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4,39

sur 2494 notes
Che dirvi? Finalmente la storia m'ha preso ( dopo mille pagine di lettura è preferibile!!😅), ma entrarci è stato difficile: numerosissimi personaggi ci sono offerti subito ed è complicato raccapezzarsi ( quanto sarà brutto qs verbo?! Ma la mia maestra lo usava sempre!!!😉). La parte guerra e' oltremodo minuziosa e ammetto che mi sono completamente persa ( e anche annoiata parecchio!) nel gioco delle alleanze e la tattica di Napoleone . Quel che è magistrale in Tolstoï sono le descrizioni : senza essere ridondante riesce a mostrarci tutto nitidamente come dietro a un vetro terso. Attacco subito il secondo volume !
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J'ai comme envie de dire que les curseurs sont haut placés un peu pour tout, jamais à l'extrême, jamais poussés au maximum, ni dans le style, ni dans la psychologie des personnages, ni dans l'enchaînement narratif, tout est très bon, tout est fluide, tout le temps. Et quand on fait ça sur 1000 pages (pour ce tome 1) et quand on écrit ça à cette époque, et bien on comprend qu'on a affaire à quelque chose de grand.
A titre personnel, je ne mets pas cinq étoiles parce qu'il me manque quelque chose sur le plan émotionnel, je ne suis pas transporté, pas bousculé. Contrairement aux Misérables de Hugo ou les Hauts de Hurlevent de Brontë, par exemple.
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Ce premier tome, je l'avais débuté le 20 mars 2021, je ne l'ai terminé que le 21 mai. Donc, lire le premier tome m'a prit deux mois. Ce premier tome va toujours me rappeler une période assez triste de ma vie. Lorsque j'ai débuté ce livre en mars, à cette même période, la santé de mon oncle qui souffrait de cancer a commencé à se dégradé. En me rendant aux derniers chapitres, c'est là qu'est survenue la mort de mon oncle bien-aimé. Je me perds un peu dans les événements, revenant au roman.

On découvre des personnages très intéressants et très attachants. On ne s'habitue pas vraiment à l'un d'entre eux puisqu'on suit la vie de chacun à tour de rôle. Néanmoins, le prince André et Pierre sont très fascinants. J'ai bien aimé leur dévouement l'un à l'autre. le comte Rostov aussi est très aimable, il s'occupe bien de sa famille, j'ai adoré les descriptions des bals qui se tenaient chez lui. le prince Vassili m'a semblé un peu amer et malveillant au début mais malgré cela l'auteur ne nous permet pas vraiment de détester les personnages, il nous les présente sous différents ongles, au point qu'on peut les détester pour certaines actions tout en comprenant ce qui les a poussé à agir ainsi. La Guerre et la Paix est comme un mélange entre un récit historique et un récit fictif. Beaucoup de scènes sont tirées de faits réels, notamment les scènes de guerre. Beaucoup de personnages historiques sont présents lors des faits. On assiste à des scènes en présence de Napoléon, ou de l'empereur Alexandre. Vous allez aussi voir l'importance de la langue française au sein de l'aristocratie russe de l'époque. Vous verrez que la France était l'ennemie des Russes mais en même temps elle était leur modèle. le roman commence par un dialogue en français. J'ai bien aimé le tome 1 et j'ai commencé le deuxième tome qui est tout aussi bon. La Guerre et la Paix est un roman qu'on doit avoir lu dans la vie. Il va à jamais rester gravé dans ma mémoire puisqu'il va toujours me rappeler la perte de mon oncle, Paix à son âme.
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Éblouissant, c'est le premier mot qui me vient à la bouche pour parler de la lecture de cet incroyable roman qu'est : La guerre et la paix.
Longtemps, je n'ai pas eu envie de le lire craignant d'être assommé par l'histoire de la guerre.
Or, il n'en fut rien !
Tolstoï nous plonge dans cette fresque historique russe, dans l'histoire des guerres napoléoniennes, dans l'aristocratie russe avec le même bonheur.
