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*** La doctrine philosophique nazis ***


Rudolf Höss n'est pas forcément connu dans l'histoire nazis de la seconde guerre mondiale et pourtant ... il est nommé par Himmler en tant que Commandant du terrible camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau en 1940.
Il sera dévoué à Himmler qui le charge de s'occuper "du problème juif" en régissant le camp et de gérer les nombreux convois journaliers et surtout de trouver la "solution finale" pour "les unités inaptes au travail".
Ce sera donc, Rudolf Höss qui sera l'investigateur qui aura inventé le gazage via les douches et les constructions des fours à crémation.
Il sera congratulé par Himmler et le "Führer" pour "sa capacité d'organisation".


Robert Merle a donc, relaté avec sa dextérité d'écrivain la vie de Rudolf Höss, nom qu'il a changé en Rudolf Lang, de sa plus tendre enfance jusqu'à cette terrible tranche historique relative à la seconde guerre mondiale et sa "philosophie nazis". Cette biographie romancée est glaçante en tout point de vue, puisque Rudolf "Lang" parait être un personnage apathique limite schizophrène, dès sa plus jeune enfance, tout comme son père l'était, avec une emprise sous le joug de la religion.


On ne peut nier les atrocités de cette triste période.
Elles font parties de l'histoire mondiale, tout en se demandant comment l'être humain puisse en arriver là.
Et, hélas, il y a eu des dizaines de Rudolf Höss !


Je félicite l'auteur qui n'a pas pris de gant pour nous relater cette histoire même si elle reste un roman.

Pour continuer dans la véritable biographie de Rudolf Höss, un autre ouvrage est disponible :
Rudolf Höss, le commandant d'Auschwitz parle. (Témoignage)
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Ne nous y trompons pas: Rudolph Lang est une ordure dont la responsabilité n'est en rien atténuée. le comprendre, c'est essentiel. L'excuser ou le décharger un tant soit peu, hors de question.
C'est dans cet état d'esprit que je me suis trouvé (et me trouve encore) après avoir lu ce premier livre de Robert Merle.
Pour perpétrer un génocide, de manière ordonnée et sans désordre inutile, rien ne vaut ce genre de fonctionnaire zélé et dépourvu de passion.
Là réside le génie malfaisant des nazis: choisir les "petites mains" empressées de complaire servilement et avec compétences à un führer dégénéré.
Le livre de Robert Merle est froid, distant, clinique. La machine de mort nazie y est exposée dans tous ses hideux engrenages.
Que ceux qui ne l'ont pas lu, le lisent.
C'est un bouquin essentiel qui, au-delà du portrait d'un monstre ordinaire, interroge le lecteur attentionné sur ce que lui serait appelé a faire en de pareilles circonstances historiques.
Au vu de toutes les saloperies perpétrées au nom de la haine de l'autre, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le constat est assez désespérant de voir que rien n'a véritablement changé en mieux.
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Extraordinaire Robert MERLE, pour une biographie "romancée" qui ne l'est pas moins. Tout a été dis ou presque... ah si: LISEZ LE SVP, faites le lire à vos élèves.
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Difficile de dire que l'on a aimé un tel livre car il ne raconte pas une histoire mais est L Histoire , dans tout ce qu'elle a eu de plus tragique...

" La Mort est mon metier " retrace l'itinéraire d'un jeune allemand , Rudolph Lang (plus connu sous le tristement celebre patronyme de Hoess ) , de son enfance à son proces final à Varsovie pour crime contre l'humanité .

Si l'auteur avoue avoir quelque peu brodé concernant la description de ses rapports familiaux eminemment perturbants etant enfant , il a veritablement effectué un reel travail de journaliste concernant la mise en place de ces camps de rééducation voués à devenir , par la suite , des camps d'extermination .

Lang n'aime pas son pere mais le subit , le craint . Il est élevé dans une croyance catholique extreme le destinant tout naturellement à rentrer dans les ordres . Sa mere ainsi que ses deux soeurs sont des éléments phantomatiques de ce récit n'ayant absolument aucune consistance , si ce n'est celle de vénérer cet époux et pere . Un malentendu le conduira tout naturellement a changer de voie et sera précurseur de ce long cheminement dans l'horreur la plus absolue !

