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sur 4311 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Alors qu'il dirige une expédition vers le Pôle nord, Robert Walton écrit à sa soeur. Il lui raconte l'histoire de Victor Frankenstein, un personnage tourmenté dont il a croisé le chemin par hasard. Pourquoi et comment Victor est-il venu en cette contrée inhospitalière, et quelles sont les raisons de son désespoir ?
Non, Victor n'est pas le monstre que la plupart imaginez : c'est un homme de science, créateur de l'horrible être fantastique à qui il a donné, et la vie et son nom.

Avant d'être adapté au cinéma, ce roman résulta d'un défi-jeu lancé par Byron à des amis : écrire une histoire de spectre(s). En 1818, Marie Shelley l'a remarquablement bien relevé, démontrant par le même occasion que jouer au démiurge est dangereux…

De Frankenstein je savais seulement qu'il s'agissait d'un monstrueux personnage fabriqué par un savant fou. C'est donc avec beaucoup d'intérêt que j'ai découvert cette histoire, d'autant plus que l'écriture est particulièrement soignée. La construction par récits enchâssés m'a aussi paru originale, même si, selon la Préface (Les Classiques de poche), cette technique était fréquente au XIXe siècle.
Malgré une intrigue qui manque parfois de crédibilité, la réflexion et le propos restent très modernes, à l'époque de certaines dérives scientifiques, notamment.
Quelques longueurs dans la description de paysages et des affres éprouvées par Victor Frankenstein ont cependant rendu la lecture parfois un peu fastidieuse.

Avec Jules Verne, Marie Shelley fait partie des grands précurseurs de la science-fiction (d'ailleurs, son idée centrale fut souvent reprise avec des robots).
A découvrir si vous êtes amateur du genre.

Merci Bamo ! 😊
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Une brillante réflexion sur la responsabilité du créateur

Ce qui est frappant dans cette oeuvre de Science-Fiction, c'est qu'on peut l'attacher à pleins de réflexions. Et c'est sûrement pour cela que je n'arrive pas à écrire toute cette chronique. Ce qui nous frappe tout d'abord, c'est la volonté de Frankenstein à toujours pousser plus haut ses expériences scientifiques, en prenant de mauvaises bases au début, qui plus est. On rencontre la même chose dans l'Homme Invisible que j'ai lu plutôt. On dirait donc que c'est une peur qui a commencé à voir le jour en même temps chez différents auteurs. Aussi, nous avons là un jeune scientifique qui décide de créer la vie, d'aller outre son domaine de compétence. Et que fait-il ? Il crée un monstre. Un véritable monstre qu'il abandonne, car il n'assume pas la responsabilité de ses actes. Ainsi, de monstre physique, l'être créé devient un monstre moral.

Est-ce à dire que l'homme social, s'il n'est pas encadré par la civilisation, l'éducation pourrait être amoral ? Est-ce toujours un problème de sociabilisation d'après vous ? C'est ce point que je n'arrive pas à éclaircir. D'un autre côté, l'auteure nous délivre d'autres injustices, d'autres barbaries du monde civilisé. Mais j'en reviendrai plus tard.

Le monstre de Frankenstein ne peut pas être bon. Il a été rejeté par son créateur, mais surtout, il a été rejeté par le monde des hommes. Et on lui refuse d'être accompagné. Condamné à la solitude pour le restant de ses jours, alors qu'il n'a pas demandé à être né, il va sombrer dans un état de rage constant. Et pourtant, lorsqu'on l'écoute, on ne peut que compatir ! On en veut à son créateur (personnellement, j'ai eu envie tout au long de ma lecture de lui mettre deux baffes). Mais jamais on ne le condamne.

Au-delà de la critique de la « personne » isolée, une critique de la société

L'auteure n'arrête pas son analyse à une personne un peu sauvage, rejetée de la société mais elle critique activement la société. Tout d'abord, les rapports Hommes- Femmes. Tout au long du roman, on voit une personnage secondaire – la fameuse cousine qui va être la fiancée de Frankenstein – qui subit les évènements du début à la fin. Comment est ce possible qu'une femme soit passive à ce point ? Je pense que l'auteure met son doigt accusateur sur cette situation. Les femmes doivent être actives de leurs vies, ne plus dépendre des hommes, prendre en main leur destin.

L'autre point accusé dans ce roman est la justice. Surtout la justice envers une femme. Ici, nous avons une femme accusée d'un meurtre, toutes les preuves montrant qu'elle est innocente. Mais on la condamne tout de même à mort. Son procès ressemble d'ailleurs terriblement à un procès de sorcellerie (de quoi jeter un froid dans le dos). Par là même, Frankenstein est resté passif. Complètement déplorable, d'ailleurs

Un petit bilan sur le roman.

