AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,92

sur 569 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais découvert Dan Simmons il y a quelque temps grâce à la saga Hyperion ainsi que sa suite Endymion. le moins que je puisse dire c'est que j'avais été plus que favorablement impressionnée par l'imagination de cet auteur et la qualité de son écriture.
Je me suis donc lancée sans aucun a priori dans la lecture d'une autre de ses oeuvres, : Ilium.
Ilium, qui est le nom latin de l'ancienne ville connue sous le nom de Troie, va servir en partie de décor à ce récit touffu, dont la lecture ne m'a pas laissée indifférente.
Une histoire, ou plutôt, trois histoires, très denses, qui s'alternent et se succèdent à un rythme soutenu et haletant.
J'ai d'ailleurs été surprise, au début de ma lecture, par la différence de ces trois histoires, ne voyant absolument pas le lien entre les différents protagonistes.
Pour commencer, avec une première histoire, qui se déroule dans un Ilium assez semblable à ce que nous ont laissé les récits historiques, nous avons un narrateur absolument incroyable de par sa verve, j'ai nommé Hockenberry, un universitaire du vingtième siècle. Il se retrouve observateur d'une bien curieuse guerre de Troie.
Comme seconde histoire, nous allons suivre deux robots, qui partent dans une mission d'exploration. J'avoue qu'au début, j'ai eu de la peine à m'intéresser à eux, mais cela n'a pas duré, au vu de l'évolution de leurs aventures…
Et la dernière partie va être consacrée à relater les destins d'un petit groupe d'humains qui semblent venir d'un futur pas très réjouissant, il faut le dire…
Une mention spéciale pour le personnage d'Odyseus, je n'en dirais pas plus…
Une fois de plus, je ne peux que saluer l'imagination plus que fertile de Dan Simmons, mêlant érudition , aventure et rythme endiablé dans cette histoire qui m'a laissée sur ma faim, ce qui est normal , puisque je n'ai pas encore lu sa suite, Olympos


Challenge Pavés 2022
Challenge Mauvais Genres 2022
Challenge ABC 2022/2023
Commenter  J’apprécie          371
Mort bêtement d'un cancer à la fin du XXe siècle, le professeur de lettres grecques Hockenberry se voit plonger dans le fantasme ultime de tout bon lettré : être ressuscité par les dieux de l'Olympe pour assister en personne à la célèbre Guerre de Troie et en faire un compte-rendu fidèle à ses divins employeurs. Grâce à la technologie offerte par les olympiens - vachement modernes, ces dieux ! - Hockenberry peut, à volonté, prendre l'apparence de n'importe quel guerrier troyen ou grec, se téléporter d'un bout à l'autre du champ de bataille et côtoyer les plus grands héros : Achille, Odysseus, Hector, Agamemnon... Mais dans quel but funeste ces pseudos-divinités sèment-elles la mort sur la plaine de Troie ? Pourquoi ont-elles besoin des services d'un pauvre type comme Hockenberry ? D'où viennent-elles et pourquoi se sont-elles réfugiées sur le volcanique Olympus Mons de la planète Mars ? Notre lettré ressuscité n'est pas le seul à se poser ces embarrassantes questions et, du fin fond de la galaxie, deux petits robots sont envoyés comme enquêteurs pour débrouiller cet imbroglio quantique. Ailleurs dans le temps et dans l'espace, les derniers humains de la planète Terre se vautrent dans l'indolence et dans le stupre en rêvant de s'évader de leur planète pourrissante...

Vous vous sentez déjà largué ? C'est normal ! Comme disait une critique journalistique : “Il y a tant d'idées dans Ilium qu'elles pourraient servir à une génération d'écrivains.” Bien sûr, il faut séparer les excellentes idées des très moyennes, voire des franchement grotesques... La relecture de la Guerre de Troie version science-fiction de Simmons fait clairement partie de la première catégorie. Ce fil narratif est tout simplement passionnant, épatant d'érudition et d'intelligence ! D'humour aussi - ce qui est plutôt inattendu dans un roman de Simmons - car le décalage entre le point de vue du timoré Hockenberry et la réalité brutale des affrontements troyens est souvent savoureux. Il est très facile de s'identifier à ce petit bonhomme largué en pleine Antiquité, passionné de mythologie mais un brin traumatisé par la brutalité décomplexée et le pragmatisme sauvage des héros auxquels il a consacrés tant d'années de studieuses études. de façon étonnante, les technologies futuristes se mêlent très bien à cette atmosphère de violence primitive et on se passionne rapidement pour le mystère qui entoure les étranges habitants du Mont Olympe. Réussite totale pour cet arc narratif, donc.

