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3,93

sur 577 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je suis une fan inconditionnelle des romans de Dan Simmons. Sa saga Hypérion et Endymion est MA saga SF préférée de tout l'univers et j'ai déjà lu deux fois son roman fantastique L'échiquier du mal qui est également pour moi un chef d'oeuvre. Et heureusement, il me reste encore plein d'autres de ses ouvrages à découvrir.

Cela faisait déjà quelques années que j'avais sa duologie Ilium et Olympos. Je m'étais lancée dans Ilium aussitôt après ma première lecture d'Hypérion et Endymion et comme c'est totalement différent, je n'étais pas parvenue à m'accrocher. Recommencer et finir cette duologie était un de mes objectifs 2023.

Imaginez que les dieux de l'Olympe vivent sur Mars. Ils se déplacent dans le temps et l'espace grâce à leurs pouvoirs quantiques. Leur plus grand plaisir, c'est la guerre de Troie qui se joue sous leurs yeux. Pour y mettre un peu plus de piment, ils envoient des érudits terriens modifier les évènements à leur gré, avec le récit d'Homère comme référence. Mais en orbite autour de Mars, de petits observateurs surveillent les jeux divins.

Comment vais-je parvenir à vous parler de gigantesque roman ??? Oui car même s'il comprend 2 tomes, c'est un seul et même roman car on ne peut se contenter de lire Ilium ! C'est gigantesque, colossal à l'image des dieux de l'Olympe imaginés par l'auteur ! C'est dense, complexe et la lecture demande concentration. Je l'ai faite pour les 2 tomes en audiobook et il m'a fallu régulièrement réécouter des passages pour mieux les assimiler.

Des 3 axes narratifs proposés, j'ai préféré celui des humains à l'ancienne et celui des Moravecs (les échanges de Mahnmut et Orphu d'Io sont succulents !). J'ai aimé la partie avec les dieux grecs mais j'ai été moins emportée par les longues batailles d'Ilium. Mais la maîtrise du récit et la beauté de la plume sont tout simplement indéniables !

Je suis heureuse d'avoir repris et terminé cette duologie qui montre une nouvelle fois tout le talent de Dan Simmons avec un niveau d'exigence certain. Cependant, elle ne détrône pas, à mes yeux, Hypérion et Endymion !
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J'avais découvert Dan Simmons il y a quelque temps grâce à la saga Hyperion ainsi que sa suite Endymion. le moins que je puisse dire c'est que j'avais été plus que favorablement impressionnée par l'imagination de cet auteur et la qualité de son écriture.
Je me suis donc lancée sans aucun a priori dans la lecture d'une autre de ses oeuvres, : Ilium.
Ilium, qui est le nom latin de l'ancienne ville connue sous le nom de Troie, va servir en partie de décor à ce récit touffu, dont la lecture ne m'a pas laissée indifférente.
Une histoire, ou plutôt, trois histoires, très denses, qui s'alternent et se succèdent à un rythme soutenu et haletant.
J'ai d'ailleurs été surprise, au début de ma lecture, par la différence de ces trois histoires, ne voyant absolument pas le lien entre les différents protagonistes.
Pour commencer, avec une première histoire, qui se déroule dans un Ilium assez semblable à ce que nous ont laissé les récits historiques, nous avons un narrateur absolument incroyable de par sa verve, j'ai nommé Hockenberry, un universitaire du vingtième siècle. Il se retrouve observateur d'une bien curieuse guerre de Troie.
Comme seconde histoire, nous allons suivre deux robots, qui partent dans une mission d'exploration. J'avoue qu'au début, j'ai eu de la peine à m'intéresser à eux, mais cela n'a pas duré, au vu de l'évolution de leurs aventures…
Et la dernière partie va être consacrée à relater les destins d'un petit groupe d'humains qui semblent venir d'un futur pas très réjouissant, il faut le dire…
Une mention spéciale pour le personnage d'Odyseus, je n'en dirais pas plus…
Une fois de plus, je ne peux que saluer l'imagination plus que fertile de Dan Simmons, mêlant érudition , aventure et rythme endiablé dans cette histoire qui m'a laissée sur ma faim, ce qui est normal , puisque je n'ai pas encore lu sa suite, Olympos


Challenge Pavés 2022
Challenge Mauvais Genres 2022
Challenge ABC 2022/2023
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Sacré pavé que ce Ilium de Dan Simmons. La lecture n'en a pas été pour autant laborieuse mais elle réclamait d'accepter de ne pas tout comprendre tout de suite.
Cette re-création de l'Iliade à la sauce science-fiction est un pari osé. Déjà parce que l'Iliade ça peut s avérer particulièrement indigeste et qu il allait falloir trouver une cohérence certaine. Si en plus de cela on vous y ajoute la Tempête de Shakespeare, c est la folie la plus totale. N'empêche que la sauce prend et elle prend même très bien.
Sur ce je vous laisse, la suite Olympos m'attend... et j en ai pour 1000 pages !
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J'ai pris mon pied. Un bon gros panard.
Pointure 47/48 je dirais.
C'est pas du pied de basketteur professionnel, mais on est tout de même sur une belle mensuration.

