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sur 10076 notes
La culpabilité des mères, de toutes les mères qui travaillent est si bien rendue dans ce roman. Chacune la gère comme elle le peut, en fonction de ses moyens, intellectuels, matériels, de son éducation, de ses possibilités : aides ou entraves qu'elles puisent ou subissent. C'est la puissance de ce livre, en tout cas c'est ce qui m'a le plus marqué : la souffrance de la mère - souffrance consciente pour Myriam, niée pour Louise – il y a une fêlure en nous, un petit abîme à être au travail et confier l'enfant à d'autres. Entre deux contraintes et trois galopades, difficile d'être tout attention à l'enfant – lui qui a sa propre horloge, son tempo personnel - quand fatigue, stress et factures s'empilent et que quelques minutes sont arrachées au temps pour être octroyées gracieusement aux enfants sur les vingt-quatre heures que compte la journée. Le corps et l'esprit rétrécissent, seul l'essentiel tient encore : un toit un repas un médecin. Et puis, on rogne : le médecin, le repas et le toit devient inhabité. le temps n'a plus de sens, il s'évanouit, s'échappe. On travaillait pour quoi au final ? Assurer le bonheur des enfants et l'épanouissement de la mère ? Parfois, je ne sais plus…
Adam Mila enfants du vent.
Très beau roman d'une parfaite construction. Il ne détrône cependant pas Dans le jardin de l'ogre, inoubliable coup de coeur.
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Je l'ai lu d'une traite, le trouvant excellent, avec juste un petit bémol sur la fin, que je trouve, comme beaucoup de lecteurs ici, un peu rapide.
Un jeune couple de bobos engagent une nounou pour garder leurs deux enfants en bas âge. D'abord, la jeune maman, Myriam, avait succombé au mythe de la maternité épanouissante puis, rattrapée par la réalité du XXIème siècle, a voulu échapper au piège des couches et de l'invasion de soi que constitue un enfant. On nous apprend à nous épanouir et à devenir nous-mêmes, ce qui est incompatible avec la maternité à plein temps, pour la plupart des femmes.
Le premier problème auquel se confronte Myriam est l'étroitesse de l'appartement. Un bobo habite dans Paris intra-muros et circule en velib, comme Paul, le mari. Mais, à l'heure actuelle, à moins d'avoir hérité ou d'être là depuis toujours, comme les vieilles dames de l'immeuble, si on achète à Paris, on a un petit trois pièces, comme l'appartement de notre heureux couple. Et là, avec deux enfants, ça devient vite invivable. L'épanouissement passe par l'espace et une chambre à soi, un jardin, un chien, des chats. Impossible dans ce réduit du Xème arrondissement. Myriam va exploser. Il faut qu'elle sorte : une seule solution, le travail. Mais qui va garder les enfants ? Eureka : une nounou. Mais alors parfaite, sinon rien. Autre mythe à réaliser : la famille parfaite, donc la nounou parfaite.
Nos petits bourgeois font passer des entretiens dans leur trois-pièces. Ils sont dans un film. Il faut que ce soit une évidence, comme dans Mary Poppins. Un coup de foudre. Ca tombe sur Louise. Pourquoi ? Elle est blonde, menue, bien habillée, et la petite Mila la trouve à son goût. Parfait.
Louise entre dans le film et en devient une des scénaristes. C'est une "perle". le petit trois-pièces devient la maison du bonheur, c'est à dire bien rangé, le dîner prêt et les enfants bien peignés. Les parents y passent pour y dormir. Ils sont eux-mêmes des employés parfaits et ne comptent pas leurs heures. Ils sont dans leur monde d'apparence, tout entiers dans la mythologie des jeunes couples dynamiques, qui réussissent tout.
