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4,21

sur 5761 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Perplexe. Au vu des abondantes louanges postées jusqu'ici, ce livre me laisse perplexe quant à mon ouverture intellectuelle et ma vivacité d'esprit. Je n'ai pas trouvé le style renversant mais j'ai lu ce livre avec plaisir et en peu de temps, dans ma hâte de découvrir la clé de ces aventures oniriques enchevêtrées les unes aux autres. Mais plus j'avançais, plus je craignais de ne jamais obtenir de réponse à mes questions. Et j'avais raison. Je bloque sur la fin, je reste sur ma faim, agacée, embarrassée, frustrée, avec le sentiment culpabilisant de n'avoir rien compris.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Cette fois-ci, je vais faire court. C'est si rare que ça mérite d'être signalé !

Premier Murakami, il restera le seul en ce qui me concerne.

Entre les mystères préfabriqués dont le lecteur n'aura jamais la réponse, le personnage creux de Kafka dans lequel l'auteur déverse un questionnement de vieil adulescent et des fantasmes glauques, et les autres personnages qui font de la figuration plus ou moins intelligente selon les citations et références littéraires qui parsèment leur conversation, je me suis ennuyée rapidement, puis à cent sous de l'heure, pour finir les dernières pages en diagonale.

Toute la différence entre un mythe antique et son interprétation malsaine est là : Oedipe ignore qui sont ses père et mère lorsqu'il commet l'irréparable.
Kafka, lui, s'en donne à coeur joie, en espérant qu'il s'agisse réellement de sa mère et de sa soeur.
Pfffff.

J'ai mis une demi-étoile pour l'encre et le papier, et une étoile pour moi qui suis parvenue à bout de ces 637 pages (je l'ai bien méritée !).

Une dernière chose : dans Les Peanuts, ce n'est pas Charlie Brown qui trimballe partout sa couverture bleue. C'est Linus.
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Un petit Murakami que j'oublierai bien vite … J'ai déjà connu de bien meilleurs ouvrages de cet auteur, que j'aime beaucoup, mais là je n'ai pas retrouvé la poésie habituelle ni l'art du scénario dont il est capable.

Le démarrage est très lent, les dialogues sont souvent sans intérêt, beaucoup de répétitions (par exemple on nous répète au moins dix fois que l'un des protagonistes est mort et qu'il ne peut donc plus tenir une conversation. Ouais bon …) et les différentes histoires qui se déroulent en parallèle ne se rejoignent que très tard dans le roman. Cerise sur le gâteau, au final on reste avec des questions sans réponse, à commencer par le pourquoi de ce titre, ce qui m'a beaucoup frustrée.

Les thèmes habituels de Murakami sont abordés : question d'identités, sentiment de culpabilité, société normative et inhibitrice de toute tentative de liberté, de libération, nature de la réalité, ... sans oublier les références aux textes fondamentaux, comme les tragédies grecques, le Dit-du-Genji, … Tout cela sur fond de bonne musique (classique et jazz bien sûr), en dégustant quelques petits plats japonais …

Bon voilà je suis certainement à côté de la plaque, parce que généralement ce roman est le préféré des admirateurs de Murakami, mais voilà, je ne peux pas dire que j'ai aimé si ce n'est pas le cas. Question d'honnêteté.
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Je crois que je vais arrêter de lire Haruki Murakami, mais pour comprendre pourquoi, il faudrait d'abord expliquer pourquoi je viens de relire, à peu près dix ans après la première fois, Kafka sur le rivage.
C'est par ce roman que j'ai découvert cet auteur la première fois, bien longtemps avant d'être sur Babelio. Mon souvenir était...à vrai dire assez flou: je me souvenais avoir aimé et l'avoir trouvé original, et puis c'est tout.
Et puis l'année dernière, dans un ordre rapproché, j'ai lu les trois volumes de 1Q84 par curiosité et L'Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage pour un club de lecture...et avec des yeux de lectrice plus âgée, disons que la vision de la sexualité trouvée là-dedans m'a épouvantée. Restait donc la question: est-ce que ce problème était absent de Kafka sur le rivage ou étais-je simplement trop jeune ou plutôt pas encore assez alertée de ce sujet et de ses nombreuses ramifications et que cela ne m'avait pas interpellée pour cette raison?
Et bien me voilà fixée: Kafka sur le rivage est tout aussi malsain.
Ce n'est pas que l'auteur choisisse d'y intégrer une scène de viol, et des relation entre un mineur et deux personnages adultes, c'est la façon dont c'est écrit. La littérature dénonçant les horreurs de ce monde est tout à fait digne d'éloges mais ici, le lecteur ne trouve qu'une complaisance pénible et un espèce de fantasme masculin projeté dans le jeune Kafka totalement sans intérêt.

