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3,88

sur 2595 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Première lecture audio et quelle expérience !

Que puis-je dire de ce grand roman américain qui n'a pas encore été dit par des générations de lecteurs et d'universitaires qui ont étudié la prose de Melville? Même les personnes qui ne l'ont jamais lu connaissent vaguement le récit de la vengeance du capitaine Achab.

L'histoire en quelques mots :
Achab, capitaine monomaniaque et son équipage partent pour 3 ans à la chasse à la baleine. Lors d'une précédente expédition, Achab a perdu sa jambe lors de sa rencontre avec un énorme cachalot blanc, Moby Dick. Depuis cette mésaventure, Achab chasse de manière obsessionnelle Moby Dick à travers les océans.

« Moby-Dick » est un roman d'aventures aussi gigantesque que l'énorme baleine blanche qui a donné son nom au livre.
Un roman fascinant, tant pour son histoire que pour sa modernité car c'est une audacieuse expérience littéraire (pour 1851 comme pour aujourd'hui). Melville frise le génie philosophique et poétique. Lire ce livre revient à sombrer dans une mer de musique; la symphonie des mots vous enveloppe et vous caresse; non pas un sentiment de noyade mais un sentiment très confortable. Chaque minute en vaut la peine.

En somme, un vrai classique, digne de sa réputation et de son mythe. Personnages mémorables, écriture parfaite et histoire inoubliable où l'obsession d'un homme se mêle à la grandeur de la nature.
J'ai senti l'air salé me frôler le visage, j'ai senti les vagues, et mon coeur battait un peu plus vite à chaque fois que l'un des membres de l'équipage criait: «Là, elle souffle! »

Un livre qui m'inspire un immense respect. Aussi vaste et profond que l'océan, je pense que je relirai un jour Moby Dick. J'embarquerai à bord du Pequod pour refaire le même voyage avec Ismaël et tout l'équipage.

Merci à Babelio et aux Editions Thélème pour cette splendide découverte. Prête à renouveler la lecture audio tant mon plaisir a été total.
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J'ai lu Moby Dick à 15 ans et n'y ai rien vu d'autre qu'un extraordinaire roman d'aventures avec des personnages capables d'inspirer effroi, tendresse, humour, mon préféré étant sans doute Queequeg dont le cercueil sauvera Ismaël. J'y ai vu aussi, grâce sans doute à l'enseignement scolaire, les références bibliques et mythologiques. Mais surtout, j'ai adoré ce style qui va plus vite et plus fort que l'Océan, plus vite que la baleine blanche et qui emporte le Pequod vers les profondeurs avec une accélération que même le cinéma n'a pas restituée. Et bien sûr, l'autre bateau, la Rachel, en quête de ses enfants disparus, qui laisse Achab insensible, car, lui, il a un objectif vital, ou mortel, Moby Dick dont Melville sublime la puissance et la gloire. Je crois que c'est mon oeuvre préférée parmi tout ce que j'ai lu, tous genres confondus, et je ne souhaite plus que le feuilleter de temps à autre pour m'imprégner à nouveau de quelques couplets d'anthologie qui me feront toujours frémir.
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Je ne vais pas passer des heures à vous expliquer pourquoi, comment, Moby Dick est un chef d'oeuvre absolu de la littérature mondiale, un roman que vous devez lire, absolument !

Je me contenterais d'insister sur un point particulier, destiné à nos chères têtes blondes - ou brunes, ou rousses -, enfin bref... aux jeunes, aux adolescents, aux jeunes adultes et, puis, tiens, à tout ceux qui, jusqu'à ce jour, n'ont pas franchi le pas, pas ouvert le livre :

- parce qu'ils ont peur de se prendre un pavé pareil sur le pied (cela fait mal, 800 pages ultra-serrées);
- parce qu'ils ont peur de se retrouver dans un récit ésotérique, une vaste parabole sur la vie, une métaphore tirée des saintes écritures (après tout, c'est cela que l'on lit, avant tout, dans les commentaires du livre sur les réseaux sociaux);

A tout ceux-là, je leur dit : ouvrez, ouvrez la cage aux cachalots ! Ce roman est avant tout un roman d'aventure, passionnant, saisissant ! Une plongée dans l'univers de la mer au même titre qu'un 20 000 lieues sous les mers, que vous avez surement lu, pour le coup !