Le problème, c'est qu'il en reste deux autres. le second, celui des deux petits robots investigateurs Orphu et Mahnmut, est assez sympathique, bien que beaucoup moins prenant. Il donne surtout l'occasion à Simmons de disserter sur l'importance de la fiction et de la littérature dans l'Histoire humaine, de façon un peu trop ostentatoire mais tout de même intéressante. En revanche, l'arc des derniers humains m'a ennuyée à crever et, même, légèrement agacée. Non comptant d'aligner des poncifs de science-fiction, Simmons se laisse aller à des digressions assez malvenues sur le judaïsme et l'islam. Pour l'instant, les délires de l'auteur sont assez discrets mais, connaissant ses opinions hélas assez nauséabondes sur certains sujets, je m'attends au pire… Malgré tout, je conserve une bonne impression de cette première partie du dyptique Ilium/Olympos, notamment grâce à l'excellence de la partie centrée sur Troie et à une fin aussi stupéfiante que haletante. J'ai même trouvé Achille badass. Bon, le temps d'une réplique seulement, mais quand même !
Commenter  J’apprécie          200
Autant il est facile d'imaginer une réécriture de l'Iliade dans un roman de Fantasy, autant l'exercice peut surprendre dans une oeuvre de Science Fiction. C'est pourtant ce qu'a réalisé Dan SIMMONS dans une vaste fresque en deux volumes, Ilium suivi d'Olympos. Et SIMMONS étant l'auteur que l'on connaît, l'oeuvre mérite que l'on s'y arrête.

L'action d'Ilium, du nom latin de la cité de Troie, se déroule dans le système solaire quelque quatre millénaires en aval de notre XXIème siècle. L'intrigue qui s'y déroule est une trame de trois récits dont la convergence s'achève à la fin d'Olympos, d'après le nom du plus haut relief connu du système solaire, Olympus Mons, volcan bouclier situé sur la planète Mars et culminant à 27 000 mètres.

Les dieux de l'Olympe sont des posthumains. Ils ont depuis longtemps assimilé les arcanes de la physique quantique ce qui leur confère une quasi-immortalité et des pouvoirs illimités. Ils sont ainsi capables de traverser l'espace et le temps, et d'intervenir dans le devenir des hommes. Ils sont basés sur le Mont Olympe de la planète Mars terraformée où est en train de se dérouler une guerre antique, celle de Troie. Les dieux s'amusent bien entendu de ce spectacle et jouent à comparer ce conflit avec celui qui a été narré jadis par HOMERE dans l'Iliade. Pour les aider dans cette tache, ils recrutent un corps de vérificateurs, les scholiastes, des humains qui ont vécu pendant l'Ere Perdue et qui sont ressuscités pour surveiller le déroulement du conflit, et signaler le moindre écart avec le poème bien connu. Il est vrai que dans leur première vie ils étaient des hellénistes spécialistes d'HOMERE et de l'Iliade, comme Thomas Hockenberry, Professeur d'université du XXème siècle, que nous suivons tout particulièrement.

Dans la ceinture d'astéroïdes, les moravecs sont des organismes autonomes, conscients et biomécaniques. Nommés ainsi en hommage au roboticien Hans Moravec, ils sont strictement spécialisés et parfaitement adaptés au vide et aux radiations qui règnent dans la ceinture d'astéroïdes ou sur les lunes de Jupiter. Ils s'inquiètent de l'intense activité quantique sur Mars et y dépêchent une expédition à laquelle prennent part Mahnmut et Ophu d'Io. Humanistes tous les deux, ils sont respectivement passionnés par les oeuvres de SHAKESPEARE et de PROUST sur lesquelles ils aiment débattre en toutes circonstances.