Qu'il nous dépeigne ces lambris dorés de ces bals ou ces dîners d'apparat. Tout nous pousse à conduire notre lecture avec avidité.
J'ai beaucoup aimé, avec quelle émotion et écriture, il nous conte la bataille d' Austerlitz, cet élan patriotique, qui fait frémir.
Et, cette intronisation de l'un des héros : Pierre à son entrée dans le monde des francs-maçons.
L'exacte mesure pour nous parler des doutes, des choix incertains de tous ces personnages, ne sont-ils pas toujours les mêmes aujourd'hui ?
L'âme russe est merveilleusement bien décrite avec cette phrase parlant de Nastaha:
" Où, quand et comment cette petite comtesse élevée par une émigrée française avait-elle pu extraire de l'air qu'elle respirait l'esprit même de la Russie ?"
La guerre et la paix n'est pas un classique à lire mais une lecture riche de promesses qui impose un détour dans notre vie de lecteur
Je vous offre ce futur bonheur, j'espère avec cette critique.
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De 1803 à 1807, au moment de la paix de Tilsitt, la vie tourmentée de plusieurs familles et personnages russes de l'aristocratie (le reste n'existe pas). Un roman passionnant qui m'avait toujours effrayé par sa taille et portant il se lit facilement. Il a une construction étonnante avec un mélange d'aventure, de vie familiale, de scènes historiques et de moment de la vie de toujours. Vous vivez un bal de l'époque, la bataille d'Austerlitz vue du côté d'un aide de camp russe, la rivalité Petersbourg / Moscou, la vie des nobles dans la campagne, la conditions des serfs...Ce changement permanent de plan donne du rythme à l'ensemble. Ce tome se termine à la rencontre de Tilsitt entre l'Empereur Alexandre et Napoléon. On sent à la foi l'admiration de Tolstoï pour Napoléon et la haine que ce dernier suscitait.
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Longtemps reposant dans la grande bibliothèque de mon père, ce livre m'a toujours attirée, par sa largeur peut-être, mais surtout par l'éloge qu'en faisaient tous les lecteurs l'ayant lu.
Je décidais donc de me lancer dans ce gros livre, et malgré un univers qui ne m'intéressait absolument pas - guerres napolénoniennes, mondanité, noms russes qui n'en finissent pas- ; c'est l'un des livres qui m'a le plus bouleversée.
J'ai, il faut se l'avouer, eu un peu de mal à rentrer dedans, et les périodes de guerres étaient assez longues à lire, mais au bout de 60 pages, j'étais conquise. Les personnages sont fascinants; agréables et détestables à la fois, et c'est là tout le génie de Tolstoï.
On entre dans la pureté de l'univers russe. J'avais entendu - je ne sais plus où malheureusement- qu'un écrivain décrivait Tolstoï comme un "souffle". Et c'est exactement cela. Plus qu'un simple récit, qu'une aventure de guerre, c'est le souffle de l'âme russe qui s'échappe de ce livre.

PS : Je commence tout juste à lire de la littérature russe (je n'ai que 17 ans, et beaucoup de lectures à mon actif, mais pas une seule russe, hormis celui-là), donc si cher lecteur, tu souhaiterais me partager quelques uns de tes coups de coeur, tu ne pourrais me faire plus plaisir.
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Tolstoï, les auteurs russes, une passion, des Ames torturées d'amitiés de sentiments, de noblesse...
C'est avant tout une épopée pendant les guerres napoléoniennes, une épopée contant la vie de la comtesse Natacha et du prince André notamment. Et ce sont ces deux belles âmes que je retiens de tous ces milliers de pages, leur relation est émouvante et nous bouleverse.
en grande partie, la fin du roman de Tolstoï n'est que conjectures, analyses politiques. Des centaines de pages et des paragraphes entiers à ne pas lire et qui n'apportent rien
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Longtemps je me suis demandé par quels chemins je pouvais revenir vers vous et vous parler de cette vaste fresque qu'est La Guerre et la Paix, le chef d'oeuvre de Léon Tolstoï, à propos duquel le philosophe Alain a dit : « Lisez, relisez ces pages éternelles. N'espérez pas en trouver ailleurs l'équivalent ».
