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4,38

sur 13626 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quand je pressens qu'une oeuvre littéraire va beaucoup me plaire, mais qu'elle a un tel succès que j'en entends parler à longueur de journée, je préfère laisser décanter et me plonger dans la lecture beaucoup plus tard. Au revoir là-haut fait partie de ces oeuvres.

Le plus beau et le plus touchant des personnages, pour moi, est sans conteste Edouard Péricourt. Il est brillant, fantasque, passionné, attachant. On sent poindre, sous son apparente nonchalance, une grande souffrance ; celle de toutes ces gueules cassées de la première guerre mondiale qui ont donné beaucoup d'eux-mêmes sans obtenir, à leur retour, la reconnaissance ou l'aide auxquelles ils avaient légitimement droit. Mais notre jeune Édouard, espiègle et insolent, ne va pas laisser cette trahison impunie !

Il sera aidé par son camarade Albert Maillard, héros malgré lui, petit comptable sans ambition dont le courage s'épanouit lorsqu'il doit venir en aide à d'autres que lui. Ce qui touche beaucoup chez ce personnage, ce sont sa naïveté, son humilité, sa douceur maternelle.

La plume de Pierre Lemaître, que je découvre pour la première fois, est très émouvante. Il sait mieux que personne accompagner son lecteur dans les tréfonds de l'âme de ses personnages, qui acquièrent par ses mots une réelle consistance.
Sa ligne très "cinématographique" (on a parfois l'impression de plonger dans un storyboard, notamment avec la scène inaugurale) est pleine d'une ironie mordante qui apporte une dynamique indéniable au récit, en complément des fantaisies d'Édouard.

Je voudrais en dire plus (sur Merlin, le fonctionnaire intègre aux grosses paluches, sur l'homosexualité abordée par ce texte, sur l'amitié étrange qui lie Édouard et Albert, les amours difficiles, les politiques ambitieux et corrompus, les masques d'Édouard et Louise, et sur les deux affaires au coeur de ce roman) mais j'ai déjà beaucoup trop écrit !
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Moins qu'un roman de guerre c'est un roman sur les survivants , sur la vie après la guerre. le retour à la vie civile est difficile pour les soldats , leur place ont souvent été prises par d'autres pendant leur absence , que ce soit leur travail ou leur fiancée et eux mêmes marqués dans leur chair et leur esprit ont du mal à remettre pied dans cette vie .

Par un concours de circonstances , deux soldats , Edouard et Albert , à la veille de l'armistice , se retrouvent à frôler la mort de très près . Cet évènement va lier leur destin , l'un se sentant responsable de l'autre . Edouard , bourgeois raffiné et artiste est devenu une gueule cassée , un monstre qui ne supporte la vie qu'au travers de la morphine. Albert , lui c'est le pauvre gars , petit gratte-papier sans ambition et peureux mais loyal .

Soutenir la flamme de la vie chez Edouard est un lourd fardeau , jusqu'au moment où une étincelle s'allume , l'envie revient dans ce corps sinistré : un projet fou , une arnaque magnifique , une revanche ...

Albert temporise , refuse et puis cède ...

En parallèle , la vie de ceux qui n'étaient pas au front , de ceux qui ont su tirer parti de la guerre se déroule sur fond d'argent et de pouvoir , rien ne change .

Un long roman, tout en sensibilité , les humbles , les petits comme Albert y sont racontés avec respect. le côté déjanté d'Edouard et leur arnaque "pieds nickelés" donne un élan à l'ensemble qui évite la sensiblerie larmoyante .

