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Marie Sourd (Illustrateur)
EAN : 9782264053169
224 pages
10-18 (04/11/2010)
3.55/5   50 notes
Résumé :

Parisien ? Une insulte pour certains, un graal pour d'autres. Qu'il soit origine ou destination, Paris c'est sûr façonne ses habitants. Olivier Magny propose ici une plongée dans le monde étrange des parisiens et nous donne enfin de bonnes raisons de les aimer ou de les détester. Au programme : mauvais esprit et autodérision portés par un auteur 100% parisien. Alors... Parisien ?

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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Le contexte du livre est très important pour comprendre son ambivalence. En effet il s'agit de la traduction d'un blog réalisé en anglais par un parisien, école de commerce (parisienne, bien sûr), blog à destination des non parisiens à la base donc.

Il en ressort 2 choses:
- des passages très légers et drôles, comme les plaques d'immatriculation (permettant de juger immédiatement de la qualité du conducteur...), le goût immodéré des parisiens pour les "p'tits" week ends" ou la VO.

- l'auteur est de droite, celle décomplexée qui met la réussite et l'argent en haut de sa pyramide de valeurs. Et ça se sent un peu partout dans ce livre. Lourd!
Le passage sur les bobos est révélateur : Mépris pour ces "faux parisiens" : "Le Parisien constate, silencieux, la guimauvisation d'une classe médiatique boboîsée en plein et influente à pleurer. Ce mépris du bobo a fini par redonner au Parisien le goût d'une France qui se perd" (page 200).
On sent que l'auteur veut plaire à son lectorat anglo-saxon, en rabaissant la France quant il peut : "Choisir de déménager dans un arrondissement aisé est un pas décisif dont il faut peser toutes les implications. Dans la mesure où il est en France poli de demeuré pauvre toute sa vie, un telle ascension sociale assumée et même apparemment revendiquée sera perçue par le plus grand nombre comme une fuite en avant, une provocation presque, typique de celui qui n'a pour seules valeurs que l'argent et la frime" (page 209).

Dans ce type d'ouvrage léger, j'aurais aimé qu'on m'épargne ce type de grande échappée politique.
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Petit livre que l'on tient bien en mains, pratique pour lire…… dans les transports parisiens !!!!
Livre à déguster, mais ne pas lire d'un seul coup à cause d'un risque très grave de devenir raciste-anti-parisien. 3 satires à chaque fois est la posologie que je recommande pour obtenir la « quintessence du parisien » !!!!!

Pour nous provinciaux, nous avons même le conseil utile. Par exemple, prenez le mot putain, le premier chapitre. En voici le conseil utile : « Si vous ne savez pas quoi dire, dites simplement putain…. » et, dessous, nous avons une rubrique aide : Parlez parisien : « Non mais putain,….. c'est pas possible, bordel ! ». le tout orné d'un petit dessin souvent bienvenu.
Le seul bémol est la couleur rouge qui, le soir à la lumière de la lampe de chevet, perd de sa saveur.

Donc, en gros, le Parisien adore s'habiller en noir, les sushis, Roland-Garros, lit Obligatoirement le Monde, pardon, le porte avec ostentation…. Déteste les chaussettes blanches, passe son temps à se plaindre de tout. Il est de bon ton de se targuer de ses origines « Ouais, je suis né à Paris, mais toute ma famille vient du Sud-Ouest ». Il est heureux car il a découvert l'huile d'olive qui lui a sauvé la vie !!!!!

Je suis contente d'aller chez Eux en train, car avec ma plaque d'immatriculation paysanne …….

Mais, je me suis vue dans quelques chapitres, alors que j'habitais Paris. Donc, cette maladie est hautement contagieuse. Je pense que l'on peut l'étendre à cette « race » que l'on appelle « les bobos » (par certaine de l'orthographe) quels que soient leurs points d'attache.

Ces petites satires me font penser aux billets de Stephen Clarke sur France-Inter parlant de ses compatriotes.

Vous avez compris, j'ai Adôréééééééé !!!! ce petit opuscule que j'ai dégusté comme Eux, les glaces de Berthillon, le café-gourmand, mais franchement sans me cacher.