Mais ils ont engagé, sans s'en apercevoir ni même pouvoir le concevoir, une nature brute et sauvage qui n'appartient pas à leur monde. Une femme qui n'a pas d'endroit où aller, comme le dit l'exergue de Dostoievski. Une femme qu'ils n'ont aucun moyen de comprendre, de même qu'ils ne comprennent pas le mensonge où ils vivent. La confrontation entre ces deux mondes devient un conte de fées cruel.
L'autre point fort du roman est la folie grandissante de Louise, très compliquée à appréhender, car le personnage est à la fois une personne réelle, un symbole, et une méchante sorcière. C'est l'incarnation d'un monde au frontière de la marginalité, qui ne tient à la société que par un fil, celui du travail, d'un travail servile, la seule place qu'on peut lui accorder sans études, sans famille, sans héritage, sans soutien. Louise, couverte des dettes de son défunt époux, est dans le déni permanent de cet argent qu'elle doit à l'état, à son propriétaire...Mais là aussi une question me taraude : que fait-elle de son salaire, qui ne doit pas être négligeable ? Il n'en est jamais question. Louise est aussi une grande dépressive, qui projette dans les autres son propre néant et dans les familles qui l'embauchent le échec cuisant de sa propre famille, l'échec total de l'éducation de sa fille, qu'elle a rejetée (pourquoi ? ) et qu'elle tente de conjurer par l'éducation d'autres enfants. Sa quête est impossible, elle perd les pédales, elle se met à haïr ces enfants-substituts qui lui seront enlevés. Louise est aussi le symbole du cancer mental qui pourrit la famille "idéale", qui s'incruste, donne des symptômes alarmants qu'on préfère ne pas voir, les adultes étant incapables de sortir de leurs schémas de pensée. En cela, elle n'est pas vraiment réelle, plutôt une sorte de polstergeist vengeur.
Il est difficile d'interpréter ce message, qu'on pourrait voir comme ultra-conservateur. Leïla Slimani se borne sans doute à faire un constat. Peut-être fait-elle seulement de la publicité pour la crèche : elle ferme à 18 heures quoiqu'il arrive, débrouillez-vous, messieurs, mesdames, pour être à l'heure. Ou je ne sais pas. Moi-même, je n'ose pas creuser plus loin.
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Chronique de morts annoncées, « Chanson douce » résonne comme un requiem.
Il y a de « La cérémonie » là-dedans, il y a des « Blessures assassines » aussi.
Il y a beaucoup d'amour, beaucoup de frustrations, beaucoup de violence contenue dans cette histoire, ce conte moderne et glaçant.
Dès le début, Leïla Slimani lâche les chiens et ne nous épargne rien ; la mort est là, évidente, le carnage a bien eu lieu, et maintenant, on va s'attacher à comprendre comment le pire a pu se produire. Comment une femme peut, de sang-froid apparemment, tuer deux enfants dont elle avait la charge, avant de retourner l'arme contre elle.
Dissection d'un fait divers, vu de l'intérieur, l'obsession d'une femme jusqu'à sa meurtrière folie, ce court et intense roman est un véritable page-turner, impossible à lâcher, car on veut essayer de comprendre !
On pourra se questionner, se demander si quelqu'un est fautif dans cette glauque histoire, mais on ne pourra que parcourir cette analyse froide et clinique d'une relation employeurs-employée sans pouvoir mettre quiconque au pilori, car la folie revêt souvent un visage avenant, au début…
Leïla Slimani parvient parfaitement à nous immerger dans ce parcours inversé, à nous montrer le revers de la médaille, où comment une douce baby-sitter si parfaite devient un monstre tueur.
Merci à Babelio et aux éditions Gallimard pour ce petit coup de maitre, et bravo à Leïla Slimani dont c'est le deuxième roman, d'une noirceur que ne renierait pas un Claude Chabrol encore vivant… La relève peut-être ?
Je gage en tout cas que ce livre deviendra sous peu un film, avec dans le rôle de la baby-sitter, pourquoi pas Catherine Frôt ou Marina Fois ?

