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EAN : 9782220057743
172 pages
Desclée de Brouwer (30/11/2006)
4.44/5   16 notes
Résumé :

En cette période où des réformes du système éducatif se donnent explicitement pour projet de respecter les rythmes des élèves en organisant l'éducation par cycle, il faut lire les textes de Maria Montessori. Avant bien d'autres, elle avait expérimenté et pensé une telle progression, en relevant le défi de créer des outils pour qu'enfants et adolescents apprennent par eux-mêmes et non en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un magnifique livre qui nous explique une étape charnière entre d'un côté la petite enfance et de l'autre, accession aux études supérieures...
Il est conseillé de lire avant, l'Enfant de Maria Montessori, que je n'ai pas lu, mais comme j'ai lu l'esprit absorbant de Maria Montessori, et les trois livres de Charlotte Poussin ( Montessori de la Naissance à 3 ans, Apprends-moi à faire seul -3 à 6 ans, Montessori de 6 à 12 ans), je ne suis pas perdu du tout... j'ai d'autres sources.
Il sera donc conseillé aux parents, soit de lire les trois livres de Charlottes Poussin, soit l'enfant et de l'enfant à l'adolescent, deux livres de Maria Montessori, pour bien comprendre avant d'engager son enfant vers cette voix éducative, simple mais qui ne supporte aucune contradiction... comme toute bonne méthode...
Si l'étape précédente, de la Naissance à 6 ans (souvent coupée en deux sous périodes avec raison) était plus un apprentissage par la proprioception (c'est à dire un apprentissage par les repères internes du corps) de l'observation soit pour mimer les mouvements des autres, soit pour dessiner ce que l'on voit : chiffres, lettres, natures... décrire ce que l'on voit, et bien de 6 à 12 ans, l'apprentissage se fait en comprenant pourquoi, il faut faire si et cela, un lien qui peut être morale, pragmatique ou bien philosophique...
C'est une étape que j'ai d'ailleurs raté dans un domaine : dessiner les fleurs... à la maternelle, je dessinais les étamines des fleurs sans réfléchir, à partir du primaire, je ne les dessinait plus, parce que j ne comprenais pas ce que j'avais dessiner... arrêt jusqu'à la fac de biologie... et oui... c'est évident, l'éducation classique biaise souvent notre apprentissage, et c'est bien dommage...
Avant 6 ans on s'habille pour un but esthétique, après on instaure une habillement pragmatique...
Avant 6 ans on suit en ballade les parents sans but, après 6 ans il nous faut un but : notamment observé la nature...
Par le biais de faire réfléchir à l'enfant comment se préparer à la promenade en fonction de son but... on instaure tout simplement tout notion que chaque décision doit être utile... et c'est pour cela que c'est à cette période que Maria Montessori conseille d'instauré la responsabilité de l'argent de poche et la décision de comment le dépenser....
C'est aussi pour cette raison qu'à cette période elle prône l'activité du scoutisme, base de la coopération sociale avec un but commun...
Après quelques chapitres qui vous guident dans cette voie, nous avons ensuite, quelque chapitre sur l'apprentissage de la Chimie et la Biochimie... la aussi j'ai eu des manques dans l'éducation classique... qui ont rendue plus lourd mon apprentissage à l'université de biologie... et cela me conforte dans le fait que l'on doit déjà mettre quelques bases non seulement au collège, mais même avant : au primaire... on ne doit pas en primaire apprendre juste des bases de maths et de français, c'st très réducteurs... et on est trop par la suite submergé par les détailles ce qui fait que les bases sont noyés dans tout un tas d'informations... alors qu'avec quelques bases au fur et à mesure dans toutes les matières, cela aurait été tellement plus formateur et moins routinier... beaucoup plus intéressant pour nos enfants qui de plus en plus, perdent de l'intérêt pour l'étude d'autant plus qu'ils sont entourés d'univers factices qui leur font fuir la réalité!
Le livre se termine par trois intéressant chapitre, un sur la formation de l'enfant pour intégrer à la fois la nature et la société, un pour donner les grands principes pour y arriver, et le dernier pour enfin déterminer à quoi sert l'université, chose qu'on s'efforce de nous faire oublier, oubli qui sème le cahot entre universitaires t non universitaires au lieu de rassembler tous les membres utiles à la société.
Un livre magnifique que les parents pourront lire sans difficulté, même s'ils leur faudra pour certains, apprendre de la chimie de base... certains lui préférerons le livre de Charlotte Poussin, Montessori de 6 à 12 ans (Apprends-moi à penser seul) qui ne contient pas cette base de chimie... Les deux livres sont bons, c'est juste une question de choix d'investissement personnel de chaque parent.
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Maria Montessori est connue par les enseignants pour ses pratiques innovantes en matière
d'éducation. Ce livre, « de l'enfant à l'adolescent », expose ce que l'on pourrait appeler le cadre
théorique de son approche éducative. Maria Montessori prône l'ouverture de l'enfant au monde, non
par l'acquisition d'un savoir dispensé par l'enseignant de manière frontale et descendante, mais par la
pratique de sorties hors de la classe, par l'observation et par l'expérimentation, qu'elle considère être
des clés pour que l'enfant développe sa culture tout en suscitant son intérêt.
Il est nécessaire de replacer cet écrit dans le contexte de l'époque (on se situe dans la première
moitié du 20ème siècle) pour en saisir tout le caractère novateur. Ce qui reste d'actualité, selon moi,
de cette approche éducative dissidente pour l'époque : la nécessité d'éveiller la curiosité de l'enfant
et de développer son esprit critique, non en accumulant des connaissances ponctuelles (et parfois
artificiellement) mais en s'appuyant sur l'expérience qui seule peut donner accès à la compréhension
des relations entre toutes choses.
Maria Montessori étaye son propos d'exemples concrets (expériences de chimie, notamment). Sa
méthode s'appuie sur la connaissance du développement de l'enfant et de l'adolescent,
développement physique et psychique mais également social et moral. Maria Montessori y
développe aussi le rôle des enseignants, leur nécessaire engagement dans le projet et l'ouverture
d'esprit dont ils doivent faire preuve pour mener à bien leur mission de pédagogue, entendu au sens
de « celui qui conduit sur le chemin ».
Une lecture qui m'a surprise et m'a fait découvrir la dimension « théorique » sous-jacente à une
pédagogie désormais vulgarisée et accessible à tous.
Merci à @gleephapp et @éditions Litos pour cette découverte !
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L'adolescence est une période de mutations au cours de laquelle il convient, selon Maria Montessori, d'apporter une autonomie nouvelle à l'enfant. Sorties pédagogiques, pensionnat, emplois rémunérés font ainsi partie de l'éducation qu'il convient à donner à ces adultes en devenir. En effet, l'objectif est ici d'apporter du sens à des enfants en constante quête de justice et d'ordre : d'où l'importance de faire le lien entre les lois générales qui régissent notre monde et leurs manifestations les plus diverses. L'expérimentation est donc toujours au coeur de la pédagogie et se veut plus poussée encore que pendant la plus tendre enfance. Mais tandis que cette expérimentation se voulait essentiellement individuelle, elle doit ici être fondée sur la vie sociale et préserver les futurs adultes d'un désir malsain de pouvoir et de possession.
Par ces préceptes, Maria Montessori engage une véritable critique du système éducatif actuel au sein duquel l'adolescent passe aléatoirement d'une discipline à l'autre et accorde plus d'importance au diplôme qu'à l'apprentissage.
Un ouvrage parfois trop spécialisé dans les disciplines qu'il aborde, mais qui amène à repenser notre pédagogie.
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Il y a quelques semaines, j'ai été contactée par l'équipe de Gleeph pour écrire une chronique sur le livre "de l'enfant à l'adolescent" de Maria MONTESSORI.