Il me reste à découvrir d'autres auteurs japonais plus en profondeur, mais celui-ci, c'est fini.
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Alternance de 3 récits : jeune homme de 15 ans en fugue, instit dont 15 élèves gazés durant 2 heures, un vieux simplet qui connaît le langage des chats. Au tiers du roman, le jeune rêve de violer sa soeur et sa mère. Puis le dénommé Johnnie Walken découpe des chats vivants pour leur manger le coeur dont des morceaux restent coincés entre les dents. Je suppose que les 400 pages suivantes seront encore plus gores. Mais chat va pas la tête ! Des répétitions agaçantes, des détails inutiles. J'arrête. Les mêmes ingrédients qu'on retrouvera dans IQ84.
Pourtant j'aime des auteurs japonais comme le sublime Jirô Taniguchi, Yôko Ogawa, Yasunari Kawabata, Kenzaburo Oé, Baku Yumemakura, Keiko Suenobu, Kazuo Ishiguro, Yasushi Inoué, Ryû Murakami.
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Métaphorique et labyrinthique. Onirique et fantastique.

L'auteur embarque le lecteur dans un univers étrange toujours en lisière de la réalité et du surnaturel.
J'étais curieuse d'enfin lire ce titre intrigant « Kafka sur le rivage » ; pourtant j'ai bien failli abandonner, je me suis accrochée, et au final, perplexe, je reste déçue de n'avoir pas réussi à apprécier ce roman tant plébiscité.

Encensé par nombre de lecteurs et libraires, je crois qu'en le découvrant, il peut être une révélation extraordinaire, ou laisser pantois comme ce fut mon cas.
J'en suis toujours à me questionner… Qu'ai-je manqué ? Certaines subtilités me séduisaient mais les passages très glauques ou trop alambiqués à mon goût, ont pris le dessus sur un possible ressenti positif.

J'ai perçu cette oscillation quasi permanente entre rêve et réalité, parcours initiatique et provocation malsaine. La prédiction, malédiction oedipienne qui pèse sur le jeune personnage, le chemin de chaque protagoniste, la noirceur de l'âme humaine aussi…
Des moments métaphysiques, philosophiques ; des clins d'oeil à la musique. Et aussi, des détails crus, gores, de certaines scènes, avec une insistance répétitive… ça m'a souvent agacée.

Plonger dans l'océan de métaphores de ce roman où l'on trouve bien des curiosités m'a semblé très spécial. Tendre l'oreille pour en saisir la substance m'a parlé à quelques reprises mais les chemins et la manière choisis par l'auteur ne m'ont pas plu.
Dommage, car c'était un petit pavé, et bien qu'étant bousculée par cette lecture, à des moments même gênée, je n'ai pas réussi à percer la profondeur de ce roman qui toutefois ne peut laisser totalement indifférent.
Clairement, un auteur et un style qui ne sont pas pour moi.
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Une autre déception! Je n'en étais pas à mon premier Murakami et j'avais hâte de lire Kafka sur le rivage. Les premières pages du roman étaient prometteuses. Un jeune adolescent de quinze ans, Kafka Tamura (du moins, c'est ainsi qu'il se présente) décide de fuguer, de quitter la maison de son père. Il s'enfuit vers le sud et trouve un emploi dans une petite bibliothèque tenue par deux individus uniques en leur genre.

Puis vient Nakata, un vieil homme étrange qui a vécu dans sa jeunesse une aventure inusitée impliquant peut-être un OVNI. J'avais de la difficulté à concilier cette histoire avec celle de Kafka mais, intrigué, j'ai poursuivi ma lecture.

Très vite, on bascule dans un univers en marge du nôtre, un monde parallèle. Nakata parle à des chats, fait tomber des poissons du ciel et est à la recherche d'une pierre magique… Sans oublier qu'il reçoit l'aide du colonel Sanders! Appelez-ça comme vous voulez mais, pour moi, ça dépasse le réalisme magique et ça rejoint la science-fiction. Murakami a franchi une fine ligne sur laquelle il a pourtant l'habitude de jouer avec succès.

