AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,89

sur 308 notes
Un roman qui nous plonge aux origines du chaos que vit l'Orient aujourd'hui. L'histoire s'attache à quatre familles palestinienne, irakienne, égyptienne et israélienne, du début du XXème siècle à 1956, année de la nationalisation du canal de Suez par Nasser. C'est une tranche d'histoire cruciale pour comprendre les enjeux des conflits actuels et Sinoué essaie de rester distancié, sans parti pris. Ce qui n'est pas très difficile en fait puisque les acteurs principaux (juifs et arabes) sont souvent de simples marionnettes entre les mains des puissances colonisatrices qui promettent, se renient, font des alliances, les trahissent au gré de leurs propres intérêts. On ne peut que faire le constat des dégâts occasionnés par la France et l'Angleterre dans cette partie du monde qui vivait depuis plusieurs siècles dans une harmonie relative avant que les occidentaux se mettent en tête de se partager ces territoires. Sans qu'elle ne soit jamais ni justifiée ni excusée, la montée des intégrismes et de la violence est finement décrite et expliquée : elle n'est que la réponse au mépris affiché à des revendications qui semblaient somme toutes bien légitimes alors.
Sinoué s'appuie sur une bibliographie qui semble sérieuse, cite ses sources, étaie son texte de passages de discours officiels. C'est un roman historique, on n'a pas vraiment le temps de s'attacher aux nombreux personnages dont l'histoire semble être surtout un prétexte pour agrémenter un ensemble complexe. Il faut dire que résumer 40 ans en 400 pages, c'est un vrai défi, alors même si on trouve les famille Shahid et Loufti bien sympathiques, on comprend que l'auteur s'attarde peu ! Je retiendrai surtout le personnage du diplomate français, Jean-François Levent qui incarne bien les tiraillements entre fonction et convictions et qui, en vrai amoureux de l'Orient, souffre de voir combien elle est mise à mal.
Roman qui pose donc des questions de fond sur, par exemple, la légitimité à occuper une terre et ce qui peut la fonder - ici, les arguments des uns et des autres sont entendables – ou encore sur l'ingérence et la colonisation. Instructif donc, pédagogue aussi : ce n'est cependant pas un roman pour la plage ou se détendre, il faut rester concentré pour ne rien louper.
Commenter  J’apprécie          240
Vous avez tout compris. Eh oui, j'aime les histoires qui viennent du passé, d'autres continents et pays, des récits du coeur et des mots de douleurs. J'aime ce qui touche l'âme et fait vibrer les cordes sensibles de la race humaine. Tout comme j'aime découvrir une contrée lointaine et plonger dans les méandres des gens malheureux et tourmentés par la vie.
Et chaque roman m'insuffle une joie indescriptible. En lisant, je me sens vivre dans une bulle avec les personnages.
Dans le Souffle du jasmin, je côtoie quatre familles avec leurs coutumes, religions et idéaux politiques a travers les mutations des grands pôles de la civilisation arabe : le Caire, Bagdad, Damas, la Palestine. Ces villes sont le théâtre d'événements qui ont changé la face du Moyen-Orient « ces contrées lointaines » comme on l'appelait au Quai d'Orsay.
Sinoué, avec un style romancé nous plonge dans les conflits d'une région qui continue, de nos jours, à déférer les medias du monde entier. Tout a commencé par l'accord de Belford. le lecteur assiste aux débats échauffés de part et d'autre de l'échiquier ou les puissances d'antan mènent le jeu selon leur bon vouloir.
Avec minutie, l'auteur met à nu l'Histoire et ses personnages.
J'ai été émue par le sort réservé aux arabes qui continuent à ce jour à payer le prix.

Commenter  J’apprécie          150
L'auteur a choisi de retracer les destins entrecroisés de quatre familles entre 1916 - les accords Sykes-Picot - et le drame du 11 septembre 2001 : les Hussein, producteurs d'agrumes à Haïfa, leurs amis juifs polonais arrivés en Palestine au début du siècle, les Marcus, les Loufti, planteurs de coton en Egypte et les El-Safi, de Bagdad.

