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EAN : 9782072776335
371 pages
Gallimard (01/04/2021)
2.68/5   45 notes
Résumé :
Au 57 rue de Babylone, dans le septième arrondissement de Paris, se trouvait naguère une singulière pension de famille, le « Home Pasteur ».
Ce livre nous raconte l'histoire de cet établissement, de ses habitants, de la famille qui le gérait. Tout commence dans les années soixante dix, lorsque Alix de Saint-André débarque à Paris, venue de son Anjou natal, et fait la connaissance au lycée Victor Duruy d'une fille qui va devenir son amie. Pia est vêtue comme ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
J'ai bien aimé les précédents livres d'Alix de Saint-André que j'avais lus : « il n'y a pas de grandes personnes », « en avant route » et « garde tes larmes pour plus tard ». Dans « 57 rue de Babylone, Paris 7e », j'ai retrouvé ce qui m'avait plu : une écriture vive et légère, un humour pétillant, une auto-dérision espiègle et parfois décalée, une joie de vivre optimiste et communicative, un anticonformisme volontaire, bref une littérature champagne agréable à lire ce qui n'empêche pas d'aborder gravement certains aspects de la condition humaine.
Malgré tout, je trouve ce livre assez décevant.
D'abord le name dropping récurrent finit par devenir exaspérant : de Jean-Paul Aron à Michaël Jackson, en passant par Henri Cartier-Bresson et Michel Sardou, on a l'impression qu'il n'y a pas une célébrité du 20e siècle qui n'ait gravité de près ou de loin autour du 7e arrondissement de Paris ou de ses habitants.
Ensuite, je n'ai pas compris quel est le sujet de ce livre : les lieux (après tout le 57 rue de Babylone se trouve à proximité de bâtiments emblématiques du Paris culture, la Pagode, ou politiques, l'Hôtel Matignon, et ce ne sont que des exemples), l'époque (mais laquelle au fait puisque le livre couvre un petit demi-siècle, de l'Occupation aux années 70 avec des prolongations jusqu'à la période d'écriture de l'ouvrage), les gens (Alix de Saint-André elle-même, son amie Pia, la famille de celle-ci, tenancière du Home Pasteur, les amis de la famille, les pensionnaires). C'est évidemment tout cela à la fois, les lieux, l'époque, les gens, mais la manière dont les angles de vue s'entrecroisent, se superposent, se contredisent ou se complètent ne me parait pas suffisamment maîtrisée. le résultat est que je ne suis pas parvenu à vraiment m'intéresser à cette histoire et encore moins à ses protagonistes.
Enfin, à strictement parler littérature, Alix de Saint-André abuse selon moi des plus ou moins vraies citations de ses propres lettres à sa famille, des retranscriptions de courriers électroniques échangés avec tel ou tel personnage ou des dialogues rapportés en style direct. A petite dose cela rend le récit vivant et plus facile à suivre. Ici j'ai frôlé l'indigestion.
J'ai hâte de retrouver Alix de Saint-André avec un livre moins confus.
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Ce roman me laisse sur ma faim, je l'ai trouvé très brouillon et inégal. La partie autobiographique est assez réussie et primesautière quand elle évoque des souvenirs de jeunesse, elle devient un peu plus lourde quand elle touche la vie professionnelle. Mais le sujet du livre n'est pas là, il s'agit de retracer la vie au Home Pasteur, pension de famille tenue par la mère d'une amie de lycée, Pia.

Le Home Pasteur est un établissement comme on n'en fait plus, et ce livre offre une évocation nostalgique et gaie des années 60-70. Si la famille de Pia est pour le moins dysfonctionnelle, l'auteur évoque les troubles avec beaucoup de naturel, comme si rien ne l'avait choqué, et il faut attendre la page 372, dernier chapitre, pour qu'un des personnages parle de parents toxiques.

Ce roman comporte quelques passages légers qui atténuent l'impression de malaise qui peut nous saisir lors de la lecture. On comprends que Pia ait pu être perturbée mais l'auteur n'a jamais un mot aimable ou empathique vis à vis de sa soit-disant amie, je la trouve assez insensible et très égoïste.

