Au moment de faire cette critique, j'ai lu celle faite par le collègue encoredunoir, et je vais donc éviter de le répéter, même si effectivement, j'avais fait le rapprochement avec
Westlake et Dortmunder.
Je donne une note supérieure, parce que j'ai l'habitude de bien noter mes lectures. J'ai passé un bon moment, j'ai failli m'ennuyer à la fin du premier tiers, mais finalement, j'y ai trouvé de l'entrain, et je n'ai plus sauté de pages ou de paragraphes par la suite, comme cela peut m'arriver pour des bouquins qui m'emballent moins.
J'ai eu le plaisir d'échanger quelques mots avec
Elvin Post lors du salon du polar à Toulouse, Polars du Sud, je pense en 2013. Il parle assez bien le français, et incomparablement mieux que moi le néerlandais. Donc Elvin est un garçon très sympathique, abordable, facile au contact. Il m'avait fait part des difficultés qu'il avait à nourrir sa famille, sa femme et ses deux enfants, avec son activité d'écrivain, néerlandophone, donc avec un public de départ pas très nombreux. le témoignage de sympathie que lui a donné spontanément
Michael Connelly lui avait permis d'accéder au marché anglophone et ainsi de quitter le Plat Pays sur le plan de l'écriture.
C'est vrai que "
Faux et usage de faux" est plutôt plaisant à lire, avec un bon scénario, original, de bonnes idées, et fondé sur une histoire vraie. On peut se demander pourquoi on n'arrive pas à dépasser ce caractère "plaisant" pour aller vers le "super". Peut-être, comme je l'ai lu toujours chez l'éminent collègue audois, parce que l'auteur veut absolument que ces personnages principaux apparaissent comme gentils et pas assez méchants ? Oui, peut-être, ou alors le rythme, je ne sais pas.
Un hold-up réussi dans un musée, des mafieux bons et/ou méchants, un petit détour "syndrome de Stockholm", voilà ce qui jalonne ce roman.