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La fougue. La flemme. Et les femmes !

Non, George n'était pas fait pour une vie pépère. Ses parents tenant une petite guinguette près d'un hameau méconnu, ils avaient esperé pour lui une vie meilleure. Qu'il passe son Bac ! Deux essais infructueux, mais non, non, ce n'est pas pour lui, les études. Il ira à l'armée et deviendra au moins colonel - il le crie bien fort ! Il passe sous-off et tient deux ans en Algérie. Deux ans seulement parce que ...voler des poulets revolver au poing - pardon : marauder - et s'amuser entre copains, quoi, c'est bien ,d'accord, mais un homme doit quand même songer à son avenir! Il y a forcément mieux à Paris. Mais à Paris, il y a surtout quelques centaines de milliers de gens ayant fort peu de diplômes mais sachant lire et écrire. Comme lui. On ne l'attendait pas. Ca par exemple ! C'est du propre ! Alors on s'ennuie dans un petit boulot administratif, on fait le matamore ....

On roule des mécaniques, et un soir, au gré des boulevards, on rencontre un vieux copain de régiment qui veut bien aider. Je suis journaliste, viens, on t'embauchera comme mon assistant , pour le double de ce que tu gagnes maintenant, et qui sait ... ?

Qui sait - qui aurait pu savoir - que George allait se réveiller ? C'est que le renard est dans le poulailler ! Très vite Il renifle les combines, le fric, les femmes, les magouilles. Ca l'emballe au point qu'il est même prêt à travailler pour arriver ! Il se dépense, sans compter, à la verticale mais surtout à l'horizontale. C'est que les femmes ouvrent des portes, et pas seulement celles de leur boudoir...

Alors commence une course-poursuite. Avec quoi ? Avec qui ? On ne le sait pas. Il ne le sait pas. Un cheval emballé lancé au galop. de plus en plus furibard. Par moments, George a presqu'un instant de lucidité. Mais il se rassure tout de suite ! Ce n'est pas lui qui se conduit comme un salaud, ce sont les autres qui sont des crapules. Il ne fait que prendre sa part du gâteau - c'est normal, quoi ?! Il n'est pas pîre que les autres, bien au contraire ! Car le petit voyou s'est mis à y croire. Lui qui n'avait pas un sou vaillant, qui ne savait pas pondre une colonne pour son journal, oui, il commence vraiment à y croire, à son destin ! La richesse millionaire, une carrière politique, la baronnie... Et les autres - quels autres ? Regarde t-on les pierres sur lesquelles on marche ?

La fougue, la fortune et la force. Quant aux femmes, elles sont bien pratiques. Pour l'instant.
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J'ai lu "Bel-Ami" dans le cadre d'une lecture scolaire (je suis en classe de Seconde !). J'avais déjà lu "Boule de Suif" en 4ème et étudié beaucoup d'extraits d'oeuvres De Maupassant : je savais que ce serait lu relativement facilement car le style d'écriture est très abordable. Pourtant, j'étais assez réticente avant de commencer ce livre, sans trop savoir pourquoi... Je pense que c'est dû au fait que j'ai toujours un peu d'appréhension avant de commencer un Classique que l'on va étudier en classe...

Au final, je suis assez surprise ! Je suis loin d'avoir détesté, j'ai même plutôt bien apprécié la lecture... J'avoue que je ne m'y attendais pas ! J'ai mis 3,5/5 sur une lecture scolaire, wow ! x)
Bon plus sérieusement, "Bel-Ami" n'est pas non plus un roman que j'ai adoré, mais disons que je ne me suis pas ennuyée en le lisant. Bon par contre je dois bien reconnaitre que je n'ai pas eu énormément d'attachement envers le protagoniste. J'ai toujours eu du mal avec la tromperie et Duroy est un homme à femmes... donc il a eu tendance à m'agacer profondément avec ça, j'avoue. D'autres de ses manies et traits de son caractère m'énervèrent également durant ma lecture. (oups) Mais bon, c'est très personnel !