Je remercie chaleureusement, avec un thé (désolée je n'aime pas le café même gourmand) dans une main et un moelleux au chocolat dans l'autre, les éditions 10/18 et le forum Partage-Lecture pour ces instantanés espiègles
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Ce livre m'est apparu comme par enchantement lors d'une petite virée dans une librairie d'occasion, j'ignorais totalement son existence et en tant que toute nouvelle habitante de la ville lumière autrement dit Paris je me suis fait un devoir de connaître et pourquoi pas maîtriser les us et coutumes afin disons de passer inaperçu ...

Cet ouvrage qui regroupe des comportements parisiens, des mots ou des endroits qu'il faut absolument connaître provient en fait un site Internet en anglais créé par l'auteur. L'énumération des qualités, défauts, travers et petites manies du vrai parisien commence par le mot Putain définit en long en large et en travers, utilisé pour tout et par tous, servant à la fois à marqué son étonnement ou définir une chose, c'est en quelque sorte un mot universel aidant plus que de raison dans toute conversation.

L'auteur définit le rapport aux sushis, aux touristes, à "l'invasion" des chinois, les lieux qu'il faut connaître ou se rendre notamment le marché, le jardin du Luxembourg ou un glacier très réputé, mais ce qui m'a le plus amusé est évidemment le rapport des parisiens à l'accent du sud... du Sud en général comme nous les gens du Sud ne faisons aucune distinction entre "les gens du Nord" car du moment que l'endroit en question dépasse "nos frontières" (département) c'est le Nord et donc c'est très loin et les gens sont fichtrement trop différents.

Que dire de plus sur LE Parisien? son attachement au café en fin de déjeuner, leur façon bien à eux de définir la coolitude et leur pseudo amour pour la musique classique (à mourir de rire), en bref des tas et des tas de petits points définissant le parisien dans toute sa splendeur.

Cet ouvrage humoristique relevant être un véritable dictionnaire ou peut-être une étude sociologique mais reste assez stéréotypé, certains passages sont plus intéressant que d'autres et certaines caractéristiques pourrait s'adapter à tout individu français. C'est très amusant mais à la longue assez ennuyant du coup il est préférable de partitionner sa lecture pour éviter d'être lassé.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Comme tous les recueils de ce genre, il y a du bon et du moins bon ici. Alors oui, je me suis reconnue, moi ou des amis proches, comme par exemple sur le chapitre consacré aux sushis parlant de la rue Saint Anne (après tout, je travaille tout près !). D'autres fois, j'ai reconnu le comportement de certains collègues. Donc, j'ai rigolé plus d'une fois, car il y a ici du second degré et une dose d'humour incontestable, non dénuée d'attachement d'ailleurs à ces gros râleurs de Parisiens. Que ce soit sur la façon de les voir au ski (pas sur les pistes, mais à la buvette avec le vin chaud), en "p'tits week ends" ou encore dans leur façon de s'habiller (tout en noir) ou leur rapport aux transports en commun et au métro en particulier. L'auteur arrive à extraire l'essence même du Parisien. D'autres fois, il arrive tout simplement à être drôle, mais peut être pas spécifiquement Parisien (comme le chapitre sur les tomates cerises).
Pour d'autres chapitres, je n'ai tout simplement pas vu l'intérêt : l'amour du jardin du Luxembourg (ah bon ?), le rapport au dimanche, l'envie de New York... Ou encore quelques considérations tirant sur le politique qui font un peu "tâche". Est-ce du à l'origine du livre, des articles de blog en anglais, destinés à croquer parfois à l'excès le Parisien. C'est parfois assez agaçant quant aux raccourcis pris.
Alors, vous l'aurez compris, pendant ma lecture j'ai oscillé entre réel amusement et agacement. Cela dépend de chaque chapitre et de chaque lecteur je suppose. Au final, une lecture amusante pour les transports en commun parisiens !
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Certains disent qu'en France il y a Paris et le reste du pays. Pourtant Paris est peuplé de gens qui viennent du reste du pays. Ceux-ci, quand ils arrivent à la capitale, se trouvent parfois frappé d'un syndrome : le parisianisme aigu.

C'est en quelque sorte ce syndrome que Olivier Magny dissèque dans son ouvrage « Dessine moi un Parisien ».
C'est une sorte de compilation du blog tenu par l'auteur, « Stuff Parisians Like », blog que je ne connaissais pas.