Deuxieme partie beaucoup plus interessante car entierement basée sur des faits réels . L'on y voit cet allemand , dévoué corps et ame à la cause nazie , gravir un à un les échelons des SS pour finir commandant du camp d'Auschwitz-Birkenau . Ce qui est frappant chez cet homme , c'est l'absence totale d'empathie ! C'est un etre totalement déshumanisé qui n'aura de cesse de satisfaire ses supérieurs lui demandant d'aller toujours plus loin dans l'indicible ! A noter cette abscence d'empathie , tout autant pour les victimes que pour sa femme Elsie et leurs trois enfants . Une seule chose compte , bien faire le travail qui lui est confié ! L'echec n'est pas envisageable ! Parlons de ses prérogatives : appelé à diriger un camp initialement prévu pour rééduquer les déviants et les opposants au régime , il s'averera rapidement que suite à l'accession d'Hitler au pouvoir supreme , ces camps seront desormais destinés à l'éradication pure et simple de la race Juive ! Et c'est là que ce fonctionnaire besogneux donnera la pleine mesure de son " talent " en participant plus qu'activement au développement de nouvelles techniques visant a tuer et faire disparaitre le plus de Juifs possible . Je dis Juif , lui parle d'unités...Ces etres humains n'ont pas de véritable consistance à ses yeux , ils sont immateriels et ne sont appréhendés que dans leur globalité ! Ils ne sont qu'un chiffre de morts à atteindre à une date donnée ! Effrayant...
Il sera , notamment , celui qui préconisera l'emploi du gaz ( le Cyclon B ) alors que les émanations de pots d'échappement faisaient originalement office de grande faucheuse . Plus rapide donc possibilité de décimer à plus grande échelle ! le chiffre , toujours le chiffre !
Ce type , ce bourreau devrais-je dire meme si ce dernier ne se verra jamais comme tel mais juste comme un simple éxécutant , choque par son absence totale de remords ! Pas d'états d'ame , il est juste là pour effectuer un boulot du mieux possible et il s'y emploiera , hélas , avec la réussite que l'on sait ! J'avais des ordres , je les ai éxécuté ! Point ! Il est à ce point embrigadé qu'à un moment donné , lorsque sa femme lui demandera ce qu'il ferait s'il recevait l'ordre d'éliminer ses propres enfants , il répondra tout naturellement par l'affirmative ! Effrayant !
Le slogan de l'Allemagne Nazie : Deutchland uber alles ! L'Allemagne avant tout ! Lang en sera un pur produit ! Rien n'est au-dessus du Fuhrer, pas meme sa propre famille..Effrayant !
Livre dérangeant s'il en est focalisé sur l'un des rouages les plus connus de la machine nazie et son ascension légitimée par une créativité sans bornes en matiere de crime de masse !
J'invite les révisionnistes et les provocateurs en mal de publicité à redécouvrir les nombreux témoignages tels que :
- Nuit et brouillard
- de Nuremberg à Nuremberg
- Les dossiers secrets du Nazisme...afin de réaliser définitivement que cette période n'était sans doute pas qu'un point de détail de l'histoire...

Merci à Robert Merle pour ce témoignage glaçant mais nécéssaire .

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Au vu du nombre de pages de ce roman, je ne pensais pas le terminer avant la fin de la semaine. Finalement, une soirée (longue, soyons honnêtes) a été suffisante pour que je le finisse.
La mort est mon métier est une histoire fascinante. Dure aussi. Robert Merle rend la vie de Rudolf Lang extrêmement réaliste, sans doute parce qu'elle est inspirée de faits réels, bien que le talent de l'auteur y soit sans doute pour quelque chose également.
Les actes abominables commis par Rudolf et ses semblables ne sont pas excusables. Mais grâce à l'enfance de Rudolf, qui nous est contée par Robert Merle, on comprend mieux les motivations profondes du personnage. Traumatisé par une enfance difficile, marqué à vie par un père qui élève l'obéissance à l'autorité au rang de vertu suprême, Rudolf ne pouvait qu'obéir aux ordres de Himmler et consorts. Sans se poser de questions. Et sans se demander ce que ressentait les gens qu'il envoyait à la mort.
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« La mort est mon métier » est un témoignage terrifiant, difficilement supportable mais captivant. Travail d'historien primordial pour la postérité, le roman de Robert Merle est basé sur l'enquête d'un psy réalisée au moment du procès de Nuremberg. Il se présente comme le journal intime du commandant du camp d'Auschwitz-Birkenau, son enfance, son ascension jusqu'à sa chute. L'emploi du « je » confère au récit une proximité épouvantable.

Comment devient-on un bourreau monstrueux capable d'organiser l'horreur au rang d'une industrie ? de l'optimiser dans les moindres détails ?
Des traumatismes de l'enfance qui trouveront une compensation dans l'armée, comme un ersatz de famille offrant un sentiment de sécurité, un refuge dans l'obéissance et le culte du chef, puis les stigmates de 14-18 - l'humiliation après le traité de Versailles ressenti comme un «diktat» et la spirale chômage-misère des années 20 - enfin les idées nauséabondes scandées en « prêt à penser » par le parti nazi, ont joué leurs rôles d'attiseurs sur cet homme manifestement déséquilibré.

