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4,21

sur 943 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il y a des livres qui entrent en résonance avec vous.C'est LE livre, LE moment, vous êtes réceptifs. Ce sont des livres qui vous donnent l'impression de n'avoir vécu, jour après jours, QUE pour les lire. Tout ce que vous êtes, tout ce que vous avez été, tout ce que vous serez est justifié par le livre.

Evidemment, ce sont des livres trop courts, définitivement et irrémédiablement trop courts.

Pour moi, Euraka Street fait partie de ces livres.

L'Irlande, des potes, la guerre, les attentats, les pubs, les filles, la débrouille, la politique, les filles encore... tout cela est mélangé, brassé comme une Guinness, raide comme un Bushmills, avec de l'humour, du sens, de l'émotion, du punch et un grand vent frais qui balaie les idées reçues.

Vous ne l'avez pas encore lu... Courez vite...
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Un chef-d'oeuvre que ce livre. On y trouve l'odeur de la bière, de la poudre, de l'encens, les odeurs de graillon, celle de la bruine d'Irlande, forcément tenace, et aussi le goût de la salive des nombreuses femmes qui peuplent les pages de ce livre. le héros, pas nécessairement finaud mais très attachant, va de déboires en sursauts et finira néanmoins par achever sa quête d'amour et de sens entre deux explosions plus ou moins revendiquées par l'I.R.A. Beaucoup d'humour dans ce roman qui juxtaposent plusieurs histoires dont certaines sont particulièrement drôlatiques. du cocasse, du cynique, de la légèreté aussi...Rien à jeter.
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Belfast début des années 90
Jake, le narrateur, se remet difficilement d'une rupture avec une anglaise qui en a eu assez des bombes. Il est catholique (sans conviction). En attendant (quoi?), il bosse la semaine  : gros bras, il récupère des objets en tout genre chez des personnes endettées.
Chukie a 30 ans, il est protestant mais ami avec Jake et sa bande depuis leur adolescence (il y a un passage hilarant avec sa « rencontre » avec le pape Jean Paul II)
Le week end, et aussi en semaine, les deux potes font la tournée des bars, et ne rentrent que saouls comme des barriques ...jusqu'au jour où Chuckie a une illumination...

En toile de fonds Belfast au début des années 90 : des alertes à la bombe tous les jours, des vraies bombes aussi, des flics qui tabassent des gens sans raisons, des bagarres, des immeubles en ruine et des tags partout ...des enfants battus, des mères-courages...

Vu comme cela cela a l'air sordide mais le ton de l'auteur est passionnant : tour à tour cynique, plein autodérision , avec des traits d'humour à une page et à la page d'après on a les larmes aux yeux ...

Je mets cinq étoiles à ce livre : pour l'histoire, le style et les personnages : Chuckie m'a parfois fait un peu penser à mon idole Benjamin Malaussène dans "Au bonheur des ogres" de Daniel Pennac : à la fois réaliste et totalement improbable, on a envie de le gifler et dans le chapitre suivant  de l'embrasser ...

Marquant. A lire
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Alors là, ALORS LA!

Honnêtement, j'avais pas été soufflée à ce point depuis la page 113 du Sukkwan Island de David Vann (ceux qui savent savent).

Et c'est pour ça là, quand un auteur parvient à une maîtrise parfaite de la construction de son roman, quand la forme et le fond se percutent et éclatent en pleine face du lecteur, c'est pour ça qu'on lit, c'est là qu'on se rappelle, grâce à des types comme Robert McLiam Wilson, pourquoi la littérature est indispensable, comment elle créé l'empathie et pourquoi on en redemande.

Je m'emballe un peu, mais en fait non, et j'aimerais vous expliquer comment, en un chapitre, Robert McLiam Wilson rompt son récit, et comment cette rupture, en entrant en résonance avec le fond, parvient à faire VIVRE le récit par le lecteur.

Mais je peux pas, au risque d'en dévoiler trop, alors croyez-moi sur parole, c'est du génie.