Olivier Magny est un commercial, diplômé de l'ESSEC, et son ouvrage est un pastiche, assez drôle, de certains comportements. Mais ces comportements, loin de les observer sur les seuls parisiens, je trouve qu'ils sont plus le fait d'un certain milieu, plutôt favorisé, néo-bobo, CSP+++++++, et somme toute très énervant.

C'est donc un catalogue de clichés qui est nous est soumis. J'ai été autant énervée qu'amusée par ce bouquin. Parfois je me suis reconnue dans certains travers, snobisme et autre réflexe. Parfois j'y ai reconnu des relations qui m'agacent…

Ça se lit très facilement, et dans l'ensemble c'est assez drôle, mais je me demande encore pourquoi je l'ai acheté ?
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
J’ai retrouvé dans ma bibliothèque un livre anti-déprime, très bien écrit et très drôle : « dessine-moi un Parisien »d’ Olivier Magny @editions1018
Beaucoup d’auto-dérision mais aussi de tendresse, un vrai régal !
Ci-dessous quelques passages parmi les très nombreux que j’ai aimés.

Les glaces Berthillon
(…) « C'est là l'un des seuls moments où le Parisien se comporte exactement comme un touriste. Il s'en ravit, se promenant, le cœur léger, le temps d'une glace. La glace Berthillon a sur l'âme des vertus rédemptrices.
Il est une forme de fierté à acheter une glace Berthillon.
Cet achat, pour modique qu'il soit, rend le Parisien tout à la fois très sophistiqué, très distingué, très ancré et très riche. Chaque fois qu'il s'arrêtera prendre une glace chez Berthillon, le Parisien partagera la nouvelle
autour de lui, une semaine durant. « On s'est arrêtés chez Berthillon.» Boum. One point. »

Le caramel au beurre salé
(…) Le sucré porte en lui toutes les afflictions de la décadence. Il est couvrant et riche, sensuel et affriolant, séduisant et goguenard. Il convient donc de se méfier du sucré. Le consommer toujours avec modération. Juste assez pour que l'ombre inquiétante de la décadence ne vienne cacher la tendre éclaircie gourmande.
Dans ce tiraillement silencieux entre le bien et le mal, le Parisien a trouvé dans le caramel au beurre salé un allié de valeur. Il est sucré à n'en plus pouvoir, diaboliquement doux, mais dans ce cocon de douceur perverse résonne un adjectif salvateur : salé. Railleur et irrévérent. Obéissant et rebelle. Une pincée de sel généreuse rend le caramel acceptable pour le Parisien. »
#livre #parisien #oliviermagny #humour #derision #livre #book #bookstagram
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En matière d'immobilier, le parisien se contente de ce qu'il peut. Et c'est heureux. Car si tous les parisiens habitaient là où ils le souhaitaient vraiment,
l'île Saint Louis aurait sans doute sombré.
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Être qualifié de facho est une caractérisation indélébile; même infondée, elle laissera derrière elle l'infamant soupçon (...) Plus l'affirmation sera lancée avec conviction, plus l'interlocuteur sera nécessairement facho.(...) Le mot facho est une arme lumineuse pour remporter une discussion. Lorsque ses errements argumentatifs sont contrés par une observation ou un raisonnement implacables, et donc suspects pour les curés de la bien-pensance, le Parisien, bon élève, qualifiera son interlocuteur de facho et gagnera immédiatement le débat. Pour sceller sa victoire, il ajoutera, la mine dépitée, un "on ne peut pas discuter avec toi" ou un "c'est dingue de dire un truc comme ça" . Puis, superbe dans l'indignation, il s'éclipsera. Victoire."

p.28/29,
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Trois critères conditionnent la coolitude à Paris : posséder un iPhone, porter des Converse et manger des sushis.
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Les glaces Berthillon
(…) C'est là l'un des seuls moments où le Parisien se comporte exactement comme un touriste. Il s'en ravit, se promenant, le cœur léger, le temps d'une glace. La glace Berthillon a sur l'âme des vertus rédemptrices.
Il est une forme de fierté à acheter une glace Berthillon.
Cet achat, pour modique qu'il soit, rend le Parisien tout à la fois très sophistiqué, très distingué, très ancré et très riche. Chaque fois qu'il s'arrêtera prendre une glace chez Berthillon, le Parisien partagera la nouvelle
autour de lui, une semaine durant. « On s'est arrêtés chez Berthillon.» Boum. One point.
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