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sur 498 notes
« le Capitaine Alatriste » (El capitán Alatriste, 1996) est le premier roman de cape et d'épée d'Arturo Pérez-Reverte, auteur espagnol maintenant bien connu, tant pour ses récits d'aventures que pour sa peinture précise et vivante de l'Espagne du XVIIe siècle, cette « Espagne des Autrichiens ».

Dans « le Capitaine Alatriste », le lecteur est propulsé dans l'Espagne des années 1620. Diego Alatriste y Tenorio, un ancien sergent s'étant vaillamment battu en Flandre où il a gagné le surnom de Capitaine Alatriste, gagne sa vie comme spadassin, se louant quatre maravédis la journée (page 11). Redoutable et courageux bretteur, doté d'un certain sens de l'honneur, Diego Alatriste reçoit l'ordre de liquider deux voyageurs anglais de passage à Madrid. Diego devrait exécuter cet ordre mais lorsque l'un des anglais (page 89) lui demande grâce pour son compagnon, Diego ne peut se résoudre à les passer par le fil de l'épée, et c'est là que ses ennuis commencent. Évitant les pièges, ferraillant à qui mieux mieux, frôlant mille fois la mort, Diego Alatriste nous mène de rebondissements en rebondissements jusqu'au dénouement qui met fin à une intrigue dont le suspense va en grandissant.

Cette histoire nous est contée par le page de Diego : Íñigo Balboa, douze ans, connaît bien le Capitaine Alatriste car c'est lui qui l'a recueilli quand son père a été tué d'un coup d'arquebuse alors qu'il combattait aux côtés de Diego, sur les remparts de Jülich. Dans « le Capitaine Alatriste », les personnages ne manquent pas : outre Diego et Íñigo, vous trouverez Philippe IV d'Espagne, son premier ministre Olivares, Vélasquez, le poète Lope de Vega, Don Francisco de Quevedo, le futur duc de Buckingham, le futur Charles Ier d'Angleterre, la belle Caridad la Lebrijana, le sulfureux Emilio Bocanegra, Angélica d'Alquézar, jolie fillette aux yeux bleus, le redoutable Gualterio Malatesta, et quelques autres, secondaires. L'action emporte le lecteur de combats en combats, de rues en tavernes, de places en passages, de portes en portes et d'église en église : cette agitation donnant soif, nos héros se servent de temps en temps « une bonne pinte de Valdeiglesias » ou écoutent, assis sur une chaise, quelques vers récités par Don Francisco. Dans cet ouvrage, les espagnols sont dépeints comme autant d'êtres fougueux, prêts à se battre et à mourir à tous propos et pour toutes causes, réelles ou imaginaires, futiles ou importantes. Mais au-delà du cliquetis des épées qui s'entrechoquent, au-delà des bottes secrètes et assassines, c'est un fascinant voyage dans le temps qui attend le lecteur, un voyage agrémenté du style truculent d'Arturo Pérez-Reverte, lequel -avec talent- nous restitue l'ambiance d'une Espagne à la fois magnifique et misérable, où acteurs, poètes, nobles, courtisans, moines, spadassins, hidalgos, dames de palais, vieux Tiers, escrocs, putains et conspirateurs abondaient.

Celles et ceux que les estocades et que l'Histoire (avec un grand H) ne passionnent pas beaucoup auront du mal à accrocher à cet ouvrage, mais ils pourront être séduits par la diversité des personnages, le réalisme et le pittoresque des descriptions minutieuses de ce Siècle d'Or, la richesse de vocabulaire et la poésie. Bref, une lecture facile, une belle leçon d'histoire, une aventure digne des Trois Mousquetaires, une intrigue plaisante, de l'action et des tensions, des dialogues pétillants, un mercenaire au grand coeur, du vocabulaire désuet : que demander de plus ? Je recommande. Ah, un conseil : si ce soir, en vous faufilant dans une ruelle sombre, vous entendiez un sifflotement, « comme une espèce de tiruli-ta-ta », soyez sur vos gardes !
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Jé souis el capitàn Alatriste ! Ne bouyez pas, qué jé vous enfonce six pouces d'acier dans lé ventre !
Oups ! désolé. Je me suis cru dans le Chat Potté.