Un beau roman sur un sujet impossible !
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Un Goncourt amplement mérité. On reçoit une véritable claque avec ce roman. C'est une écriture direct qui prend aux tripes, un peu dans le style de Celine. D'autant plus que cela se situe durant la fin de la première guerre mondiale. On retrouve ce même esprit antimilitariste virulent que dans Voyage au bout de la nuit.
L'horreur des batailles de tranchées, le dégout de la race humaine et surtout ce climat sombre perpétuel.
Le climat d'après-guerre est remarquablement retranscrit. Ces pauvres hommes a qui ont avait vola a tout jamais leur vie confronté au retour chez eux a l'i, compréhension totale des atrocités qu'ils avaient vécus. Des espèces de fantômes obligé de s'adapter à un monde auquel ils se sentent étranger. Devant même parfois se justifier longuement afin de percevoir une pension.
C'est en quelque sorte ce que raconte ce livre. Une gueule cassée prend sa revanche sur la vie d'une manière surprenante.
Un livre qui marque le lecteur .Par contre, j'ai été particulièrement déçu par la version cinématographique, qui selon moi a été mal adapté et n'arrive pas à rendre compte des sentiments qu'apporte le livre.
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Je découvre Pierre Lemaitre, à la plume contemporaine affûtée avec " Au revoir là-haut ", après l'avoir lu dans un registre différent appartenant au monde du thriller.

Je suis bluffée. Puissant et rythmé, cet opus m'entraine sans me laisser respirer. Pierre Lemaitre a tout compris, quelque soit le genre, la lecture est musicale. Alors je danse sur la petite mélodie et la justesse des mots.

Je suis happée et j'ose le dire... je retrouve les mêmes émotions ressenties par la plume de Zola. Les descriptions de l'auteur me transpercent. Les horreurs de la guerre et de l'après, les frustrations familiales, les escroqueries politiques, l'usure et la pauvreté, les inégalités et injustices profondes... sont autant de thèmes que l'écrivain nous livre avec finesse et authenticité.

Je retiens également l'humour parfois déconcertant ! Pierre Lemaitre joue avec le verbe, il s'éclate et moi aussi de le lire.

Les protagonistes m'ont émue, forcément. J'aime leur profondeur et la relation qui les unit tous. J'aime l'image contrastée entre les forces et faiblesses des personnages.

Pierre Lemaitre, continuez à vous amuser, pour mon grand plaisir et celui de tous vos lecteurs.

Lu en juillet 2018.
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J'ajoute modestement ma touche à l'édifice déjà très haut de critiques élogieuses de ce roman... magistral, tout simplement.

On se demande parfois pourquoi on a attendu si longtemps avant de lire un livre que l'on savait déjà nous plaire. Mais ce mot est faible en fin de compte. « Au-revoir là-haut » est de ces livres qui ont tout : le style, le cadre, l'époque, l'intrigue et surtout, les personnages.
Novembre 1918. A la veille de l'armistice, les destinées de deux hommes se retrouvent liées à jamais sous les obus qui pleuvent. Sous les ordres de l'arrogant et ambitieux lieutenant Henri d'Aulnay-Pradelle, décidé à marquer d'un dernier coup d'éclat sa carrière militaire pour redorer son blason familial déchu, Albert Maillard, le discret et modeste petit comptable, et le jeune Edouard Péricourt, artiste et fils d'un riche affairiste, partent à l'assaut de la cote 113. Là, sur le champ de bataille, rien ne se déroule comme prévu pour le lieutenant et les deux soldats. Alors que ces deux derniers auraient dû y rester, la vie en décide autrement. Albert et Edouard s'en sortent, physiquement marqué pour Edouard qui devient une des fameuses gueules cassées, mentalement pour Albert le ressuscité que l'angoisse tenaillera à jamais. Alors que rien ne les prédestinaient à se rencontrer car issus de deux mondes totalement différents, les deux hommes vont s'unir dans une amitié indéfectible et dans une arnaque des plus folles.