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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Moby Dick est un roman de Herman Melville inspiré de ses propres expériences sur des baleinières.
Il raconte le voyage de marins en quête d'un cachalot albinos qui avait pris la jambe du capitaine de la baleinière, Achab.
La chasse à la baleine est décrite comme particulièrement dangereuse, au point que modifier son testament est une activité comme les autres:
"Et maintenant, pensai-je en remontant inconsciemment mes manches, allons-y pour un plongeon calme et serein vers la mort et la désolation; chacun pour soi et Dieu pour tous."
J'ai apprécié ce roman car cette chasse est observée du point de vue interne, le lecteur suit les événements à partir du regard d'Ismael, un marin qui souhaite partir à la chasse à la baleine sur une baleinière de Nantucket, village connu pour cette activité.
J'ai moins pris de plaisir à lire la fin du livre, que je n'ai comprise qu'après relecture.
Vont-il réussir à attraper cette chimère?
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une histoire plutôt sombre.
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Quelle oeuvre gigantesque, à la dimension de son sujet !!! J'ai mis du temps à me décider mais quel regret de ne pas avoir eu ce courage plus tôt. Aventure, vengeance, combat titanesque, tout y est. Mais bien au delà, Merville (une faute de frappe vient de me faire écrire Merveille, un avis docteur Freud ?) nous oriente vers un monde infini de connaissance. J'ai tâché à chaque divagation philosophique des héros de m'atteler à appréhender Kant ou autres héros antiques évoqués mais cela m'est rapidement apparu comme insurmontable. Un chef d'oeuvre intemporel.
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Le roman raconte comment Ismaël, le narrateur, attiré par la mer et le large, décide de partir à la chasse à la baleine. Il embarque sur le Pequod, baleinier commandé par le capitaine Achab.

Ismaël se rend vite compte que le bateau ne chasse pas uniquement pour alimenter le marché de la baleine.

Achab recherche Moby Dick, un cachalot blanc d'une taille impressionnante et particulièrement féroce, qui lui a arraché une jambe par le passé. Achab emmène son équipage dans un périple autour du monde à la poursuite du cachalot dont il a juré de se venger.

Le Pequod finira par sombrer au large des îles Gilbert en laissant Ismaël seul survivant, flottant sur un cercueil.


Le roman est loin de se réduire à son aspect fictionnel : de nombreux chapitres sont consacrés à décrire minutieusement la technique de la chasse à la baleine ainsi qu'à s'interroger sur la nature (réelle ou symbolique) des cétacés, et peuvent se lire comme une seconde traque, spéculative et métaphysique.


Dans Moby Dick, Melville emploie un langage stylisé, symbolique et métaphorique pour explorer de nombreux et complexes thèmes qu'il estime universels.

À travers le voyage de son personnage principal, les concepts de classe et de statut social, du bien et du mal et de l'existence de Dieu sont tous aussi bien explorés que les interrogations d'Ismaël sur ses convictions et sa place dans l'univers.


Melville s'est inspiré de deux faits réels :

le naufrage du baleinier Essex, qui sombra en 1820, après avoir affronté un grand cachalot, 3 700 km au large des côtes de l'Amérique du Sud. L'un des marins survivants, Owen Chase, consigna cette aventure dans un livre qui parut en 1821.
l'existence d'une baleine blanche, dans les années 1830, souvent aperçue à proximité de l'île chilienne de Mocha. Criblée de harpons, Mocha Dick attaquait régulièrement les baleiniers.
Melville fut lui aussi marin comme la plupart de ses héros de roman. La rédaction du livre fut entamée en 1850. le roman fut d'abord publié à Londres en octobre 1851 sous le titre The Whale (Le Cachalot) — cette édition était incomplète et le titre n'était pas celui voulu par Melville. C'est peu de temps après, lors de sa parution américaine, en novembre de la même année, que l'ouvrage prit le nom de Moby-Dick; or, The Whale (Moby-Dick ou le Cachalot).

Melville a été influencé par plusieurs écrivains romantiques (Sir Walter Scott, Washington Irving, Lord Byron, Mary Shelley) dans sa jeunesse. Il souhaitait les imiter dans un livre qui soit captivant et vivant, à la fois sur les plans de l'émotion et de la poésie.