Du coup, vous allez croire qu'on a affaire à un parangon de fierté, grande gueule et verbe haut. Mais Alatriste est au antipodes de cette description. Il est discret et parle peu. Il préfère laisser parler ses amis et frères et réagir lorsque les choses se gâtent, d'un sourcil relevé ou une moustache hérissée si cela suffit, ou à défaut avec un soupir et une épée. Son passé de soldat l'a beaucoup blasé. Il n'a pas peur de mourir, mais ne court pas après non plus.
Mais il a l'art de se mettre dans des situations impossibles. Car, voyez-vous, il utilise ses talents d'escrimeurs pour jouer les sicaires… mais il est homme à scrupules. Qu'est-ce qui l'empêche de tuer ces deux Anglais dans la ruelle sombre, comme on le lui avait ordonné « en haut lieu ». Allez savoir. Quelque chose ne collait pas, cela suffit.

Ce roman, c'est une vision d'une Espagne décadente mais culturellement brillante – cela n'a rien d'incompatible. Une Espagne encore puissante mais qui a mangé son pain blanc de richesses et de puissance. Une Espagne dévorée par la corruption et l'accaparement de ces richesses. Alatriste et ses amis voient cela depuis le bas, et se désolent. Lui en silence, mais son ami Francisco de Quevedo, poète, bruyamment à coup de sonnets.
Mais c'est aussi une Espagne au peuple fier et généreux, prêt à s'embraser pour la passion en général, pour la romance du Prince de Galles et de l'Infante en particulier.
Et c'est une Espagne de culture. le roman est empli d'extraits de sonnetsDe Quevedo, de Calderon ou de Lope de Vega que l'on voit même passer. Vega est le poète favori d'Alatriste. Arturo Pérez-Reverte y évoque aussi les portrait de personnages célèbres quand une description doit s'en dessiner, et bien sûr de Vélasquez.

L'auteur parvient sans forceps à s'insinuer dans les zones d'ombre de l'Histoire pour y faire participer ses héros. C'est enrichissant pour qui connait peu le XVIIe siècle vu par le regard de l'ennemi. Espagne et France étaient comme chien et chat à l'époque, et on connait mieux la version d'Alexandre Dumas. Les passerelles existent, en particulier celle de Buckingham qui fait ici une apparition remarquée avant de filer voir les Trois Mousquetaires.
Le livre souffre à mon avis d'un problème de rythme, les excellentes scènes d'action étant ralenties par les longues expressions de l'Espagne vues par les yeux du narrateur – le page d'Alatriste, Iñigo, qui raconte avec nostalgie une fois devenu vieux. Mais les scènes de cape et d'épée sont très visuelles et emplies de suspense, même si on devine qu'Alatriste ne mourra pas tout de suite (il y a plein de romans dans la série). Et ce D Artagnan est pourvu d'ennemis à la hauteur de Richelieu (le secrétaire du roi Philippe IV Luis d'Alquézar) et du comte de Rochefort (l'angoissant italien au visage vérolé et à la ritournelle menaçante – tiruli-ta-ta – Gualterio Malatesta) sans oublier l'Inquisiteur de service, Bocanegra.

Je lirai assurément la suite, sauf si « quelqu'oune mé plante six pouces d'acier dans lé ventre avant ».
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Une fois n'est pas coutume, j'ai découvert le Capitaine Alatriste, il y a quelques années, via la série TV espagnole « Las aventuras del Capitán Alatriste » avec dans le rôle principal Aitor Luna et j'étais curieuse de lire les livres.

