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EAN : 9782081411517
178 pages
Flammarion (08/01/2020)
3.88/5   12 notes
Résumé :
En 1974, Alice a dix-sept ans. Elle vit une romance avec Don, un Californien qui vient chaque été surfer les spots de Guéthary. Don et Alice se marient. Le jeune couple séjourne d'abord à Hawaii pour y vivre d'amour, d'herbe et de vagues, puis à Santa Barbara pour y poursuivre des études. Les années 1980 bouleverseront tout. Le surfeur indolent se lancera avec succès dans l'industrie et le commerce. Il développera en Californie et au Pays basque la marque Line Up. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
«  La joie est barbare. C'est la passion des imbéciles . »
«  Les oeuvres sont mieux que des pièces d'état civil. Ce sont des certificats d'humanité . »
Deux extraits de ce roman contemporain élégant , «  Une bien belle vague »   ,diraient nos amis surfeurs de la côte basque.
Tout y est fluide, pétri de références littéraires, politiques, philosophiques à propos de l'amour, de l'évocation du temps qui passe, du lent changement des corps .
De chapitre en chapitre, s'écoule une histoire d'amour à trente ans de distance: Alice a dix- sept ans en 1974, issue d'une famille bourgeoise elle s'éprend de Don , un californien qui surfe chaque été à Guéthary, mariés , ils séjournent d'abord à Hawaii pour y vivre d'herbe , de vagues et d'amour fou, puis à Santa Barbara pour y faire des études .
Les années 1980 changeront la donne , Alice déchantera lorsqu'elle s'apercevra que Don sous l'influence de son père s'adonne à un trafic peu recommandable,...
Le surf business nuira au surf bohème insouciant ...
Avocat pénaliste à Paris, Boris Brissac est surnommé «  le défenseur des salauds » , un peu comme Eric Dupont Moretti .
A l'orée des années 2000 , il prendra La Défense d'un jeune néo- nazi accusé d'avoir tué un anti fa lors d'une rixe ..
L'histoire n'est pas si simple, Alice et Boris se rencontrent à la quarantaine ,...
Je n'en dirai pas plus.
Roman de génération, finement construit, roman d'amour qui fera peut- être des vagues dans le milieu du surf, un ouvrage juste, bien écrit , à la construction efficace , adroitement mené, agréable à lire, sensible, entre passage du temps, nostalgie , poésie, solitude et douleur , histoire de famille, deuil, sans pathos, à l'image de la vie , un peu à la manière d'un Olivier Adam.
Une bien belle découverte à la médiathèque ...

«  Puisque tes jours ne t'ont laissé
Qu'un peu de cendre dans la bouche,
Avant qu'on ne tende la couche
Où ton coeur dorme, enfin glacé,
Retourne , comme au temps passé,
Cueillir , près de la dune instable,
Le lys qu'y courbe un souffle amer ,
Et grave ces mots sur le sable:
Le rêve de l'homme est semblable
Aux illusions de la mer » ...
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Boris Brissac, avocat pénaliste parisien qui a l'habitude de défendre les indéfendables- un peu comme Eric Dupond Moretti dans la vraie vie- est chargé au début des années 2000, de prendre la défense un jeune noé nazi accusé d'avoir tué un "antifa" lors d'une rixe impromptue.

Lors de son incarcération, le jeune accusé va se convertir au salafisme, ce qui pour son avocat est assez dur à entendre.

Alice, issue d'une famille bourgeoise du pays basque, rencontre dans les années 70 un jeune surfeur américain dont elle tombe très vite amoureux..avant de vite déchanter lorsqu'elle part vivre aux USA avec lui et qu'elle s'aperçoit qu'il s'adonne à un trafic peu recommandable et qu'il n'est pas si amoureux et fiable qu'annoncé..

Comment ses deux histoires a priori peu compatibles et qui se déroulent à trente ans de décalage vont elles se croiser?

A travers l'amour évidemment puisque Frédéric Schiffter nous dit rapidement que ces deux personnes vont se croiser à 40 ans chacun, dans les années 2000 et vont vivre une belle relation ensemble nourris de leurs expériences passées.

Premier roman d'un philosophe reconnu," Jamais la même vague" nous livre une romance jamais mièvre, empreinte d'un certain désenchantement mais non dépourvu d'espoir, qui parle de lutte des classes et de renaissance et dans laquelle le surf tient une place importante, d'où le titre du roman.

