Jean Mambrino/5
1 notes
Résumé :
L'inconnu
au fond de toi
que tu regardes
te regarder,
il te garde
car il est toi,
tu ne le vois
jamais.
Tu sais
qu'il est là,
mais qui c'est ?
Il parle
à mi-voix,
quand il s'est tu.
Jean Mambrino
Après L'Hespérie, pays du soir (2000), La Pénombre de l'or (2002), L'Abîme blanc (2005), Comme un souffle de rosée bruissant (200... >Voir plus
au fond de toi
que tu regardes
te regarder,
il te garde
car il est toi,
tu ne le vois
jamais.
Tu sais
qu'il est là,
mais qui c'est ?
Il parle
à mi-voix,
quand il s'est tu.
Jean Mambrino
Après L'Hespérie, pays du soir (2000), La Pénombre de l'or (2002), L'Abîme blanc (2005), Comme un souffle de rosée bruissant (200... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Jean Mambrino (1923-2012) est l'auteur d'une importante oeuvre poétique couronnée par le prix Jean Arp, qui reste méconnue. Moi, je ne l'avais jamais lu avant de tomber sur ce petit livre. Dans le recueil "Grâce", chaque poème est particulièrement bref; les vers sont courts; la langue est précise, simple et pourtant raffinée. Les mots choisis renvoient à des images fugitives et parfois énigmatiques. J'ai été ravi par cette découverte de poésies agréables et faciles à lire.
Citations et extraits (3)
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85
L’inconnu
au fond de toi
que tu regardes
te regarder,
il te garde
car il est toi,
tu ne le vois
jamais.
Tu sais
qu’il est là,
mais qui c’est ?
Il parle
à mi-voix,
quand il s’est tu.
L’inconnu
au fond de toi
que tu regardes
te regarder,
il te garde
car il est toi,
tu ne le vois
jamais.
Tu sais
qu’il est là,
mais qui c’est ?
Il parle
à mi-voix,
quand il s’est tu.
35
Ce désert en toi
pareil à la mer.
Elle recommence
l’immobilité.
Il est traversé
par le vent sans limite.
Les dunes imitent
la houle en silence.
Ce désert en toi
pareil à la mer.
Elle recommence
l’immobilité.
Il est traversé
par le vent sans limite.
Les dunes imitent
la houle en silence.
30
L’intimité
de l’arc-en-ciel
n’est pas d’ici,
elle dort
dans l’or
des vieux âges.
Sous la frêle
Ombre striée
d’un coquillage
brille une nacre
dissimulée
par la nuit
qui la consacre.
L’intimité
de l’arc-en-ciel
n’est pas d’ici,
elle dort
dans l’or
des vieux âges.
Sous la frêle
Ombre striée
d’un coquillage
brille une nacre
dissimulée
par la nuit
qui la consacre.
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