Tout d'abord, que l'on ait aimé ou pas, le travail de l'auteur est remarquable. Il nous fait voyager et décrit à merveille le siècle d'or espagnol.

Ensuite nous rencontrons des personnages attachants : Alatriste lui-même mais aussi notre narrateur : un adolescent que le capitaine a pris sous son aile. Tous deux vivent des aventures pleines de suspense. Malgré tout ça, on ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup d'action dans ces pages. Peut-être dû au fait qu'il s'agit d'un premier tome et que l'auteur souhaite installer son intrigue ? Seule la lecture de la suite le dira.

Pourtant le lecteur ne s'ennuie pas une seconde, l'écriture d'Arturo Perez-Reverte est pleine d'humour et de descriptions passionnantes. C'est une plaisir à lire et il me tarde de lire la suite.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Je comprends bien l'intérêt de planter le décor, l'ambiance et les personnages dans le premier tome d'une saga. Pour autant, est-il nécessaire qu'il ne s'y passe (presque) rien ? C'est le seul bémol du Capitaine Alatriste à mes yeux, mais c'est un sacré bémol...

J'espère donc qu'il y aura plus d'action dans le tome 2, que j'ai tout de même l'intention de découvrir. Parce que le Capitaine lui-même m'a bien plu, avec sa droiture de soldat, son aplomb modeste et ombrageux et ses tendresses cachées. de même que le narrateur, son jeune page, qu'on sent tout prêt pour l'aventure, l'amour ou la poésie. Et que le contexte de l'Espagne autrichienne, entre grandeur et décadence... de la graine de roman historique comme je les aime ! A suivre, donc.

Petit conseil aux lecteurs : peut-être vaut-il mieux acheter l'intégrale et lire tout d'un coup? remarque, je dis ça, mais je n'ai lu pour l'instant que le tome 1; si le tome 2 fait aussi dans le roman de cape et d'épée contemplatif, mon conseil sera caduc et je viendrai l'éditer.

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Arturo Pérez-Reverte rend hommage avec cette série au maître Alexandre Dumas : un roman de cape et d'épée, maîtrisé, plein de fougue et de chausses-trappe, reconstituant un XVII éme siècle espagnol glorieux.

Le capitaine Alatriste connaît tout des métiers de la guerre. Il manie l'épée comme personne et ne craint d'ailleurs personne, surtout quand il a abusé de la boisson. Son expérience lui vient d'années de combats parmi les fameux régiments d'infanterie, les « tercios ». Spadassin loué à la journée, sa morale de soldat est liée à ses entrées financières et à un patriotisme castillan.

Ce premier tome de la série est (de loin) le plus réussi, celui où la plume de Perez-Reverte coule de source, recréant l'Histoire et s'attachant aux détails, de l'auberge paillarde à la cour d'Espagne. La culture de l'auteur rejaillit sur Alastriste, qui cite ces grands contemporains, mélange sueur et souvenirs.
J'ai lu ce capitaine Alatriste il y a (fort longtemps), encore marqué par mes lectures de jeunesse de Dumas. Perez-Reverte sur ce tome reste dans le ton, avec moins d'action que dans les « Mousquetaires » et plus de remarques culturelles, tout en exagérant le côté espagnol et fier à bras de Alatriste. du coup, j'avais adoré et m'étais lancé, avec de moins de moins de satisfaction pour être honnête, dans la lecture des tomes suivants de cette série.
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Avec ce livre choisi au hasard sur une étagère chez mes parents, j'augurais une très belle rencontre avec le courageux capitaine Diego Alatriste et en mon for intérieur j'espérais bien retrouver un peu de la fièvre qui m'avait consumée l'été dernier quand j'avais dévoré les aventures du major Sharpe, le héros de Bernard Cornwell.