Quant à la Terre elle est peuplée de quelques milliers d'humains "à l'ancienne". Ils vivent dispersés sur une planète vidée, se déplaçant d'une de leurs résidences à l'autre en empruntant des portails-fax. Inspirés des Eloïs de WELLS, ils sont totalement oisifs et ne s'interrogent pas sur le monde qui les entoure, ni sur le fonctionnement des machines, serviteurs robotiques qui assurent leur confort, et Voynix qui les protègent des bêtes sauvages, dont les dinosaures ressuscités. Sauf qu'une poignée d'entre eux font figure d'iconoclastes en se posant justement des questions et en cherchant les réponses. Parmi eux il y a Hannah qui s'est mis en tête d'inventer la forge, Harman qui a appris à lire et rêve d'aller dans l'espace pour gagner quelques années de vie supplémentaires, limitée à 100 ans pour tous, Ada et Daeman, tous deux inspirés de Ada ou l'ardeur de Vladimir NABOKOV, la première étant amoureuse d'Harman, le second d'Ada.

Trois histoires dans une grande histoire donc. La première est telle que la mythologie grecque a laissé son empreinte dans l'imaginaire collectif, pleine de bruit et de fureur. La deuxième rend hommage à la technologie poussée à son extrême grâce à laquelle les robots sont plus humains que les hommes eux-mêmes. La troisième montre l'humain dans toute sa faiblesse, totalement inerte dans un monde mécanisé, et obligé de tout réapprendre dès lors que les machines sont défaillantes. Les trois sont traitées avec beaucoup d'humour, ce qui est une première pour Dan SIMMONS. Ce qui n'est pas nouveau en revanche, c'est que l'auteur s'appuie sur une multitude de références littéraires tout au long du roman ; c'est ainsi que Thomas Hockenberry s'appuie sur ses connaissances de scholiaste pour analyser et anticiper les évènements qui se déroulent sous ses yeux, que les moravecs Mahnmut et Ophu d'Io s'en remettent sans cesse à leurs passions respectives pour mieux comprendre les humains, que ces derniers sont contraints d'en revenir à l'écrit pour se sortir d'une situation dans laquelle ils sont totalement démunis. En d'autres termes, la culture d'une manière générale, et la culture littéraire en particulier, sont essentielles pour vivre dans une société civilisée.

Pour toutes ces raisons Ilium/Olympos est une oeuvre d'une grande richesse et les personnages de Thomas Hockenberry, de Mahnmut et d'Ophu d'Io sont particulièrement réussis et attachants. C'est malheureusement moins vrai des humains "à l'ancienne" qui n'en finissent pas de se perdre dans des aventures aussi extraordinaires que peu crédibles. Si cela est peu dérangeant dans le premier volume, qui se concentre surtout sur le scholiaste et les deux moravecs, c'est beaucoup plus pénible dans le second, qui se consacre longuement au pourquoi et au comment du destin de l'humanité à grand renfort de figures mythologiques, certes inspirées des personnages de la Tempête de William SHAKESPEARE, mais pour le moins saugrenues et confuses dans le contexte de ce roman. Mais le ridicule est atteint quand l'élément clé de l'intrigue d'Olympos est dévoilé, et par le biais duquel Dan SIMMONS s'égare dans un militantisme pro-sioniste et franchement anti-palestiniens aussi malvenu que douteux.