(Il m'a été très dur de garder le silence depuis que j'ai fini ce livre il y a déjà 3 bonnes semaines… Et là je craque, car j'ai eu comme consigne de ne pas publier de critique avant le 18 août, afin de respecter « le plan com » de l'éditeur, Gallimard. Mais ce fut rude de ne rien dévoiler avant cette date, surtout que certains babeliotes n'ont pas du tout joué le jeu. Dommage. )
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Ca pourrait être l'histoire d'un trio composé de Paul, de sa femme Myriam et de la perle rare qui s'occupe de leurs enfants, Louise. Ca pourrait aussi être l'histoire d'un autre trio, celui-ci composé de Adam, le bébé, de Mila sa grande soeur et de Louise, leur nounou.
Mais on pourrait également lire ce roman comme l'histoire d'une femme extrêmement seule qui tente de se faire une place au sein d'une famille comme il y en a des milliers, une famille dont les parents sont très pris par leur travail, des parents qui tentent de faire de leur mieux, en sollicitant les services d'une tierce personne pour veiller sur ce qu'ils ont de plus cher.
Ce roman assez froid et clinique nous relate le quotidien d'une mère qui a souhaité avoir des enfants, mais qui a également eu besoin de retourner travailler pour s'épanouir. Il nous dévoile aussi des bribes de la vie de Louise, la nounou parfaite, devenue rapidement indispensable et qui a littéralement changé la vie de cette famille.
Avec une plume rapide et efficace, l'auteur nous raconte une tragédie en commençant par une scène de carnage dès l'ouverture du roman. Le suspense n'en sera que plus fort, car on veut savoir comment tout cela a bien pu arriver, et elle nous invite à remonter le temps pour saisir le jour, le moment, l'heure, le mot ou le soupir qui a tout fait basculer.
Un fait divers du quotidien, d'autant plus sordide et inimaginable qu'il pourrait avoir lieu n'importe où, dans notre ville, dans notre rue, dans notre immeuble, peut-être même à notre étage…
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Pour une fois, j'avais commencé la lecture du prix Goncourt avant qu'il ne soit proclamé. (Ce qui donne une idée de mon retard dans la publication de mes chroniques.
Ayant vu une interview de Leila Slimani, je l'étais dit que sa réflexion valait sûrement la peine d'être lue et j'avais franchi le pas.
Il est inutile de résumer ici l'histoire, tant cela a déjà été fait et médiatisé grâce au Goncourt.
Un jeune couple moderne et un peu « Bobo » qui cherche à faire garder ses enfants, une nourrice qui s'installe et devient incontournable, une évolution lente et inéluctable, voilà les ingrédients de « Chanson douce ».
Contrairement à la plupart des romans, on ne se sent pas plongé dans un autre monde, avec un côté irréel, mais dans LA réalité. Celle que malheureusement chacun d'entre nous pourrait vivre un jour.
Une réalité que nous connaissons tous, à titre personnel, par des amis, par observation, etc.
C'est ce qui explique certainement que cette lecture dérange, met mal à l'aise, même si elle reste addictive.
Il n'y a pas de véritable énigme : Dès le premier chapitre, voire la première phrase, on est dédouané du dénouement. Il nous reste à affronter le processus, le « pourquoi » de cette histoire. Et l'auteur nous laisse seuls spectateurs et juge de la situation.
Le génie de Leila Slimani consiste à nous positionner comme des drones d'observation au-dessus des scènes décrites et l'appropriation du sujet se fait d'autant plus facilement.
Ce drame concernant un jeune couple ambitieux, mais tellement dans l'air du temps permet également à l'auteur d'aborder un monde parallèle, même si ce n'est pas le coeur du récit : le monde des clandestins, des sans-papiers, des oubliés, des endettés, voire des S.D.F.
Bref, ce roman est une vraie révélation. Une histoire, un style, un auteur, un succès.
Heureusement, le jury Goncourt ne s'y est pas trompé.
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Elle est si parfaite ! Une nounou devenue indispensable aux parents et adorée des enfants.