Disons que pour un Classique et une lecture scolaire, je suis agréablement surprise de cette découverte :)
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Bel-Ami, c'est l'ascension par Georges Duroy d'une montagne de reconnaissance personnelle et professionnelle empruntant le col empesé de l'opportunisme avec ses tournants de malice et ses contours d'artifice comme manifestement M. de Maupassant excelle à le décrire avec truculence.
Il est malin ce Georges, tantôt bernard-l'hermite tantôt coucou, capable de baser sa coquille dans un meublé loué par Clotilde sa maitresse et de faire son nid dans les draps de Madeleine, la femme de son ami mort de la tuberculose. Elle demeurera longtemps sa bonne étoile toujours rayonnante en arrière-plan comme le halo d'une éclipse.
« Tout lui souriait, la vie l'accueillait avec tendresse. Comme c'était bon la réalisation des espérances. »
Il plait aux femmes et s'en délecte, sa moustache pointue va jusqu'à faire crever d'amour les yeux de la femme de son employeur, le directeur de « la vie française » ce quotidien où il obtiendra par rouerie le statut de rédacteur en chef.
Certains hommes se permettent de le défier quand quelques femmes vont jusqu'à le déifier.
Il en sort toujours vainqueur, sa gouaille se faufilant dans les phrases croustillantes de l'auteur qui, en passant se joue de l'église, du pouvoir et de l'argent. Sa seule frayeur tenace est la mort.
« Il se frottait les mains, tout en marchant avec une joie intime, la joie du succès sous toutes ses formes, la joie égoïste de l'homme adroit qui réussit, la joie subtile, faite de vanité flattée et de sensualité contente, que donne la tendresse des femmes. »

J'ai eu beaucoup de mal à l'estimer mais grâce à sa désinvolture, son esprit d'à-propos, son entregents, je ne suis pas parvenu à le détester. Les phrases serties de finesse de M. de Maupassant ont en partie masqué les démarches hypocrites des pinces-fesses frivoles, des thés mondains ou des diners pompeux.

L'arrogance et la suffisance de Georges Duroy n'ont pas de limite comme les lignes de M. de Maupassant n'ont pas de censure pour décrire les moeurs du 19ème siècle, c'est un régal de lecture.

« Je bois à la revanche de l'esprit sur les millions. Non pas qu'ils me gênent chez les autres ou que je leur en veuille. Mais je proteste par principe. »

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Attention, lecteur, ceci n'est pas la critique d'un livre, mais un compte-rendu de thérapie ! Foin des faux-semblants ! Bel-ami, c'est moi…

Ce n'est pas un hasard si ce roman de 1885 continue d'inspirer les scénaristes. le portrait de ce répugnant arriviste s'incarne toujours par milliers dans notre monde réel, s'étendant à tous les milieux, décuplé, même, et renforcé, par le monde virtuel des sites de rencontres et réseaux sociaux... souvent, le Georges Duroy des salons du XIXème n'en devient que plus odieux et brutal.

Ce personnage De Maupassant, double exacerbé de l'auteur, partage avec son Cousin Dorian Gray la beauté mondaine et la laideur intérieure, et ce livre est une remarquable traité de manipulation –ou de séduction, ce qui revient au même-, aussi cynique, -et somme toute, honnête- que Sade et Machiavel.

Comme le Comte de Monte-Cristo, Georges Duroy détruit chacun sur son passage, mais, à la différence, ne poursuit aucun autre but que sa propre réussite sociale. Georges et Dorian n'ont pas non plus l'excuse de Dieu : chez Cazotte, encore, Alvare pouvait passer pour victime du diable…il n'en est plus question un siècle plus tard.

Aujourd'hui, ces comportements peuvent s'observer chaque jour dans tous les milieux contemporains, exacerbés par l'individualisme et le pluralisme –ou l'absence ?- des moralités, et quand le défaut d'empathie atteint les sommets décrits par Maupassant dans Bel-Ami, les psys et les victimes parlent alors de pervers narcissiques.

L'égalité naissante des sexes au XXIème siècle ne change rien à l'affaire : toujours, un homme -et une femme- sans scrupule saura s'appuyer sur les manques affectifs ou l'appétit sensuel des mieux placés pour "arriver", manipuler, jouir pour lui-même, parfois encouragé dans cette entreprise de corruption de l'âme par des intrigants plus aguerris que lui, comme l'était déjà Musset dans ses Confessions.

Tout au plus reste-t-il à écrire la version féminine de Bel-Ami, révélation littéraire des calculs d'autant plus subtils et cruels qu'elle ne peut user de la force pour parvenir à ses fins, dont la femme est capable, à l'égal de l'homme ; version moins glamour du Diable s'habille en Prada, que George Sand ne pouvait se permettre d'écrire encore.

Hélas ! Trois fois hélas ! j'aimerais pouvoir écrire que ce personnage De Maupassant me fit vomir… mais il n'en fut rien. Bien au contraire, il me fascina !!! Loin d'enfermer dans la cave ce damné miroir Wildien, je prenais plaisir à observer Bel-Ami glisser le miel à l'oreille de ses maîtresses et de ses protecteurs, avant d'en abuser au gré de ses intérêts et de sa quête de pouvoir ; je partageais aussi ses colères et sa frustration d'enfant-roi immature lorsque sa victime lui échappe ou que ses calculs se retournent contre lui.