La lecture du diptyque Ilium/Olympos ne peut donc qu'engendrer des sentiments mitigés. Si la première partie est enthousiasmante grâce aux aventures martiennes de Thomas Hockenberry et des moravecs, et en dépit des faiblesses des aventures terriennes des humains, la seconde, plus longue et moins rythmée, est bien plus ennuyeuse, voire même agaçante pour le parti pris manifeste de l'auteur. Et comme la seule lecture d'Ilium s'achève sur un sentiment d'inachevé, celle d'Olympos s'impose et fait que ce sont les sentiments négatifs qui dominent une fois le livre refermé. En d'autres termes, on est bien loin de la qualité de nombreuses autres oeuvres de Dan SIMMONS, et notamment de sa précédente oeuvre de Science Fiction, Hypérion.
Commenter  J’apprécie          110
Après avoir relu l'Iliade et l'Odyssée ,j'ai eu envie de relire une variation sur ce thème:. Dan Simmons ne doute de rien !Pour ce pavé de 600 pages (et ce n'est que la première partie !) il s'est adjoint des assistants prestigieux :Homère, Shakespeare et Proust ! 3 arcs narratifs : une guerre de Troie réactivée (sur Mars) , une Terre idyllique où s'ébattent quelques milliers d'humains (les autres ont été éliminés par un VIRUS !!!) ,une civilisation de robots pensants aux confins du système solaire. Des êtres très variés , les Zek petits hommes verts , les Voynix E.T. énigmatiques et inquiétants ,les Calibanis produits de la manipulation génétique .. Un empilement de niveaux de pouvoir : humains à l'ancienne , post-humains, les olympiens homériques , le panthéon shakespearien de la Tempête (Prospero, Ariel, Caliban ) et des méta-dieux (Detébos,Le Quiet) . On mixe le tout et c'est parti !
Commenter  J’apprécie          100
Je suis une fan inconditionnelle des romans de Dan Simmons. Sa saga Hypérion et Endymion est MA saga SF préférée de tout l'univers et j'ai déjà lu deux fois son roman fantastique L'échiquier du mal qui est également pour moi un chef d'oeuvre. Et heureusement, il me reste encore plein d'autres de ses ouvrages à découvrir.

Cela faisait déjà quelques années que j'avais sa duologie Ilium et Olympos. Je m'étais lancée dans Ilium aussitôt après ma première lecture d'Hypérion et Endymion et comme c'est totalement différent, je n'étais pas parvenue à m'accrocher. Recommencer et finir cette duologie était un de mes objectifs 2023.

Imaginez que les dieux de l'Olympe vivent sur Mars. Ils se déplacent dans le temps et l'espace grâce à leurs pouvoirs quantiques. Leur plus grand plaisir, c'est la guerre de Troie qui se joue sous leurs yeux. Pour y mettre un peu plus de piment, ils envoient des érudits terriens modifier les évènements à leur gré, avec le récit d'Homère comme référence. Mais en orbite autour de Mars, de petits observateurs surveillent les jeux divins.

Comment vais-je parvenir à vous parler de gigantesque roman ??? Oui car même s'il comprend 2 tomes, c'est un seul et même roman car on ne peut se contenter de lire Ilium ! C'est gigantesque, colossal à l'image des dieux de l'Olympe imaginés par l'auteur ! C'est dense, complexe et la lecture demande concentration. Je l'ai faite pour les 2 tomes en audiobook et il m'a fallu régulièrement réécouter des passages pour mieux les assimiler.

Des 3 axes narratifs proposés, j'ai préféré celui des humains à l'ancienne et celui des Moravecs (les échanges de Mahnmut et Orphu d'Io sont succulents !). J'ai aimé la partie avec les dieux grecs mais j'ai été moins emportée par les longues batailles d'Ilium. Mais la maîtrise du récit et la beauté de la plume sont tout simplement indéniables !

Je suis heureuse d'avoir repris et terminé cette duologie qui montre une nouvelle fois tout le talent de Dan Simmons avec un niveau d'exigence certain. Cependant, elle ne détrône pas, à mes yeux, Hypérion et Endymion !
Commenter  J’apprécie          91
Adorant Dan Simmons, découvert grâce au Cycle d'Hypérion, et frustrée qu'il n'ait écrit que 2 oeuvres de Science Fiction, j'ai laissé passer plus d'une année avant de lire Ilium.
Comme avec Hypérion, on découvre dans ce premier tome, un univers très dense (avec beaucoup de références à l'Illiade ) et un xénovocabulaire ( le vocabulaire propre à l'univers du roman) riche assez ardu à assimiler de prime abord. Mais cela n'est en rien un défaut car cela présage un récit fort en intrigue et en complexité.