L'ampleur de cette oeuvre magistrale ne doit pas effrayer ni le lecteur, ni le chroniqueur. Ma rencontre avec ce récit s'est faite à la lecture de deux tomes en livre de poche qui totalisent près de deux mille pages. Ce fut une rencontre inouïe mais pas de manière immédiate, certaines sensations se sont révélées bien plus tard, comme des bulles remontant à la surface de l'eau.
Certes ce texte est long, surtout vers la fin, pour parodier Woody Allen évoquant l'éternité. Surtout vers la fin il y a en effet cet épilogue où Tolstoï développe sa conception de l'Histoire, la place du hasard et du déterminisme... et que je vous avoue avoir largement survolé, ayant l'autorisation du grand maître. En effet, reconnaissant que cet épilogue risquait de décourager plus d'un, il précisa un jour que certains lecteurs qu'il désignait sous l'expression très belle de « lecteurs artistiques » peuvent se passer de cet épilogue car ils savent comprendre le sens historique du récit sans qu'ils aient besoin de concepts théoriques qui viennent le leur expliquer. Alors, là je me suis engouffré immédiatement dans cette magnifique invitation. C'était la première fois qu'on me qualifiait de « lecteur artistique »...
Entrant dans ce texte, poussant la porte des premières pages, j'ai eu le sentiment de découvrir quelque chose de nouveau pour moi, quelque chose d'à la fois sobre et mystérieux, comme recelant une âme enfermée.
Puisqu'il s'agit d'exprimer un ressenti ou plutôt des ressentis, je vous avouerai d'emblée que l'écriture est fluide, rythmée, inspirante, elle m'est apparue accessible ; l'ampleur du texte qui nous attend n'est pas une montagne mais plutôt un grand fleuve qui nous emporte. C'est une oeuvre romanesque, profondément humaine, elle prend la main du lecteur pour l'entraîner dans un tourbillon de vies.
Bien sûr il y a beaucoup de personnages et en même temps, pas tant que cela finalement si nous nous intéressons simplement aux personnages principaux. Mais mon propos déplairait à Tolstoï car justement la générosité de ce roman empli d'humanité est de donner une place méritée autant aux humbles, au peuple qu'aux grands, à l'élite...
Je n'aime guère les faits d'armes historiques et belliqueux et je préfère déjeuner en paix plutôt que de goûter aux mondanités. Guerre et Paix rassemble donc tous les ingrédients qui, a priori, pouvaient m'indisposer. Mais voilà, Tolstoï est à la littérature ce que Bach est à la musique.
Oui il est question ici de la guerre, je ne vais pas vous le cacher. Certains pourraient être par avance effrayés de cela et d'autres qui s'attendent à moultes descriptions détaillées d'affrontements horribles par le feu et le fer, pourraient aussi à leur tour être extrêmement déçus.
Ici, point de grands panoramas sur de larges plaines où les troupes se rassemblent avant de s'élancer les unes contre les autres. La description de la bataille d'Austerlitz vue par Tolstoï ne ressemble en rien à la description de la bataille de Waterloo, façon hugolienne dans Les Misérables. Tolstoï décrit la guerre à hauteur d'hommes, et se plaît à aborder le champ de bataille avant et après, ce qui compte ici c'est précisément cette ambiance qui enveloppe l'événement et non l'événement en lui-même, sa description détaillée n'apporte pas forcément un éclairage indispensable...
Dans Guerre et Paix, l'action s'étale de 1805 à 1820, visitant les guerres napoléoniennes vues du côté russe, au travers notamment de ces trois fameuses batailles, Schöngrabern, Austerlitz et enfin Borodino, celle que les Français appellent la bataille de la Moskova. Nous voyons ainsi l'influence de ces guerres et le bouleversement qui s'ensuit dans la société russe, où se joue le destin de trois garçons, Pierre Bézoukhov, Andreï Bolkonsky et Nicolas Rostov, issus de grandes familles russes et qui se lancent chacun à leur manière dans le baptême du feu et dans le souffle de l'existence.
