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sur 1327 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Bien avant d'ouvrir un nouveau Stephen King, on le hume, on le soupèse, on en scrute tous les contours. On peut même aller jusqu'à lire sa postface pour tenter de s'imprégner du type de magie qui va nous entourer, nous envoûter. On cherche des pistes, des indices qui vont nous faire saliver à l'avance de ce qui nous attend (sachant fort bien qu'on ne devinera pourtant pas grand-chose de ce que nous réserve le Maître).

Carnets noirs, avec son titre français bien plus explicite que l'original (Finders Keepers) et sa couverture magnifique, rend ces prémices d'approche encore plus réjouissantes. La question est donc : l'harmonieux ramage des mots du King est-il digne du plumage de (sur) la couverture ?

Si on vous présente ce roman comme une simple suite de Mr Mercedes, ne prenez pas cette allégation comme un fait établi. Oui, on y retrouve certains des personnages principaux de ce précédent roman. Oui, certains passages sont du pur thriller. Non, ce roman n'est pas juste un enchaînement logique de son prédécesseur, il est bien autre chose que ça.

Lecteur habitué, n'imagine pas te retrouver en terrain totalement connu, ce serait une erreur. Et toi nouvel arrivant, n'hésite aucunement à te plonger dans la lecture de ces Carnets noirs qui se suffisent à eux-mêmes.

Mister Stephen King ne pouvait aucunement se contenter de glisser sagement sur les flots d'une précédente histoire, encore moins quand on connaît la thématique choisie pour ce récit. Un thème qui obsède l'auteur depuis toujours : le pouvoir de la fiction. Ce pouvoir qui peut pousser un lecteur jusqu'à l'obsession (Misery en est une inoubliable illustration).

Rien de mieux que les propres mots de l'auteur pour résumer le sujet :
« Ces larmes sont l'indicateur du pouvoir suprême de la fiction. Ce même pouvoir qui a tiré des larmes à des centaines de milliers de gens apprenant que Charles Dickens était mort d'une attaque. le même qui, durant des années, a poussé un inconnu à venir poser une rose sur la tombe d'Edgar Allan Poe tous les 19 janvier, jour de l'anniversaire de Poe ».

Ce pouvoir semble angoisser l'écrivain au point d'en faire, une fois de plus, la voûte de cette intrigue. Une voûte qui n'augure pourtant en rien ce qui attend le lecteur. Stephen King a bien trop de bouteille (au sens figuré…) pour se laisser enfermer dans une idée unique. Il se divertit ! (il le dit d'ailleurs lui-même dans les derniers mots de sa postface : « Toi fidèle lecteur, si tu t'amuses, moi aussi ».

Et c'est très exactement cette combinaison qui fait que Carnets noirs est si difficile à lâcher. le propos est profond, il pousse à la réflexion et touche l'âme du lecteur assidu. Et il lui fait prendre un putain de pied aussi ! Parce que justement ce lecteur ne sait jamais sur quel pied danser entre tension extrême, pensées qui viennent du coeur et des tripes, et plaisir avouable.

King ne cherche rien d'autre que de distraire, et tant qu'à faire en le faisant de manière intelligente. Ce roman n'est sans doute pas à classer parmi ses écrits les plus majeurs. Effectivement, il a déjà abordé cette thématique. Et pourtant, il arrive encore à surprendre. Il arrive à se renouveler et à ne jamais radoter. Après toutes ces années et tous ces livres, ça tient réellement du miracle.

Le King actuel ne se gêne plus pour cacher ses influences (comme il l'avait fait avec Revival). Il crie son amour (et parfois balance quelques vacheries) pour les grands auteurs américains du siècle dernier, de ceux qui ont créé des héros si attachants qu'ils en sont devenus intemporels. Ce roman est aussi une jolie manière de leur rendre hommage, au point même d'en modifier ici sa manière d'écrire, à certains moments.

