Je ne suis absolument pas convaincue par cette lecture. J'ai même pensé abandonner ce livre à mi-parcours tant j'étais lassée par ce verbiage. Cela m'apprendra à me saisir de tous les ouvrages que je rencontre en croyant qu'ils sont instructifs, intéressants, qu'ils pourront m'éclairer... Mais je suis certainement bête à manger du foin pour ne rien entendre à un essai écrit à quatre mains par deux analystes de renom. Même le titre "
Psychanalyse 6 heures 1/4" restera une énigme! Pourquoi pas 12 heures 30, ou Minuit moins 1/4? Beaucoup de saupoudrage de
Freud et de
Lacan, beaucoup de référence aussi au phallus... enfin ceci est dans la normalité, avec
Freud tous les problèmes ou presque trouvent leur source au-dessous de la ceinture...
Seule certitude, je n'aurai pas recours aux services d'un analyste, d'ailleurs en ce qui me concerne c'est bien trop tard puisque les cures s'éternisent parfois sur des années pour un résultat qui me semble très aléatoire, sinon une mise en danger de son compte bancaire. S'il s'agit de ressasser, ressasser, encore ressasser, les malaises, les blessures d'enfance, les aléas de l'existence, les erreurs d'aiguillages, on peut le faire seul face à sa conscience ou en tenant un journal intime. Il n'est pas besoin de s'allonger sur un divan pour monologuer en présence d'un éminent spécialiste qui reste mutique... surtout lorsque le résultat de la fin d'une analyse, n'est pas à proprement parler une fin... Nos deux auteurs écrivent d'ailleurs ces quelques lignes dans leur conclusion : "Ce livre en a témoigné, il est une fin d'analyse dont nous pouvons également considérer qu'elle vérifie si l'analyse a bien eu lieu. Appelons-la l'issue clinique - clinique et non pas thérapeutique. Car cette fin n'implique pas une guérison, mais une transformation du rapport que le patient entretenait avec son symptôme. (...) La fin de l'analyse favorise une nouvelle formation de
l'inconscient, un nouveau symptôme, celui que nous avons appelé le symptôme post-analytique."...
Ceci m'évoque une image, celui du serpent qui se mord la queue! (
Freud aurait-il encore frappé?)... Je ne crois pas, car symboles phalliques, complexe d'Oedipe, hystérie, castration, etc... j'ai eu ma dose!
Pas besoin d'une analyse, car me voici développant un symptôme post-analytique spontané, changer de trottoir si j'aperçois un ouvrage de psychanalyse dépassant d'une boîte à livres!