Pourtant…

Sourires guindés… inflexibilité… malaise grandissant.

Mais demain on verra… on la remplacera !

Nulle part où aller… s'insinuer.

♫ Une chanson douce
que me chantait ma nounou…

…La petite biche est aux abois
Dans le bois, se cache le loup
ouh, ouh, ouh, ouh, ♫ ♫

Chanson douce… folie douce.

Jeux d'enfant réinventés avec cruauté… sourde aux appels angoissés.

Folie effrénée ! Trop tard pour dire pouce !
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Certains livres nous assènent une claque magistrale dès la première ligne :
« le bébé est mort, il a fallu de quelques secondes. »
Ainsi débute cette « chanson douce », chronique de la folie ordinaire.
Grâce à une écriture incisive et sans fioriture, Leïla Slimani dissèque la descente aux enfers d'une famille et de leur nounou.
Paul et Myriam, jeunes parents issus d'un milieu aisé, engagent une nourrice pour s'occuper de leurs deux enfants à domicile afin que Myriam reprenne le travail. Louise se révèle parfaite, facilitant leur quotidien et prenant une place prépondérante. La nounou est parfaite, trop peut-être, jusqu'à devenir souvent envahissante.
La tension et le suspense vont crescendo, bien que l'on sache dès le premier chapitre que l'impensable est arrivé.
Tout le talent de l'auteur est d'entrainer le lecteur dans une spirale angoissante et addictive qui m'a à plusieurs reprises rappelé le roman de Laura Kasishke « Esprit d'hiver ».
Leïla Slimani retranscrit parfaitement le basculement dans l'horreur de cette femme complexe. Louise est douce, rigoureuse, compétente, aimante, mais tout aussi fragile, ambiguë, manipulatrice et rendue dangereuse par les sentiments de frustration enfouis.
Voilà un roman qui mérite à mon sens un prix littéraire. A suivre…

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Un objet littéraire bouleversant

Ouha ! Quel bien étrange roman ! Un truc qui vous hante et qui, le temps passant, vous fait plutôt prendre conscience de la précarité de l'équilibre de nos vies.

Ça commence terriblement : on sait que les deux enfants meurent, on sait qui les a tués.
Là, déjà, instantanément, le coup le poing est pris en plein estomac. Alors, bien sûr, après, il faut que l'on sache.....

Et on va savoir, tout doucement, comme une chanson douce et amère. Des petits bouts désordonnés arrivent ; on les attrape au travers des rapports que nous rédige Leïla Slimani. Car c'est bien de cela qu'il s'agit : des textes courts, précis, factuels, comme administratifs.

L'écriture d'abord perçue comme agréable car concise voire chirurgicale devient comme syncopée. L'utilisation du présent même pour narrer le passé contribue à l'étrangeté un peu dérangeante mais hypnotique du style de Leïla Slimani.

Notre idée se forme, et l'on comprend combien tout équilibre, tout ordre, toute certitude est impermanente ; on comprend ou plutôt on devine cette bascule qui peut se produire parfois, chez certain qui va les faire quitter la norme adaptée à notre société et en faire des victimes ou des criminels
On voit venir la bête, sournoise qui s'installe dans l'esprit de la criminelle, on se rappelle ces expériences que nous avons tous connu ou l'on engage un échange avec une personne inconnue, un dialogue dans lequel les réponses aux questions apparaissent d'abord surprenantes puis décalées et folles, enfin. Et on se revoit coupant court à l'échange, en posant nos certitudes et en fermant notre porte.
Là c'est pareil mais la porte s'est fermée un tantinet trop tard.

Une véritable oeuvre d'art, ciselée, impressionniste qui finalement nous laisse des sentiments de crainte, comme toute véritable oeuvre d'art avec sa part de mystère.

