Les combustibles est une pièce de théâtre d'
Amélie Nothomb, où l'on pourrait dire que les personnages principaux sont des livres.
L'histoire se passe on ne sait où, on ne sait quand. Nous savons seulement que l'histoire se déroule en plein hiver, un hiver de guerre où les Barbares bombardent la ville, depuis déjà au moins deux ans.
Le professeur, la cinquantaine, loge chez lui Daniel, son assistant de trente ans et sa jeune compagne, une étudiante nommée Marina. Ces derniers logent chez le professeur suite à la destruction par les Barbares de leurs logements respectifs.
L'histoire commence alors dans l'unique pièce, l'unique décor de cette pièce, une immense bibliothèque n'ayant que pour seuls meubles une immense bibliothèque en fer remplie de livres, deux chaises et un poêle. En effet l'on apprend très vite que tout le reste du mobilier a été brûlé afin de servir de combustible pour chauffer la pièce, car l'hiver est rude.
Arrivés à cours de combustibles ne reste qu'une seule solution, brûler les livres.
Oui mais lesquels brûler en premier ? Lesquels garder précieusement, jalousement ? Lesquels relire avant de les sacrifier ? le choix sera rude, les trois protagonistes ne seront pas du même avis.
Mais brûler les livres serait-il le seul moyen de se réchauffer ? Rien n'est moins sûr.
Dans cette pièce,
Amélie Nothomb cite bon nombre d'auteurs, pour lesquels les personnages se sont pas d'accord concernant la valeur de leurs oeuvres.
En réalité ils n'existent pas à l'exception d'un seul, un auteur français
Georges Bernanos. Je me suis demandé pourquoi et en me renseignant un peu sur la vie d'
Amélie Nothomb, que je croiyais plutôt bien connaître pourtant, j'ai découvert qu'elle avait écris sa thèse lorsqu'elle était elle même à l'université sur
Bernanos.
Joli petit clin d'oeil aussi à la littérature américaine quand elle cite
Fahrenheit 451. En effet dans ce livre de
Ray Bradbury, les livres deviennent interdits et doivent être brûlés. Ici les livres doivent être brûlés pour que l'humain puisse se réchauffer et survivre à cet hiver de guerre.
Je n'ai pas aimé ce livre plus que ça. Je ne suis pas une grande amatrice des pièces de théâtre ou des livres écrits de cette façon. de plus l'histoire ne m'a pas emballée plus que cela. Heureusement que le livre est assez court (88 pages).
Je suis pourtant une grande amatrice des oeuvres d'
Amélie Nothomb, mais avec moi ça passe ou ça casse, il n'y a pas de juste milieu avec ses histoires.