Parmi les héros de cette terrible période, il y a aussi un diplomate particulièrement caractéristique du Quai d'Orsay, Jean-François Levent (qui me fait irrésistiblement penser à l'époux de ma marraine, Guy de Commines de Marsilly, qui fut ambassadeur au Caire et à Alger) et son amante puis épouse, l'orientale Dounia. Nous suivons mois après mois, à travers les vies déchirées des enfants de ces lignées, les bouleversements subis par l'Egypte, la Palestine, Israël, la Syrie, le Liban, l'Irak. Et la tâche de l'écrivain semble a priori insurmontable : faire comprendre comment l'Occident et l'Orient en sont arrivés au paroxysme de l'incompréhension, de la frustration, de la trahison des paroles données, aux massacres réciproques, à la terreur et à la haine.

Il y parvient toutefois, grâce à l'émotion qui émane de ses personnages si foisonnants que l'on s'y perd de temps en temps....Il faudra faire des fiches individuelles non seulement des héros de fiction mais aussi de tous les personnages historiques rencontrés : Saad Zaglhoul, Nevil Chamberlain, Guy Mollet, les généraux Sarrailh, Gamelin, le grand Mufti de Jérusalem, Nasser, El Sadate, Ben Gourion. Pas seulement "les justes" mais aussi les salopards, les parjures....J'en passe !

J'ai toujours voulu comprendre, moi aussi. J'avais autrefois suivi les cours du Général Rondot sur le sujet. J'en avais simplement (?) saisi l'extrême complexité rassemblée sur un espace terriblement restreint, lieu de passage des hommes depuis l'origine des temps. le fameux "croissant fertile"....

Mais à travers la trame d'un roman, Gilbert Sinoué nous fait repasser le film des événements et comprendre à quel point la folie colonialiste puis impérialiste des grandes puissances a foulé aux pieds des communautés qui, si on regarde de plus près, vivaient dans une certaine harmonie sous le joug lointain et tolérant de l'Empire Ottoman. Les français et leur rêve de Liban chrétien, les affaires syriennes et le sandjak d'Alexandrette, les anglais surtout avec leur mise en tutelle de l'Egypte, leur manie de mettre sur le trône des souverains fantoches et de les déposer à la moindre velléité de sursaut d'amour propre....les américains et leur besoin de pétrole, les russes et leur capacité à fournir des armes, histoire de nourrir la guerre froide, les nazis, les pays arabes eux aussi .... Tous portent leur part de responsabilité car personne, dans cette région meurtrie, n'oublie jamais.

Et au milieu des chambardements rapides du monde moderne, nous comprenons les illusions perdues d'intellectuels orientaux nourris de culture européenne, le désespoir des intelligentsias si nécessaires au développement de ces pays d'une rare pauvreté, chassées de leur pays, la détermination des rescapés de la Shoah à conquérir une terre qu'ils sont capables de mettre en valeur et qu'ils considèrent comme la leur depuis Moïse...et la déclaration Balfour. Chacun a sa propre légitimité, mais combien de morts ? de déracinés ? d'enragés.....

Ce que j'en retire, c'est le sentiment d'un atroce malentendu, car personne ne veut ni ne peut entendre. Et j'attends avec impatience le second tome de la saga !
Lien : http://www.bigmammy.fr
Commenter  J’apprécie          130
Déception est le premier mot qui me vient lorsque je songe à ce livre, dont je viens d'achever la lecture à l'instant. Et quelle déception ! de bout en bout, je me suis ennuyée. Pire : je me suis sentie agacée par la facilité avec laquelle Gilbert SInoué traite de son sujet, le Moyen-Orient, à travers le destin de quatre familles, dit-il tout du moins, une irakienne, une égyptienne, une palestinienne et une juive, qui deviendra en 1948 israélienne.