Oui, c'est un roman qui a un peu vieillit. On suit des récits écoutés de voyageurs, on s'étale sur les ressentis à tout bout de champs. Bref, c'est le style de l'époque, on ne va pas revenir dessus. J'ai bien aimé Frankenstein car il m'a fait cogité par mal. Et je pense que j'aurai encore des réflexions sur ce livre d'ici quelques jours, tant il est dense. Oui, Dense est le mot ! J'aurai aimé voir ce que cela donnerait avec un style actuel. En tous cas, je pense que c'est un classique à lire, même s'il donne un peu froid dans le dos !

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Ce roman est totalement "culte", le personnage est rentré dans l'imaginaire collectif, mais je n'avais jamais lu le texte original. Et il y avait beaucoup d'imprécisions dans ce que je croyais savoir de tout cela !
Je ne vais pas rentrer dans les détails de l'histoire, mais ce roman m'a semblé réellement de son époque, par le style, la construction, sa perception du monde et de la société et un certain nombre de "raccourcis" ou ellipses que l'on ne se permettrait sans doute pas aujourd'hui.
Remis dans son contexte, écrit par une jeune femme de 20 ans au début du 19ème siècle (même équipée d'une éducation hors norme), le roman reste unique en son genre !
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Avec En tournant les pages, nous nous sommes lancées le défi de découvrir ce classique de la littérature fantastique à la période phare pour cela. Nous pensions le connaitre par coeur à force d'en entendre parler dans tout plein d'oeuvres mais nous avons été surprises par notre méconnaissance de l'oeuvre d'origine et nous avons pu ainsi vivre un très beau moment de lecture.

La première surprise que nous avons eu, c'est de trouver la plume de Mary Shelley tout a fait abordable. En effet, son roman se lit tout seul. Malgré les digressions assez nombreuses de l'autrice qui aime bien mélanger conte philosophique fantastique et guide touristique façon Grand Tour, nous avons dévoré ce classique, moi en une journée, ma collègue sur deux jours. Les pages filaient toutes seules.

L'autre surprise est donc venue de l'histoire elle-même. Depuis toujours quand on parle de Frankenstein, on parle de la créature du docteur et du moment de sa création, or c'est tout sauf le sujet central de l'histoire. Nous suivons surtout un homme dépassé par sa création, d'où le sous-titre de Prométhée moderne et c'est lui qui sera vraiment le personnage central au point que parfois la créature a même totalement disparu pendant de longues pages. Nous avons donc été surprises par l'histoire que nous avons lue.

L'aspect fantastique que nous attendions était bien au rendez-vous. Nous suivons un personnage de son temps, chantre du romantisme à la Werther, me rappelant un peu aussi les personnages de l'effroyable Musset. Dans un premier temps, j'ai adoré sa passion pour les sciences et les expériences, mais très vite sa morosité naturelle le pousse à s'isoler et basculer et nous avec dans une ambiance à la Dorian Gray et Dr Jekyll et Mr Hyde. Ses expériences deviennent rapidement étranges avec son obsession pour l'électricité et la vie qu'elle pourrait transmettre. Puis lorsque la créature née, nous ne faisons plus que le suivre, comme elle, tel un brouillard poursuivant sa victime.

L'écriture de Mary Shelley est en cela fascinante. Elle démarre façon échange de lettres entre un marin en expédition dans le Grand Nord, pour basculer dans un roman façon journal intime relatant les moments phares de la vie de Frankenstein, pour revenir parfois à ce genre épistolaire de manière plus ponctuelle. Elle mélange aussi récit fantastique, conte philosophique, guide touristique, récit scientifique et même polar/thriller. C'est très éclectique. L'autrice, de plus, a une plume très visuelle et poétique à la fois, associant volontiers le caractère de ses personnages au décor où la scène se joue, ce qui est assez fascinant.

En revanche, l'écriture de son héros est bien plus monolithique malheureusement et je n'ai pas du tout été fan du jeune homme. Il est passé d'un peu gentillet et fade au début, façon héros romantique - dont je ne suis pas fan - à franchement agaçant au fil de ses aventures. Car Frankenstein, c'est le style de héros qui passe son temps à se plaindre sans vraiment agir ni réagir et reproche aux autres ce sont il est lui-même coupable. J'ai donc eu beaucoup de mal à lui trouver des côtés sympathiques... Ce qui n'est pas du tout le cas avec sa créature et leur relation qui, elles, m'ont fascinée. Même si elle n'est pas assez présente à mon goût, c'est celle-ci le vrai personnage phare du récit pour moi et je comprends que ce soit elle souvent qu'on ait retenu. Elle a une très belle histoire dramatique, celle d'une création abandonnée par son créateur et ne sachant pas définir elle-même les codes et limites de la vie en société. Elle est dépassée par ce qu'elle vit et par les émotions qu'elle ressent ou pense ressentir en miroir de son créateur, qui n'est pas un modèle de vertu, et bien sûr ça tourne mal.