Chuckie Lurgan est gras, oisif et protestant.

Jake Johnson est beau, gentiment torturé et catholique.

La petite trentaine désoeuvrée, les deux amis traînent les bars avec leur bande de copains pas plus avancés.

Ça ricane et ça chicane, ça parle de gonzesses autour de pintes de bières.

La vie somme toute, sauf qu'on est à Belfast, au début des années 90, cette ville à moitié en ruine où la vie continue de grouiller entre les cadavres.

Dans un article pour les Inrocks (indispensable et salutaire) publié peu après les attentats du Bataclan, Robert McLiam Wilson dit de Belfast qu'elle est " un trou, une micro-ville, marinade de haines ancestrales, comme une maladie chronique perpétuellement en semi-rémission. le genre de saloperie avec laquelle on peut vivre mais qui peut aussi réapparaître n'importe quand."...

Comment vit-on dans une ville déchirée par les attentats depuis deux décennies? Et bien comme partout ailleurs, ou presque.

Entre stratégies d'évitement et banalisation, Robert McLiam Wilson raconte ces vies qui ressemblent aux nôtres.

Parce qu'en gros Chuckie et Jake, la politique, ils en ont à peu près rien à carrer. Toute leur vie qu'on les bassine avec des concepts qui n'ont même plus de sens pour ceux qui les manient.

C'est comme une routine, au fond c'est juste un exutoire à toutes les frustrations des plus décérébrés d'entre nous, ceux qui sont tellement persuadés d'avoir raison, ceux dont la haine, liée à la bêtise la plus crasse, privera toujours du moindre sens les actes meurtriers perpétrés au nom de ceci ou de cela.

Robert McLiam Wilson avec pragmatisme et une plume acide mais drôle, tellement drôle, tire à boulets rouges sur l'affligeante bêtise des hommes avec leurs petites convictions médiocres.

L'auteur n'épargne pas non plus la bien pensante élite et ses bonnes leçons bourgeoises:

"Elle manifestait la foi inébranlable de la fanatique bourgeoise, et ça lui allait comme un gant. Personne n'allait venir chier dans son nid. J'ai envié les gens cultivés qui s'enthousiasmaient pour les révolutionnaires (...)C'était sans doute très amusant tant qu'on ne risquait pas sa peau."

Eureka Street est un récit de vie plein de fougue, d'amour et de rage.

C'est férocement intelligent, ça fait un bien fou.

Un manifeste contre la bêtise dont l'auteur sait pourtant, comme il l'a rappelé dans cet autre article, publié cette fois dans Libération, que toute la rage du monde, même ingouvernable, n'empêchera pas le salauds d'être des connards.