Les quatre familles, dont on espère découvrir le quotidien de 1920 à 1956 environ, ne sont en fait que le prétexte à un cours d'histoire de cette région du monde, au point que l'auteur impose dans leur entourage toujours très proche des personnages clés du Moyen-Orient de l'époque : de Ben Gourion à Nasser, en passant par d'autres personnalités britanniques, américaines, françaises ou arabes, les personnages flirtent avec les dessous du pouvoir et de l'Histoire, comme si la banale vie d'une famille, à elle seule, ne pouvait pas suffire à raconter L Histoire et ses tourments, ses évènements et les traumatismes qu'elle a engendré, dans cette partie du monde, au cours de ces années mouvementées.

Quel ennui devant les paragraphes qui s'enchainent et qui content, dans un style banal, ce que la lecture d'un livre d'Histoire de la région pourrait nous apprendre ! Quelle déception devant ces personnages caricaturaux, visionnaires, capables de prédire en 1920 l'occupation de la Palestine ou dans les années 1940, ce qu'il en sera du destin exceptionnel de Nasser ! Qu'il est agaçant de lire dans leurs propos le recul que seule une soixantaine d'années a permis à l'auteur d'avoir sur les évènements ! Quelle déception devant leur psychologie creuse, les dialogues banals, le style plat, les clichés par centaines, l'absence totale de description, qui empêche de s'ancrer dans l'environnement et de s'y sentir bien. Et que c'est énervant de relire, toutes les dix pages, une phrase que l'un des personnages aura prononcé plus tôt et que Sinoué copie-colle, telle quelle, pour la rappeler à notre bon souvenir. Ne sommes-nous pas capables de retenir, seuls, ce que nous venons à peine de lire ?

Une énorme déception donc, pour moi qui adore lire sur cette région du monde, ses tourments et l'incroyable bourbier dans laquelle elle se débat encore. Sur des sujets proches, mais qui n'englobe évidemment pas tous les évènements relatés dans ces pages, je ne peux que conseiller avec enthousiasme les trois livres de Naguib Mahfouz (Impasse des deux palais, le Palais du désir et le jardin du passé), qui raconte, de Saad Zaghloul à Nasser, les tourments de la société égyptienne à travers le destin d'une famille ; et d'elle seule ! de même, La Porte du Soleil, d'Elias Khoury, offre une épopée de l'exode palestinien, sans tomber dans les clichés qui, si souvent, déforment cette partie du monde.

J'aurais pu attribuer à ce bouquin une unique étoile mais les deux lui accordent le bénéfice du doute, pour les lecteurs qui ignorent tout de cette région du monde et qui espèrent en comprendre quelque chose ; pour les adolescents, également, peut-être. A condition, évidemment, de ne pas y voir un roman exceptionnel, mais une pédagogique leçon d'Histoire.

(3/52, challenge Variétés - dans la catégorie "Un livre recommandé par un ami")
Commenter  J’apprécie          124
Ce livre paru il y a un an m'a immédiatement attiré. En effet j'aime cette « littérature de filiation », celle dans laquelle un auteur suit au long cours le destin d'une ou plusieurs familles. Et quand L Histoire s'en mêle, quand il s'agit de l'histoire de note siècle, et de toute une région au sens large, je ne pouvais pas ne pas le lire. J'ai réussi à patienter jusqu'à la sortie du second volet pour une lecture globale.

Nous sommes en 1916, l'empire Ottoman vient d'éclater, la France et la Grande Bretagne se partagent une région, sans s'imaginer un instant sceller durablement le sort de peuples, de pays ; sans s'imaginer un instant être à l'origine de conflits plus meurtriers les uns que les autres, sans s'imaginer l'instauration de haine et de malentendus qui perdurent aujourd'hui encore.

Tout au long de cette lecture, j'ai retrouvé avec bonheur, et nostalgie, aussi, mes cours d'histoire contemporaine.
Gilbert Sinoué est un conteur délicieux. Il réussi, malgré une multitude de personnages anonymes ou célèbres, malgré la complexité de la région, de ses conflits, de ses enjeux, les intérêts contradictoires des uns et des autres, à rendre tout cela d'une limpidité extraordinaire.
Les conflits d'hier, sont les mêmes que ceux d'aujourd'hui , les hommes passent, et rien de change.

