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Ted Nasmith (Autre)Christopher Tolkien (Autre)Daniel Lauzon (Traducteur)
EAN : 9782267044706
480 pages
Christian Bourgois Editeur (14/10/2021)
4.58/5   130 notes
Résumé :
La nouvelle édition française du Silmarillion est le texte total auquel Tolkien a travaillé toute sa vie, et qui réunit la genèse et l’histoire des Premiers Âges de la Terre du Milieu, le décor de ses chefs-d’oeuvre. Il contient, outre le récit de la création du monde, l’épopée des Elfes et de leur lutte contre Morgoth, le premier Seigneur des Ténèbres, pour la possession des Silmarils, des joyaux aux très grands pouvoirs ; mais aussi l’histoire de l’île de Numenor ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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La nouvelle édition de l'ouvrage le Silmarillon proposée en fin d'année 2021 par les éditions Christian Bourgeois a su faire parler d'elle. Des notices en librairie, des articles ont su vanter une traduction plus accessible rendant cette lecture indispensable à l'approche d'une nouvelle adaptation de l'oeuvre de Tolkien, cette fois-ci sous forme de série.

En tant que lecteur et amateur de beau livre, il est en effet difficile de passer à côté de cet ouvrage. L'on pourra noter que, pour une fois, les éditions Bragelonne n'auront pas l'exclusivité des bonnes idées, même s'il faut reconnaître que le travail proposé ici de facture classique : couverture brune, papier de qualité, couverture détachable, nombreuses illustrations.

Si la traduction est vantée comme plus dynamique et plus proche du texte original que les précédentes versions, il faudra toutefois s'attendre à une lecture peu aisée. L'on ne peut que saluer le travail fournir par Daniel Lauzon pour être arrivé au bout de cette tâche de titan… il n'empêche que la lecture reste difficile et qu'elle parlera essentiellement aux adeptes de la première heure de l'oeuvre originale.

Il faudra s'attendre ici à lire un texte de référence, presque un texte religieux. Il faudra adhérer à ce principe pour être pleinement à son aise. le propos est ici essentiellement descriptif. Il y aura très peu de dialogues (et ceux qui nous sont proposés sont assez ampoulés dans leur forme). Les scènes d'action sont également peu nombreuses et décrites de manière peu dynamique. Il en va de même pour les nombreux combats.

Il y a bien certes quelques passages qui retiennent davantage l'attention, mais ceux-ci restent assez peu nombreux. L'objectif étant ici de donner un fonds à l'histoire principale et à la démarche première de l'auteur (créer une langue). Chose assez surprenante, les dernières pages offriront des révélations intempestives qui adresseront définitivement cet ouvrage aux adeptes qui connaissent (ou désirent connaître) la geste du seigneur des anneaux sur le bout des doigts.

Voici donc une lecture ardue, complexe, qui ravira un public de connaisseurs qui se régalera ici des nombreuses illustrations, cartes et explications proposées en fin d'ouvrage. Néophytes, soyez avertis… aguerrissez-vous avant d'entreprendre ce périple !
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Le Silmarillion, c'est toujours une lecture un peu étrange puisque ce n'est pas un roman mais un ensemble de récits, une mythologie de la Terre du Milieu (enfin, de l'univers et du monde comprenant ce continent). du coup, je préfère y picorer les textes plutôt que de les enchaîner, et j'ai fait durer ma lecture. On remarque parfois des erreurs ou des contradictions, mais c'est souvent laissé volontairement comme cela par Tolkien, malgré les relectures, à l'instar des récits mythiques perdus dans les limbes du temps et dont les détails varient selon les conteurs.