On y croise même un certain Alain Pacadis, chroniqueur décalé et nocturne de Libération au début des années 80 (les fameuses années Palace) dans une séquence bien croquignolesque.

On pense parfois à la plume d'un Olivier Adam mais en moins sombre dans cette chronique à la fois contemporaine et nostalgique pour ce premier roman d'un auteur déjà roué à l'écriture.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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"— La vie douillette…
— La meilleure des sagesses. Il suffit d'écouter ses réels besoins et de les satisfaire. Revenir à Épicure, mon vieux ! le bonheur c'est d'abord le confort. Et ça, tu l'obtiens grâce à un pouvoir d'achat même modeste. le bonheur c'est aussi se contenter d'une vie amoureuse sans passion, sans trop de sexe, sans enfants surtout. Enfin, c'est se garder de toute ambition professionnelle, ou artistique, ou politique. Ah, j'oubliais : il faut renoncer aux voyages, cesser de vouloir découvrir le monde qui, de toute façon, devient de plus en plus laid et dangereux. Pourquoi les gens des classes moyennes-moyennes ou des classes moyennes inférieures, se sentent malheureux ? Parce qu'ils visent le luxe, la réussite, le succès, le grand amour, l'aventure, et, parce que faute de fric et d'habileté, ils ne peuvent pas atteindre tout ça. S'ils regardaient en face leur statut social, s'ils réglaient leurs désirs sur leurs moyens, s'ils craignaient moins la solitude, s'ils faisaient moins de gosses, ils seraient satisfaits de leur sort. Mais il leur manque le courage de se résigner…"

Arnaud Fourmont, prof de philo, qui converse ici avec l'avocat Boris Brissac, connaîtra un destin peu conforme à ses propos épicuriens puisqu'à la suite d'une déception sentimentale, il s'effacera désespéré dans un pays lointain, laissant à son ami une belle lettre comme un testament. Jamais la même vague... le titre du roman de Frédéric Schiffter qui raconte le parcours de boomeurs.

Il y a Boris, dit le «défenseur des salauds» pour défendre Milán qui a tué un «antifa» lors d'une bagarre de rue ; puis le chemin d'Alice, depuis l'adolescence sur la côte basque, belle et cultivée, veuve d'un surfeur américain abîmé par les affaires et la drogue, Alice désormais en couple avec Boris.

"Je peins le passage" dit l'épigraphe de Montaigne : un style monocorde, détaché, pour décrire les jours, le temps capricieux, changeant, fluide comme l'eau. Peinture d'époques et de milieux particuliers, avec leurs travers, leurs folies et ivresses, comme chez Michel Houellebecq. le roman autorise Schiffter à glisser quelques spéculations philosophiques. Et quelques lignes sur le surf, "la jubilation vient de la maîtrise durant quelques instants de la verticalité du corps sur une horizontalité ondoyante, écumante, rapide".

Tenir ou sauver la mise, aléas et déboires, une vie heureuse – Épicure, on y revient – serait-elle donnée de surcroît à Brissac et Alice ?

