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3,5

sur 480 notes
Steve Mosby signe un thriller psychologique anxiogène qui a le pouvoir d'accélérer le tourner des pages.
Perspicace et doté d'une plume fluide, directe et brutale, l'auteur nous balade dans le cerveau malade d'un psychopathe nous renvoyant à nos terreurs les plus intimes.

Sommes-nous assez aimants ? Savons-nous aimer nos proches ? Face à nos peurs les plus primaires serions-nous capables de donner nos vies pour sauver ceux que nous aimons ?
Ces questions sont surtout intelligemment imbriquées dans la construction des personnages, qu'on découvre peu à peu constituant une toile d'araignée où tout sera relié à la fin.

Steve Mosby ne se contente pas de faire preuve d'une extrême justesse psychologique, il multiplie les pistes et enchaîne les rebondissements jusqu'à un dénouement plutôt inattendu.




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John Mercer revient de loin. Deux ans plus tôt, il perd son coéquipier mais parvient tout de même à choper une dépression. La satisfaction de ne pas revenir bredouille dans le métier de flic a quelque chose d'essentiel.

Si aujourd'hui ce flic intègre et bosseur semble avoir remonté la pente, il n'en demeure pas moins fragile tant dans son boulot que dans sa sphère familiale, sa moitié ne supportant plus les innombrables nuits solitaires passées à l'attendre. Sans compter sur l'éventuelle couille dehors, enfin burn-out, qui mettrait définitivement fin aux vélléités louables de ce rescapé évoluant toujours au bord du précipice.

Un Sur Deux. Cinquante - non, pas nuances de grey, merci d'arrêter le matraquage - pour cent de chances d'en réchapper.
Beaucoup et peu à la fois lorsque votre survie dépend essentiellement de votre conjoint également aux mains de ce psychopathe dégénéré. le deal est simple, je te torture. Bon, a priori, non merci. Sinon c'est lui/elle qui va morfler sévère. Il est de rares cas où la galanterie s'impose, enfin je crois. Pas froussard mais j'ai la peau qui marque, c'est tout...

Deux nouveaux enlèvements viennent d'être signalés. le compte à rebours mortel est lancé. Mercer et sa team vont devoir assurer.

Un Sur Deux me laisse comme un goût amer en bouche.
Sorte de TGV qui partirait comme une balle pour finalement s'arrêter dans les toutes les gares peu distantes les unes des autres, il alterne l'excellence avec le convenu, se perdant parfois dans un labyrinthique questionnement existenciel associé à une enquête policière qui patine dur, non comptant de casser un rythme alors plaisant, et n'apportant finalement pas vraiment grand chose au schmilblick qui est un oeuf, je le rappelle !

D'autant plus ballot que les points forts promettaient.
Outre l'originalité de l'intrigue, le fait de ne se jouer qu'en quelques heures permettait de la faire évoluer de façon vivante tout en accentuant ce sentiment d'urgence.

Mosby aura également eu la bonne idée de ne focaliser sur aucun personnage en particulier.
Bourreau, victimes et flics se partagent équitablement le temps de parole. Enfin de hurlements pour les infortunés martyrs.
L'alternance assurant un plaisir de lecture constant, n'était ce vilain coup de mou de mi-parcours qui classe finalement ce thriller dans les bonnes pioches passées à deux doigts de devenir incontournables.