Je reviendrai sur la préface, que je lis toujours en dernier, pour me plonger d'abord dans l'histoire. le tome commence par l'Ainulindalë, la musique des Ainur, les dieux de l'univers de Tolkien, que l'être suprême Eru (ou Ilùvatar, selon les peuples) créa dans un chant. Lequel se fondit dans celui de ces nouveaux êtres, jusqu'à créer un monde nommé Arda. L'analogie avec la religion chrétienne est forte, d'ailleurs Tolkien parle de « Saints » et parmi eux, on remarque vite le déchu Melkor qui ose s'opposer à son créateur et à ses frères et soeurs. Certains des Ainur iront s'incarner sur Arda et la partie suivante, la Valaquenta, détaillera ces noms que l'on peut trouver en filigrane dans les autres récits de l'auteur. Que ce soit Manwë le dieu du vent, Ulmo le seigneur des eaux, Aulë qui créa les nains, Varada la Dame des Etoiles, Yavanna la déesse de la nature et tant d'autres, puisqu'ils sont quatorze en tout et portent souvent plusieurs noms en fonction des peuples avec lesquels ils ont interagi. Tous sont également venus assister à l'arrivée des Enfants d'Ilùvatar (les elfes et les humains) et pour se faire ont façonné le monde, en étant le plus souvent en contradiction avec Melkor qui cherchait à dominer et à détruire ce qu'il ne pouvait maîtriser. Côtoyant ces Valar, ces dieux de très grand pouvoir, quelques êtres de « moindre » pouvoir, les Maiars, sont également cités. Les lecteurs du Seigneur des Anneaux en connaissent quelques uns même s'ils sont relativement discrets à cette époque largement ultérieure.

Après ces récits fondateurs commence la Quenta Silmarillion, la longue histoire des Silmarils qui relate l'arrivée des elfes sur une terre en conflit entre les dieux. Terrifiés par Melkor qu'ils appelleront ensuite Morgoth (le Sombre Ennemi du Monde), certains suivront les Valar jusqu'à leur havre de paix, Valinor, tandis que d'autres resteront sur place ou se perdront en chemin. Ainsi, le peuple des elfes se scindera en plusieurs groupes : Vanyar, Noldor, Sindar… et peuplera le Beleriand, une région de l'Ouest de la Terre du Milieu.

Mais la tragédie ne viendra pas (que) des forces du mal, car l'elfe Fëanor, aussi doué qu'orgueilleux, arrivera à capturer la lumière divine dans trois joyaux exceptionnels, les Silmarils. Sous les actions néfastes de Melkor, aidé d'Ungoliant l'araignée monstrueuse, le paradis des Valar est corrompu et seule la lumière émise par les Silmarils serait encore capable de soigner le mal. Hélas, Melkor s'est enfui avec, et les elfes affiliés à Fëanor prononcent le terrible serment de récupérer leur bien, quel qu'en soit le coût. Et ce coût sera particulièrement élevé au sein des elfes qui vont se déchirer sous le joug de ce qui deviendra une malédiction au cours des siècles. Je ne vais pas décrire plus avant les multiples péripéties épiques et les dizaines de noms de personnages qui apparaissent dans le récit, mais il s'agit d'une tragédie, d'une sorte de chute du paradis pour la plupart des elfes, qui vont devoir s'installer en Terre du Milieu, se cacher dans des forêts ou des forteresses inexpugnables tandis que les forces de Melkor/Morgoth déferlent sur le Beleriand et massacrent tous ceux qu'ils rencontrent. Des héros tourmentés, de belles dames chantant et dansant dans des sous-bois enchantés, l'arrivée au monde des Hommes, des combats glorieux ou infâmes se succèdent au cours de ce Premier Age de plusieurs siècles.

Le style est assez archaïsant (moins dans cette nouvelle traduction que dans la précédente) et souvent assez direct puisqu'il ne s'agit pas d'un roman mais d'une sorte de survol, ou de résumé des événements qui, s'ils sont précisés, ne sont pas toujours très détaillés. D'autres récits sont issus du Silmarillion, tels Beren et Lúthien ou La Chute de Gondolin ou encore Les Enfants de Húrin – et il faudra les lire si on veut une version plus complète et « romancée » de chaque fragment.

La saga du Silmarillion n'est pas sans analogie avec celle du Seigneur des Anneaux et ce n'est donc pas une surprise si, au fil des pages et tandis que Morgoth finit par être capturé et emprisonné par les Valar, c'est son lieutenant le plus fidèle (quoique…) et puissant, Sauron, qui finit par se faire un nom dans les chroniques de Tolkien. Si son maître a fragmenté le lien entre les dieux et les elfes, Sauron s'en prendra aux humains de l'île mythique de Númenor, les poussant contre les Valar en jouant sur leur orgueil et leur peur de la Mort. Cette déchéance sera relatée dans un texte nommé l'Akallabêth, qui se termine par une intervention divine (presque une version revisitée du Déluge ou de l'Atlantide !) et sonne le glas du Beleriand, partiellement précipité dans les eaux tandis que la Terre du Milieu acquiert le forme qu'on lui connaît habituellement.