Ilium est un petit pavé d'environs 850 pages, mais je l'ai dévoré avec fougue, galvanisé par l'imagination de cet auteur que je découvre. Chaque page que je lisais en appelait une autre, à l'image d'Achille, le tueur d'homme, dont la lame insatiable ne cesse d'appeler le sang.
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Après avoir relu l'Iliade et l'Odyssée ,j'ai eu envie de relire une variation sur ce thème:. Dan Simmons ne doute de rien !Pour ce pavé de 600 pages (et ce n'est que la première partie !) il s'est adjoint des assistants prestigieux :Homère, Shakespeare et Proust ! 3 arcs narratifs : une guerre de Troie réactivée (sur Mars) , une Terre idyllique où s'ébattent quelques milliers d'humains (les autres ont été éliminés par un VIRUS !!!) ,une civilisation de robots pensants aux confins du système solaire. Des êtres très variés , les Zek petits hommes verts , les Voynix E.T. énigmatiques et inquiétants ,les Calibanis produits de la manipulation génétique .. Un empilement de niveaux de pouvoir : humains à l'ancienne , post-humains, les olympiens homériques , le panthéon shakespearien de la Tempête (Prospero, Ariel, Caliban ) et des méta-dieux (Detébos,Le Quiet) . On mixe le tout et c'est parti !
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Mort bêtement d'un cancer à la fin du XXe siècle, le professeur de lettres grecques Hockenberry se voit plonger dans le fantasme ultime de tout bon lettré : être ressuscité par les dieux de l'Olympe pour assister en personne à la célèbre Guerre de Troie et en faire un compte-rendu fidèle à ses divins employeurs. Grâce à la technologie offerte par les olympiens - vachement modernes, ces dieux ! - Hockenberry peut, à volonté, prendre l'apparence de n'importe quel guerrier troyen ou grec, se téléporter d'un bout à l'autre du champ de bataille et côtoyer les plus grands héros : Achille, Odysseus, Hector, Agamemnon... Mais dans quel but funeste ces pseudos-divinités sèment-elles la mort sur la plaine de Troie ? Pourquoi ont-elles besoin des services d'un pauvre type comme Hockenberry ? D'où viennent-elles et pourquoi se sont-elles réfugiées sur le volcanique Olympus Mons de la planète Mars ? Notre lettré ressuscité n'est pas le seul à se poser ces embarrassantes questions et, du fin fond de la galaxie, deux petits robots sont envoyés comme enquêteurs pour débrouiller cet imbroglio quantique. Ailleurs dans le temps et dans l'espace, les derniers humains de la planète Terre se vautrent dans l'indolence et dans le stupre en rêvant de s'évader de leur planète pourrissante...

Vous vous sentez déjà largué ? C'est normal ! Comme disait une critique journalistique : “Il y a tant d'idées dans Ilium qu'elles pourraient servir à une génération d'écrivains.” Bien sûr, il faut séparer les excellentes idées des très moyennes, voire des franchement grotesques... La relecture de la Guerre de Troie version science-fiction de Simmons fait clairement partie de la première catégorie. Ce fil narratif est tout simplement passionnant, épatant d'érudition et d'intelligence ! D'humour aussi - ce qui est plutôt inattendu dans un roman de Simmons - car le décalage entre le point de vue du timoré Hockenberry et la réalité brutale des affrontements troyens est souvent savoureux. Il est très facile de s'identifier à ce petit bonhomme largué en pleine Antiquité, passionné de mythologie mais un brin traumatisé par la brutalité décomplexée et le pragmatisme sauvage des héros auxquels il a consacrés tant d'années de studieuses études. de façon étonnante, les technologies futuristes se mêlent très bien à cette atmosphère de violence primitive et on se passionne rapidement pour le mystère qui entoure les étranges habitants du Mont Olympe. Réussite totale pour cet arc narratif, donc.

