Je rédige la première critique sur Babelio de ce roman pourtant paru en 1991 et je comprends pourquoi...
Un roman autobiographique indigeste qui en deux cent cinquante pages nous expose l'absolu narcissisme de l'auteur qui, pour prendre une métaphore potagère, nous impose son méga melon ("Moi, le fils inconnu et préféré de Dieu, contraint d'endosser les formes humaines...").
Boris Schreiber qui a commencé un journal dès son enfance, nous relate son enfance entre Riga et Paris dans une famille juive d'origine russe fuyant le communisme puis le nazisme et son combat pour être reconnu comme génial écrivain, lui auquel sa grand-mère avait prédit un brillant avenir. Entre des tableaux de sa vie familiale sans grand intérêt, Schreiber se présente comme un écrivain maudit, mégalomane et misanthrope n'attendant que la reconnaissance (même l'admiration) pour son oeuvre littéraire.
Schreider semble vouloir nous convaincre de la sublimité de son écriture par des prouesses stylistiques qui rendent le récit ampoulé et lourd, produisant l'effet contraire, bien que l'écrivain affirma : "Je veux être non seulement accepté mais aussi excepté"....
Et bien au nombre des critiques, de lecteurs Schreiber aura même été exempté !