Ici, finalement la guerre en tant que telle, avec son bruit et sa fureur, est peu présente dans l'espace-temps qui se déploie dans ce récit. Mais avant et après la guerre, que se passe-t-il sinon la paix ? Sinon la vie, avec son cortège d'utopies, de faussetés et de désillusions...
Sur ces temps de paix, nous découvrons quelques personnages de l'aristocratie russe. J'ai été séduit par cette force narrative qui m'amène dans des lieux inconnus, très mondains, c'est-à-dire des lieux qui me sont par définition hostiles. Contre toute attente, je me suis laissé séduire par les dialogues qui y sont très présents, mais aussi il m'a semblé lire en creux une critique acerbe par Tolstoï de ce milieu, auquel il appartenait par ailleurs.
Cependant, le roman nous invite dans cette société et j'ai trouvé que les personnages me paraissaient immédiatement familiers. J'avais envie de prendre le thé avec eux, bavarder, digresser... Quelle force ! Quelle empathie !
L'aristocratie russe à laquelle nous invite Tolstoï est à la fois aimante et guerrière, animée d'un esprit extrêmement patriotique. Lorsqu'il est question d'amour, il arrive que les codes stricts de cette aristocratie s'ébranlent quelque peu... Au fond, nous voyons des êtres s'éprendre d'amour, ressentir des sentiments très forts, alors oui ne vous attendez pas ici à des violences sentimentales, encore moins à un érotisme torride ni même en sommeil, les choses sont souterraines, dites avec pudeur, on les devine, une phrase ici brusquement dira l'effleurement d'un regard, d'une pensée. Chez Tolstoï l'amour est très chaste, tout est sous-entendu, deviné, ce qui n'est pas dit s'accomplit quand même, se devine. Finalement, que ce soit sur le territoire de l'amour ou sur le champ de bataille, la phrase de Tolstoï est éloquente pour transmettre les messages les plus forts de manière implicite...
Les temps de paix nous permettent de mieux prendre connaissance des personnages. J'ai aimé Anna Pavlovna, Pierre Bézoukhov, Natacha Rostov, Andreï Bolkonsky, Sonia Rostov la petite orpheline sans dot... J'ai plus particulièrement ressenti une fascination pour le personnage de Pierre Bézoukhov, qui peut-être ressemble à Tolstoï, en tous cas, je l'ai fortement souhaité... Sa trajectoire est belle, sa conversion y est pour beaucoup, personnage tout d'abord frivole et odieux, devenant beau dans les pages qui se déplient entre guerre et paix. J'ai aimé ce personnage qui brusquement permet au récit d'inviter ce questionnement du sens de la vie, à la faveur d'une comète qui traverse le ciel de Moscou en 1812...
Et puis revenons à la guerre un peu. Tolstoï nous démontre que l'art de la guerre n'existe pas. Il peut certes exister des tactiques militaires, mais les grandes stratégies réfléchies par avance sont vaines. Tout tient du hasard. Napoléon est rabaissé à un être tâtonnant, hésitant, sans véritable construction mentale. Sur le champ de bataille et après la bataille, Napoléon apparaît brusquement petit et insignifiant, face au ciel si bleu, si infini... Bon, c'est de bonne guerre si j'ose dire, qui plus est de la part d'un russe, mais le propos développé est flagrant dans le second tome pour comprendre la débâcle, les maisons brûlées, la prise de Moscou, la bataille de Borodino...
Il y a un plaisir jubilatoire chez Tolstoï à ironiser sur ce don particulier, le génie militaire qu'on attribuait si volontiers à Napoléon, à se moquer de ce personnage fat, décrit de manière grotesque ; Tolstoï attire l'attention sur les mains blanches et dodues de Napoléon, sur le choix qu'il apporte à faire sa toilette la veille d'une bataille, à se parfumer d'eau de Cologne... Tolstoï préfère lui opposer le général Koutouzov, son humilité, sa dignité humaine, sa grandeur d'âme... On ne lui en voudra pas...