On suit son évolution dans les rangs des SA puis des SS en parallèle avec celle du IIIème Reich. Pour ses talents d'organisateur, le Reichfürher lui confiera la mission secrète de réaliser le plus grand camp d'extermination, avec des objectifs imposés en temps et en «unités » (comprenez juifs). Sans esprit critique, sans état d'âme, aucune trace de pitié ni de remords, enfin, sans aucune humanité, il y parvint bien au-delà des espérances de ses chefs. Simplement obéir avec une froide détermination, exécuter les ordres avec zèle pour être utile à la cause/patrie.

« Comme un tableau de Breughel, celui qui peignait l'enfer ». C'est ainsi qu'est décrit par l'un des SS le « traitement spécial », génocide planifié dans les camps de la mort. Mais le tableau est une oeuvre d'art, une allégorie alors que ces camps étaient l'enfer.

Après cette lecture réellement éprouvante, j'aimerais savoir comment a survécu sa famille, dans l'après-guerre. Ses enfants étaient encore très jeunes au moment des faits et ont logé sur le site d'Auschwitz. Comment a-t-il pu vivre une vie de famille à côté de l'horreur absolue ? J'ai lu quelque part que sa femme recommandait aux enfants de bien essuyer la poussière retombée des cheminées et déposée sur les fraises du jardin avant de les manger !

Ne dit-on pas que les bourreaux ont d'abord été des victimes ? On peut en convenir pour quelques individus, monstres fabriqués par l'enchaînement de circonstances puis par un système. Mais l'inconcevable, c'est le nombre ! Combien y a-t-il eu de Höess ? Voilà l'inimaginable.

Cela m'évoque ces paroles d'une chanson de Goldman « Qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps D'avoir à choisir un camp».
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La mort est mon métier de Robert Merle

Ah! quel métier!!
Robert Merle, dès 1952, retrace la vie de Rudolf Hoess ""Rudolf Lang dans le livre ""à partir d'éléments recueillis après la guerre par un psychologue américain lors du procès de Nuremberg.
Cela nous donne des précisions sur ce qui c'est passé dans le camp de concentration de d'Auschwitz-Birkenau.
Ce livre est un peu long sur le début .
Normal il retrace la vie de Rudolf Hoess de sa jeunesse difficile dans sa famille patriarcale à l'extrème qui a formé sa personnalité .
Ce que Robert Merle tente de nous expliquer ,c'est que Hoess à force d'obéir de force , considère que l'obéissance aux autorités supérieure à ses chefs est une qualité première .
Après avoir combattu pendant la 1er guerre mondiale à l'age de 16 ans, il est affilié au parti nazi dès 1922,
il entre dans la SS en juin 1934, et commence sa carrière au sein du système concentrationnaire nazi en novembre de la même année.
Il est commandant des camps de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, du 1er mai 1940 au 1er décembre 1943, puis de nouveau entre mai et septembre 1944.
Nazi convaincu, il fait preuve non seulement d'une totale obéissance aux ordres d'Heinrich Himmler concernant l'extermination des juifs, mais aussi d'initiatives, afin d'augmenter les capacités exterminatrices d'Auschwitz,
notamment en utilisant le Zyklon B dans un ensemble de chambres à gaz.
Ce que moi j'en déduit : c'est qu'il a été le plus grands Sérial Killer du monde !
cette ténacité qu'il avait de mettre au point un système de machine à tuer ,etait immonde .
Il a été responsable de la mort de 1,13 million de Juifs.
Merle nous glace le sang à chaque page par l'ingénuité de Höess qui bricole à coup d'intuitions, des chambres à gaz et des fours crématoire pour avoir un ""rendement "" maximum.
Je ne lui accorde aucune excuses .
Ce n'est pas parceque tu reçois des baffes par ton père ,qui te donne le droit de devenir un tueur et de plus à grande échelle. Malheureusement c'est le cas .
Qui n'a pas reçu de raclées par le père?
Au total ce roman, sans rien excuser de ses actes abominables, décrit la vie tragique d'un homme qui, sans haine mais par simple devoir, va se faire l'organisateur du crime le plus monstrueux de l'histoire.
(Freud aurait du le psychanaliser ,
c'était un "fou " qui vivait sa vie de famille tranquille avec sa femme et ses trois enfants ).
Mais moi ,dans ce livre , je découvre que tous ceux qui obéissaient étaient pareils a Rudolf Hoess!
du simple gars ss qui actionnait les interrupteurs d'entrée de gaz, aux autres qui tiraient dans la tête des pauvres gens des camps juste pour s'amuser ! Ce n'étaient pas des militaires mais des assassins .
La guerre c'est une merde si tous les hommes pouvaient faire un autodaté de tous leurs armes !....mais là je rëve
d'un autre monde comme dis bien la chanson de Téléphone.
Rudolf Höss est arrêté par les troupes britanniques le 11 mars 1946, condamné à mort, et exécuté par pendaison le 16 avril 1947 sur le lieu même de ses crimes.