Nous avons ainsi eu à la fois un récit fantastique, un récit d'aventure et de voyage et un récit fascinant sur l'âme humaine et sa noirceur. J'ai beaucoup aimé le flou entretenu entre réel et fantastique, un peu à la façon d'un Lovecraft, qui je suis sûr s'en inspirera plus tard. J'ai aussi beaucoup aimé voir ce héros se passionner pour son projet avant de s'isoler et basculer dans une forme de folie douce. La fatuité de son destin était fascinant et y assister d'un regard extérieur en suivant ses nombreuses pérégrinations à travers l'Europe vaut carrément le coup. Mary Shelley a une écriture du fantastique qui me parle totalement, cachant beaucoup et montrant peu à part aux moments clés, dont un qui m'a scotchée. C'est vraiment un titre d'ambiance, un peu à la façon des soeurs Brontë dans leurs chefs d'oeuvre. Cependant, je n'ai vraiment pas adhéré au héros et ce fut assez pénible de le suivre. Heureusement que la plume était belle et l'anti-héros émouvant à sa façon.
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Un récit attrayant, horrifiant mais qui vous garde absolument accro à sa poésie.
Dans une lutte épique entre deux personnages tout aussi détestables mais dont chacun représente une partie de l'humanité - l'un est un créateur, un innovateur, un explorateur ; l'autre est une création désespérément seule, en colère, confuse et finalement abandonnée. Chacun adopte des comportements et fait des choix répréhensibles.
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Si -selon Calvino- un classique est une oeuvre ayant « enrichi l'esprit humain », ayant permis un progrès dans sa connaissance, Frankenstein est sans conteste un classique car l'on appréhende avec cette œuvre l'Homme dans ses désirs, ses contradictions, ses excès, son impulsivité et son égoïste soif de bonheur indifférente à celle des autres, sa capacité de faire le bien qui peut très vite se transformer en capacité à faire le mal au gré des circonstances et des épreuves subies.
On voit combien un être prédisposé à être bon, ayant le désir d'être agréable aux autres, de leur apporter de la joie et de vivre paisiblement peut se muer en une bête destructrice après avoir subi l'injustice, le rejet, la solitude, l'absence d'empathie de tous les autres à son égard juste parce qu'il ne leur ressemble pas (ici, physiquement). On pressent l'intensité de la souffrance de ce « monstre » tout au long du récit, tout comme celle de son ennemi, le scientifique Frankenstein que l'ambition, l'orgueil et l'irréflexion dans la jeunesse ont poussé à créer un être en tous points semblable à l'Homme mais effrayant à regarder. L'ayant laissé livré à lui-même sans rien lui expliquer, sans lui apporter de quoi subsister, de chaleur humaine, le laissant éternellement seul et malheureux, ne s'en préoccupant plus, par lâcheté et égocentrisme, il doit donc affronter sa vengeance éternelle et l'on souffre également avec ce personnage de tout ce qu'il doit endurer alors. Cette histoire permet de nous plonger dans l'humain et l'inhumain existant en tout Homme et de se souvenir que le verbe « pouvoir », capacité à réaliser quelque chose, à dépasser indéfiniment l'existant actuel, ne doit pas se substituer à « vouloir », à « choisir » (pensons à la bombe atomique, l'immortalité de l'homme en projet, l'intelligence artificielle…)
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Une lecture qu'il était temps que je fasse tellement je pense que j'étais à côté de la plaque. Rien à voir avec ce que j'en ai entendu dire à droite ou à gauche. Alors en même temps, je ne regarde pas de films... cela m'aurait peut être aidé.
Donc vous l'aurez compris une lecture étonnante, et très instructive, assez noire je trouve qui finalement à sa morale. Je comprends que ce livre pour l'époque à dû en remuer plus d'un !! Très audacieux et tellement osé même si il faut le remettre dans son époque...
Je conseille bien sûr !
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[Cette critique contient des spoils mineurs]