Mais, Stephen King ne vit pas au siècle dernier. Son propos et sa manière d'écrire sont très modernes et ancrés dans notre réalité (entre peinture de la crise actuelle et de notre société du divertissement). Et puis, il y a cette tension qui monte crescendo. Une intrigue qui prend des directions insoupçonnées et un final qui est proprement asphyxiant. Jamais le Maître n'oublie sa mission de distraire (et de toujours surprendre le lecteur).

A chaque livre on s'en étonne encore : l'auteur reste fidèle à lui-même tout en arrivant à se réinventer. C'est ça le pouvoir de la fiction. Stephen King en détient le pouvoir absolu.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Dire que je n'ai pas aimé, ce serait mentir ! Disons que ce deuxième volet de la trilogie Bill Hodges, je l'ai un peu moins apprécié que Mr Mercedes. Il renferme dans les deux premier tiers, ce que j'ai tendance à reprocher à Stephen King : « je prends mon temps pour installer le lecteur dans le roman, je m'attarde sur des détails qui n'ont pas toujours d'importance pour le reste de l'histoire, je décris une action propre à capturer le lecteur dans mon écrit et puis je poursuis pas une discussion à n'en plus finir sur des considérations philosophico-littéraires à propos des auteurs américains et de leur oeuvre »… ce qui fait retomber le suspens… C'est là un avis tout personnel : dans un thriller, je cherche de l'action. Je reconnais malgré tout que ces discussions entre passionnés de lecture, entre élèves et profs sont sans aucun doute nécessaires pour comprendre les personnages et leur évolution, pour tenter de se mettre dans la peau, de notre psychopathe de service particulièrement. Mais ces présentations à n'en plus finir ont pour conséquence une arrivée très tardive de Bill Hodges et ses assistants dans le roman.


Après ces considérations, le dernier tiers... J'ai adoré à tel point que je l'ai terminé à une heure du matin, attachée que j'étais à Bill Hodges depuis Mr Mercedes, un ancien inspecteur à la retraite bien sympathique et qui a trouvé de quoi occuper cette retraite en restant "flic-mais-pas-trop-quand-même" : pas d'arme si ce n'est son happy slapper fabrication maison, pas de moyens si ce n'est une informaticienne de choc à tendance autiste bien sympathique, Holly, un jeune afro-américain pas si écervelé qu'il en a l'air, et une liaison avec un flic en activité capable de prendre le relais si besoin.
Et le psychopathe qui fait merveille dès le départ, tourmenté à souhait, capable des pires actions sans émotion, qui rampe dans l'ombre, omniprésent pour le lecteur qui voit le danger planer sur les protagonistes. Un régal pour l'amateur de thriller.

Le dénouement est génial et plus que logique, je n'en dirai pas plus.

Et puis Stephen King ne nous abandonne pas à la fin de son roman, il laisse bel et bien envisager une suite et nous donne un avant-goût de ce que pourrait renfermer le troisième volet de ce cycle, bien alléchant… Je laisse passer quelques romans et j'attaque… (je n'aime pas lire plusieurs romans d'une même série à suivre… Je me le garde avec bonheur pour dans quelques temps.
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« Alea jacta est »

Les dés sont jetés, King a chuté... t'as replongé Steevie? Non ? ça aurait peut-être mieux valu.

Hé bien, hé bien, ouvrons ce Carnet Noir, essayons d'y voir plus clair.

Ce serait mentir que de dire que j'ai détesté l'histoire du gamin qui trouve un énorme pactole dans une mallette, et qui en use pour sauver sa famille. Valise dans laquelle se trouve également les manuscrits jamais publiés d'un écrivain (assassiné), écrit pendant sa retraite. Parallèlement, aussi, nous suivons le parcours du vrai « voleur » et « assassin » en question, qui, enfermé pour un autre délit, n'a qu'une seule attente : Retrouver ces manuscrits enterrés et les lire.

Il va pas être bien content le gaillard, d'avoir tout perdu.

Le scénario est « bon », je n'ai rien à en dire.

MAIS...