Moby Dick est paru à un moment important de la littérature américaine. En 1850, son ami et voisin Nathaniel Hawthorne publiait la Lettre écarlate. En 1852, Harriet Beecher Stowe publia La case de l'Oncle Tom.
wikipédia

Ce Livre est souvent considéré comme l'emblème du romantisme américain. Bien que sa première édition n'ait pas soulevé l'enthousiasme de la critique, Moby Dick est aujourd'hui considéré comme l'un des plus importants romans de langue anglaise.
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Pour commencer, je me tiens de préciser comment et pourquoi j'en suis venue à lire ce roman éponyme d'Herman Melville.
Cette année je m'étais donné pour défi de lire Moby Dick : en effet, depuis que je suis petite, j'avais entendu le nom de cette fameuse baleine blanche, par-ci, par-là, à divers endroits, dans divers films, dans divers médias et ce, sans jamais en connaître plus que l'image d'un vieil harponneur plantant son acier dans la peau d'un immense cachalot albinos ! J'avais donc réussi l'exploit de ne pas ; ou presque ; me faire spoiler pour tout ce qui concernait l'histoire et les personnages.
Cependant, ce n'est que l'an dernier que, après avoir lu son nom une énième fois dans les écrits d'un de mes personnages historiques préférés que j'ai décidé de me plonger dans les pages de ce pavé... Et tout ce que je peux dire, c'est qu'en tant que je ne l'ai pas regretté !