Lien : https://chatpitres.blogspot...
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« Toutes les histoires sont des histoires d'amour » écrit Robert McLiam Wilson en ouverture du premier chapitre d'Eureka Street qui non seulement ne déroge pas à la règle mais, surtout n'est en fin de compte qu'histoires d'amour. Il y a bien entendu celles, souvent à sens unique, du narrateur, Jake Jackson, catholique et coeur d'artichaut qui tente d'oublier Sarah et tombe amoureux environ une fois par semaine. D'une serveuse du pub qu'il fréquente avec sa bande d'amis, de la jeune caissière du supermarché, d'une fille croisée dans le train… Il y a aussi celle de l'autre héros du livre, Chuckie Lurgan, l'ami protestant de Jake, avec Max, l'américaine qu'il n'aurait jamais pensé pouvoir séduire. Et puis il y a l'amour de Jake pour le jeune Roche, enfant des rues, qu'il essaie maladroitement de prendre sous son aile, et enfin cet amour vache et ambigu de Jake à l'égard de son pays et de ses concitoyens.
Toutes ces histoires d'amour et d'autres encore ont en commun de naître ou de mourir de le Belfast du début des années 1990, dans la période des Troubles et de leurs derniers violents soubresauts en attendant une hypothétique paix. Surtout leurs protagonistes, catholiques ou protestants, à l'exception de l'irritante Aoirghe, colocataire de Max et nationaliste, avec laquelle Jake entretient une relation âpre, ne sont d'aucun parti. Ils sont comme la majorité de la population, pris entre deux feux et essaient malgré tout de vivre une vie à peu près normale.
Cela pourrait facilement verser dans le pathos, d'autant plus que, dans le dernier tiers du roman, le point de bascule se trouve être un attentat particulièrement sanglant qui affecte l'ensemble des personnages. Pourtant, Eureka Street, dès le début et jusqu'à sa conclusion est un des romans les plus joyeux qui soient. Les personnages de Jake, avec son humour flegmatique, son autodérision et ses colères, et de Chuckie, son histoire d'amour improbable et ses combines stupides (obtention de subventions, vente de godemichets fantôme par correspondance ou exportation de bâton de marche de farfadet en brindilles vernies) qui fonctionnent presque contre son gré pour en faire un homme riche y sont pour beaucoup.
Alors que la violence est omniprésente, Robert McLiam Wilson offre un roman lumineux, une ode à la vie, à l'amour et à l'amitié dans un pays divisé et plombé par des siècles de guerres interconfessionnelles que Jake résume on ne peut plus simplement lors d'un débat avec Aoirghe :
« Casse-Couillarghe nous a servi tout le tintouin, la totale. La perspective internationale, l'impératif moral, les raisons historiques pour lesquelles les gens qu'elle aimait avaient le droit absolu de zigouiller ceux qu'elle n'aimait pas. J'avais vécu de nombreuses soirées similaires, réduit au rôle d'otage – étant irlandais, j'aurais eu du mal à y échapper –, mais ça n'avait jamais été aussi pénible, je n'avais jamais participé à un tel bain de boue. […]
Il y avait trois versions fondamentales de l'histoire irlandaise : la républicaine, la loyaliste, la britannique. Toutes étaient glauques, toutes surestimaient le rôle d'Oliver Cromwell, le vioque à la coupe de cheveux foireuse. J'avais pour ma part une quatrième version à ajouter, la Version Simple : pendant huit siècles, pendant quatre siècles, comme vous voudrez, c'était simplement tout un tas d'Irlandais qui tuaient tout un tas d'autres Irlandais. »
Sublime d'humour et de tendresse, Eureka Street est bien un livre sur l'amour, sur la manière aussi dont la violence affecte une société et sur celle dont on essaie de la dépasser pour laisser place à la vie, même si celle-ci ne nous offre pas toujours ce que l'on attend d'elle. C'est beau, c'est parfois triste (les pages sur l'attentat de Fountain Street sont à pleurer), très souvent joyeux et toujours revigorant.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Et là, on a un souci. Des semaines que j'écris majoritairement sur des bouquins moyens et maintenant que je me retrouve face à un vrai chef d'oeuvre, je voudrais faire un billet splendide, sensible, bien écrit, passionnant, pour vous donner réellement envie de lire Eurêka Street, et je sèche. Je sèche, forcément, je me sens rouillée et en plus j'ai la sensation que quoi que j'écrive, je ne saurai pas rendre hommage à ce pu** de roman qui m'a retournée, m'a redonné le sourire et foi en la lecture et en le roman contemporain. Je pourrais m'arrêter là, je pourrais ne pas raconter comment il est venu entre mes mains mais c'est une jolie histoire alors voilà