Le problème, c'est qu'il en reste deux autres. le second, celui des deux petits robots investigateurs Orphu et Mahnmut, est assez sympathique, bien que beaucoup moins prenant. Il donne surtout l'occasion à Simmons de disserter sur l'importance de la fiction et de la littérature dans l'Histoire humaine, de façon un peu trop ostentatoire mais tout de même intéressante. En revanche, l'arc des derniers humains m'a ennuyée à crever et, même, légèrement agacée. Non comptant d'aligner des poncifs de science-fiction, Simmons se laisse aller à des digressions assez malvenues sur le judaïsme et l'islam. Pour l'instant, les délires de l'auteur sont assez discrets mais, connaissant ses opinions hélas assez nauséabondes sur certains sujets, je m'attends au pire… Malgré tout, je conserve une bonne impression de cette première partie du dyptique Ilium/Olympos, notamment grâce à l'excellence de la partie centrée sur Troie et à une fin aussi stupéfiante que haletante. J'ai même trouvé Achille badass. Bon, le temps d'une réplique seulement, mais quand même !
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J'ai beaucoup aimé Ilium, qui pose beaucoup de réponses - qui ne sont malheureusement pas résolues, ou mal, dans Olympos. Il faut du temps pour relier les différents fils d'intrigue - la terre décadente, Mars et les robots, la guerre de Troie. Mais le mélange SF et mythologie fonctionne plutôt bien, même si Dan Simmons essaye de tout caser, et donc ça déborde. J'ai beaucoup aimé les robots qui étudient Proust...
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Adorant Dan Simmons, découvert grâce au Cycle d'Hypérion, et frustrée qu'il n'ait écrit que 2 oeuvres de Science Fiction, j'ai laissé passer plus d'une année avant de lire Ilium.
Comme avec Hypérion, on découvre dans ce premier tome, un univers très dense (avec beaucoup de références à l'Illiade ) et un xénovocabulaire ( le vocabulaire propre à l'univers du roman) riche assez ardu à assimiler de prime abord. Mais cela n'est en rien un défaut car cela présage un récit fort en intrigue et en complexité.

Passés les premiers chapitres digérés (environ 100/150 pages), nous plongeons à bras le corps dans une histoire à triple points de vues comme sait si bien le faire l'auteur. Comme dans Hypérion, le rapport entre le personnage est difficile à trouver au début et l'on se réjouit de ce qui va nous amener à le découvrir.

En plus des connaissances indéniables de Simmons sur l'oeuvre d'Homère, il joue avec celle-ci avec beaucoup de talents et nous pousse à nous y intéresser (en tout cas pour ma part de novice en la matière). Les personnages sont intéressants et les intrigues terriblement bien menées. de plus, on voyage... tantôt sur Mars, sur Terre, sur Jupiter, dans l'espace, dans le temps.

On tourne une page, puis l'autre... sans pouvoir s'arrêter.

A tel point que ses 500 dernières pages m'ont fait faire une nuit blanche.^^
Comme Hypérion, pour les amateurs Hard Science et de complexité scénaristique bien menée, ne passez pas à côté! ;)
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Ilium m'a redonné envie de relire l'Iliade ! C'est ce que je fis après avoir posé ce roman. Les romans de Dan Simmons ont toujours sur moi des effets inattendus !
Les traductions sont parfaites et je ne connais pas le style de l'auteur dans sa langue, ne sachant pas l'anglais !
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Un roman qui a détonné dans mon coeur, même s'il n'a pas atteint mon panthéon. Une réécriture audacieuse de l'Iliade (et de l'Odyssée) où les hellénistes s'amuseront à retrouver des scènes des oeuvres d'origine. Mais attention, il n'y a pas que ça ! le récit s'ouvre en trois axes : l'Iliade avec le scholiaste Hockberry, la traversée de l'espace et de la littérature avec les Jupitériens Mahnmut et Orphu entre tragique et humour, la découverte d'une Terre d'éloï ou de danseurs de la fin des temps avec Ada et Daeman. On y retrouve un thème cher à l'auteur, celui du Juif errant, d'où l'impression d'être balloté durant la lecture sans comprendre où Simmons veut en venir. L'écriture ou le texte ne sont pas lourds, au contraire c'est facile d'accès et divertissant. Ajouté à cela une dose énorme de Shakespeare et surtout d'une de ses pièces, vous avez l'ovni littéraire parfait pour un littéraire qui veut s'essayer à la SF.
Lien : http://biblio.anassete.org/?..
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