Le récit suivant est la chronique du Troisième Age, intimement lié à la saga des Anneaux du Pouvoir, forgés par les Noldor avec l'aide de Sauron (qui forgea lui même en secret l'Anneau Unique pour les amener tous, et dans les ténèbres les lier…). Là les noms des protagonistes sont plus connus, Elendil, Isildur, Gil-galad, Elrond et les autres tandis que les lieux sont plus familiers : le Mordor, le Gondor, Minas Tirith, Imladris, Grand'Peur. Une histoire ici résumée mais qui est à lire dans la trilogie la plus célèbre en littérature de l'Imaginaire.

En complément, plusieurs annexes comprennent des arbres généalogiques, des notes (intéressantes) sur la prononciation, plus de quarante pages d'index (arf), les principaux vocables en quenya et sindarin raviront les amateurs et quelques préfaces, dont un extrait de lettre de Tolkien a son éidteur pour présenter son oeuvre, figurent au sommaire.

Le Silmarillion est plus aisé à lire grâce à cette nouvelle traduction de Daniel Lauzon, qui avait déjà revisité le Hobbit et le SdA. Ici l'impact sur les noms est moindre et donc la transition moins « traumatisante ». J'ai comparé quelques passages avec l'ancienne version, qui ne démérite pas mais est sans doute parfois plus désuète. le style de Tolkien est, comme dit plus haut, archaïsant, avec profusion de « lors… » ou « ores ») ce qui fait, ou pas, son charme selon que l'on apprécie ou pas ces récits légendaires contés comme tels. Gros bonus à cette nouvelle édition, qui a été en rupture de stock et vient de redevenir disponible, la cinquantaine d'illustrations délicates, précises et évocatrices de Ted Nasmith qui se marient parfaitement avec les textes.

Que dire de plus ? Parfois ardu, comportant une avalanche de noms, de lieux, se déroulant sur plusieurs millénaires, le Silmarillion est quand même un incontournable pour tout fan de Tolkien et de fantasy, il prolonge les récits mythiques de Tolkien connus de tous en les intégrant dans une longue histoire du monde. Et cette édition lui fournit un bien bel écrin.

A retrouver sur mon blog de lectures de l'Imaginaire
Lien : https://bibliosff.wordpress...
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L'éditeur historique de l'oeuvre de Tolkien dans son ensemble propose une nouvelle traduction signée Daniel Lauzon, après une première traduction datant de 1978 . La version livre audio de ce texte fournit une nouvelle occasion de se plonger dans cette fresque épique qui ravit toujours autant. Je vais donc dire ici ce qui m'a plu dans cette version.

L'ouvrage est donc divisé en 5 parties distinctes, de tailles très différentes : Il commence par L'Ainilundalë, la création du monde par Illùvatar, ainsi que les premiers conflits entre Valar et Melkor, seigneur des ténèbres. La seconde partie, le Valaquenta, décrit les différents Valar et Maia, dans un récit assez court. Ensuite, le troisième récit constitue le gros morceau du livre, il s'agit du Quenta Silmarillion, qui décrit la destinée tragique de certains elfes s'étant opposés frontalement à Melkor, et tout ce que cela a engendré sur le monde. Cela constitue les événements du premier âge de la Terre du Milieu. La quatrième partie, l'Akhallabêth, nous raconte des épisodes du second âge, en particulier l'ascension et le déclin de l'île de Numénor. Enfin, la dernière partie, Les Anneaux de Pouvoir et le Troisième Age, parle de la genèse des différents anneaux depuis leur conception par Sauron auprès des elfes jusqu'à la destruction de l'anneau de pouvoir. C'est très rapide, et la fin de ce récit correspond à l'aventure décrite dans le Seigneur des Anneaux.