Mon avis sur l'édition :
J'ai réceptionné le livre le 24 mars dernier dans la collection Litos Montessori. C'est un très bel ouvrage avec une belle qualité de papier et une mise en page agréable visuellement !

Mon avis sur le livre :
Un livre très intéressant sur l'éducation adaptative en fonction des âges ! Il fait suite à un précédent ouvrage "L'enfant de 0 à 6 ans". de nombreux conseils et méthodes sont évoqués même si parfois cela prête à sourire car cette période est révoquée ! Néanmoins, à l'époque où l'histoire a été rédigée, cela se voulait novateur. Personnellement j'ai trouvé le passage sur la chimie un peu lourd. Cela reste cependant un livre qui vaut quand même le détour !
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J'appréhendais la lecture de ce livre,car j'avais eu beaucoup de mal avec le précédent: " L'enfant "de la même auteur.

J'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture que j'ai trouvé très concrète et parlante. le texte est beaucoup plus accessible et j'ai pu le découvrir avec plus de facilité. Maria Montessori nous explique comment aborder les thèmes (eau, expériences chimiques...) pour que l'enfant, à partir de 7 ans et l'adolescent, les trouvent intéressants et surtout soit curieux d'en apprendre d'avantage. Cette façon de faire à trouvé un écho en moi et j'aime cette manière ludique qui plaira autant aux enfants qu'à adulte.

L'adolescence n'est pas une période facile pour personne et j'ai apprécié les pistes cohérentes qu'on nous dévoile dans ce livre. Ce dernier est une grande source d'inspiration qui raisonne dans mon coeur de maman. Cette pédagogie respecte l'enfant, sa soif de connaissance et surtout ses périodes d'apprentissages.