Quel roman ! C'est un tourbillon qui nous emporte dans cette histoire bien ancrée dans la grande : des tranchées boueuses aux quartiers populaires de Paris où les poilus si vénérés au début de la guerre deviennent les laissés pour compte de la victoire des profiteurs, nous accompagnons Albert et Edouard dans leur lente et difficile résurrection. La relation qui unit ces deux-là est absolument bouleversante. Entre Edouard le burlesque, le fantasque, l'artiste rêveur et provocateur, et Albert, l'angoissé, le terré, le tétanisé, celui qui sue à n'en plus finir et qui se pisse dessus face à ses terreurs, c'est un abîme d'inconnues. Mais certaines situations extraordinaires changent la donne apparemment. Au lendemain de la guerre, Albert devient une mère pour Edouard, allant jusqu'à transgresser les plus grands interdits pour le sauver et le soulager de ses douleurs. Edouard s'est sacrifié pour sauver Albert. Albert fait de même une fois la guerre terminée. Ils forment tous les deux l'une des plus belles amitiés littéraires qu'il m'ait été données de lire.

Autour d'eux se déploie une pléiade de personnages pittoresques, attachants et détestables, du touchant Péricourt Père qui découvre l'amour qu'il porte à son fils une fois mort, au plus infime salop d'Aulnay-Pradelle, sans oublier cette myriade de petits fonctionnaires, image d'un gouvernement qui préfère dépenser des sommes folles pour honorer ses morts alors que les vivants attendent leurs primes ou tout simplement une forme de reconnaissance.
L'arnaque des deux amis, incroyable car totalement immorale et possible, apparaît alors comme une revanche et un pied de nez des véritables héros de guerre sur les généraux de pacotille.

Pierre Lemaître, dans un style dynamique et authentique, a su nous restituer un contexte historique palpable, des personnages plus vrais que nature, avec une intrigue menée de bout en bout sans temps mort. Il offre un très bel hommage à ceux de 14. « Au-revoir là-haut » est un très grand livre, de ceux auxquels on tourne la dernière page avec regret.
Ensuite, on attend… On attend de pouvoir quitter doucement Albert, Edouard, Madeleine et les autres. En bref, on savoure un très grand livre.
Coup de coeur !
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Un véritable coup de coeur !
Nous sommes en pleine guerre de 14-18. Albert, caissier dans une banque dans la vie civile, est au front depuis quatre ans, il attend l'armistice que les rumeurs annoncent depuis quelques temps. Un mauvais concours de circonstances le fait tomber dans un trou d'obus et la bataille qui gronde et les obus qui tombent l'enterrent vivant sous les yeux du lieutenant Pradelle qui ne lève pas le petit doigt pour l'aider.
Il est sauvé in-extremis par Edouard Péricourt, un jeune bourgeois, qui lui, moins chanceux, se fait enlever la partie inférieure du visage.
Hospitalisé dans un état grave, Edouard, est veillé et aidé par Albert, ils deviennent amis.
Edouard décide de se faire porter mort et Albert l'aide à trouver une nouvelle identité.
Ce n'est que le début du livre. Nous y retrouvons Pradelle devenu le beau-frère d'Edouard. Il aime l'argent et devient vite malhonnête en montant une affaire quelque peu douteuse.