Je connaissais déjà bien le Silmarillion, je l'ai lu personnellement 4 fois déjà depuis l'adolescence, mais l'écouter m'a fait découvrir certains passages un peu obscurs, ou difficiles d'accès. Je reste persuadé qu'il faut lire ce texte avec 2 aides visuelles : une cartographie plus détaillée que celle proposée dans l'édition papier, et des arbres généalogiques des différentes branches d'elfes et familles humaines. Sans cela, il semble impossible de tout retenir, tant le récit foisonne de noms. Ayant une mémoire plus visuelle qu'auditive, l'apport de supports papiers et de cartes me permet de tracer au mieux les voyages, les batailles, et de bien situer les personnages au sein de chaque famille. C'est là tout l'avantage du livre audio, puisqu'il permet tout en écoutant le récit, de suivre en même temps ces supports papiers, évitant d'incessants allers et retours vers un glossaire, une carte, ou un schéma. C'est bête mais l'immersion n'en est que plus grande.

J'ai écouté ce livre audio avec mon fils de 10 ans, qui a pu profiter de toute l'histoire tout en me voyant tracer les voyages sur la carte. Je pense qu'il aurait été impossible à son âge de lire le livre en version papier, le vocabulaire et les tournures étant souvent assez complexes. L'audio permet aussi de mieux retenir certains noms, car les intonations, les accentuations ou les prononciations du narrateur restent plus en mémoire lorsque des personnages ont des noms proches, mention spéciale aux humains en général.

Le récit en lui-même est toujours aussi passionnant, il décrit la création d'un monde par Erù et les Valars, et la venue au monde du peuple des elfes, des humains, et des nains, dans les premiers temps de ce que le public connaît sous le terme des terres du milieu, avec quelques morceaux d'anthologie comme les batailles entre les Noldors et les forces de Morgoth, le destin de Turin ou l'histoire de Beren et Luthien. La nouvelle traduction m'a semblé plus dynamique dans certains passages, mais les premiers chapitres du récit restent assez hermétiques. Mon fils m'a avoué n'avoir rien compris à l'Ainulindalë par exemple.

Le narrateur de cette version audio est donc Thierry Janssen. Sa voix est assez intense, bien adaptée au caractère épique et tragique du récit. C'est un conteur plutôt envoûtant, qui arrive facilement à prendre un ton grave quand les circonstances deviennent plus sombres, ou à aller dans des intonations plus joyeuses lorsque la pression sur les personnages est plus lointaine. Mais d'une manière générale je trouve que cette histoire mérite d'être déclamée de cette manière par un conteur, comme on écouterait une lointaine légende au coin du feu.

En conclusion, cette version audio du livre est tout à fait convaincante, elle permet de se faire conter une histoire de légendes, de héros, de lutte désespérée et de batailles titanesques dans son canapé. Cependant, le récit reste complexe, pour connaisseurs, si on ne veut pas passer à côté de trop de choses. La consultation de documents type carte ou généalogie aide grandement, et cela est donc aisé avec une version audio. Pas le genre de livre audio à écouter dans le métro ou en faisant son jogging donc. le récit est envoûtant, mais malgré la nouvelle traduction le texte reste complexe, peut-être un peu plus moderne que la version connue jusque là. Je me suis régalé avec cette version, mais clairement cela demande un investissement certain !
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Victoire ! J'ai réussi à aller au bout du Silmarillion. Il y a quelques années j'ai essayé en vain de le lire, j'étais arrivé péniblement à lire une centaine de pages pour finalement l'abandonner. Il aura fallu une nouvelle traduction dans cette magnifique édition illustrée et le livre audio pour que je réussisse ce défi.

Si vous essayez un jour sa lecture, vous aurez forcément quelqu'un qui tentera de vous décourager en disant que c'est indigeste. Personnellement on me l'a dit plusieurs fois.

Ne les écoutez guère.
Le Silmarillion est une oeuvre tellement riche, on y découvre toutes les guerres et les familles des elfes qui ont façonné les terres du Beleriand, du 1er âge jusqu'à l'arrivée des Elfes en terre du milieu.

Cette oeuvre c'est la genèse de l'univers de Tolkien. C'est l'origine des Valar, ses créatures divines qui ont façonné le monde et les races. J'ai adoré en savoir plus sur l'origine de Morgoth et du mal.

