Jake et Sadie est convenablement très réussi, cette dernière est émouvante,
teintée juste ce qu'il faut d'une toute petite dose de fantastique, qui ajoute à l'intérêt de l'intrigue. Et puis on est dans ce trip voyage dans le temps,
et comme on est dans ce trip, je peux dire que j'ai vraiment aimé les quasi clins d'oeil à Retour vers le futur ou Une journée sans fin. L'ambiance y est parfois presque identique, certains détails sont très évocateurs, sans parler de celle de Derry (Aaah la fameuse ville de Derry !), ambiance qui nous ramène, cerise sur le gâteau, directement à un certain... , bien connu de tous malgré lui, pour avoir effrayé et traumatisé une génération entière. J'ai vraiment adoré ce petit coin de Lisbon Falls en 1958, ainsi que La Ford Sunliner de Jake, Derry, la petite ville de Jodie au Texas, les crépuscules texans et avec lui les brises et odeurs douces des soirées d'été, Mercedes Street, les petites filles sur leurs bicyclettes et jouant à la corde à sauter... Ça en fait des souvenirs, des choses et des personnages à laisser. le Maître Stephen King est et restera un immense magicien des mots jusqu'à la fin. Il nous impose une fois de plus avec son style inimitable, un sujet inédit : le voyage dans le temps et ses conséquences qui risquent d'en découler dont s'acquitte l'auteur avec brio ! Quelle générosité et quelle habileté il a, à nous embarquer dans son monde et celui de ses personnages. Un vrai moment de pure magie. Ce livre m'a donné énormément de plaisir et d'émotions diverses. Ma seule et unique déception, c'était... de l'avoir fini ! Une pure merveille, une véritable pépite et un très grand chef-d'oeuvre qui restera à jamais au panthéon de mon top 5 Kingien !
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Pour une surprise ce fut une belle surprise, un livre totalement différent des livres que j'avais lus du grand King.

J'ai passé 3 merveilleuses semaines à côté de Jack/Georges à vouloir essayer de changer le passé en sauvant le Président JFK malgré toutes les embûches mises en travers de son chemin, Tenace jusqu'au bout et pourtant cela valait-il vraiment le coup ? N'aurait-il pas fallu qu'il abandonne son projet après les premiers obstacles rencontrés ?!

Ce livre est une réflexion amère sur tous nos « si » (si j'avais fait ça, ou si j'étais là à ce moment, et si…) malgré nos « si » nous ne pouvons rien changer.

Le livre se lit très bien, les chapitres sont coupés de sous-chapitres, ce qui est fort agréable. Je n'ai pas trouvé du tout le livre long ni avec des passages sans intérêt, j'ai tout aimé et même j'en aurais demandé plus. Je quitte ce personnage avec regret, il va me manquer.

Comme vous l'aurez sans doute compris, j'ai eu un coup de coeur pour ce livre. Je ne peux que vous le conseiller..
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J'ai terminé la lecture de ce pavé il y a plus d'un mois mais de tristes événements familiaux m'ont empêchée de publier mon avis dans la foulée.

Finalement, ce n'est peut-être pas plus mal d'avoir laissé passer autant de temps avant d'exprimer mon ressenti de lecture car je constate que cette lecture ne m'aura pas durablement marquée. Pourtant, ce roman m'a accompagnée de longues semaines.

Comme dans nombre des écrits de Stephen King, j'y ai retrouvé des longueurs et de la description au kilomètre, éléments qui me lassent toujours assez rapidement avec cet auteur.

Au détriment de l'action proprement dite.

J'ai toutefois voulu persévérer pour deux raisons. Premièrement, je suis depuis longtemps "fascinée" par l'assassinat de JFK ; deuxièmement, je ne m'attendais pas du tout à une oeuvre de science-fiction et j'ai été curieuse de voir ce que le King allait faire de ce voyage dans le temps, au propre comme au figuré.

Globalement, même si certains passages m'ont davantage plu que d'autres, je me suis ennuyée. J'ai trouvé l'histoire bancale et poussive, et même si l'évocation des années 50 et 60 de l'american way of life possède quelque charme, elle a été insuffisante à me passionner. L'autre hic, c'est que je n'ai pas adhéré au personnage principal, également narrateur. Je l'ai trouvé trop permutable avec l'auteur que j'ai tendance à trouver complaisant vis-à-vis de lui-même et de son oeuvre. Tout cela m'a un peu gâché le plaisir de la lecture.

Sinon, je reconnais l'originalité, l'audace et la persévérance de Stephen King ; ses recherches et sa documentation sont remarquables de précision. "22/11/63" se lit bien - à défaut de vite - même si personnellement j'aurais retranché un bon tiers voire la moitié du volume.


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