Et bien, grosse déception* car d'action, ici, il y en a peu, vraiment très peu et elle ne sert clairement pas de fil rouge au récit. Ce qui semble en effet davantage intéresser Arturo Pérez-Revert, c'est de démontrer à son lecteur qu'il a de bonnes raisons d'être membre de l'Académie royale des Lettres espagnole et qu'il est très attaché à son pays. Rien de blâmable dans l'absolu et un positionnement que j'aurais approuvé si j'avais voulu lire un essai sur le Madrid de 1620 et le Siècle d'Or et non un roman de cape et d'épée.

Oh, je vous rassure, vous trouverez dans ce roman - premier tome d'une série qui promet d'autres "intrigues et rebondissements" - des capes et des épées mais de fièvre, de suspense, d'action pure et même d'humour, nada. La narration est alourdie d'une multitude de digressions et de précisions dignes d'un manuel d'histoire et qui, si elles sont très intéressantes et les ingrédients évidents d'un roman historique, ne s'insèrent pas du tout naturellement dans le récit. Ceci sans compter les innombrables citations d'auteurs espagnols du XVIIème siècle qui tendent à prouver au lecteur distrait qui ne l'aurait pas deviné qu'Arturo Pérez-Revert est un grand amateur de théâtre et de littérature hispaniques. Tout ça sent un peu la dissertation de lycée...

Même s'il est clair que l'auteur a lu avec minutie Dumas et ses fameux mousquetaires, on n'est quand même très loin de la transe littéraire et je me suis ennuyée ferme une bonne partie du temps, seulement soutenue par l'espoir d'en finir vite, le roman comptant moins de 300 pages. Derrière ses lignes se dissimule sans complexe le scénario que le réalisateur Agustin Diaz Yanes n'a eu qu'à suivre fidèlement pour rendre accessibles aux cinéphiles les aventures du capitaine Alatriste. Je vais donner sa chance au film, peut-être que j'en tirerai plus de plaisir...

*Comme dirait Lolokili : "C'est l'jeu ma pauv'e Lucette !"
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Le capitaine Alatriste n'a de capitaine que le titre. Simple soldat dans l'armée de Philippe IV, il n'a jamais dépassé le grade de sergent et ceci malgré son courage et ses indéniables qualités de combattant. Et, soldat, il a même cessé de l'être puisqu'une mauvaise blessure l'a forcé à quitter la Guerre des Flandres pour retourner à Madrid où il gagne difficilement sa vie en escortant ou en assassinant son prochain. Malgré tout cela, Alatriste n'a pas complétement déchu ; en dépit des désillusions et des déceptions, il a su conserver un reste de fierté et un zeste d'honneur qui lui permettent de ne pas sombrer dans le désespoir. Mais honneur et fierté ne sont pas les qualités les plus recherchées chez un mercenaire et elles peuvent même être à la source de nombreux problèmes. Suite à un trop-plein de scrupules, Alatriste saborde une mission d'assassinat confiée par deux hommes masquées et se retrouve brusquement plongé jusqu'au cou dans une sombre affaire d'Etat – affaire où il risquera sa tête, ainsi que celle de son jeune page Inigo (accessoirement le narrateur de cette tortueuse histoire).

Premier tome de la série homonyme d'Arturo Pérez-Reverte, « le capitaine Alatriste » est une très agréable mise-en-bouche. Si l'histoire ne détonne pas par son originalité, il est difficile de ne pas se laisser emporter par cette plongée flamboyante et pittoresque dans le Madrid du XVIIe siècle. On ne peut également que saluer le talent de Pérez-Reverte à mettre en scène des personnages à la fois charismatiques et réalistes – je pense particulièrement au capitaine lui-même, vieux soldat désabusé mais non dépourvu de panache, mais aussi à son ami le poète Francisco Quevado, artiste batailleur et caractériel dont les vers féroces rythme le récit, ou à son petit page Inigo, si jeune mais déjà plein de ressources… A noter aussi l'indéniable habilité de l'auteur à décimer une foule de petits détails et renseignements passionnants dans son histoire sans jamais paraître pédant ou ennuyeux ; ce qui est la marque de tous les bons écrivains de romans historiques.