J'ai aussi été très gêné lors de la lecture de ce livre par des phrases parfois alambiquées et l'évocation des amies appelées par leur prénom et qui se mélangent toutes, name dropping chic et pédant qui a l'art de nous faire perdre le fil.
Lien : http://jimpee.free.fr/?p=26118
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Voilà l'histoire du « Home Pasteur », une pension de famille sise dans les beaux quartiers parisiens entre les années 40 et la fin des années 70. Nous ferons la connaissance de la famille hors normes qui la dirige ainsi que des pensionnaires très divers et souvent atypiques qui y séjourneront. C'est, écrit avec légèreté et élégance, le portrait d'une époque, d'un milieu social et de plusieurs générations, avant que le monde moderne ne déboule et chamboule tout.
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Alix de Saint-André part à la recherche du temps perdu...En fait à la recherche de l'histoire du "Home Pasteur", une pension de famille chic, de la famille qui le tenait et des habitants qui se sont succédés au long d'une trentaine d'années.
Il y a beaucoup de choses dans ce livre - beaucoup trop peut-être - et on se perd finalement un peu entre les personnages et les pérégrinations de l'auteure qui va de souvenirs personnels en souvenirs des autres, de recherche de tombes en description des liens dysfonctionnels, d'évocation des personnalités qui ont croisé la route du Home Pasteur ou la sienne.
Peut-être plus un carnet de notes au fond...
Ce n'est pas désagréable mais on perd le fil et l'intérêt malgré le regard souvent lucide et distancié d'Alix de Saint-André
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L'histoire -vraie- d'une pension de famille dans le chic 7ème arrondissement à Paris, à travers les souvenirs de l'auteur, les rencontres ou échanges avec différents protagonistes ou la recherche de leurs tombes... D'abord ce que je trouve assez "dégueulasse" c'est l'étalage de l'intimité d'une famille- qui n'est pas la sienne en plus - avec ses secrets malsains et destructeurs, sans même prendre la peine de modifier les noms des personnes concernées. Et comme par ailleurs, l'auteur adore faire état de toutes les célébrités qu'elle croise- et qui n'ont parfois rien à voir avec la fameuse pension de famille, tout ça fait très commère qui aime se faire mousser. Mais qui permet aussi de comprendre ce qu'est la "détermination sociale" mieux que certaines études sur le sujet.
Ensuite, j'ai un peu de mal avec le style que je trouve plutôt bancal et peu fluide.
Et en fin de compte, il y a trop de digressions sans intérêt ( tombe du grand père de F. Giroud ou lettres des USA en 1977..) et trop de personnes pour s'attacher à l'un ou l'autre. Et peu d'empathie ou d'intérêt réel.
Alors parfois c'est pittoresque, certains témoignages sont riches mais l'ensemble est assez décevant
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critiques presse (2)
Psychologies
05 juillet 2021
Avec son sens de l’humour et sa plume véloce, elle dresse un portrait plein d’affection d’un monde disparu auquel elle doit, sans aucun doute, une part de sa liberté. Irrésistible.
Lire la critique sur le site : Psychologies
LeFigaro
15 avril 2021
Portrait d’une pension de famille bohème et chic que l’auteur a bien connue dans les années 1970.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je suivais un cours dans le Marais avec une prof américaine; on allait au Louvre, il n'y avait personne, tu pouvais t'approcher de La Joconde, et je restais là avec un groupe de dix étudiants et une femme extraordinaire qui te racontait toute l'histoire du tableau.
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Pourtant, dans son souvenir, tout avait très mal commencé. Par un impair. Lors de ce premier repas, alors que ma mère avait demandé du vin à la cantonade, Pia, tendant une main serviable vers la bouteille, sentit soudain la main de fer du colonel se plaquer sur la sienne tandis que tombait du ciel la sentence divine :
« Une femme ne touche jamais une bouteille ! »
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C'est bien commode ces photos datées contre les trous de mémoire. Comme Florence, je préférais les enterrements aux mariages, comble de l'horreur vestimentaire enfantine quand j'y étais demoiselle d'honneur, avec d'horribles manches ballon, des sandales en cuir blanc cartonnées au blanc d'Espagne et des gants, comble du comble, glissant quand il fallait faire la quête armées de nos timbales de baptême en argent, tellement plus charmantes que des corbeilles...
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Videos de Alix de Saint André (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alix de Saint André
Longtemps journaliste pour Le Figaro, Elle ou Canal +, Alix de Saint-André a quitté ce secteur pour se concentrer sur l'écriture et rencontre un succès constant. Aujourd'hui, elle raconte l'histoire du "Home Pasteur", une pension de famille dans le 7e arrondissement de Paris dans "57 rue de Babylone, Paris, 7e", chez Gallimard. 
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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