F. Schiffter a de la suite dans les idées : dans le roman, la lettre d'Arnaud est accompagnée d'une clé USB contenant des textes et aphorismes intitulés "Lassitudes". Clin d'oeil, ce même titre "Lassitudes" vient de paraître de facto aux éditions Louise Bottu : "Si la mélancolie était une foi, j'en serais le théologien". On y retrouvera, je présume, le philosophe sans qualités des humeurs mélancoliques et des pamphlets stylés.
Lien : https://christianwery.blogsp..
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Derrière le miroir.
Sans suer et sensuel, Frédéric Schiffter s'arme d'une langue littéraire classique et de l'esprit de clarté qui l'accompagne pour délivrer un roman où la fiction sublime le vécu, « par surcroît ». Des thèmes récurrents chers à l'auteur irriguent la narration fictionnelle à l'instar du surf, de la côte basque, de l'idéologie, de l'amour, de la mélancolie. Derrière la répétition apparente, chaque instant est unique et jamais la même vague n'agite la surface de l'océan.
Alice Cazaux et Boris Brissac ont tous deux la quarantaine et comme tout un chacun, ont eu maille à partir avec la vie. La croisée de leurs trajectoires est le nerf du roman. Brissac est avocat et défend les cas-limites comme celui de Francisco Milan, néonazi accusé d'avoir frappé à mort un jeune antifasciste. La récupération politique du fait divers et l'audience médiatique échauffent les esprits. Brissac se fait molester à son tour.
La première incursion romanesque du « philosophe balnéaire » est un constant plaisir de lecture. Seul bémol anecdotique, Frédéric Schiffter est maladroit à décrire frontalement les scènes de sexe. Il mérite amplement la palme du Bad Sex Award pour ses descriptions cucul. Son aisance et son élégance littéraires ne souffrent pas le salace. le lecteur captivé suit l'itinéraire d'Alice, personnage solide et central du roman. La narration distanciée restitue avec force le destin d'Alice, son envol et les coups pris dans les ailes. On ne peut qu'apprécier ce personnage positif, pugnace, sensible et intelligent qui sait faire corps avec les vagues. Sensible mais pas joyeuse, l'oeuvre distille un art de vivre, un bonheur dilettante dans un lieu aimanté.
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Si, comme moi, la littérature désenchantée de qualité vous manquait un peu, n'hésitez pas à plonger dans cette vague là… J'ai hésité à adosser un coup de coeur à cette lecture. Elle n'a en effet rien de révolutionnaire. Mais les coups de coeur discrets ont eux aussi le droit d'exister, surtout quand ils viennent ainsi par vagues, de chapitre en chapitre, vous conforter dans l'idée que vous êtes en train de lire un sacré bon roman, bien construit, plein d'images, de références littéraires, de réflexions sur le temps qui passe, la jeunesse, l'âge mur, et notre capacité à évoluer tout au long de notre vie. Nous suivons principalement deux personnages. D'un côté, il y a Alice qui, en 1974, à dix-sept ans, tombe amoureuse d'un surfeur californien sur la côte basque. le couple convole très jeune en justes noces et part vivre aux Etats-unis. La jeune fille ignore au départ que la famille de Don est impliquée dans le trafic d'herbe. Leur business lucratif surfe en réalité sur la vague de l'engouement grandissant pour le surf. La marque de vêtements et accessoires Line up, dirigée par Don, s'avère en effet un paravent parfait. L'amour d'Alice pour Don aura pour autant du mal à survivre à cette réalité peu romantique, surtout que la jeune fille s'enthousiasme par ailleurs pour ses études d'histoire de l'art et pour un couple d'intellectuels voisins. D'un autre côté, le lecteur suit Boris, un avocat pénaliste de Paris, d'âge mur, connu pour défendre les indéfendables, comme ce skinhead impliqué dans la mort d'un jeune anti fachiste. Contre toutes attentes, son client se radicalise en prison, ce qui déstabilise beaucoup l'avocat, certain que le jeune homme n'a fait que troquer un embrigadement pour un autre. Mais depuis qu'il a rencontré une certaine Alice, Boris sait où est le bonheur et que l'amour véritable n'est pas l'apanage de la jeunesse. Je n'avais encore jamais lu Frédéric Schiffter. Il faut dire que ce livre est plus ou moins son premier roman. J'ai retrouvé chez lui des accents d'écriture et de portraits que j'aimais dans les meilleurs opus d'Olivier Adam par exemple. Et c'est je crois ce qui m'a plu dans ce roman, ce retour aux sources vers le type de romans que j'aime lire. Frédéric Schiffter nous entraîne dans un monde où le bonheur est fragile, la descente aux enfers possible, la réalité crasse et les destins pas toujours positifs. Mais n'est-ce pas un peu ainsi que s'agite la vie ?