Il manque cruellement de « pep's », de frisson. La signature réel du King tout simplement. Quelque chose, de cru, de froid, de .... digne de lui. le roman, bien que parsemé de meurtre ci et là, (parfois), reste linéaire. On en attend d'avantage de Stephen, plus qu'on en attendrait d'autres auteurs. On sait déjà qu'il sait écrire! Ce qu'on attend en lisant des romans venant de lui, c'est sa signature personnelle ! Sa patte ! Et non : trois doigts de lui, deux de sa femme, un de son fils, etc.

Un brin commerciale.

Pour ne pas dire que des horreurs sur mon auteur favoris :

Il y a eu des choses, OUI, que j'ai aimées. le garçon qui trouve l'argent, (Peter Saubers), m'a touchée. Je le trouve, au vu de l'âge qu'il avait et des décisions qu'il a prises, courageux et intelligent ( la plupart du temps). J'ai apprécié sa répartie et son sens fraternel. Même s'il a eu peur ( normal quoi), j'ai trouvé son personnage intéressant. Un jeune qui ne pense pas qu'au sexe et aux nanas, un jeune qui s'intéresse de prés à la lecture et qui de façon parallèle, suis certaine idéologie de l'antagoniste, sans lui ressembler. En faisant « lui », les bons choix. Un bon fils.

Retrouver Bill et sa click, fut un plaisirs ajouté d'une certaine nostalgie.

De l'histoire, la partie qui m'a le plus intriguée, entraînée, exaltée c'est bien la mise en bouche/place de son dernier tome. Quelque chose me dit que « fin de ronde » va décoiffer !

Je le découvrirais en même temps que mon serial bonheur, ( greg ❤ )

LC

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Ce que j'ai ressenti: …Etre fan…Et lire tous les écrits de ton auteur préféré…

Etre fan….C'est un art. C'est vivre, ressentir, aimer. Mais jusqu'à quel point, peut on parler de fan attitude, et de la distinguer de la folie furieuse? Stephen a déjà emprunté ce chemin (il doit certainement savoir de quoi il parle….L'obsession des fans…),une fois déjà avec Misery, mais là, Carnets noirs vous emporte aussi surement que son prédécesseur sur les routes tortueuses des comportements border line des lecteurs.

En peu de temps je suis toujours aussi surprise d'accrocher autant au King: il a un talent indéniable, une imagination de dingue, une force d'écriture qui vous happe! J'en suis fan…Ahhhhhhhh mais maintenant, je vais craindre de dire une chose pareille: et s'il croyait que je suis de la trempe de Morrie???!!!!

L'une des révélations les plus électrisantes dans la vie de lecteur, c'est de découvrir qu'on est un lecteur – pas seulement capable de lire, mais amoureux de la lecture. Éperdument. Raide dingue. le premier livre qui donne cette impression ne s'oublie jamais et chacune de ses pages semble apporter une nouvelle révélation, une révélation qui brûle et qui enivre : Oui ! C'est ça ! Oui ! Je l'avais vu aussi ! Et bien sûr : C'est exactement ce que je pense ! C'est ce que je RESSENS !

Plus sérieusement, j'ai beaucoup aimé cette lecture, car le King rend hommage à la lecture, aux mots, à la force d'une passion, à quelques auteurs. On aimerait détenir ce petit trésor de Moleskine, le découvrir, le choyer et pouvoir le partager(Ben, oui, moi je suis contraire à l'égoïsme et l'exclusivité: Partageons tous en coeur!)…De Pete à Mollie, nous faisons un tour d'horizon de l'Amérique, ses difficultés , ses angoisses. Par la passion de la lecture, ses deux héros s'unissent autour d'une oeuvre cachée, et nous entraine dans leur course folle.

J'ai hâte de découvrir le troisième tome, car il annonce un peu plus de fantastique, une note un peu plus troublante…Et c'est bien comme cela que je préfère le King!
Lu en LC avec Belette2911, passez voir sur le blog , ou sur ce site son avis....;)
Lien : https://fairystelphique.word..
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Pas le meilleur, pas le pire non plus…

Le problème, quand un écrivain, dès ses toutes premières oeuvres, nous fait prendre conscience que

« L'une des révélations les plus électrisantes dans une vie de lecteur, c'est de découvrir qu'on est un lecteur – pas seulement capable de lire (ce que Morris savait déjà), mais amoureux de la lecture. Eperdument. Raide dingue. » (p. 138.),

c'est que l'on devient exigent. Très. Trop ?

