L'étrange cas du Docteur Jekyll et de Monsieur Hyde

Tout comme pour le film « le sixième sens », l'histoire du Dr Jekyll et M. Hyde est connue de tous et est spoilée à tout va. Si bien que sans même avoir lu le livre, on connaît déjà la fin. Je ne raconterais donc pas l'histoire.

Ce roman est très court et est finalement très philosophique. Il m'a rappelé un peu l'histoire de Dorian Grey ou de la peau de chagrin. Un peu de sciences fiction dans des classiques du 19ème siècle et la philosophie et la morale entrent en jeu. Qui ne voudrait pas changer de peau ne serait-ce qu'un jour pour pouvoir faire ce que l'on veut sans craindre les regards ou les reproches de notre entourage ? C'est tout l'enjeu de ce roman.

Je pense vite l'oublier car je n'ai pas apprécié le manque de suspense et la fin toute tracée. En revanche, j'ai apprécié l'écriture portant la marque très reconnaissable des grands classiques anglais.
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Comme je n'arrive toujours pas à finir le gros pavé que je suis en train de lire, je me rabats sur quelque chose de plus léger. Je l'ai choisi car il est extrêmement célèbre et court.
Pour ma part, la conclusion est simple : je n'ai pas aimé. Il n'y a eu aucun suspens, aucun frisson d'horreur, ni aucune tension ressentie durant la lecture. C'est peut-être dû au fait que tout le monde sait de quoi il en retourne : ces deux individus, Dr. Jekyll et Mr. Hyde, ne sont en réalité qu'une seule et même personne. En tout cas, l'un comme l'autre n'est pas attachant et j'ai eu l'impression d'une grande distance entre le lecteur et le narrateur.
Le style d'écriture est riche, très soutenu et parfois alambiqué. Les descriptions sont nombreuses ainsi que les longues phrases qui peuvent parfois dérouter. C'est le style pur du XIXème siècle donc il peut rebuter certains lecteurs qui ont l'habitude du style contemporain.
Pourquoi je n'ai pas mis un coeur en moins malgré toutes ses critiques négatives ? L'idée du l'auteur était originale. Il tente de nous expliquer les faits et les frustrations qui ont conduit quelqu'un à commettre un acte abject et par l'intermédiaire de ce livre, il critique aussi la pression qu'exerce la société sur l'individu. En effet, à cause de sa vie monotone, étriqué et la réputation qu'il tenait à préserver, le Dr. Jekyll ne pouvait pas s'amuser à sa guise. L'idée de se dédoubler, d'être quelqu'un d'autre et de pouvoir agir selon ses désirs devient presque une nécessité et sur ce point, on peut comprendre son geste.
Un classique que tout le monde connaît mais que j'ai eu personnellement du mal à apprécier à sa juste valeur ! A lire quand même car il est court.
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Il m'aura fallu un certain temps pour lire ce livre bien que cours car je sentais que si je le lisais d'une seule traite je n'allais pas apprécier ma lecture et en refermant ce livre après l'avoir fini je me suis dis que j'avais bien fait de le lire petit à petit car cela m'a permis de bien lire ce livre et de l'apprécier à sa juste valeur bien que ce ne fut pas un coup de coeur mais une agréable découverte. Cela m'a donné envie de découvrir d'autres ouvrages de Robert Louis Stevenson.

La nouvelle nommée L'étrange cas du docteur Jekyll et de M. Hyde a été publiée pour la première fois en janvier 1886. Elle raconte l'histoire, d'un notaire, Gabriel John Utterson, qui s'inquiète du lien entre son ami, le docteur Henry Jekyll et l'étrange homme qu'est Edward Hyde. Que peut lier deux hommes aussi différents ?

M. Utterson est très intrigué par le testament du docteur Jekyll. En effet, si ce dernier venait à disparaître pendant plus de trois mois ou à mourir, tous ces biens devront devenir la possession légale de M. Hyde. Il ne connaît pas cet homme. Alors lorsque son cousin éloigné, Richard Enfield, lui raconta une histoire avec un personnage à l'étrange physique qui avait percuté une jeune fille puis l'avait piétiné était prêt à faire amende honorable contre un chèque de 90 livres et 10 pièces d'or. Cela l'intrigua, mais ce qui le surprit le plus, c'est que cet homme a pénétré dans la demeure de M. Jeckyll.

Il va essayer d'en apprendre plus sur ce fameux Hyde, auprès d'un ami à Jekyll, le fameux docteur Lanyon. Mais il n'en connait pas plus que lui. Il va décider alors de faire le guet devant la maison de Jekyll, proche de l'endroit décrit par son cousin. Après quelques jours de surveillance, il va enfin le voir et aller à la rencontre. Malgré son aspect assez repoussant, l'homme se présenta et lui donna sa carte. Il craint qu'il manipule son cher ami et lui soutire de l'argent, pire qu'il convoite de le tuer pour gagner l'héritage.