La quête de Nakata, même si elle est intimement liée avec celle de Kafka, m'a laissé indifférent. Je n'ai jamais pu m'y intéresser réellement et ça a gâché, en grande partie, ma lecture. C'est le parcours de Kafka qui me donnait le courage de la poursuivre. Fut-ce en vain? Je ne sais toujours pas. J'en suis sorti perplexe, mystifié. Qu'étais-je supposé en retirer?
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Kafka sur le rivage est un mélange de roman initiatique, philosophique et de conte. Des genres que je n'aime pas. Mais au vu des critiques dithyrambiques, j'ai voulu tester pour ne pas rester sur le décevant 1Q84 d'Haruki Murakami, surtout que j'ai lu à plusieurs reprises que ce n'était pas le meilleur de cet auteur.
Moi, j'en ai conclu que je ne faisais pas partie de l'opinion majoritaire parce que j'ai encore moins apprécié Kafka sur le rivage.
Pour l'histoire en elle-même j'ai juste envie de dire que trop de métaphores tuent la métaphore...
Et pourtant j'ai lu Kafka sur le rivage du premier au dernier mot. C'est seulement pour ces mots formant de jolies phrases que je n'ai pas abandonné cette lecture. Pour moi Kafka sur le rivage aura été comme une berceuse. C'est pas désagréable voire envoûtant, mais on n'est pas fan et on n'y revient pas de son plein gré.
Et puis c'est long... Trop bercée par l'écriture j'ai failli m'endormir...
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Stop ! Je n'en peux plus. Je me lasse. Je cale. Je m'ennuie. J'arrête ! J'en suis à la page 233 et il m'en reste 400 à lire. Ce n'est pas dans mes habitudes de démissionner ainsi, mais quand le plaisir de lecture ou un quelconque intérêt ne vient pas, ce n'est pas la peine d'insister. J'avais été appâté par les performances de l'ouvrage sur Babelio (sans doute ce qu'il ne faut jamais faire !) : plus de 12000 lecteurs et une « note » moyenne de 4,21. Cela devrait être lisible. Et bien non ! Je n'accroche pas. Kafka Tamura, le personnage principal est inconsistant, même si le vieux Nakata m'intéresserait plus, mais leurs aventures sont artificielles. le Japon et sa société sont inexistants.
Je ne sais pas si l'auteur se réclame du « réalisme magique », mais ici il est grossier et à cent lieues de Garcia Marquez.
Quant au style, sujet verbe-complément, ça va un moment ! On s'en lasse vite.
Alors... peut-être dans une autre vie, avec un autre michdesol... ou plus tard, si un lecteur compatissant me fournit les bonnes lunettes pour lire Murakami.
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Kafka sur le Rivage.
J'ai longtemps tourné autour de ce livre, longtemps, tiraillée entre l'envie de vivre le coup de coeur ressenti par de nombreux Babeliotes et la peur d'être déçue par un roman un peu éloigné de ce que je suis pour parvenir à l'apprécier. En effet, je n'ai jamais vraiment aimé les dessins animés japonais de Miyazaki et ce folklore fantastique japonais, cette gnose si particulière.

Je me suis finalement lancée, en essayant vraiment d'ouvrir la petite porte planquée au fin fond de mon cerveau de fille très, mais alors très, terre à terre. Cette petite porte qui m'aurait donné accès à la compréhension de ces métaphores, à l'ouverture d'une nouvel univers de possibles.

Malheureusement, ce n'est pas que je n'ai pas réussi à ouvrir cette porte... C'est que je ne l'ai même pas trouvée ! Terre à terre, je vous dit, définitivement et tristement terre à terre.

Sans cette porte, les pluies de sardines, les vieux qui parlent aux chats, les malédictions oedipiennes, les pierres qui ouvrent des mondes et les fantômes de gens vivants, ça ne m'a pas du tout, mais alors pas du tout parlé.
Je peux juste dire que j'ai trouvé les personnages principaux attachants et que la mélancolie de certains était très bien rendue.

Sans cette porte, donc, impossible de rencontrer ce livre. Impossible d'accéder au coup de coeur. Et sans cette porte, les plus de 600 pages m'ont paru bien longues...
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