Pour un autre que King, ce serait un thriller bien plus que correct. Mais pour un King… Il m'a manqué, je ne sais pas… l'étincelle ? La passion ? La fougue de la jeunesse ? C'est vrai qu'il n'est plus tout jeune l'auteur de Ça, Simetierre, Shining, Jessie, Dolores et bien sûr, Misery: j'en passe et des meilleurs. Parlons-en de Misery : en lisant la quatrième de couverture, on ne peut s'empêcher d'y penser. Mais avouons que sans être une resucée d'Annie Wilkes (1 point pour king), son Morris Bellamy, quoique bien barré dans sa tête également, fait bien pâle figure face à notre passionaria littéraire préférée. Avec des thématiques devenus récurrentes depuis belle lurette, il se répète le King, il tourne en boucle, à l'obsession, bref il radote, éprouvant la formule éculée.
Ou bien c'est moi deviens une vieille râleuse…

Mais voilà que je me fais plus sévère que je ne l'aurais voulu : oui, il y a du positif, du bien à dire de ces Carnets noirs. À mon sens, le principal intérêt tient dans les deux personnages principaux. Animés de la même fascination, l'un sombrera dans la folie meurtrière et autodestructrice tandis que l'autre gardera raison et humanité. Ça, on pouvait le deviner, je ne dévoile rien. Ce que j'ai surtout apprécié, c'est la manière qu'ils ont de marcher dans les pas l'un de l'autre tout en faisant deci delà un pas de côté. Chacun sa route, chacun son chemin, finalement, l'un menant au meilleur, l'autre au pire.

Autre preuve que King n'a rien perdu de son savoir-faire pour nous raconter une histoire: même si je ne tournais pas les pages de son roman avec autant de frénésie que dans mon jeune temps (pas si lointain), celui-ci m'a quand même tenue éveillée jusque tard dans la nuit et m'a suffisamment intriguée pour que j'entreprenne la lecture de la trilogie dans son entièreté.
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Un deuxième tome dans lequel on retrouve l'ex inspecteur Hodge, bien qu'un peu tardivement dans le récit et qui m'aura bien plu. King retourne a ce qu'il connait bien, le fanatisme littéraire si on peut dire ça comme ça. C'est toujours bien construit, plutôt efficace et j'ai encore une fois passé un bon moment . Quelques ressemblances un peu dans la façon d'enquêter avec son scooby gang mais comme il n'y a que 3 romans avec eux pour le moment, je ne vais pas me lasser tout de suite. J'ai beaucoup apprécié les nombreux liens avec le tome 1 et bien sûr Brady, comme une promesse d'un troisième tome réjouissant et l'arrivée peut être du surnaturel....
Challenge Mauvais genres 2020
Challenge séries 2020
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Même si le thème de "Carnets noirs" est identique à celui de "Misery", à savoir le fanatisme obsessionnel (jusqu'où un fan peut-il aller par amour pour un personnage de fiction, personnage dont la vie dépend uniquement du bon vouloir d'un écrivain ?), il n'est pas traité avec la même intensité.
J'avais eu beaucoup de mal à supporter le huis-clos effrayant de "Misery", j'ai donc trouvé l'intrigue de ce roman beaucoup plus soft. Pour poursuivre la comparaison, dans le premier, le lecteur n'avait pas le temps de souffler, la psychopathie d'Annie Wilkes ne connaissant pas de répit, l'intensité dramatique était à son paroxysme à chaque chapitre. Dans "Carnets noirs", le lecteur se laisse distraire par les déboires de Morris Bellamy, se prend d'empathie pour le jeune Pete Saubers et son sens aigu de la famille tout en découvrant l'effet de la crise économique sur la société américaine .