Le héros est Frankenstein, c'est un héros que je trouve particulièrement affligeant et pour lequel je n'ai éprouvé aucune sympathie ou compassion.
Il a donc crée sa créature, jamais nommée, ce "monstre" n'aura même pas le droit a un soupçon d'identité. Lors de la touche finale de sa création, de sa naissance, son créateur-géniteur, se sauve en courant car finalement il le trouve trop hideux! Et il l'abandonne là, sans aide, sans affection, sans apprentissage, sans soins ni nourriture.
La créature étant bien plus performante qu'un humain (il apprend vite même sans aide, se nourri de peu, supporte le froid etc.), elle survit et s'éloigne dans des bois. Lorsqu'un humain le croise, il fuit en courant, ou veut le tuer.
Son apparence physique arrivant en premier dans les contacts, il ne rencontre que la haine de la part des humains.
Il essaye de lier connaissance avec un aveugle, mais sa famille le voit, et tout le monde le chasse, l'aveugle également. Seule compte son apparence monstrueuse.
Dans son coeur naît la haine en écho à la seule émotion à laquelle il ait été confronté, de la haine naîtra le désir de vengeance.
Il dira lui-même "Si je suis mauvais, c'est parce que je suis malheureux." et "Les anges déchus deviennent les démons du mal."
Il propose un deal: il a tué une fois, ne tuera plus si son créateur lui crée une compagne: il est seul, il en souffre, on l'a rejeté et lui, il accompagnera sa compagne dans ses premiers moments de vie, avec amour et affection, ils se retireront à l'écart du monde des humains et vivront ensemble, se soutenant et se respectant mutuellement.
Frankenstein accepte pui se rétracte, encore une fois, à cause du caractère "monstrueux", "hideux" des apparences physiques et sous ses yeux, il détruit le corps de celle qui aurait dû être la compagne de sa première créature.
Fou de rage, la créature décide de se venger et lui dit qu'il lui arrachera tout, qu'il le fera souffrir et qu'ils se reverront pour sa nuit de noce.
Le héros, Frankenstein, est censé être intelligent, très intelligent mais plus l'histoire avançait plus j'en doutais jusqu'à être persuadée qu'il était complètement stupide. Cette phrase m'avait déjà bien mis la puce à l'oreille:
"Je ne pouvais plus en douter. le seul fait que j'y avais pensé en construisait la preuve irréfutable."
Frankenstein se prépare a être tué par sa créature. La créature tue son meilleur ami. Frankenstein se prépare à ce qu'il le tue, lui, Frankenstein, pour sa nuit de noce. Hum. Il se rappelle que la créature lui a dit qu'il allait souffrir, qu'ils se reverraient pour sa nuit de noce. Il a tué son ami après avoir tué son frère... et Frankenstein pense qu'il va être tué...

Sinon, l'histoire est très intéressante, j'ai vraiment ressenti que la créature aurait pu accomplir de grandes et belles choses, s'il avait été aimé et accueilli lors de sa venue au monde au lieu de ne rencontrer que haine et rejet. Cela nous renvoie à nos propres possibilités humaines et à nos démons intérieurs: choisirons-nous la vengeance?



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Un très grand classique que je voulais lire depuis longtemps, voilà qui est fait et sans regret! Je ne trouve pas que l'auteure avait une plume extra-ordinnaire mais ce roman réellement précurseur dans le domaine de la SF laisse des
traces.
J'ai donc appris sur le monstre crée par le Docteur Frankenstein , car je n'en avais comme beaucoup d'entre nous qu'une image tronquée, livrée toute prête par l'industrie du cinéma ....C'est donc un être doué de sensibilité et même très touchant que l'on découvre...et la descente aux enfers de son créateur pétri de culpabilité, celle d'avoir faît naître une bête déterminée à le poursuivre lui et les Hommes qui le rejettent.
Un bon moment lecture !
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La fanatique inconditionnelle du romantisme anglais que je suis ne pouvait qu'être comblée par ce roman. Je n'ai jamais vu aucune des adaptations classiques de cette histoire et tout ce que j'en savais se résumait aux lieux communs qu'on retrouve un peu partout. Eh bien, j'ai découvert tout autre chose.
D'abord, c'est une histoire de passion, dans tous les sens du terme. On passe allègrement de l'exaltation au désespoir, de l'amour à la folie, de l'horreur à la compassion, de l'injustice à l'impuissance. C'est intense et on se laisse emporter par ce flot d'émotions torturées.
Mais c'est aussi l'histoire d'une vengeance terrible, celle d'un être abandonné par celui qui lui a donné la vie, confronté aux préjugés et à l'insensibilité des hommes. On a beau compatir au malheur de Victor, on ne peut s'empêcher de se demander qui de la créature ou du créateur, de l'homme ou du démon est le vrai monstre.
Et puis, il y a tous ces grands espaces que le romantisme affectionne, sublimes tant ils sont démesurés et propres à l'élévation de l'âme. On est transporté des montagnes sombres du Jura aux lacs alpins, à la splendeur du Mont Blanc et de la Mer de Glace, en passant par les paysages bucoliques rhénans et les landes tourmentées d'Écosse, le tout avec un lyrisme saisissant.
Pour ma part, je l'ai lu en anglais et si jamais vous voulez essayer la lecture en langue anglaise, je le conseille fortement : Mary Shelley écrit dans une langue très soutenue qui se rapproche beaucoup du français sur le plan du vocabulaire.
Une très bonne lecture.
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