Entre ma lecture de Bel-Ami et mes entreprises de séduction sur internet, jeune homme presque vierge que la vie venait de faire rompre avec toute morale familiale apprise, je prenais conscience, avec une sorte de vertige, de l'incroyable et fascinant pouvoir des mots, notamment sur la gent féminine, mais aussi, comme le montre bien Maupassant, sur tout être humain, avide d'exister dans les yeux d'autrui.

Bel Ami, c'est moi, et cet aveu, répétition de celui De Maupassant lui-même, me fait du bien, douze ans plus tard, comme la conclusion d'une thérapie qui s'achève. Cet étonnant pouvoir des mots me fascine toujours autant, même si j'ai aussi pris conscience depuis que chacun de nous, homme ou femme, alterne entre son rôle de Bel-Ami et celui de l'oie blanche prête à tout gober, formes opposées et pourtant semblables de l'emprise de nos egos sur notre être profond.

Il y a douze ans, le vertige de puissance qui me prit à la lecture de Bel-Ami et à l'observation de son incarnation dans mon comportement d'alors, généra la peur autant que l'excitation.

Aujourd'hui, je sais que ce pouvoir existe, mais qu'il ne m'appartient pas, qu'il peut être utile parfois, mais finit par rendre fou celui –ou celle- qui s'en remplit.. Je sais qu'il est comme le vent, gonflant nos voiles et portant les tempêtes, agréable caresse sur nos fronts mais insupportable parasite entre les deux oreilles. Je sais qu'au-delà des mots, il existe des pensées bien plus grandes et soutenantes, qui se nourrissent de silences, d'intimité, de tendresse et de gratuité, de la musique de Bach et des couchers de soleil de Turner et Monet…et font grandir le coeur.

Ainsi, avec Bel-Ami, Maupassant, qui ne cesse de jouer sur les différences et similitudes entre sa propre carrière et celle de son personnage –n'osant avouer qu'il lui ressemble probablement plus qu'il ne le dit- signe encore un roman terrible et puissant comme le Horla, pour moi compagnon d'une tranche de vie, et, pour chacun, j'en suis sûr, bien plus qu'un roman de moeurs réaliste et satirique.

C'est un chef-d'oeuvre, à plusieurs niveaux de lecture, qui, mieux qu'un sermon, participa à la «re-« construction de mes valeurs actuelles. Je gage qu'il aura aussi ce pouvoir pour d'autres lecteurs, confrontés au cynisme d'un monde contemporain peut-être pire encore que celui que dénonçait Maupassant.
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Voila un titre qui m'a réconciliée avec Maupassant. Et oui on était quelque peu en froid depuis qu'au collège, on m'avait forcé a étudier un titre qui m'avait vraiment déplu.

Heureusement Bel-Ami était la et j'ai pris plaisir a faire sa rencontre.
Bel-Ami c'est Georges Duroy, le personnage principal, l'anti-héros devrais-je dire car il est tout a fait détestable. C'est un homme prêt a tout, même au pire bassesses pour arriver a ses fins. Mensonges, manipulations, tromperies.... sont au rendez-vous et donne du suspense au récit et l'on se demande jusqu'où il va aller. Alors forcement, j'ai adoré le détester !