Petit roman très bien écrit et facile à lire donc, même s'il laisse une légère impression de trop-peu et ne peut probablement se mesurer qu'à l'aune des autres tomes de la saga. Je lirai la suite avec beaucoup d'intérêt !
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Premier volet des aventures de Diego Alatriste, ce livre nous entraine au coeur de l'Espagne du dix septième siècle.
On y découvre, à travers le regard d 'Inigo Balboa , jeune garçon de 13 ans qui a été recueilli par le capitaine Alatriste, les aventures de ce dernier.
Les personnages ont attachants, surtout Alatriste, ancien soldat , qui traine sur le monde qui l'entoure un regard désabusé. Il va se retrouver mêlé bien malgré lui, à un complot impliquant des personnages qui gravitent dans des sphères proches du pouvoir....
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Le Capitaine Alatriste est un personnage picaresque, fine lame sous le règne de Philippe IV d'Espagne. C'est un roman de cape et d'épée, mais peut-être avant tout un roman historique. J'ai aimé cette incursion dans le siècle d'or espagnol, cette description de la vie et des manigances de ce règne, l'aspect politique, et ce tout enrobé de références aux arts et aux lettres. Nos héros croisent beaucoup de personnages réels, des écrivains tapageurs aux personnages de pouvoir antipathiques. Les querelles d'écrivains de l'époque entre Don Francisco de Quevedo et Don Gongora sont particulièrement savoureuses et authentiques, on y croise aussi Lope de Vega et Velazquez...
Scènes de combats à l'épée, de beuverie dans les tavernes, de représentations théâtrales... le tout est épique et truculent, chaque personnage travaillé avec soin et minutie, et donne envie de continuer à les suivre dans d'autres aventures. Dans les critiques précédemment publiées sur ce site, j'ai vu que certains reprochaient le manque d'action au dépend du cours d'Histoire, pour moi au contraire, c'est cette immersion dans l'Espagne de 1622 qui apporte tout le sel de l'histoire. J'y ai pris un grand plaisir.
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Iñigo Balboa est envoyé à Madrid par sa mère. Il doit y retrouver le capitaine Alatriste, un ami de son père décédé , qui doit se charger de son éducation.

C'est un monde fabuleux que découvre le jeune Iñigo: celui de l'honneur bafoué vengé à la pointe de l'épée, des anciens soldats devenus mercenaires qui vendent leurs services au plus offrant et, même, des artistes.

Mais les bons moments que vit Iñigo auprès de son nouveau maître risque de prendre fin: Alatriste n'a pas vraiment rempli la dernière "mission" que de mystérieux hommes masqués lui ont confiée. Ceux-ci cherchent donc à éliminer Alatriste, afin de s'assurer de son silence...


C'est un agréable roman que cette histoire du capitaine Alatriste. L'intrigue de base, celle du guet-apens contre deux jeunes et riches voyageurs anglais met du temps à se mettre en place et a franchement occupé, en ce qui me concerne, le second plan par rapport à l'ambiance générale du roman et à tous les fameux personnages rencontrés.

Francisco de Quevedo, l'un des auteurs que j'apprécie beaucoup, est ainsi présent tout du long, puisqu'il est l'un des amis proches d'Alatriste. Et le caractère irrascible De Quevedo, ainsi que ses sonnets vengeurs contre le beau monde de Madrid apportent un rythme plus qu'agréable au récit.

Un autre élément intéressant est l'ambiance de cette Espagne à la fois pauvre et magnifique, où même les pauvres connaissent les belles lettres et les grands dramaturges. Mais malgré ce bon côté des choses, l'auteur ne nous épargne pas les détails sordides: les ruelles sombres, les tavernes douteuses et les spadassins cachés au coin des rues et prêts à embrocher qui que ce soit pour quelques maravédis sont décrits avec beaucoup de réalisme.

Une jolie découverte!
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