Lien : https://leslecturesdantigone..
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critiques presse (1)
LeFigaro
30 janvier 2020
Frédéric Schiffter signe un roman de génération dont les personnages redécouvrent le sens de la vie et l’élégance des sentiments.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
La jubilation de surfer vient de la maîtrise durant quelques instants de la verticalité du corps sur une horizontalité ondoyante, écumante, rapide. Le surf est un rodéo debout. Il faut s'accrocher à l'air jusqu'à épuisement de la monture.
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En regardant la séquence au journal télévisé, Boris sourit. On n'avait rien coupé de ses propos au montage. Tout leur sens était respecté. Mais ils étaient habilement déviés de leur cible. TF1 montrait bien une victime des antifas. En diffusant ce reportage, la chaine qui avait eu de l'indulgence pour ces extrêmistes lors de la mort de Cédric Martin, faisait amende honorable. La télévision était une machine à blanchir ses propres dérives
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«  Le seul fascisme d’aujourd’hui c’est celui qui soumet les individus à la consommation tout en leur octroyant davantage de libertés . »
Pasolini.
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Ses meilleures amies, les sœurs Darelle, Josiane et Véronique, plaisantaient sa timidité. Les inséparables jumelles, que tout le monde confondait tant elles s’évertuaient à ne pas se distinguer l’une de l’autre, lui disaient qu’avec son physique elle pouvait être sûre d’elle. « Tu ne te rends pas compte que tu as la cote ! » lui répétaient-elles. Alice n’en avait pas conscience. Elle n’était pas aussi délurée que « Josy » et « Véro ». Elle ignorait même ce que signifiait l’expression « rouler une pelle ». D’une façon générale, les mots crus ayant trait au sexe l’incommodaient, surtout quand les filles les prononçaient.
Ce n’était que depuis peu qu’elle avait l’autorisation de sortir, de se rendre dans les boums et dans certains cafés de plage fréquentés par des jeunes gens. Elle ne maîtrisait pas encore les codes de la séduction. Elle avait pris conscience que les garçons représenteraient un élément important de cette ère qui commençait, mais le sentiment de liberté lui importait davantage. C’était pour elle une grande joie de se propulser sur son vélo Solex vers des lieux de réjouissances à la mode comme La Boucane, à la Chambre d’amour ou, tout à côté, le bar de La Chope.
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Il repensa à l’homme du banc, esseulé, un peu délirant, mais qui ne ressemblait pas à un clochard. Son manteau en cachemire bleu et son maintien dénotaient une origine aisée. Il pouvait être un ancien médecin, un ancien dentiste, un ancien avocat, pourquoi pas… Il devait même habiter un immeuble cossu quelque part dans le quartier. À l’évidence, il n’entrait pas dans la catégorie des êtres tombés dans la fosse de la misère tels qu’on en voyait de plus en plus dans les rues de Paris, allongés sur des cartons ou des paillasses – des individus seuls ou, parfois,des familles.
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Videos de Frédéric Schiffter (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frédéric Schiffter
« Les gens sérieux friands de spéculations philosophiques jugent les aphoristes navrants parce qu'ils y voient des flemmards. Ils n'ont pas tort. La flemme est le ressort de ces penseurs primesautiers qui, fatigués à l'avance de se lancer dans des démonstrations, privilégient un style lapidaire et se reposent sur l'esprit de finesse de leurs lecteurs. Qu'on ne compte pas sur eux pour faire le travail tout seuls. […] Je ne connais pas personnellement Blaise Lesire, alias le Marquis de l'Orée, mais je crois pouvoir affirmer sans grand risque de me tromper que c'est dans son lit qu'il couche sur le papier ses « inscriptions » pendant qu'une amazone somnole à ses côtés, ou bien étendu sur l'herbe pendant que ses amies les chèvres, mutines disciples de Montaigne, laissent leurs pensées aller à sauts et à gambades. Il n'y a qu'un fervent praticien de l'écriture en état d'attention flottante pour réveiller son lecteur en le régalant de remarques lucides. […] » (Frédéric Schiffter)
« Ce devrait être un livre d'où surgiraient des ruisseaux, de la fumée, des calvaires, des musiques de foire, des caravanes pliantes, toutes sortes de lumières et d'horreurs. Ce devrait être un livre plein de vertiges, de femmes nues, de fausses ingénues, de trucs foireux et de ravissantes jeunes tueuses. Ce devrait être un livre que l'on pourrait ouvrir à n'importe quelle page, pour le reprendre ensuite des années plus tard. Ce devrait être un livre paresseux comme un miroir, les odeurs en plus. Ce devrait être la fin de l'homme, espérant le commencement de l'humanité sans jamais y croire vraiment. » (157, Marquis de l'Orée)
« La vieillesse m'apporte un seul et unique avantage : les voix qui me harcelaient en parlant haut et fort se sont peu à peu éloignées. Quant à celle qui persiste, la plus entêtée, je garde espoir de l'anéantir en la couchant sur quelques pages. En refermant rapidement cet opuscule navrant, j'espère atteindre ce plaisir inexprimable d'enfin réussir à écraser l'ennemi. » (1304, Marquis de l'Orée)
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Référence bibliographique : Blaise Lesire, Opuscule Navrant, Édition numérisée par l'auteur.
Bande sonore originale : Mini Vandals - Vespers on the Shore Vespers on the Shore by Mini Vandals is licensed under a CC-BY attribution license.
Site : https://www.youtube.com/channel/UCTdSDPjB1kle7puRKAuHP_g/videos
#BlaiseLesire #OpusculeNavrant #Aphorismes
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