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Je n'ai pas lu le premier roman de Leïla Slimani, mais celui-ci m'intriguait alors je me suis laissée tenter et j'ai bien aimé.

Elle nous pose le sujet dès la première page : le meurtre et elle se livre à une véritable autopsie du crime, essayant de reconstituer tous les rouages, tous les grains de sable qui sont venus se greffer sur cette relation étrange qui a fini par déraper. le processus est intéressant.

L'auteure nous décrit par le menu, la manière dont la nounou a pénétré l'univers de cette famille, tissant sa toile à l'insu de tous, se rendant indispensable pour que ce couple moderne où les deux travaillent et sont peu disponible. Avec une telle perle, adieu les réticences, la culpabilité. Les enfants s'entendent si bien avec elle, même si on a très souvent envie d'étrangler leur peste de fille, qu'on l'emmène en vacances en Grèce.

Leïla Slimani parle bien également de ce que peut ressentir une mère, écartelée entre son envie de travailler et son désir de materner. "Elle avait toujours refusé l'idée que ses enfants puissent être une entrave à sa réussite, à sa liberté. Comme une ancre qui entraîne vers le fond, qui tire le visage du noyé dans la boue. Cette prise de conscience l'a plongée au début dans une profonde tristesse. Elle trouvait cela injuste, terriblement frustrant."

On assiste au lent naufrage, au basculement dans la folie de la nounou, on découvre les failles dans son histoire mais aussi dans son mode de fonctionnement, car un véritable délire d'interprétation se met en place : elle forge un plan étrange pour ne pas perdre sa place quand les enfants iront à l'école et le scénario s'élabore dans sa tête.

La seule question qui se pose : comment les parents ont-ils pu lui laisser prendre autant de place, dans la maison, dans leur vie ? Est-ce qu'on peut déléguer peu à peu une part du rôle de parent à la nounou parce que la maison, depuis qu'elle est là, est parfaitement tenu, la cuisine, le ménage, la garde des enfants, elle est vraiment multi- tâches cette nounou ! il y avait forcément un os quelque part !

Elle fait partie de la famille et en même temps, des meubles, (cf. la scène où le père découvre un peu de son intimité), et on voit le risque que l'on prend quand on ne trouve pas la bonne distance, la bonne place de chacun.

Cela dit, la gamine est tellement horripilante qu'on se demande comment la nounou peut la supporter sans broncher et malgré le crime, on prend du plaisir à lire son histoire, et à comprendre ce qui s'est passé, à la connaître, savoir qui elle est vraiment.

J'ai bien aimé le style, le rythme de l'écriture, les phrases courtes, incisives, le sens du détail. Tous les personnages ont été creusés, étudiés en profondeur. Ce n'est pas un coup de coeur mais j'ai bien aimé et je l'ai dévoré…

Note : 9/10
Lien : http://eveyeshe.canalblog.com/
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Chanson douce est inspirée d'un fait divers qui avait déjà fait couler beaucoup d'encre. Leïla Slimani a repris, à quelque chose près, la même histoire. Et comme dans la vie, on découvre cette histoire par la fin, quand la mère trouve ses deux enfants assassinés par la nounou qui tente de se suicider. Une ouverture forte, violente, quasi insoutenable.
Le roman revient ensuite en arrière pour nous parler des parents, Myriam et Paul, jeune couple moderne qui tiennent à leur travail et embauchent donc une assistante maternelle pour s'occuper des enfants. Des personnages un peu caricaturaux.
Louise est une nounou parfaite, ce qui rend son geste d'autant moins explicable même si parfois elle a des comportements étranges.
C'est le privilège du romancier de donner un sens à ce qui n'en a pas. À aucun moment, je n'ai compris l'acte de Louise ou lu un quelconque commencement de réponse. Reste la lecture qui relate un fait divers, mais ce n'est pas ce que je cherche dans un roman.
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