Il est à demi rassurer quand son ami le rassure qu'il n'est pas sous la menace de Hyde. Dans un premier temps, puis après la raison se fait moins présente. Un membre du parlement, Sir Danvers Carew se fait assassiner et le meurtrier n'est que M. Hyde introuvable. Jekyll se montre de moins en moins et s'enferme chez lui, même ces employés de maisons ont peur. M. Lanyon meurt dans d'étranges circonstances. Que ce passe t'il ?

Sa curiosité va être satisfaite après le suicide de M. Hyde dans la maison de Jekyll. Il va pouvoir lire la lettre que lui a adressée M. Lanyon ainsi que le récit de son ancien ami. La surprise est totale.

C'est à Londres en 1800 (pas de date précise) que l'auteur nous fait découvrir cette histoire d'un médecin à deux identités. Pour vivre bien, le médecin a voulu créer deux personnalités distinctes en ayant d'un côté un personnage bon avec le docteur Jekyll et l'autre mauvais dans M. Hyde. Comme si les deux éléments pouvaient être différenciés l'un de l'autre. La schizophrénie pointe le bout de son nez. Car ce n'est pas deux identités qui n'ont pas conscience l'une de l'autre, mais chacun se souvient des actions de l'autre. Une dualité qui permet d'introduire de la psychologie à ce récit fantastico-policier. On retrouve l'idée de quête dans des lieux un peu louche, des personnages étranges et de l'autre côté la gentille bourgeoisie avec des quartiers calmes et tranquilles. Un talent de conteur indéniable que nous pouvons donner à Robert Louis Stevenson.

Après quelques difficultés à rentrer dans l'histoire à cause du style. Une transition un peu difficile à la suite de la lecture d'un roman moderne. Les cinq premières pages passées, je me suis laissée aller à la rencontre des différents personnages de tout caractère. Direction les beaux quartiers, les gens de maison sans oublier un bon gros côté obscur du côté de chez Jeckyll qui prend absinthe et autres pour laisser son autre personnalité prendre le dessus. J'ai été surprise de la briéveté du texte et du fait également, qu'il ni a qu'un seul mort. L'influence du cinéma est passée par là avec un Hyde, hideux et cruelle, tuant sans vergogne la jeune femme innocente ou le politique pourri. D'ailleurs, nom original pour un « vilain » puisque to hyde signifie se cacher, idéal pour un personnage que l'on ne peut rencontrer si facilement. « Puisqu'il est M. Hyde, se disait-il, je serais M. Seek. »

Une lecture agréable et surprenante qui m'a donné envie de découvrir un peu plus l'oeuvre de Stevenson. Et pour donner de nombreux visages à M. Hyde et ce si gentil Jekyll, je vais me plonger dans une filmographie assez conséquente faisant ressortir les peurs et les clichés de l'époque.
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S comme Stevenson
"Des circonstances bien bizarres, en effet, mais je crois comprendre"




En résumé

La ruelle est sombre, la silhouette furtive, l'homme pressé Une fillette, par mégarde, le heurte.Et l'irréparable se produit: l'homme la jette à terre, la piétine et s'éloigne, sans cesser de sourire... Hélas, on ne compte plus à Londres les épouvantables crimes de l'étrange Mr Hyde. Etrange? Plutôt diabolique, songe le brave notaire Utterson. Et quel sinistre lien unit son ami, le pauvre Dr Jekyll, à cet individu dont la seule vue fait frémir? Car si jamais visage a porté l'empreinte de Satan, c'est bien celui de Mr Hyde...

Mon sentiment

C'est donc cette oeuvre que j'ai choisi pour découvrir Stevenson. Bien évidemment, je connaissais l'histoire, dans les grandes lignes, comme beaucoup, et le film avec Julia Roberts m'avait donné envie de découvrir le célèbre roman.
Pour commencer, cela se lit vite, très vite. Et durant les premiers chapitres, j'avais le sentiment que l'auteur avait opté pour une écriture rapide, nerveuse qui accentua d'autant plus ma sensation de vitesse. En parlant de style, il est simple, donc accessible à tous. de plus, le roman étant court, difficile de ne pas parvenir à la fin.
Quant à l'histoire en elle-même, elle semble respecter les même codes que le style; rapide et simple. peu de suspens donc, et quand il y en a, il est de courte durée, hormis concernant les motivations du Dr Jekyll, abordées à la toute fin du récit. Je ne vais pas le cacher, je m'attendais avant tout à suivre le raisonnement de Jekyll (et surtout de Hyde) en ayant nombre de pensées, questionnements, réflexions, etc..., et nous pas à suivre le curieux mais non moins consciencieux Me Utterson dans son enquête.
Finalement, je suis heureux d'avoir lu ce classique qui me manquait, même si j'ai le sentiment de ne pas en savoir plus sur Jekyll; j'aurais aimé une oeuvre plus intimiste, confidentielle.
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M. Utterson, notaire de son état, se voit confier un étrange testament de la part de son ami et client le docteur Jekyll. En effet, celui-ci lui demande en cas de disparition de léguer tous ses biens à un homme inconnu, M. Hyde. Mais Hyde est un homme étrange, antipathique, difforme. le temps s'écoulant et le docteur Jekyll se faisant bien mystérieux sur sa vie actuelle, Utterson enquête et se retrouve face à une réalité des plus déroutantes...