Ballot que je vous dis...
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Ce thriller psychologique est marqué par la traque d'un terrifiant psychopathe qui s'en prend aux couples et à leur choix de vie.
C'est un diable qui se nourrit de haine, qui empoisonne l'amour des autres avant de s'en délecter. Il cherche qui se sacrifiera dans le couple pour s'en sortir. Il ne peut comprendre qu'on ne demande pas toujours à l'autre de se sacrifier pour nous. Il ne comprend pas le pur, le beau.
Oui c'est encore une histoire de psychopathe qui torture et tue, une histoire de fou violent mais narré autrement, d'une façon intrigante et prenante.
L'auteur emploie la narration au "je" lorsqu'il s'agir de l'inspecteur Mark Nelson et un narrateur extérieur, omniscient pour tous les autres personnages. C'est intéressant comme procédé. Ça permet quelquefois de bluffer le lecteur sinon de le tenir bien appâter, bien engager dans l'affolant récit.
Par contre, faut avoir le coeur solide car le tueur est un monstre de violence et il prépare ses coups sur des années et à la perfection.
Steve Mosby possède une recette, il semble vouloir persévérer sur cette voie, il a un personnage principal à développer pour nous faire mieux connaître ce Mark Nelson qui vient d'arriver dans cette ville et dans ce service de police. L'auteur n'a rien inventé mais il sera bon de le suivre pour les sensations fortes, les dénouements qui laissent pantois, la surcharge de complexité et aussi pour sa capacité à nous parler de l'âme humaine.
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Eprouvé par un deuil, Mark Nelson a traversé le pays pour rejoindre l'équipe du célèbre inspecteur principal John Mercer. C'est sa première affectation, il est nerveux mais bien décidé à monter toutes ses qualités d'interrogateurs. Pourtant, il est un peu déçu en rencontrant Mercer. L'homme a perdu de sa superbe depuis une sévère dépression qui l'a tenu loin du commissariat durant deux ans. Mais il laisse ces considérations de côté quand il est plongé dans le bain d'une nouvelle affaire. Un homme vient d'être torturé et assassiné, un couple, Jodie et Scott, est porté disparu. Dans la maison du mort, sur le mur, un étrange dessin que Mercer a déjà rencontré dans sa carrière : l'oeuvre d'un tueur qui enlève des couples et les soumet à un jeu pervers. Seul l'un des deux survit, l'autre a choisi de sacrifier son conjoint. Quand Scott réapparaît, affreusement torturé mais vivant, l'équipe met tout en oeuvre pour retrouver Jodie avant le lever du jour. Mais leurs pistes sont minces, la météo vire à la tempête de neige et les hommes de Mercer commence à douter de lui. Mark sait qu'il doit faire fi de sa compassion pour tirer le plus d'informations possibles d'un Scott affaibli et qui refuse de se souvenir du cauchemar qu'il vient de vivre.

Un excellent thriller ! Une intrigue originale, du suspense, des personnages bien travaillés et un surprenant retournement de situation...que demander de plus ? Steve Mosby a choisi de ne pas se focaliser sur un policier héros pour raconter son histoire mais fait parler plusieurs voix, de son flic nouvel arrivé dans l'équipe à la victime séquestrée, en passant par la femme de l'inspecteur. Ce procédé donne une certaine dynamique au récit, en sautant d'un personnage à l'autre, on change de point de vue, on découvre de nouveaux aspects de l'affaire et on évite le train-train d'une enquête plus linéaire. Cette course contre la montre bénéficie aussi d'une montée en puissance de la tension à mesure que le temps passe et que le fatal lever du soleil approche. Au passage, Mosby nous livre quelques réflexions sur l'amour et sur le couple, bien sûr ici dans un cadre extrême et douloureux, mais qui évoquent bien quand même les petites trahisons, les arrangements avec la vérité, les silences, les renoncements, les sacrifices.
Bref, une bonne lecture et un auteur à suivre.
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Quand j'ai vu le titre, j'ai pensé à une clé littéraire donnée habilement par l'auteur. L'air inspiré de celle à qui on ne la fait pas, j'ai donc commencé ma lecture en sautant un mot sur deux. Cela a donné : On est obligés y, dit-, si n' as envie. Mercer regarda le, sans.
Je n'ai rien compris.
Déçue mais docte, j'ai recommencé en sautant un paragraphe sur deux. L'information est devenue rapidement lacunaire.
J'ai donc renoncé à croire que je m'engouffrais dans un Pérec. J'ai récupéré mon air pas inspiré (je n'ai pas dit idiot) et je me suis lancée dans ce qui s'avérait un… thriller (la zone thriller de mon cerveau semble avoir subi des dommages).
Un sur deux, c'est le nombre de morts (un) sur le nombre de vivants (deux) dans… un couple. le mort étant mort par la main d'un vilain tueur en série (de couples) et le vivant laissé vivant par le même (et non par un coup de chance). Avec culpabilité, trahison, et toute la batterie de sentiments que l'on traîne comme des casseroles quand on aime l'autoflagellation.