En choisissant judicieusement 4 familles, de confessions différentes, d'origine géographique différente (Palestine, Irak, Egypte, Israël), Gilbert Sinoué donne, à mon sens, une vision objective la situation, et des origines des problèmes, sans parti pris, sans complaisance.
Il a fait de ses personnages, des êtres humains avant tout, défendant –parfois durement- mais avec le souci de l'autre des positions radicalement différentes.

J'ai aimé retrouver les grandes figures historiques qui ont pétri cette région, qui pour certains ont payé durement leur désir de réconciliation, qui pour d'autres ont lutté pour leur idéal. Je cite entre autres Nasser, Ben Gourion, Sadate, Lawrence d'Arabie.

Ce premier tome prend fin alors que Nasser reprend le contrôle de l'Egypte, qu'un état s'est crée, qu'un peuple s'est vu refusé le sien. On connaît la suite, mais Gilbert Sinoué, saura, nous la raconter dans le second tome.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
Commenter  J’apprécie          110
Gilbert Sinoué nous propose, avec ce premier tome du Souffle du jasmin, une trilogie historique du Proche et Moyen Orient, de la première guerre mondiale à nos jours.

Ce premier volume court sur la période 1916 1956. Nous suivons le destin de cinq familles, deux palestiniennes, une égyptienne, une irakienne et une israélienne, dans la tourmente de l'histoire de cette région.

Il faut reconnaître, comme d'autres Babeliotes, que les personnages que constituent ces familles sont faiblement travaillés. Ils ne sont que des intermédiaires pour rapporter les évènements historiques. Aussi, si vous souhaitez une belle saga familiale avec une psychologie des acteurs bien faites, vous ne devriez pas apprécier ce livre. Je vous conseille alors un autre roman de Gilbert Sinoué, l'Enfant de Bruges.

Néanmoins, j'ai apprécié ce roman parce que j'y ai découvert un pan de l'histoire de cette région que je ne connaissais pas. J'ai, comme beaucoup de personnes de mon époque, abordé en classe de Terminales les guerres israélo-arabes et j'ai quelques notions sur le sionisme. J'ai également lu les Sept piliers de la sagesse de Thomas Lawrence, dit Lawrence d'Arabie. Mais dans le Souffle du jasmin, j'ai découvert que la mésentente entre juifs et arabes ne date pas de l'après 1945. En effet, les tensions ont démarré par la déclaration Balfour qui reconnaît, en 1917, aux juifs le droit de se réinstaller en Palestine pour y créer un foyer. Donc, tout l'intérêt de ce livre, pour moi, est dans le descriptif des faits historiques de la période 1916-1947 que l'on connaît finalement peu, à moins d'être un spécialiste.

A la lecture du roman, j'ai ressenti de la part de l'auteur un léger parti pris pour le camp arabe. Cela s'explique probablement par ses origines égyptiennes. Mais, je dois avouer, que son analyse personnelle permet de disposer d'une autre vision et, peut être, d'équilibrer mon propre jugement.

