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3,75

sur 2401 notes
Depuis un moment je voulais lire un Amélie Nothomb pour me faire ma propre idée sur sa façon d'écrire. J'ai été des plus étonnée de trouver un livre d'elle dans ma bibliothèque. Comme c'est un livre du "club", je sais que j'ai dû le lire à l'époque de l'achat. Seulement, même la quatrième de couverture ne me disait rien, alors j'ai repris la lecture.
Maintenant je comprends pourquoi je me m'en rappelais pas, parce que ce livre est vide de sens. L'écriture est lourde. Même s'il se lit facilement, encore une chance. Il est pénible à lire, il n'a n'y queue, ni tête.
L'histoire aurait pu être originale si elle avait été bien menée. Mais ici, on a droit à des longues dialogues stériles et complètement inutiles qui se répètent parfois entre les personnages du livre.
Encore une chance ils ne sont que trois.
Françoise l'infirmière était au départ un personnage attachant, mais malheureusement, l'écrivain a voulu faire une deuxième fin ou ce personnage devient un véritable démon.
Hazel est pire qu'une girouette.
Le ravisseur est immonde dans sa façon de penser et d'agir. Une histoire écoeurante qu'on essaye de nous faire passer pour une belle histoire d'amour.
Je ne sais pas si j'aurai le courage de lire un autre livre d'elle qui d'après ma fille sont tous dans le même genre.
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Encore une belle réussite.....Amélie Nothomb nous livre encor une belle oeuvre ou nous sortons dérouté ou l 'amour peut nous faire des choses assez horrible voir animal comme sequestrer l 'être aimé pour le garder pour soi en dépit de celle qui se voit privée de liberté ......Même la fin nous laisse perplexe dans la mesure de l être humain de l 'être humain ..
Peut on par amour détruire l 'homme en servitude ...l 'avoir dans sa prison de coeur à perpétuité......
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Un très bon Nothomb, avec une intrigue ficelée comme un saucisson ( oui quelle métaphore!) de bons dialogues, des personnages comme on les aimes. Vraiment très bon.

Un peu petit bémol pour ma part (attention Spoilers /!\) c'est que la relation entre les deux héroïnes sur la fin ne soit pas plus assumée. Ceci colle parfaitement avec le passé amoureux de notre infirmière et semble s'imposer de lui même.
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Parmi les livres que j'ai lus de cet auteur, celui-là me laisse une impression plus positive que les autres. On y retrouve beaucoup de dialogues, mais ils ne sont pas superflus, ils ne s'éternisent pas. Il n'y a pas de répétition et l'intrigue est révélée petit à petit, il y a donc un certain effet de surprise.
Une seule petite remarque particulière: elle fait ici pas mal de références littéraires et culturelles qui me semblent spécifiquement relever de la culture d'une romaniste. Je suis bien placée pour le savoir, j'ai eu les mêmes professeurs qu'elle (mais pas en même temps). Ça impressionne un peu moins alors.
Mais cela n'empêche pas que c'était très bien.
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Une île, pour planter le décor …
Se retrouver seule, on peut se demander « si habiter une telle solitude était une liberté privilégiée ou une prison sans espoir » …
Découvrir que « la parole émancipe» …
Faut il dans la vie choisir entre « le bonheur d'être aimée » et « le bonheur d'être libre » …
Découvrir un mystère formidable « quand un être humain ne dispose plus d'autres ressources que sa propre personne, comment va t il continuer à vivre ? » …
Comparer « les chasseurs accrochent à leurs murs des hures de sangliers et des massacres de cerfs » et les violeurs qui eux, doivent « y épingler des pucelages » …

Une belle écriture, quelques questions existentielles abordées, juste semées pour notre curiosité, à nous de développer si on le souhaite, l'auteur dégage toute responsabilité sur les conclusions que l'on en tirera … mais ces pistes peuvent n'être qu'un alibi car le récit s'enchaîne ne nous laissant guère de temps pour les suivre …
De la littérature certes mais que de la littérature !
Particularité de ce livre … l'auteure a écrit deux fin … elle n'a pas su choisir alors elle a décidé de nous laisser choisir … ainsi fini l'histoire … à chacun comme il nous plaira !
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Difficile d'apporter une critique à ce roman sans trahir les intrigues parce qu'à mon sens, il y en a bien plusieurs ! Une fois de plus il s'agit d'une relecture ... En 2003 alors que je découvrais Nothomb avec Hygiène de l'assassin, je tombais alors amoureuse de cet auteur et me jetais sur tous ses ouvrages, Mercure en faisait parti.
Mercure c'est une réflexion sur la beauté, l'amour exclusif et le syndrome de Stockholm.
Difficile d'apprécier l'attitude du Capitaine, de Hazel ou de Françoise sans dévoiler le livre.
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Comme la plupart de ses romans, je termine Mercure avec ce goût d'inachevé, cette fin précipitée... L'auteure arrive au tiers de son manuscrit et n'a qu'une envie, commencer autre chose...
C'est un peu dommage de lire, d'être frustré et se dire que l'histoire dans quelques semaines, sera oubliée, même si ici, il est écrit deux fins.
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Je pensais avoir lu Mercure il y a longtemps, l'avoir oublié et l'avoir dans cette ennuyante liste "lu mais pas critiqué". Je m'y suis donc mise avec l'attente de me dire "ha ça y est, je reconnais ce passage" me prouvant que je l'avais lu. Et bien, non. Soit je l'ai annihilé de ma mémoire, soit je ne l'ai pas lu.

Ce fût donc la découverte d'une histoire totalement neuve. Comme toujours avec l'auteur, je la trouve très originale et intrigante, toujours sur le vice humain. Mais à la moitié du livre, ça décline, comme à chaque fois. La seule chose qui moi, m'intéresse beaucoup dans ce cas particulier : une double fin, parmi lesquelles le lecteur fait son choix. Je ne me doutais pas de cette fin alternative, du coup, j'ai eu plus de mal à intégrer la 2e fin comme potentielle. Mais à bien y réfléchir… Elle est tellement plus Nothombienne. Bien plus vile également.

Comme à chaque livre de cet auteur, j'apprends des mots. Nouveaux mots : Godelureau (péjoratif, jeune homme qui se fait remarquer par ses manières trop galantes) et Ukaze (décision arbitraire, ordre impératif).
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Encore un chef d'oeuvre, tout droit venu d'Amélie Nothomb, ma boussole littéraire. On y retrouve l'exemple de l'indissociabilité entre passion et perversité, où ce qui nous semble au premier abord, particulièrement abjecte en devient séduisant par la découverte de ce que l'Homme nomme l'amour. Les rapports complexes qu'entretiennent le Capitaine et Hazel illustrent les relations multiformes que deux individus peuvent vivre, mêlant rejet et attirance. Françoise est en quelque sorte, les yeux et les paroles du lecteur qui à la fois, a envie de s'indigner face à une telle perversité mais se retrouve face à face avec sa propre contradiction.
A lire absolument.
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Françoise, une infirmière, est envoyée sur une île où vivent reclus un vieillard de 77 ans et une jeune fille défigurée de 23 ans. Quel lien existe -t-il entre eux deux? Pourquoi autant de précautions sont prises quand des visiteurs arrivent sur l'île?
Un roman très bien écrit à dévorer en un rien de temps. Et pour clore ce livre, l'auteur n'a pas su quelle fin choisir du coup il y en a 2.
Si je devais mettre un bémol à Mercure, ce serait pour dire qu'aucune de ces 2 fins ne m'a complètement convaincue et c'est pour cela que je n'ai pas mis 5 étoiles...
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