Mark, policier psychologue, s'y connait en autoflagellation lorsqu'il rejoint l'équipe du grand John Mercer, policier dépressif, au moment où une chasse à l'homme s'ouvre. le compte à rebours débute dès le premier chapitre (tiens, je n'ai pas essayé de sauter un chapitre sur deux!) L'intrigue qui se met en place est, ma foi, fort honnête. J'en ai frétillé d'aise.

Mais comme l'écrivit Jules Renard (le rusé): "Il respirait l'honnêteté, mais il avait le souffle court". Avait-il donc lu Steve Mosby? C'était le diable qui s'en mêlait!
Justement, c'est le diable, le responsable des tortures et des assassinats. Enfin, pas vraiment, sauf que peut-être quand même. Pfiou… Peut-être en relisant un mot sur deux? A tout hasard, j'ai fait infuser six queues de cochon dans un bénitier.

Bref, à trop vouloir rebondir, on s'assomme. Et le dernier rebondissement de ce thriller gâche avec un certain brio les centaines de pages qui le précèdent. le diable doit être dans le coup. Ou alors c'est Charlie. Car, je l'ai trouvé au milieu de la narration! Page 255, il apparait (un chapitre lui est consacré), totalement inutile dans l'intrigue. Ouiiii, j'ai gagné!
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Mark Nelson a choisi d'intégrer l'équipe de John Mercer ,un super flic ,qui a déjà résolu de nombreuses affaires mais qui sort d'une dépression suite à la mort d'un de ses inspecteurs.Quand un nouveau meurtre mène sur la piste d'un sérial killer qui enlève des couples et leur propose un jeu où un seul en sortira vivant ,Mercer se lance à corps perdu dans l'enquête persuadé d'arrêter le meurtrier avant qu'il ne parvienne à ses fins.Une véritable course poursuite s'en suit.Un bon polar.
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Un début assez simple et efficace : un tueur en série a mis au point un jeu macabre consistant à torturer un couple jusqu'à ce que mari ou femme décide lequel des deux doit mourir. Tous les ingrédients du thriller sont là : un flic légendaire un peu cassé à la suite du meurtre de son adjoint, le jeune inspecteur fraîchement recruté, doué et admiratif devant son aîné et un psychopathe bien cruel...

Oui, mais voilà, la sauce n'a pas pris. L'auteur a choisi d'offrir au lecteur une multitude de points de vue, entre les différents enquêteurs, les victimes, la femme d'un des flics... Finalement, trop de fils narratifs rendent le récit saccadé et lui font perdre de son intensité. Sans compter les nombreux rebondissements qui conduisent à une fin confuse et inaboutie. Si la lecture de ce roman n'est pas non plus une purge, notamment grâce au style simple et précis de Steve Mosby, on est loin du nouveau Lehane promis par la quatrième de couverture.
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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4ème de couverture



Vaut-il mieux mourir ou condamner l'autre à la mort ? Avant d'en tuer un sur deux, un serial killer torture les couples qu'il séquestre : à eux de décider. Jodie vient de tromper Scott et se sent coupable. de son côté, il recense cinq cents raisons de l'aimer. Ils sont enlevés. L'inspecteur Mercer n'a que quelques heures pour les retrouver avant qu'ils ne craquent. Et vous, que feriez-vous?



Mon avis

4ème de couverture alléchante n'est-ce pas? C'est bien la réflexion que je me suis faite lorsque j'ai eu ce livre entre les mains. Tout commence pourtant bien, pour le lecteur en tout cas, à maintes reprises j'ai du me faire violence pour ne pas aller lire la fin et savoir ce qu'il advenait de Jodie et de Scott... J'adore lorsque ma curiosité est mise à rude épreuve. Elle le fut durant le premier tiers du livre..... Et puis, ma pomme de glisser sur une peau de banane, aïe, car du coup l'histoire, elle ne glisse plus du tout, tout devient confus et ennuyeux à en souhaiter la mort prématurée des deux amoureux dont on finit par se soucier comme d'une guigne. J'ai du me travailler au corps afin de venir au bout de cette lecture, même pas je vous parlerai de la fin qui est complètement décousue...



