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EAN : 9782709633222
200 pages
J.-C. Lattès (20/10/2010)
1.38/5   4 notes
Résumé :

               « Mon insouciance, le diabète me l’a enlevée. » A seize ans, Amélie est brutalement happée par une maladie viable mais incurable : le diabète insulinodépendant. Celle que son père, cinéaste et écrivain de renom, surnomme affectueusement « Dame Langouste », ne se supporte pas et déteste ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Fille d'un célèbre réalisateur français, Amélie Schoendoerffer vit une enfance formidable loin des tracas de la vie quotidienne. Elle côtoie les grands noms du cinéma français avec simplicité. Son enfance est heureuse, partagée entre la Bretagne où elle passe ses vacances en famille et Paris, l'insouciance est la règle à cet âge.
Mais, à 16 ans, un grain de sable grippe cette merveilleuse mécanique. Malaise, sueurs, vertiges, nausées, amaigrissement. Dans un monde parfait, l'imperfection n'est pas de mise. Dès lors, elle tente de cacher à ses proches le mal qui la ronge. Elle y parviendra un temps…jusqu'au jour où elle devra être hospitalisée d'urgence. le couperet tombe : diabète de type 1. Une maladie viable mais incurable.
Toutefois, pour beaucoup, l'adolescence n'est déjà pas vécue comme une étape facile de la vie. Alors, si on ajoute une contrainte supplémentaire telle une épée de Damoclès, les choses se gâtent. En effet, il est difficile de demander à une adolescente, à l'aube de sa vie, de cohabiter en harmonie avec pareille maladie qui peut entraîner la perte de la vue, des reins…de son intégrité physique. D'ailleurs, elle ne l'accepte pas, elle se rebelle face à cette maladie qui lui augure un avenir sombre. Dès lors, à ses « shoots quotidiens d'insuline », se joindront l'alcool à outrance, des débauches multiples, des amours chaotiques et une alimentation anarchique. Elle mène une guerre quotidienne à cette maladie insidieuse et invisible. Mais celle-ci ne se laisse pas faire et répond avec virulence à ses excès : des séquelles irréversibles s'accumulent.
Sa vie, l'auteur nous la livre par une succession d'anecdotes sans suite chronologique. Ce récit désordonné reflète l'état dans lequel la maladie l'a plongée. Une succession d'épisodes de vie : hospitalisations, vacances, déboires… de plus, selon l'épisode relaté et l'état psychologique dans lequel elle se trouve à cet instant, son style varie. Dans les moments difficiles, les phrases sont brèves, les virgules nombreuses… Lorsque les auspices se révèlent meilleurs, la construction des phrases est plus travaillée.
Bref, à travers ce témoignage, l'auteur nous raconte son combat quotidien contre une maladie qui peut paraître banale pour n'importe quel quidam mais qui est loin de l'être pour ceux qui la subissent. En effet, le diabète de type 1 et le traitement qui en découle, à savoir des injections quotidiennes d'insuline, handicapent quotidiennement la vie de ceux qui en souffrent. Ce récit permet au lecteur de mieux appréhender le diabète de type 1. Grâce à ce témoignage vibrant d'authenticité, le lecteur ressent très vite un sentiment d'empathie envers cette jeune femme. Toutefois, son attitude autodestructrice peut l'exaspérer. Mais, dans une telle situation, comment aurions-nous réagi ?
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Eh oui, tout le monde ne peut pas écrire un livre!!! Je peux paraitre très cruelle, d'entrée de jeu, mais c'est à la hauteur de ma déception! La quatrième de couverture annonçait un récit autobiographique et abordait le problème du diabète, survenu dans la vie de l'autrice en fin d'adolescence (il me semble seize ans, mais le récit est tellement décousu, passant d'une époque à l'autre sans fil conducteur, que je ne suis plus sure...). le résumé évoquait donc le mal-être, le refus, le déni, l'envie de croquer la vie sans se soucier de cette maladie inattendue...

Je n'ai quasiment pas lu cette détresse. Certes, on la sent au vu de la destruction à laquelle s'adonne régulièrement l'autrice, mais elle n'en parle pas de façon étendue. le mot "diabète" n'apparait pas tant que cela dans le livre. Par contre, les mots "fêtes", "champagne", "tournage"...!!! J'ai donc trouvé que ce récit était davantage celui d'une vie de débauche. Je peux comprendre celle-ci pour oublier nos difficultés de vivre, mais je ne vois pas l'intérêt de la raconter. Je cherche davantage des romans qui montrent la complexité du diabète, des romans qui me montreront d'autres conceptions, d'autres ressentis que les miens par rapport à la maladie...

Je ne dis pas que la vie de l'autrice est inintéressante, mais la façon qu'elle a de nous la raconter l'est, en tous cas.
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L'auteur nous livre un vrai mal être. Que l'on peut comprendre, et que l'on peut plaindre. Malheureusement, la plupart des épisodes racontent des scènes légères, qui étalent une vie d'enfant de la bourgeoisie, enchaînant les soirées bien trop arrosées d'alcool, de drogues et d'excès en tout genre..
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