Bon je ne voulais pas lire ce livre ! mais j'ai voulu savoir !!
comme je saurais un jour pourquoi des Français dénoncaient des juifs ! et la rafle du Val d'hiv!
Ben merde alors je vais lire une BD de Achille Talon!!!

Fabiolino
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Ce roman de Robert Merle nous offre une immersion dans l'Allemagne de l'entre deux guerres et nous propose de suivre l'histoire de Rudolf Lang, de son enfance jusqu'à la fin de sa vie.

Ce récit à propos du chef du plus grand camp d'extermination juif de la seconde guerre mondiale, le camps d'Auschwitz-Birkenau, est dépeint de manière froide et objective. On nous explique les tests de différents modes d'exécution des prisonniers juifs, les difficultés rencontrées, les errements parfois et les succès souvent. le sujet serait la fabrication de pneu le ton utilisé serait le même, sauf que nous parlons là de millions de vie enlevées à des êtres humains et ce de manière industrielle.

Ce roman a le mérite de servir de témoignage historique à propos de faits restés longtemps contestés, parfois encore aujourd'hui, sur les atrocités que l'homme est capable de commettre.

L'actualité nous montre cependant que l'homme n'apprend que peu de ses erreurs passées, ces pulsions de violence et de haine faisant à priori malheureusement parti de l'être humain.
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Un seul mot me vient pour qualifier ce roman, glaçant....
La mort est mon métier est le récit d'un rouage de cette monstruosité qu'a été la solution finale. Même s'il apparait sous le nom de Rudolf Lang, il s'agit de la biographie romancée de Rudolf Höss, commandant du camp d'Auschwitz, basée sur les rapports psychiatriques établis lors du procès de Nuremberg.
L'enfance difficile auprès d'un père catholique intégriste pourrait expliquer un début d'isolement, de rigueur, d'obéissance absolue. Mais sa jeunesse en révolte par rapport à la religion et la volonté de partir au front bien qu'il n'avait que 15 ans montrent que son enfance malheureuse ne peut expliquer le chemin parcouru ensuite, son adhésion franche et massive aux idées du Parti.
Une lecture humainement difficile mais nécessaire pour ceux s'intéressant à cette partie de l'histoire par le regard d'un protagoniste des camps. Comment justifier l'insoutenable par j'ai obéi aux ordres avec une telle froideur... La recherche du rendement, comme si c'était une discussion classique autour d'un café... le ton très clinique peut permettre dans un sens d'être moins écoeuré à la lecture mais nous amène aussi à réfléchir sur la question d'obéissance, le rôle de chacun par rapport à L Histoire. Une lecture qui demeurera longtemps dans mon esprit.
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Un roman historique terrifiant publié il y a presque 50 ans à partir d'éléments recueillis par un psychologue américain pendant le Procès de Nuremberg. Robert Merle y raconte la vie romancée de Rudolf Hoess (Rudolf Lang dans le livre), responsable du camp d'Auschwitz-Birkenau et instigateur de la solution finale et de sa mise en application, afin que le » rendement » du processus d'extermination soit optimal.

L'auteur essaie de comprendre et d'expliquer comment un fils de bonne famille chrétienne, puis père de famille, a pu se transformer en cet abominable criminel de guerre. Rudolf Lang, qui a subi une éducation rigide, a toujours respecté la notion de « chef » et de « hiérarchie ». Il faut obéir aux ordres froidement, sans aucun sentiment, sans se poser de questions. On doit accomplir son « devoir » pour la patrie et jusqu'au bout rester fidèle à la cause nazie. Hoess/Lang n'aura aucun regret et se sentira même trahi par ceux qui se sont suicidés.

Voici un excellent livre noir, très noir, qui fait frémir en nous plongeant dans l'horreur des camps. Mais je le recommande vivement. Il est absolument indispensable pour ne pas oublier que tout, et même le pire, est toujours susceptible d' arriver, si nous n'y prenons pas garde.
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