Quant à Albert, il fait de petits boulots pour subvenir aux besoins d'Edouard, dépendant de la morphine, et qui a refusé les greffes proposées il est donc resté gravement défiguré. Eux aussi vont sombrer dans la malhonnêteté, pire, l'escroquerie.
Ce livre a obtenu le prix Goncourt en 2013, il a fait l'objet d'un film, lui-même récompensé par 5 César. C'est un chef d'oeuvre, Pierre Lemaître, a une écriture remarquable, les différentes parties (ou époques) de ce livre sont superbement écrites. J'ai été littéralement séduite par cet auteur que je lisais pour la première fois.
Je qualifierais ce livre de dramatique, il est à la fois émouvant, triste, bouleversant, surprenant quand on voit la tournure que prend ce récit au fil des pages.
Comment des êtres normaux et issus de familles honnêtes peuvent-ils avoir des idées aussi surprenantes de malhonnêteté ?
C'est un livre à ne pas manquer.
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« Albert n'était pas rapide, tout lui demandait du temps ».
A moi, qui viens seulement d'ouvrir ce chef d'oeuvre qui fait l'unanimité depuis près de cinq ans, Albert m'a paru sympathique. L'ennui c'est que je vais avoir du mal à surprendre par rapport aux 872 avis qui m'ont précédé.
Comment faire mouche lorsqu'on est long à la détente ?
Essayons d'abord de rameuter ceux qui viennent d'apprendre à lire, ceux qui savaient lire mais ne comprenaient pas encore le français, ceux qui ne lisent jamais de Goncourt et tous ceux qui n'aiment pas faire comme tout le monde (oui, je sais, s'ils n'aiment pas faire comme tout le monde, ils ne sont pas nombreux).
Lisez ce livre, « Bordel de Dieu » comme dit le général « qui avait gagné la guerre et qui voulait qu'on lui foute la paix ». Vous y trouverez des héros, des vrais (comme vos grands-parents ou arrière-grands-parents) et des faux (comme le capitaine). Mais rassurez-vous, les faux héros sont de magnifiques vrais salauds et l'auteur se les paye à longueur de pages. Vous apprécierez. Il y a aussi les imbéciles heureux qui font de la politique…enfin, faut rien exagérer, quand on écrit « font », en fait ils ne font rien, ils profitent.
Vous y trouverez également une étonnante histoire de camaraderie et de fidélité avec de beaux sentiments et de beaux personnages, vous croiserez un pittoresque et improbable fonctionnaire qui pourrait être la main du destin et un artiste rêveur qui l'a reçue en pleine face (je parle de la main du destin). Vous apprécierez le style incomparable avec lequel le narrateur prend son lecteur par l'épaule pour lui raconter, et à l'occasion commenter comme à un ami, une histoire pleine de fausses pistes, de rebondissements, d'humour et de subtils jeux de mots. Vous n'aurez pas vu le temps passer, vous lirez la dernière page en regrettant que l'auteur n'ait pas songé à écrire une suite et vous vous direz que le jury Goncourt ne fait pas toujours, comme vous le pensiez sournoisement, que banqueter.
Quoi ? Que dites-vous ? Il y aurait une suite ? Couleurs de l'incendie, ça s'appelle ? Merci pour l'info, promis, je vous en parle d'ici deux ou trois ans.
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On m'avait dit : "Faut absolument lire ce livre ! Un chef d'oeuvre de Lemaitre !"
Alors j'ai lu.
Honte à moi, je n'avais jamais lu un livre de Pierre Lemaitre.