En bref: J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque mais je compte me le procurer pour pouvoir revenir découvrir les conseils et la pédagogie. Ce livres est très intéressant et enrichissant.
Lien : http://mellysbook.kazeo.com/..
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
On pourrait comparer la vie de l'homme aux trois étapes de la vie du Christ : d'abord le Bambino, miraculeux et sublime, c'est l'époque de la « sensibilité créatrice », de la construction mentale, si intense en activités qu'il y faut déposer toutes les semences de culture.
Vient ensuite l'époque de l'adolescence époque des révélations intérieures, des sensibilités sociales. C'est celle où le Christ, adolescent, est venu discuter avec les Docteurs, oublieux de sa propre famille ; Il ne parle pas comme un écolier, mais comme un Maître éblouissant. Et puis, Il se consacre aux travaux manuels, et exerce un métier.
Enfin, vient l'Homme, qui se prépare à sa mission dans le monde. Et que fait-Il pour se préparer? Il affronte le diable et le vainc. C'est la préparation. L'homme a la force de connaître et d'affronter les dangers, les tentations du monde pour s'aguerrir et pour vaincre. Au sens littéral, les tentations de vaincre sont celles de l'Evangile : la tentation de la possession et la tentation du pouvoir. Il existe en l'homme quelque chose qui est au-dessus des tentations ; il peut comprendre le seul moyen de créer un monde purifié, puissant et riche : savoir vaincre individuellement la tentation de la possession et du pouvoir.
C'est la voie de son règne. Mais, pour la trouver par l'éducation, il faut se tourner vers l'Enfant, et le considérer sous un autre aspect.
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La nature devait constituer l'intérêt prépondérant chez l'enfant jusqu'a 12 ans ; après douze ans, il nous faut développer chez lui le sentiment de la société qui doit contribuer à amener plus de cormpréhension entre les hommes et, par suite, plus d'amour. Développons dans ce but l'admiration et la compréhension du travail et de la vie de l'homme. Forçons sur les travaux pratiques (avec la terre, les gaz, etc..), Faisons participer l'enfant à quelque travail social ; aidons-le intellectuellement, par les études, à pénétrer le travail de l'homme dans la société, afin de développer chez lui cette compréhension humaine et cette solidarité quí manquent tant aujourd'hui.
Quand la morale apportera aux générations futures le sentiment d'attachement non plus seulement à la patrie, mais à l'humanité entière, la base de l'amour et de la paix sera construite.
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Or, il s'agit bien, dans le scoutisme, d'une réunion d'enfants qui ont sollicité leur adhésion à cette société ; et cette société se propose, avant tout, un but moral ; celui, par exemple, de défendre les faibles, et de se maintenir à un certain niveau moral ; ici, l'enfant peut promettre ou refuser ; aucun maître ne l'oblige à entrer dans cette société ; mais c'est de propre chef quil doit obéir à des principes s'il veut en faire partie. Et le fait de se trouver ainsi, réunis entre individus qui ont librement accepté les principes d'une société, constitue un attrait pour cette société dont les limites ne sont plus les murs d'une pièce, mais seulement des limites d'ordre moral.
Les scouts se donnent donc une règle de vie dont la difficulté et la dureté dépassent ce que I'on aurait cru possible d'être supporté par des enfants de cet âge. Ainsi, les longues promenades, les nuits en plein air, la responsabilité de se propres actions, le feu, les camps, etc... représentent autant d'efforts collectifs. Le principe moral qui se trouve à la base nécessite une adhésion de l'individu : c'est l'adhésion de I'individu à la société. Et c'est là l'essentiel.
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Autour de l'enfant qui a besoin de voir les choses pour lourde et les comprendre, règne une atmosphère déprimante, due à la sous-estimation de l'adulte pour son intelligence. La puissance de l'intelligence enfantine reste insoupçonnée. Ce que nous souhaitons, nous à qui l'enfant a révélé à cette puissance d'intelligence, c'est de reprendre la véritable idée de Comenius, en apportant aux enfants le Monde lui-même.
Quand l'enfant sort, c'est bien le Monde lui-même qui s'offre à lui. Au lieu de fabriquer des objets qui représentent des idées et de les enfermer dans une armoire, faisons sortir l'enfant; montrons-lui les choses dans leur réalité.
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II faut donc que les enfants acquièrent une expérience personnelle en achetant eux-mêmes des objets, et qu'ils se rendent compte de ce qu'ils peuvent acheter avec l'unité de monnaie de leur pays.
Ainsi, que peut-on acheter avec 1 franc ? Et quand j'ai acheté pour 1 franc de papier chez le papetier, mon franc n'a pas disparu. Il achètera encore des objets qui valent chaque fois 1 franc. C'est toujours le même franc qui passe de main en main, apportant chaque fois à quelqu'un ce dont il avait besoin. Pour combien de marchandises a pu acheter un franc frappé il ya cinquante ans ? L'argent que nous manions ainsi est toujours le résultat du travail des hommes; il doit toujours rester un moyen.
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Il y a plus d'un siècle, grâce à ses principes novateurs, Maria Montessori bouleversait la pédagogie. Écoutez la donner les secrets de sa méthode dans une archive de 1949.
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