J'ai bien aimé la construction du début du roman avec des chapitres se déroulant en 1978, où Bellamy, après en avoir assassiné l'auteur, dérobe les fameux carnets, en alternance avec ceux qui se passent à partir de 2010, où Pete tombe par hasard sur ces derniers. Le lecteur devine facilement que ces deux-là vont finir par se rencontrer.
N'ayant pas lu "Mr Mercedes" (je ne savais pas que ce roman faisait partie d'une trilogie), j'ai eu du mal à saisir les liens du passé qui unissaient le détective Bill Hodges à ses deux acolytes. Bravo, Mr King ! Vous avez bien su appâter le lecteur pour votre prochain ouvrage en laissant la porte ouverte au paranormal jusqu'alors absent de l'ouvrage, ce qui laisse présager une suite plus fidèle à vos habituels succès.

L'auteur utilise donc la base d'un polar assez classique pour rendre avant tout un brillant hommage à la littérature. J'en ai aimé la construction limpide et le style d'écriture reconnaissable entre tous de l'auteur, qui passe avec aisance de la phrase la plus triviale à la citation d'un Hemingway. Même si ce livre n'est pas à la hauteur de mon préféré, l'excellent "La ligne verte", je lui donne 15/20.
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J'ai entamé la lecture de "Carnets noirs" avec le plaisir de retrouver certains personnages découverts dans "Mr Mercedes". Il ne faut toutefois pas penser que ce nouveau roman est une simple suite du précédent. En effet, comme parfois chez Stephen King, les deux histoires se croisent, s'entremêlent, se mélangent, mais ce sont bien deux histoires différentes.
Ici, on se retrouve face à un sujet déjà traité par King dans Misery mais cette fois il est abordé avec un oeil différent, ce qui apporte un tout autre plaisir de lecture.Ce n'est pas du King pur jus, l'horreur n'est absolument pas présente, le fantastique n'est abordé qu'à touches homéopathiques, par contre, l'angoisse/peur est toujours bien présente.
Un roman que je conseille à toutes les personnes qui ont toujours eu peur de se lancer dans un Stephen King, elles découvriront ici tout le talent de conteur de cet auteur.
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On parle ici de suite parce que l'on retrouve l'ex inspecteur Bill Hodges, mais l'histoire n'a quasiment aucun lien avec Mr Mercedes ; cette fois on suit un maniaque qui abat d'entrée un auteur à succès parce que celui-ci a fait prendre un virage inapproprié à son personnage principal, Jimmy Gold.
L'assassin abat ses complices et met de côté l'argent volé dans le coffre-fort, mais surtout des dizaines de carnets qui pourraient contenir la suite des aventures de ce personnage iconique, et que l'auteur, retiré du monde, a gardé pour lui.
Le meurtrier les cache, mais est incarcéré peu après.
Ce n'est que plusieurs décennies plus tard, quand enfin libéré, il retrouve le coffre qu'il avait enterré au bord d'un ruisseau, sauf que quelqu'un est passé avant lui...
Un nouveau bon roman de Stephen King, en deçà de Mr Mercedes encore une fois, mais à ne pas manquer cependant.
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Encore un très bon Stephen King !

Est-ce que je l'ai préféré à Mr Mercedes ? Non je ne pense pas.
Autant aimé ? Oui , possible (mais c'est trop dur de savoir :) ).

J'ai eu du mal à rentrer dedans, j'ai bien mis 200 pages avant de vraiment apprécier ma lecture. Mais c'est ça aussi Stephen King, une histoire qui met du temps à ce mettre en place , des longueurs ... mais quand on commence l'un de ses romans on sait à quoi s'attendre.

Malgré ces petits défauts propre à l'auteur, sa reste une plume très agréable à lire et des histoires toujours incroyables à découvrir !

La deuxième moitié du roman m'a tenu en apnée jusqu'à la dernière ligne ! Les actions s'enchaînaient à grande vitesse avec des moments parfois émouvants, violents et même sanguinolents .
J'ai aimé retrouver Bill Hodges et ses acolytes mais j'ai tout autant apprécié les nouveaux personnages de ce roman, surtout Peter qui est un sacré gosse !

La fin a été totalement à la hauteur de mes attentes et ne donne qu'une envie , lire le prochain tome !
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