Je m'baladais sur l'avenue le coeur ouvert à l'inconnu, il faisait beau, c'était l'un des premiers samedis de beau temps de 2013 à Paris autant vous dire qu'on était de sortie avec les copines et après un thé avec des scones (au beurre salé et à la crème fraîche, je vous rassure, je ne suis pas si chic) on est parties éliminer les calories marcher dans la rue Montorgueil qu'elle est jolie. Là, il y avait une boutique éphémère d'Amnesty International qui vendait des bouquins, le principe était donnez-nous vos livres, choisissez ceux que vous voulez sur les tables, payez ce que vous voulez. On nageait dans les Fortune de France (déjà lu) et les Houellebecq (lirai plus) quand, avec une exclamation, Christine, car c'est de Christine qu'il s'agit, certains d'entre vous auront reconnu la seule personne qui me fasse entrer dans un salon de thé, quand avec une exclamation donc Christine s'est écrié « ah, lis ça, c'est génial ! « . Vous, je sais pas, mais moi, dans ce genre de cas, je suis obéissante. Donc j'ai obtempéré et je l'ai rajouté à ma pile. Oui, j'avais fait une pile, mais c'est pas ma faute pis en plus c'était pas cher (oui, bon, aussi, il faut dire que j'ai laissé trop de sous, mais c'était pour une bonne oeuvre). Et je l'ai lu, très vite, très accrochée, complètement dedans.

C'est superbe, c'est fort, ça se la joue petit roman sur de petites gens et en fait ça met une grande baffe dans la gueule sans être difficile d'accès (non, au contraire, ça se lit super bien), ça se passe en Irlande, il y a des catholiques, des protestants, l'IRA, des filles, des garçons, des parents, des enfants, c'est un superbe bouquin et il faut absolument que vous le lisiez.
Lien : http://www.readingintherain...
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Voici l'histoire de deux jeunes garçons dans le Belfast des années 80.

Le premier a l'infortune de ne tomber amoureux que de femmes qui finissent par lui briser le coeur. Mais il ne veux pas se résigner et se jette toujours dans de nouvelles aventures en espérant enfin trouver l'âme soeur.

Son ami quant à lui en a assez de vivre dans la misère et décide de se lancer à corps perdu dans le capitalisme. Il deviendra millionnaire en quelques mois en enfumant tout le monde ainsi que le permet notre beau système économique.

McLiam Wilson sait aborder des sujets graves et complexes en gardant une grande légèreté. Son style simple nous fait entrer tout de suite dans l'histoire et une fois commencé il vous sera bien difficile de décrocher de ce livre qui est un véritable chef-d'oeuvre!
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Dans le Belfast des années 90, le quotidien est régulièrement ponctué de déflagrations, de slogans haineux, d'annonces de morts, de blessés et autres joyeusetés inhérentes à une ville empêtrée dans un conflit entre deux camps. D'un côté les Irlandais catholiques qui aspirent à l'union de l'Irlande, de l'autre les Irlandais protestants qui souhaitent rester dans le Royaume-Uni. Et au milieu, un tas d'habitants qui aimeraient seulement vivre leur vie.

Parmi eux, il y a Jake Jackson, catholique, issu de la classe populaire, comme tous ses amis. Un Belfastois désabusé, qui ne s'étonne plus en entendant une bombe éclater en prenant son café. Son meilleur ami, Chuckie Lurgan, est protestant. Ce qui n'a jamais été un sujet entre eux. Les moments de camaraderie et les pintes descendues au pub valsent bien au-dessus du conflit politique qui embrase l'Ulster.

C'est ce quotidien que nous raconte Robert McLiam Wilson. Avec un humour cinglant qui m'aura fait éclater de rire plus d'une fois, il décrit la vie de ces jeunes gens, les difficultés de la classe ouvrière, la société de consommation dans laquelle elle aimerait entrer alors qu'elle est engluée dans le chômage et la pauvreté. le conflit politique qui se rappelle à eux tous les jours. Un décor morose pour une jeunesse sans illusions, qui nous offre pourtant de beaux moments d'espoir, notamment avec Chuckie qui devient le roi du pétrole grâce à son bagout et à une bonne dose de candeur assez incroyable.