Cette nouvelle est un classique de la littérature anglophone du 19ème siècle. Tout le monde connaît le mythe de la dualité de l'homme qui prend concrètement forme dans ce récit. Vu la célébrité de cette histoire, je m'attendais à un développement scientifique de l'état du docteur, alors que le récit commence directement avec Hyde. Si le contenu est extrêmement profond, la forme m'a quelque peu déroutée, car l'explication de l'état de Jekyll n'arrive qu'à la toute fin et je n'imaginais pas d'autres personnages prendre autant de place dans l'histoire.
Mais bon, ça se lit vite, c'est une lecture agréable qui fait bien passer le temps.
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Mr Utterson, notaire de son état, reçoit un drôle de testament de la part de son ami, le docteur Jekyll. Au cas où ce dernier viendrait à mourir ou à disparaître, tout son héritage devra revenir à Mr Hyde.
Mais ce monsieur inspire la plus grande terreur à tous ceux qui croisent son chemin. Il semble cruel, dénué de bonté et ne reculant devant rien pour atteindre son but.
Mr Utterson pense qu'il pourrait aller jusqu'à tuer Mr Jekyll pour profiter de l'héritage. Mais pourquoi le docteur Jekyll a-t-il choisi Mr Hyde comme successeur et qu'est-ce qui semble le ronger à ce point?

J'ai bien aimé ce (trop) court roman car au-delà de l'aspect fantastique de la petite potion magique, cette histoire nous parle de nos contradictions, de nos parts d'ombre et de lumière.Et si, en effet, tous nos défauts se trouvaient condenser en une seule personne? Je n'ose même pas imaginer le désastre.

Tout être humain est toujours torturé par ces dualités. Un peu comme dans les dessins animés avec l'ange d'un côté et le diable de l'autre. Et il faut dire qu'être méchant, abrupt, colérique, ... nous tente tous. C'est tellement plus simple que de faire ce qui est juste. Et le docteur Jekyll succombera à cette tentation. Mais ce ne sera pas sans dommages ni remords. A méditer :).

Mon fils de 14 ans qui est en 4ème doit lire ce livre dans sa version jeunesse, et comme je le possédais depuis des années sans jamais l'avoir lu, je me suis dis que c'était le moment.

Serge Gainsbourg a écrit une chanson sur cette étrange cas et c'était la raison pour laquelle j'avais acheté ce livre, je n'en connaissais que très vaguement l'histoire donc il s'agissait d'une découverte pour moi.

J'ai lu ce tout petit roman d'une traite (moins de 100 pages) et je peux dire que j'ai passé un bon moment, mais sans plus, il ne s'agira pas pour moi d'une lecture inoubliable.

Je pense que à l'époque où ce livre a été écrit, il devait s'agir d'une oeuvre très originale car le sujet est assez particulier, en effet la métamorphose d'un être humain qui passe du bien au mal grâce à une petite mixture inventée par lui-même est une idée plaisante.

Le plus gros reproche est le fait que les faits sont expliqués au travers d'un notaire et que cela nous empêche de rentrer entièrement dans l'histoire, peut-être que si j'avais vécu les scènes en direct, j'aurais pris plus de plaisir à le lire.

Après, je dirais qu'en vu du nombre de pages, il ne faut pas hésiter à le lire si l'envie nous prend.

Un classique de la littérature, avec une écriture désuète, typiquement XIXème siècle. Celle-ci pourrait avoir du mal à entraîner les lecteurs d'aujourd'hui mais elle y parvient sans aucune difficulté. C'est d'autant plus remarquable que cette nouvelle est connue de tous. On pourrait penser que cette notoriété lui ferait perdre son intérêt, ce serait une erreur. Stevenson cueille le lecteur dès les premières pages et parvient, sans aucune difficulté, à le convaincre de le suivre.

Londres, XIX°siècle. Un notaire, Mr Utterson, s'interroge sur les raisons pour lesquelles le Dr Jekyll, un vieil ami, a insisté pour inscrire sur son testament le legs de ses avoirs au nom de Mr Hyde, un personnage douteux, taciturne et franchement inquiétant. Quand Utterson apprend que Mr Hyde aurait commis certains crimes graves, il décide de confronter son ami et d'essayer de le ramener à la raison...

Sans rien spoiler ici, tout le monde a entendu parler de la dualité Dr Jekyll / Mr Hyde. Sans forcément connaître le contexte exact ou le déroulement du récit raconté par Stevenson. C'était mon cas, et j'ai désormais rattrapé mon ignorance. Bien entendu, le récit offre, du coup, peu de surprise mais cela n'en était pas moins une lecture intéressante, teintée d'un peu de fantastique.