C'est le genre d'ouvrage qui mérite plusieurs lectures et dans lequel on peut redécouvrir des éléments à l'infini.
C'était intense, épique, tragique.
Une lecture époustouflante qui marque un lecteur à vie.

Une de mes meilleures découvertes cette année.

Les illustrations de Ted Nasmith permettent une vraie immersion dans l'oeuvre de Tolkien.
Pour avoir un large panel d'illustration et de portraits des personnages du Silmarillion, je recommande l'excellent compte Instagram @the_silmarillion_fans
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Ça y est!
J'ai lu le Silmarillion. Avant mes 40 ans (que j'aurais cette année).

Après avoir lu, savouré, apprécié, relu (un bon nombre de fois) et ainsi de suite le Hobbit et surtout le Seigneur des Anneaux, me restait à plonger dans cet ouvrage clef!

Le livre saint de la Terre du Milieu, le Graal de Tolkien.

J'avais essayé, jadis, sans accrocher. Puis, j'ai entendu parler de cette nouvelle traduction, par Daniel Lauzon qui m'avait fait redécouvrir de si belle façon le Seigneur des Anneaux.

Seul hic, le prix de cette édition illustrée. Mais, un bon d'achat dans la librairie de ma ville m'a fait franchir le pas et je ne regrette rien (non, rien de rien).

Tout d'abord, c'est un très bel objet et les illustrations, à l'intérieur, sont magnifiques. le hobbit que je suis se devait d'avoir un si bel ouvrage en pierre angulaire de ce merveilleux monde qu'est la Terre du milieu.

Ensuite, la traduction, superbe, fluide, poétique. Elle rend accessible ce livre que d'aucuns trouvent compliqué à lire. C'était un régal d'y plonger. Les images me venaient à l'esprit. Je faisais partie de l'histoire (de L Histoire?).

Enfin, l'histoire, un chef d'oeuvre. Il y a de l'Iliade et de l'Odyssée, là dedans, entre trahisons et exploits, entre émerveillement et noirceur.
Car toute l'étendue de l'âme humaine (elfique?) s'y trouve. Des plus sombres aux plus lumineuses.

Et l'on cerne d'autant plus l'ampleur de ce qu'est la Terre du Milieu pour Tolkien. Un ouvrage clef, indispensable, pour comprendre tout ce qui se passe dans les magnifiques romans écrits sur cet immense univers.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
"Et voici que Fëanor est parti, et il a laissé son peuple et son père derrière lui, et il n'a jamais revu les terres de Valinor, ni ne s'est incliné devant les Deux Arbres. Plus tard, il fut dit par les Noldor qu'à ce moment-là le cœur de Fëanor était devenu dur et amer, et qu'il avait fermé son esprit aux conseils de tout autre, en se consacrant entièrement à ses propres desseins"
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Les Eldar ne savaient d'où elle était venue ; mais d'aucuns ont affirmé qu'en des âges lointains, elle descendit de l'obscurité qui entoure Arda, lorsque Melkor posa ses yeux jaloux sur le Royaume de Manwë pour la première fois, et qu'au commencement elle était de ces esprits tombés sous sa servitude. Mais elle avait désavoué son maître, désirant être maîtresse de sa singulière convoitise, et réduire toutes choses à elle-même pour alimenter son propre néant.

Chapitre VIII
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Parmi les récits de souffrance et de malheur qui viennent de la noirceur de ces jours, il en est pourtant où la joie renaît parmi les pleurs, où une lumière subsiste dans l'ombre de la mort.

Chapitre XIX.
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Lors Morgoth, voyant sa beauté, conçut en lui-même une infâme convoitise, et un dessein plus noir que tous ceux qui étaient venus en son cœur depuis qu'il avait fui le Valinor. Ainsi fut-il pris par sa propre malice, car il l'observa un moment, la laissant libre de ses mouvements, avec un plaisir secret.

Chapitre XIX
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La Musique des Ainur
Il y avait Eru, l'Unique, qu'en Arda l'on nomme Lluvatar et il créa d'abord les Ainur, les Saints qui procédaient de sa pensée, et ils étaient avec lui avant que rien ne fut créé.
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