L'écriture De Maupassant est agréable, il y a parfois des passages un peu long ou descriptif mais le roman est habillement construit. Il n'épargne personne et nous dresse un tableau peu flatteur de ce monde ou il faut paraître.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Permettez-moi de partager un petit bonheur : je viens de croquer ma petite madeleine de Proust en m'offrant le cadeau d'une relecture de Bel Ami. Quel plaisir, mais quel plaisir ! Quel plaisir de réactiver tous ces sensations, impressions, sentiments, opinions fortement ancrées depuis la découverte de ce roman au lycée, et d'en activer de nouvelles en redécouvrant des scènes oubliées. : la main de Madeleine demandée sur le lit de mort de Forestier, la goujaterie énervée devant les affolements juvéniles de Madame Walter, les boulevards parcourus au petit jour à la recherche des premiers journaux…
On ne peut pas ne pas aimer Bel Ami ! le livre d'abord, j'enrage d'avoir échoué à le pousser dans les mains de mon ado, c'est un objet si vivant, si ancré dans son époque et si simple d'accès (plus encore que le Zola de la Curée, de Son excellence Eugène Rougon et du Bonheur des Dames dont il est le miroir pétillant) qu'il est de taille à insuffler pour toujours dans de jeunes coeurs le poison délicieux de la littérature. le bonhomme ensuite : avec le recul du temps, ce cynique parvenu de George Duroy me semble presque sympathique dans sa détermination machiavélique et désinvolte à gravir l'échelle des femmes, dont Maupassant nous dresse de formidables portraits, autant que de l'époque affairiste et survoltée, ouatée et conspirante.
Un bel amour pour Bel ami !
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Je viens de relire ce roman : quel récit extraordinaire d'un personnage ambitieux et envieux. C'est le récit de la réussite d'un homme intelligent, issu d'une classe sociale misérable ; c'est le récit de la primauté de l'intelligence sur l'argent et c'est bien sûr, un récit de la cruauté. Les femmes agissent dans l'ombre des hommes, ne leur servant que de marchepied, d'entremetteuses, ou d'outils relationnels. Il ne fait pas bon dans ce roman être amoureux ou un tant soit peu sentimental car tout ce que vous dites ou exposez peut être utilisé contre vous.
Le monde du journalisme et le monde politique dans leur alliance font écho à l'univers véreux de notre actualité quotidienne montrant ainsi que ce n'était pas "mieux avant".
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quel régal ! Georges Duroy petit gratte-papier aux bureaux du chemin de fer du Nord déambule un soir d'été sur les grands boulevards parisiens trompant sa faim et sa soif . Par hasard il retrouve un ancien de son régiment de hussards , Charles Forestier , journaliste , directeur politique à La VIe Française .
A lui il peut dire "je crève de faim, je suis seul, je ne connais personne, je ne peux me recommander de personne "(p21). Forestier va lui tendre la main et le faire entrer au journal.
Ambitieux , bel homme, des idées mais pas encore la plume facile ce sera Mme Forestier qui lui rédigera son premier article comme elle rédige déjà ceux de son époux !Le premier pas est franchi le voilà journaliste!!C'est Mme Forestier ,mentor redoutable et efficace , qui lui présente Mme de Marelle son amie bien vite elle tombera sous le charme de Duroy et c'est d'ailleurs sa fille qui le surnommera Bel-ami le voilà enfin lançé ! Toutes , elles sont toutes folles de lui même les plus inattaquables et inattaquées ...Il sait les séduire il leur apporte attention et luxure, elles lui donnent argent , position sociale et informations de première main . Par elles il arrive , grimpe les échelons de la vie parisienne , devient incontournable partout, gagne en influence et en argent . Rien ni personne ne peut l'arrêter !!
Ah ce Bel-ami, personnage fascinant, intemporel, tête à claque , "homme-fille", aimable et détestable à la fois bref inoubliable
Quelle découverte i ( auteur obligatoire et exécré au lycée !!!) Parait en 1885 publié en feuilleton das le Gil Blas . Tableau de Paris , de la vie parisienne de ces années 1880 , à la pointe des affaires de la IIIème république Maupassant croque ses contemporains avec appétit et en refermant ce roman je n'aurais qu'un mot à ajouter : au plaisir de vous lire Monsieur Maupassant !!
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Georges Duroy, quand tu arrives à Paris tu n'es qu'un jeune homme réservé avec des rêves de prospérité.
Autour de toi, l'argent est roi et guillotine ceux qui n'en ont pas.
Les femmes sont toutes émoustillées devant ta jolie moustache frisée.
Tu uses de tes charmes, pour les séduire, les charmer, les faire chavirer.
Pourquoi ne pas te servir de ce pouvoir pour atteindre tes ambitions de gloire?
Après tout, autant joindre l'utile à l'agréable.

Georges du Roy, ta timidité s'efface, l'audace prend sa place.
La duperie t'engloutit, tous les moyens sont permis c'est la loi sociale qui l'a dit.
L'envie et la jalousie te rongent, tu veux tout posséder, tous les dépasser.
Si eux ont réussi pourquoi pas toi ?

Georges du Roy de Cantel, ton appétit est sans fin pour parvenir à tes fins.
Tu n'es jamais rassasié dévoré par l'avidité.
Tu as gagné ta place dans la Cour royale, mais où es-tu passé ?
Mon Bel-ami, tu n'es plus que le reflet de la société.

Ton créateur a fait de toi, un personnage intemporel et indémodable.
Son cynisme m'a fait sourire, m'a fait vibrer, m'a transporté dans cette mascarade qu'est l'humanité.
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Un coup de coeur pour cet arriviste calculateur Georges Duroy !
Il est certes insupportable mais j'ai beaucoup aimé la description du Paris du XIXème siècle, ses bourgeois, l'univers du journalisme, les fêtes, ...
Il est certes à souligner que les femmes ont globalement une image d'idiotes esseulées (Mme Walter par exemple) mais il y a quand même Madeleine Forestier, tout aussi manipulatrice que ses pairs masculins.
Un roman que j'ai donc adoré!
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