On rencontre continûment des personnages hauts en couleur drôles et attachants qui sont la plus belle preuve d'amour que l'auteur adresse aux Belfastois. Malgré une ville symbole de guerre et de morts, la vie palpite dans chaque foyer, dans chaque relation d'amitié. Il y a aussi un très beau chapitre dédié à Belfast, aussitôt laminé par une description effroyable d'un attentat terroriste. Belfast est dans un sempiternel entre-deux : vivre en gardant en tête que la mort peut être à notre porte le lendemain.

Ce roman est un immense coup de coeur. J'ai adoré les personnages, la relation du quotidien, l'insertion de plus en plus affirmée au fil du roman du contexte politique, et cet humour corrosif dont je suis particulièrement friande. Lisez-le, il est génial.
Lien : https://lejardindenatiora.wo..
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Écrivain nord-irlandais, " Robert Mcliam Wilson ", né dans un quartier ouvrier et catholique de Belfast, nous délivre un message sur l'amour qu'il porte à sa ville, et ceci sans fioriture ni misérabilisme ; et d'ailleurs je pense que l'on peut parler de constat sur cette ville interlope, où régnera pendant plusieurs dizaines d'années, le bruit des bombes et la fureur des émeutes.

Année 80, avant l'accord de Belfast signé le 10 avril 1998 qui met fin à la guerre en Irlande du Nord. Une rue : " Eureka Street " ; un catholique trentenaire qui a du mal à admettre sa médiocrité : Jacke Jackson ; et son ami protestant de toujours : Chuckie Lurgan, un lourdaud qui vit toujours chez sa mère. Ils vivent au jour le jour, entre discussion sans fin à refaire le monde, s'inviter à des soirées de beuveries, des amourettes d'un soir, bref le sommet de la vacuité.

Un grand moment de lecture, avec la verve et la bravoure de l'auteur pour la description, de la folie des hommes, lors d'une explosion d'une bombe et ses effets : distorsion du temps, silence et calme dans le secteur, les couleurs qui disparaissent ; la terreur, l'horreur, l'incompréhension et plus tard les cris et les pleurs déchirants des êtres humains. Un tel réalisme d'écriture me laisse pantois. Comment justifier l'acmé de tels actes : du patriotisme, de l'aveuglement politique, de la stupidité, sans aucun doute !

Ainsi se mêle la vie, entre amitié, pauvreté et idéalisme, dans cette ville attachante, et pour l'auteur qui l'a résumé, " La ville est un roman ", une ville qui palpite de ses habitants vivants mais dont sa terre est richement semée de morts innombrables. Une apologie d'une ville riche d'un passé tumultueux sur un fonds de troubles religieux, mais dont les protagonistes s'avèrent attachants. Un livre à garder précieusement.

Lien : https://bookslaurent.home.bl..
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J'ai beaucoup aimé ce livre, un livre fort qui nous montre le quotidien des gens de Belfast à travers le destin de Chuckie, Jake et de leurs amis. Connaissant très mal l'histoire de l'Irlande du Nord, j'ai été quelque peu choquée de la pauvreté, de la peur et de la violence qui règnent à toute heure dans la ville à cette époque. Les attentats terroristes sont monnaie courante, et les protestants et les catholiques s'entretuent.
L'auteur peut avoir des styles très différents, parfois assez cru quand il donne la parole aux personnages, parfois très beau, presque poétique, notamment dans ses descriptions de Belfast. Pour ne pas trop divulguer l'histoire, j'ai trouvé la description d'un événement très forte, très poignante, magnifique dans son horreur.
Concernant les personnages, je me suis beaucoup attachée à Jake, en mal d'amour, et sa relation avec son chat m'a souvent fait sourire. Quant à Chuckie, il me faisait tout le temps peur avec ses idées farfelues et son enrichissement soudain. On se demande toujours quand cela va s'effondrer. Il semble ne jamais comprendre ce qui lui arrive, ce qui lui donne un air naïf et enfantin (attention, ce n'est pas négatif !)
Je m'en vais maintenant en lire un peu plus sur l'histoire de ce pays.
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