Comme à chaque fois qu'on me dit qu'une lecture sera formidable, extraordinaire, génialissime, bref, qu'on utilise tous les superlatifs possibles et imaginables, me voilà toujours un peu sur la défensive... Je suis d'un naturel méfiant !

Mais j'avoue, oui j'avoue, qu'il m'a embarqué, ce Pierre Lemaitre ! Il m'a embarqué dans son après guerre 14-18...
Par son phrasé, par ses mots crus mais justes !
Par ses personnages, déchirés, abimés, détruits par une guerre sans merci et un après-guerre identique, les obus en moins !
Par son histoire, tantôt belle, tantôt moche (surtout moche !) mais tellement réaliste !
Parce qu'après tout, ils essayent tous de s'en sortir chacun à leur manière, chacun avec son passé, son avenir ou son absence d'avenir... Ca aussi c'est la vraie vie...

Bref, un roman qui n'a pas besoin de mes superlatifs et un auteur qui porte bien son nom... On s'incline devant Lemaitre !
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Il y a des ouvrages qui vous marquent de façon indélébile, de ceux qui vous accompagnent, qui vous hantent longtemps après l'avoir terminé. Incontestablement, « Au revoir là-haut » fait partie de cela. Parlons du style tout d'abord. Une écriture très cinématographique, qui vous donne à voir et à entendre. On est emporté par le souffle du récit qui rappelle les grands classiques. Les personnages ensuite, Albert, Edouard, Henri, Marcel, Pauline, Madeleine.. des plus importants aux plus petits rôles, on est saisi par la vérité, la finesse psychologique, l'audace de ces portraits d'hommes et de femmes. le contexte de la guerre puis de l'après-conflit est parfaitement rendu. On plonge dans les méandres de la machine à broyer des vies, des destins qu'est la Première guerre mondiale. On rit, on est ému, bouleversé, en colère, incrédule aussi face à l'adversité qu'affrontent ces hommes revenant du front. Rarement, la réalité du conflit n'aura été aussi bien rendu. C'est beau, grinçant, intemporel.Pierre Lemaitre a obtenu en 2013 le prix Goncourt pour Au revoir là-haut. Qu'ajouter de plus sinon que c'est un coup de maître, de ce qui confonde les médiocres pour mieux célébrer les vivants. Car de ce bouillonnement épique c'est bien de la vie dont il est question. L'amour, la colère, la folie, les excès (drogues, alcool, prostituées), les lâchetés, les errances, les turpitudes, l'abandon, la faim, la vie à en crever toujours. Un grand absent dans tout cela : Dieu. Tout juste parlerons nous de destin, de la contingence des faits qui font ou défont les uns et les autres. L'absurdité est là, en creux. Edouard est un esthète, un vivant-mort qui deviendra un mort-vivant. C'est de tout cela et de tant d'autres choses que l'on ne peut énumérer sans trahir les surprises du récit, dont je voudrais vous parler. Mais je crois bien que le mieux est encore de vous inciter à lire ce livre immense dans son ambition et dans sa volonté d'embrasser tout un monde aujourd'hui perdu. Pierre Lemaitre a ressuscité les morts en nous offrant une histoire, un drame, une tragédie grecque.. c'est envoûtant d'assister ainsi aux premières loges au crépuscule que dis-je au suicide d'un monde, d'une époque. La suite de "Au revoir là-haut" est sorti ces derniers jours pour ce qui sera à terme une trilogie. Un authentique chef d'oeuvre de la littérature à la réputation non galvaudée. Rare.
Lien : https://thedude524.com/2018/..
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Si le prix décerné vous fait peur (GONCOURT !!), si l'épaisseur de l'ouvrage vous fait peur (près de 600 pages), si la période vous fait peur (guerre 14-18), surtout passez outre !!
L'écriture est soignée et agréable à lire, le texte défile sous les yeux, les chapitres s'enchaînent, .. on est déjà à la moitié à la moitié du roman. On a hâte de savoir comment tout ça va se terminer mais on n'est pas tenté de bâcler la lecture pour autant, vu tous les rebondissements, la richesse des personnages avec chacun leurs défauts, leurs richesses (pour certains la balance penche plus d'un coté ou de l'autre). Tous les personnages ont leur part d'importance, ils sont magnifiquement bien travaillés. L'auteur traduit parfaitement cette époque d'après-guerre : les militaires, les aristocrates, les politiques et les pauvres; la survie pour les uns, l'enrichissement pour les autres; la petitesse des grands et la grandeur des petits.
J'ai aimé les différents thèmes abordes : A qui profite la guerre ? ou comment faire pour qu'elle nous réussisse? La France ne s'est-elle pas trop occupé de ses morts et moins de ses survivants? Arrive-t-on à se détacher du regard de nos parents?Doit-on se sentir coupable, redevable de ce que la guerre a provoqué ?
et bien d'autres thèmes encore ....
Le fil rouge est l'escroquerie qu'ils mettent en place est certes, amorale (comme dit dans le 4ème de couverture) mais le comportement du gouvernement ne l'est-il pas tout autant ? .
Ce cynisme, cette "amoralité" aurait pu se retrouver un plus dans le dénouement mais je n'en dirai pas plus au risque d'en dire trop pour celles ou ceux qui ne l'auraient pas encore lu. Si c'est votre cas, vite, filez chez le libraire !
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