Ainsi, je recommande ce livre pour l'apport historique, sur la période considérée, et non pour l'histoire, celle des personnages. Il aurait fallu que ces derniers me captent pour que je sois tenté de poursuivre avec les deux autres tomes.
Commenter  J’apprécie          100
Gilbert Sinoué nous fait partager, à travers la vie de différentes familles du Moyen-Orient, une page d'histoire de cette région du globe qui reste, en 2013, une région instable.
Par la même occasion on peut revenir sur notre "savoir" historique de la fin de la guerre de 14 jusqu'au milieu des années cinquante.
Parfois un peu difficile à suivre, surtout quand on "traine" pour le lire comme moi, ce livre est intéressant à plusieur titre ; de part sa conception d'écriture et également pour le rappel historique.
Commenter  J’apprécie          90
En août 2014, nous connaissons une fois de plus une flambée de violence au Moyen-Orient. Expression devenue banale dans le langage journalistique de nos jours. Expression usée qui ne dépeint désormais plus son lot de souffrance et de mort dans l'esprit des Européens blasés que nous sommes. Des Européens qui ont soit oublié, soit jamais appris, leur part de responsabilité dans cette tragédie sans issue, fruit de politiques expansionnistes désastreuses.
L'armée israélienne réplique comme elle sait bien le faire à des provocations de la part des Palestiniens de la bande de Gaza. le sang coule encore, comme cela se fait depuis bientôt un siècle dans cette région, depuis cette fameuse déclaration Balfour envisageant la création d'un foyer national pour le peuple juif en Palestine.
Qui est légitime pour posséder cette terre sacrée et maudite à la fois ?
Gilbert Sinoué nous introduit dans cette poudrière et a choisi de nous rappeler à l'histoire en nous faisant vivre le quotidien de familles palestinienne, irakienne, syrienne, et égyptienne. Il nous convainc que le Moyen-Orient fera encore longtemps la une de l'actualité, non seulement pour notre génération, mais aussi pour nombre de générations à venir.
Natif de cette région, de cette époque qui a connu le Souffle du jasmin et vu l'Egypte se sortir des griffes du lion britannique, qui mieux que lui pouvait nous emporter dans ce tourbillon, avec la force du romanesque qu'on lui connaît, pour nous imprégner des rancoeurs, des colères, du désarroi de ces peuples condamnés à se déchirer.
J'aborde avec le plus grand intérêt le tome 2 d'Inch Alla, cette épopée de notre temps.
Commenter  J’apprécie          80
Honnêtement un des meilleurs livres que j'ai lu. Une fresque absolument grandiose sur le conflit israélo-arabe, basée sur des familles variées et attachantes. Nous, pauvres occidentaux éloignés de toutes ces réalités moyennes-occidentales mais tout de même poussés par la curiosité, ne pouvons qu'être attirés par ce roman aux couleurs de l'Orient qui nous ouvre la porte vers une culture fascinante et une histoire riches d'évènements en tout genre, du tragique au joyeux.
On a tendance à simplifier l'histoire de ce conflit, qui est pourtant tout sauf simple. Ce livre permet d'en comprendre l'essence, ce qui fait que cela reste un conflit ouvert malgré des tentatives politiques de réconciliation. le clivage est ancré dans la population, dans des générations de familles déchirées par la haine de l'autre. Mais on voit aussi que la volonté de réconciliation qui en anime quelque uns ne peut aboutir dans cette opposition si dramatique entre deux cultures, deux religions.
Un livre magnifique, qui nous apprend beaucoup, nous fait ressentir beaucoup, et nous fait réfléchir beaucoup aussi.
Commenter  J’apprécie          80
L'histoire débute en 1916 et ce premier volume se termine en 1956.
Nous suivons plusieurs familles en Palestine, en Irak, et en Egypte. Ces différentes familles ont plus ou moins des relations entre elles, et s'investissent chacune à leur manière dans la politique de leur pays, la nationalisme grandissant. Juifs et arabes tentent de vivre ensemble mais la politique impérialiste européenne détruit progressivement leur entente. Les anglais développent notamment leur présence militaire (pétrole oblige). Ils n'hésitent pas à jouer double jeu se servant tour à tour des juifs et des arabes, mais aussi à écarter leur allié français qui ramasse les miettes. Ce sont les populations locales qui trinquent. Les batailles, les morts et les blessés se multiplient. Malgré tout, les différents héros n'ont pas réussi à m'émouvoir. Quant à l'Histoire du Moyen-Orient, elle est tellement à la fois compliquée et répétitive, qu'on s'en lasse. On m'a prêté le deuxième tome et je me sens obligée de le lire. Je ne peux donc pas encore souffler comme le jasmin...
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (811) Voir plus



Quiz Voir plus

Gandhi en Afrique du Sud : La Nuit de Maritzburg de Gilbert Sinoué

En quelle année Mohandas Karamchand est-il venu en Afrique du Sud pour défendre les intérêts d'une entreprise indienne ?

1885
1893
1896
1914

8 questions
7 lecteurs ont répondu
Thème : La nuit de Maritzburg de Gilbert SinouéCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..