J'avais donc entamé la lecture de Moby Dick, loin de me douter qu'un roman d'aventure se déroulant à bord d'un vilain navire baleinier allait tant m'impacter. D'ailleurs, en quoi consistait la chasse à la baleine au XIXème siècle ? J'en n'en avais absolument aucune idée ! Comment pourrait-on, à notre époque, supporter une telle aberration ! Et pourtant me voilà qui commence à lire l'histoire d'un gars un peu déprimé nommé Ishmaël. Un matelot de la marine marchande qui n'a qu'une seule idée en tête (sous peine de se la faire littéralement exploser) : reprendre le large, cette fois-ci à bord d'un baleinier.
Le récit interne, débutant à la première personne du singulier, permet ainsi de nous faire visiter de brièvement la ville de New Bedford jusqu'à ce que le protagoniste y rencontre un harponneur cannibale, Queequeg, et c'est là que Melville parvient à nous offrir nos premiers éclats de rire, comme ça, sans prévenir, dans une situation plutôt comique.
Mais dès le lendemain, nos deux compères en devenir visitent une chapelle, et là, à la vue des stèles érigées en mémoire des marins disparus en mer, le ton sérieux et mystique de ce qui va suivre est donné.
Car pour celles et ceux qui penseraient que Moby Dick consiste en une simple croisière pendant laquelle il se passera juste quelques fâcheuses et heureuses péripéties comme on en trouve à foison dans les romans d'aventure, la surprise sera de mise !
En effet, avec Moby Dick, Herman Melville nous a fait don d'un véritable « ovni » car son roman nous fait non seulement part des évènements à bord du Péquod ; le navire sur lequel Ishmaël et son compagnon ont embarqué ; parsemés de références bibliques, de superstitions et de symboles en tout genre mais l'auteur nous livre aussi d'énormes chapitres à but encyclopédique sur les baleines, les baleiniers, les lois régissant la chasse à la baleine… Sans compter quelques courts interludes dignes d'une pièce de théâtre !
Aussi, le récit sera pavé tout du long de quelques dialogues humoristique ainsi que de monologues, le tout dans une ambiance d'amitié virile grâce aux personnages dotés d'un caractère bien défini et à un équipage cosmopolite.
Et comment pourrais-je parler de Moby Dick sans évoquer l' énigmatique, le charismatique, le chaud bouillant capitaine du Péquod (d'ailleurs, que serait un navire sans son capitaine ?) : Achab ; qui, avouons le, fait figure aussi bien de protagoniste principal qu'antagoniste étant donné qu'Ishmaël sera relégué bien vite au rang de témoin face aux longues tirades et scènes accordées au maître du Péquod ainsi qu'aux autres personnages comme Stubb, Starbuck, Pip', Tashtego…
Mais revenons donc à Achab, un nom prophétique qui apparaît dès le choix fatidique du navire fait par Ishmaël à Nantucket. L'auteur parviendra à évoquer maintes fois le fameux capitaine ; nous parlant vaguement de sa jambe d'ivoire et de son terrible caractère ; alors que ce personnage n'apparaîtra en personne que bien après… En bref, jamais je ne m'étais sentie aussi « teasée » par l'apparition d'un personnage en lisant un roman. À noté qu'il en est de même pour la fameuse baleine blanche…
Cela dit, je vais tout de même éviter de trop en raconter sur lui ici car mes critiques n'ont pas pour but de spoiler les potentiel(le)s intéressé(e)s! J'ajouterais juste qu'Achab est LE personnage de fiction qui mériterait une analyse à part entière. Tout le monde verra en lui une quête obsessionnelle, ou encore une lutte profane contre les incontrôlables forces de la nature ; ou Dieu ; cristallisées dans l'apparence livide et dans la taille énorme d'un cachalot. Pour ma part, je trouve que cela vacille entre un orgueil démesuré et une haine de soi ; les descriptions physiques de la baleine ainsi que celles d'Achab nous montrent quelques similitudes comme un front particulièrement ridé… Où encore au désir d'une revanche sur la Vie ou bien la découverte d'une passion ardente après 40 ans de vie en mer faite de restrictions…
Voilà ce qui est magique avec Moby Dick : le roman, de part la variété des sujets abordés, de part son style poétique et son vocabulaire riche, et de part sa capacité à faire émettre au lecteur tant de suppositions et d'hypothèses, se voit être aussi colossal que le léviathan dont il fait l'éloge.
Alors, quels défauts pourrais-je attribuer à ce roman, moi qui ai adoré ce pavé au point de l'élevé à la première place de mes lectures préférées ? Les gens qui ne l'ont pas apprécié ; c'est leur droit ; et/ou qui ont abandonné la lecture en cours de route mettront certainement en avant l'argument des longs chapitres explicatifs qui ne font pas avancer le récit … Et pourtant, ces derniers sont de la plus haute utilité : ils vous éclairent sur le fonctionnement et le matériel qui va être utilisé dans l'action qui va suivre car il faut avouer que tous les termes et que toutes les tâches incombant aux baleiniers du XIXème siècle est un univers totalement inconnu pour la grande majorité d'entre nous, lecteurs lambdas du XXIème siècle !
En conclusion, si vous recherchez un roman d'un autre temps quoique brodé de thèmes universels et intemporels, un roman qui vous fera réfléchir et voyager en esprit, qui vous apprendra un tas de mots techniques et de références artistiques sur la chasse au cachalot, n'hésitez pas à découvrir Moby Dick. Moi-même, avant ma lecture, avais quand même la petite crainte que ce pavé était « surcoté » à cause de sa célébrité et pourtant je me suis bien vite sentie comme happée par les pages, comme noyée dans la prose somptueuse d'un Melville bien informé sur les sujets abordés dans son chef-d'oeuvre puisque l'auteur lui-même a été matelot à bord de plusieurs baleiniers !
Lien : https://unepoetepaumee.blogs..
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J'ai été emporté dans cette histoire, par les détails et le réalisme d'un monde qui m'était inconnu : la pêche à la baleine au XIXe siècle. Mais surtout, par la voix du narrateur, le style changeant, les personnages inoubliables tels que Achab et Queequeg. Un livre monstre en somme..
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Ce livre est (presque) le chef d'oeuvre que beaucoup ont reconnu. Tout d'abord, le texte: 700 pages, oui, et les raccourcis établis pour les adolescents sont des entreprises réductrices qui font un peu peur. Il faut toutefois reconnaître que, dans ce cas précis, elles sont peut-être nécessaires. Ce livre, en effet, n'est pas seulement le roman d'aventures que l'on s'attend à découvrir: la pêche à la baleine, avec ses risques, ses aléas, les réactions des hommes aux difficultés, leurs joies, leurs tristesses, leurs conflits, etc....: bref, un roman. La partie "roman" du livre, si on la reconstitue, ne doit pas représenter plus du tiers du texte. Le reste est plutôt un essai sur cette activité multi-centenaire: la chasse à la baleine et au cachalot, activité étrange, dangereuse, dont on aurait probablement mieux fait de se passer. Au XIX° siècle, le prétexte était de se procurer de l'huile pour s'éclairer, tout simplement. Donc Melville nous décrit tout cela: le bateau, l'équipage, le matériel, les modes de pêche, la façon de traquer la bête, de s'en approcher, de la harponner en prenant des risques fous, de la découper, d'en tirer des "couvertures" de graisse (de 10 à 30 tonnes par animal!). Et il y a le roman: le capitaine Achab, qui, dans une expédition précédente, a perdu une jambe dans sa lutte contre une redoutée baleine blanche appelée Moby Dick, décide de repartir à la recherche de cet animal, et de s'en venger. La bête lui a déjà pris sa jambe; son obstination aveugle lui fera perdre davantage. C'est donc cela le sujet du livre: jusqu'où faut-il aller, quel prix sommes-nous prêts à payer pour atteindre nos objectifs? Achab réalise un jour que, sur 40 ans de sa vie d'adulte, il n'en a passé que 3 sur terre... Oui, il aura bien pris quelques baleines, mais celles-ci lui auront pris bien davantage: sa vie d'homme vivant, et finalement, sa vie tout court. Nous ne sommes pas tous des chasseurs de cétacés, mais que chassons-nous, et quel prix en payons-nous? En quoi sommes nous, nous aussi, des Achab ?
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