Passés les premiers chapitres digérés (environ 100/150 pages), nous plongeons à bras le corps dans une histoire à triple points de vues comme sait si bien le faire l'auteur. Comme dans Hypérion, le rapport entre le personnage est difficile à trouver au début et l'on se réjouit de ce qui va nous amener à le découvrir.

En plus des connaissances indéniables de Simmons sur l'oeuvre d'Homère, il joue avec celle-ci avec beaucoup de talents et nous pousse à nous y intéresser (en tout cas pour ma part de novice en la matière). Les personnages sont intéressants et les intrigues terriblement bien menées. de plus, on voyage... tantôt sur Mars, sur Terre, sur Jupiter, dans l'espace, dans le temps.

On tourne une page, puis l'autre... sans pouvoir s'arrêter.

A tel point que ses 500 dernières pages m'ont fait faire une nuit blanche.^^
Comme Hypérion, pour les amateurs Hard Science et de complexité scénaristique bien menée, ne passez pas à côté! ;)
Commenter  J’apprécie          92
J'ai pris mon pied. Un bon gros panard.
Pointure 47/48 je dirais.
C'est pas du pied de basketteur professionnel, mais on est tout de même sur une belle mensuration.

Ilium est un petit pavé d'environs 850 pages, mais je l'ai dévoré avec fougue, galvanisé par l'imagination de cet auteur que je découvre. Chaque page que je lisais en appelait une autre, à l'image d'Achille, le tueur d'homme, dont la lame insatiable ne cesse d'appeler le sang.
Commenter  J’apprécie          82
Sacré pavé que ce Ilium de Dan Simmons. La lecture n'en a pas été pour autant laborieuse mais elle réclamait d'accepter de ne pas tout comprendre tout de suite.
Cette re-création de l'Iliade à la sauce science-fiction est un pari osé. Déjà parce que l'Iliade ça peut s avérer particulièrement indigeste et qu il allait falloir trouver une cohérence certaine. Si en plus de cela on vous y ajoute la Tempête de Shakespeare, c est la folie la plus totale. N'empêche que la sauce prend et elle prend même très bien.
Sur ce je vous laisse, la suite Olympos m'attend... et j en ai pour 1000 pages !
Commenter  J’apprécie          75
Un roman qui a détonné dans mon coeur, même s'il n'a pas atteint mon panthéon. Une réécriture audacieuse de l'Iliade (et de l'Odyssée) où les hellénistes s'amuseront à retrouver des scènes des oeuvres d'origine. Mais attention, il n'y a pas que ça ! le récit s'ouvre en trois axes : l'Iliade avec le scholiaste Hockberry, la traversée de l'espace et de la littérature avec les Jupitériens Mahnmut et Orphu entre tragique et humour, la découverte d'une Terre d'éloï ou de danseurs de la fin des temps avec Ada et Daeman. On y retrouve un thème cher à l'auteur, celui du Juif errant, d'où l'impression d'être balloté durant la lecture sans comprendre où Simmons veut en venir. L'écriture ou le texte ne sont pas lourds, au contraire c'est facile d'accès et divertissant. Ajouté à cela une dose énorme de Shakespeare et surtout d'une de ses pièces, vous avez l'ovni littéraire parfait pour un littéraire qui veut s'essayer à la SF.
Lien : http://biblio.anassete.org/?..
Commenter  J’apprécie          30
Ilium m'a redonné envie de relire l'Iliade ! C'est ce que je fis après avoir posé ce roman. Les romans de Dan Simmons ont toujours sur moi des effets inattendus !
Les traductions sont parfaites et je ne connais pas le style de l'auteur dans sa langue, ne sachant pas l'anglais !
Commenter  J’apprécie          22




Lecteurs (1490) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous les 7 pèlerins allant sur Hypérion ?

Comment s'appelle le poète ?

Martin Silenus
Lénar Hoyt
Sol Weintraub
Paul Duré

10 questions
15 lecteurs ont répondu
Thème : Le cycle d'Hypérion, tome 1 : Hypérion de Dan SimmonsCréer un quiz sur ce livre

{* *}