Un livre à lire aux chiottes......

Mais pourquoi suis-je aussi méchante? Parce que de rire à gorge déployée lorsque je lis que ce livre est comparé à l'excellentissime Shutter Island de Lehane.
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♠ « Un sur deux » - Steve Mosby

Vaut-il mieux mourir ou condamner l'autre à la mort ? Avant d'en tuer un sur deux, un serial killer torture les couples qu'il séquestre : à eux de décider. Jodie vient de tromper Scott et se sent coupable. de son côté, il recense cinq cents raisons de l'aimer. Ils sont enlevés. L'inspecteur Mercer n'a que quelques heures pour les retrouver avant qu'ils ne craquent. Et vous, que feriez-vous ?

Dans son tout premier roman, l'auteur anglais présente l'inspecteur Mercer, brisé par la mort de son collègue et ami. Ainsi placé au centre du récit, il ne prend pourtant pas une seule fois la parole pour donner son ressenti, tandis que plusieurs autres narrateurs personnages se relaient tout au long de l'histoire. Néanmoins, tous les chapitres démarrent par un extrait du livre écrit par Mercer, explicitant le métier d'inspecteur et sa personnalité. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié la dynamique qui règne dans son équipe, soudée malgré les différends, mais aussi chacun des protagonistes de ce roman choral. En outre, j'ai parfois trouvé l'écriture brouillonne et les chapitres longs, bien qu'ils soient remplis de tension grâce aux indications temporelles et leur décompte angoissant. Finalement, j'ai adoré l'opposition des dernières pages entre le calme, chaud de l'hôpital et le stress, froid des recherches en extérieur. J'ai également aimé les descriptions de scènes de crime, tortures et sévices à la fois atroces et inédits. En bref, une bonne lecture mais pas inoubliable.
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« Un sur deux » est le premier roman de Steve Mosby que je lis sur l'avis d'une bibliothécaire. L'idée du tueur en série diabolique cherchant à mettre à l'épreuve l'amour de deux êtres paraît séduisante.

Mark Nelson est policier et c'est après la mort tragique de sa petite amie qu'il est affecté dans l'équipe de John Mercer, flic légendaire, qui vient de retrouver son poste après une longue dépression.Pour son premier jour, il doit se rendre sur les lieux d'un meurtre particulièrement horrible. C'est dans ces conditions particulières qu'il fait connaissance avec les membres de sa nouvelle brigade. Au fur et à mesure que l'enquête progresse, Mark découvre en Mercer un homme dépressif profondément blessé, tandis que d'un autre côté il doit s'activer avec ses coéquipiers, pour tenter de sauver les vies d'un jeune couple qui se trouve captif d'un serial killer. Celui-ci s'immisce dans leur vie de couple, en apprend beaucoup sur eux. Caché, certes, mais il est bien là... Il écoute, observe, cherche, et finalement, en tue "un sur deux".

Le début est particulièrement réussi avec du suspense. le personnage principal, Marc Nelson, avec son passé de souffrances, devient attachant et il s'implique beaucoup dans l'enquête. Les chapitres s'enchaînent, alternent entre le point de vue du tueur, de ses victimes et des enquêteurs, ce qui devrait garantir une lecture rythmée. Tout ces points de vue créent une narration polyphonique, pour essayer de donner du rythme à l'ensemble, mais finalement empêche l'adhésion du lecteur aux personnages et nuit à la montée de la tension, puisque les chapitres consacrés au couple enlevé et à leur calvaire sont minés par une alternance avec l'intrigue policière centrée sur Nelson et Mercer. Au bout d'un moment, l'histoire s'essouffle. L'enquête se noie dans les répétitions malgré le compte à rebours façon 24h chrono.

A la fin, l'histoire reprend un peu de consistance, on a envie d'avancer pour comprendre mais j'ai l'impression d'avoir égaré des pièces au puzzle, le tableau final n'est pas net.
C'est décevant car on ne s'intéresse pas vraiment au tueur et l'histoire souffre d'un manque d'explications nécessaires sur sa vie et sur ses desseins.

Déçue donc.

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