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EAN : 9782221103098
316 pages
Robert Laffont (12/05/2005)
3.52/5   40 notes
Résumé :

Ces aventures d'un enfant, d'un adolescent destiné à devenir l'un des artistes les plus aimés du public ressemblent à une chanson de la douce France. Il s'y mêle les ombrages du canal de la Garonne, l'animation du marché de son Castelsarrasin natal et le joyeux brouhaha du café populaire que tenaient ses parents. C'étaient les années 1940, la guerre était jolie et dangereuse, la cuisine de maman succulente... >Voir plus
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"Chez la jolie Rosette au café du canal
Sur le tronc du tilleul qui ombrageait le bal
On pouvait lire sous deux coeurs entrelacés
Ici on peut apporter ses baisers."
Au café du canal, Pierre Perret.


Souvenirs d'enfance de Pierrot, Pierre Perret! Tout, tout tout , vous saurez tout sur le Pierrot !
Semblable à une chanson de la douce France, les aventures d'un enfant destiné à devenir l'un des artistes les plus aimés du public!
Les ombrages du canal de la Garonne, le marché de son Castelsarrasin natal et le joyeux brouhaha du café populaire que tenaient ses parents.
"...tant de gens ont tant de choses à raconter, c'est pour cela qu'on vient au café. Pour y égrener les péripéties de sa vie, la misère sociale et les grosses injustices qu'elle engendre. Pour y rire aussi, et surtout essayer de faire rire les autres". "


Années 1940, "la guerre était jolie et dangereuse, la cuisine de maman succulente, les filles incompréhensibles"...
"On était seul au monde dans ce bal populeux
Et dans une seule main j'emprisonnais ta taille
Tes seins poussaient les plis de ton corsage bleu
Ils ont bien failli gagner le bataille."


Pierrot aimait le spectacle de la nature et de la vie inépuisable. Il y cultivait son goût pour la poésie, le saxophone, la comédie, l'humour et l'amitié. À 20, après Toulouse, la ville rose, il savait déjà tout. Il ne lui restait plus qu'à conquérir Paris...
"J'aime le ciel parce qu'il est dans tes yeux
J'aime l'oiseau parce qu'il sait ton nom
J'aime ton rire et tous ces mots curieux
Que tu viens murmurer au col de mon veston."


Il y eut un film "Le café du pont" de Manuel Poirier, inspiré de ce livre, mais le chanteur le trouva un peu fort de café, il y manquait ce goût perdu de l'enfance et des dialogues qui ont fait le succès de Pierre Perret.
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Pierre Perret nous raconte son enfance et son adolescence, qui fut bien remplie en rencontres et en découvertes des trésors de la nature. Ce qui l'amène à déplorer, à certains passages, la jeunesse d'aujourd'hui, perdue sans télé et internet, et les graves problèmes écologiques..... C'est dommage que M. Perret ne fasse pas le lien avec la connerie humaine (pour parler comme lui !) qu'il nous narre pourtant en long et en large...!!! Là où beaucoup voient des témoignages cocasses de joie de vivre, de truculence et de débrouillardise, j'ai vu ceux de la guerre, et de la bassesse des hommes ! J'ai lu de façon lucide des histoires sordides d'ivrogneries et d'adultères que je ne peux trouver amusantes !, des anecdotes sur des bagarres, sur un père frappant ses fils, sur un fils désobéissant à sa mère malade des nerfs avec la complicité du père, et un florilège des petits défauts humains, vols, mensonges, méchanceté, gourmandise menant au diabète. ...... Certaines histoires semblent exagérées (l'amant caché dans l'armoire, ses habits cachés sous le lit, retournant nu chez lui...alors qu'il s'enfuit pourtant pendant que le couple dîne dans sa salle à manger !) ou carrément fausses (le serpent venant têter le sein de la jeune mère endormie) ! Et l'on aurait pû se passer des descriptions de séances de branlettes collectives des garçons et autres choses intimes, surtout que c'est raconté avec une fierté toute masculine qui est bien sotte... est-ce que les filles comparent leurs seins ou font cela ensemble ? J'ai donc découvert un Pierre Perret qui m'a déçue par son manque de finesse ! Seul le long passage des moments passés avec sa mémé Anna qui lui apprend tout des bons produits de la nature, et aussi celui des colonies de vacances sont un régal car ils transmettent des valeurs simples et saines. A titre de comparaison je préfère nettement la "soupe au herbes sauvages", son message pacifiste et la dame qui l'avait écrit, toute en gentillesse et sensibilité.
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Je n'avais jamais lu de livre de Pierre Perret dont j'apprécie les chansons douces et humoristiques. J'avais envie d'en savoir plus sur cet homme jovial et je n'ai pas été déçue. le Café du Pont se lit comme un roman, je l'ai englouti en quelques jours. Pierre Perret fait preuve de sincérité, pose un regard tendre et un peu nostalgique sur son enfance et sur tous les gens qui l'entouraient.
Ce récit m'a fait penser à mon arrière-grand-mère et à ma grand-mère qui tenaient un café pendant la guerre et qui m'ont raconté des histoires similaires quand j'étais enfant.
C'est un beau livre, bien écrit qu'on a envie de partager !
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J'aime bien la poésie de Pierre Perret, je m'attendais à retrouver ce même style dans cette autobiographie. J'ai été déçue. le texte m'a paru fade, sans grand intérêt.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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On se délecte sincèrement à la lecture de ce récit de vie truculent, à l'image de son auteur .
Pas étonnant avec une enfance pareille que le trublion de la chanson nous entraîne dans ses aventures chantées.
Si l'occupation allemande est source de pitreries ,il faut aussi savourer les relations grand'mère enfant édifiantes ,cadre d'une sensibilité aux autres gens qui tisseront à jamais le caractère de ce personnage irrévérencieux et amoureux des gens simples .
Une vision de cette France "éternelle" entre gauloiseries et générosité ,refrains et ripailles ...
Rabelais n'est pas loin
Lisez cet opus et faites en profiter l'entourage !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Pétrifié, tonton Étienne la regarda sans rien dire. Puis, abandonnant soudain son attitude d'arbre foudroyé, il tourna les talons, s'engouffra dans le salon qu'il traversa tel une fusée et s'enferma dans les toilettes. Au bout d'un bon quart d'heure, il revint, rayonnant, se planter devant mémé et formula d'un trait cette phrase historique que trois générations de la famille ne cesseraient de répéter au terme des repas de mariage et jusqu'au jour où on enterra ce grand philosophe : "l'amour, c'est fort, mais l'envie de chier, c'est encore plus fort !"
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Oui, les lois apparemment dures qu'imposaient la vie à la campagne, particulièrement en ces temps d'occupation que nous allions affronter, étonneraient sans doute aujourd'hui les douillets admirateurs d'Harry Potter.
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A six heures, en effet, la sagace accoucheuse me brandit vagissant à bout de bras par les pieds. Elle annonça alors avec une solennité et une pertinence qui n'avaient d'égal que sa vue perçante : c'est un garçon !
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