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Annie Morvan (Traducteur)Jean-Marie Saint-Lu (Préfacier, etc.)
EAN : 9782020375436
320 pages
Seuil (17/06/1999)
3.56/5   45 notes
Résumé :
Décidant un beau matin que seul le rêve mérite d'être vécu, Fabregas, un industriel catalan, fait sa valise, claque la porte et abandonne les siens aux lois de la routine barcelonaise. Mais ce qui ne semblait être qu'une parenthèse devient peu à peu un égarement absurde dans le labyrinthe d'une Venise livrée à la décadence et à la décomposition : inexorablement captivé par une jeune fille qui le fuit, Fabregas s'enfonce dans un dédale de rencontres fortuites, d'évén... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Découverte d'une Venise envoûtante, intimiste, surprenante, fantaisiste, insolite travers les yeux d'un industriel barcelonais en rupture de ban.

Roman baroque, foisonnant de détails, écrit dans un style humoristique et désinvolte par Eduardo Mendoza, écrivain catalan vivant à Barcelone.

C'est surtout un roman extremement facile à lire.

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Eduardo Mendoza nous relate moins ici une intrigue qu'il ne nous livre sa vision d'une ville envoûtante. du coup ses personnages sont comme gagnés par cette indolence maladive de cette ville silencieuse ou par la réputation sulfureuse de ce lieu de libertinage. Anecdotes, histoires et mythes sur Venise émaillent ainsi son récit. Mais... la suite sur mon blog "Carnets de SeL"
Lien : http://essel.over-blog.com/a..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Une gondole les déposa au pied d'un escalier raide aux marches recouvertes d'une mousse veloutée qui le rendait très glissant. Du mur latéral pendait un anneau, bruni par la rouille. L'endroit, situé dans la courbe d'un canal étroit où les rayons de soleil ne pénétraient jamais, avait quelque chose de lugubre. L'eau était couleur de plomb et sentait le mollusque mort, le poisson et le goudron.
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Avant de se diriger vers la salle à manger, il s’arrêta à la réception pour demander que l’on fasse préparer sa note et ses bagages. L’employé, celui-là même qui s’était occupé de lui deux jours auparavant, l’interrogea discrètement sur sa santé. Fabregas lui dit qu’il n’avait pu vaincre les insomnies qui le tourmentaient depuis plusieurs nuits mais qu’il était sûr de guérir très vite.

— On voit bien que notre climat ne convient pas à Monsieur, dit le concierge.
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Abandonné une fois de plus à son sort, Fabregas reprit ses visites au vidéoclub jusqu’au jour où, vers la mi-octobre, le propriétaire l’informa qu’il avait vendu et qu’il fermait le magasin. Il ne s’était jamais fait à l’idée de n’être qu’un marchand de cassettes et n’aimait pas, à quelques exceptions près, le public qui fréquentait sa boutique. Au surplus, ce commerce, apparemment facile, lui donnait dans la pratique des maux de tête incessants à cause de l’irresponsabilité de certains distributeurs et du sans-gêne de nombreux clients. Il était vieux et ne voyait pas pourquoi il remettrait à plus tard une retraite, même modeste, dont il pourrait jouir longtemps, si Dieu lui prêtait vie.
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— D’accord, ne viens pas si tu ne veux pas, lui disait-il, mais laisse-moi au moins aller te voir. On pourra parler de cette affaire de vive voix.

Cette proposition mettait Fabregas hors de lui.

— Il n’en est pas question, répliquait-il. Je ne veux pas te voir. Si tu viens ou si je crois que tu vas venir, je changerai d’hôtel, je prendrai un faux nom et je me promènerai dans les rues déguisé en Turc.
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Pendant le trajet, Fabregas contempla du vaporetto le spectacle de la ville étendue devant ses yeux. Les édifices majestueux lui semblaient à présent se dresser dans le seul but de le narguer. Un décor aussi fallacieux que mes chimères, pensa-t-il. À peine arrivé à l’hôtel, il informa la direction qu’il partirait aussitôt le soleil levé.

— Je m’occuperai moi-même des bagages, précisa-t-il.
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Vidéo de Eduardo Mendoza
Rencontre avec Eduardo Mendoza en partenariat avec l'Institut Cervantès de Bordeaux. Entretien avec Yves Harté.
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