La douleur est là, effleurant les pages... Qui a-t-il de plus cruel que de partir à la guerre en s'étant fâché la veille avec son père ? Les soldats les plus courageux redeviennent des enfants à l'approche de la mort sur le champ de bataille, découvrent la beauté intense d'un ciel, pleurent et appellent leurs mères...
L'humilité, l'abnégation, la dimension collective des faits, c'est sans doute, je pense, certains des nombreux messages que nous délivre Tolstoï, du moins celui que j'ai ressenti, qu'on soit grand ou petit devant les événements, nous avons chacun une pierre à apporter à l'édifice qui construit L Histoire. Les soi-disant grands redeviennent brusquement tout petits lorsqu'ils sont épris de vanité. Et l'Histoire s'écrit de manière plurielle. J'adhère totalement à cette idée.
En dehors des guerres, l'aristocratie russe s'ennuie, s'aime, bavarde... L'amour s'ébauche, se tisse, se défait parfois de manière cruelle dans des jeux de chassés-croisés... Ici, ne vous étonnez pas de voir une jeune et belle comtesse se faire enlever par son amant en tenue d'officier militaire...
La guerre est parfois aussi dans le coeur des femmes et des hommes.
Derrière la puissance romanesque de ce récit, j'y ai vu aussi de la part de Tolstoï quelques fleurets mouchetés bien placés pour égratigner quelques solides conventions : l'aristocratie dans sa fausseté, le génie militaire dans sa prétention, la vanité des empereurs dans son ridicule, les schémas romantiques, la religion... Oui je jubile toujours lorsqu'on égratigne les choses si conventionnelles. Dans ce côté rebelle, Tolstoï esquisse déjà l'âme insurrectionnelle des décembristes...
La force de Tolstoï est de nous inviter à mille digressions savamment orchestrées avec le souffle romanesque qui tient le récit : digressions historiques, digressions amoureuses, digressions mystiques sur le sens de la vie...
Oui, ce texte majeur peut effrayer, avec la peur de ne pas savoir être à la hauteur du rendez-vous... Mais le joie possible de vous y perdre est une manière d'effacer toute appréhension...
Je ne saurai dire quel est l'âge idéal pour lire Guerre et Paix afin d'en retirer toute la force, la subtilité, le sens caché dans l'implicite, la « substantifique moelle »... Je crois l'avoir abordé au bon âge, c'est-à-dire maintenant...
J'y retournerai sans doute un jour, plus tard, lorsque je me rappellerai que ce livre existe, un jour où le questionnement de la vie sonnera comme un écho, portant les voix de Pierre, Natacha, Andreï, Sonia dans le ciel bleu et infini... J'espère que le souffle de ma vie m'autorisera à dérouler les près de deux mille pages et que ma lucidité de « lecteur artistique » me permettra une fois encore de comprendre le texte sans nul besoin d'en aborder son épilogue théorique...
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J'étais trop impressionnée par ce monument de la littérature russe pour imaginer le lire un jour jusqu'à ce j'en découvre une adaptation pour la télévision. L'intrigue m'a beaucoup plu, au point de me donner envie de me lancer dans l'aventure de plus de 900 pages.
Et je n'ai pas regretté, la lecture de cette magnifique fresque historique même si certains passages consacrés aux réflexions politiques ou philosophiques m'ont paru parfois un peu ardus.
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Parafraseando al marqués de Calaincourt: "esos apellidos rusos son imposibles". En serio pienso que toda edición de "Guerra y Paz" debería tener un prólogo con los complicados nombres de los personajes. Tenemos por un lado a la familia de los condes Rostov, con sus hijos varones Nikolai y Petia y su hija, la infantil Natasha, además de su sobrina Sonia. Por otro lado al príncipe Nikolai Bolkonski y a sus hijos el príncipe Andrei y la princesa María. Además tenemos a Pierre futuro Conde Bezujov, al príncipe Vasili y sus hijos Anatole y Helene, y a muchos personajes secundarios ficticios como reales."Guerra y Paz" es una obra monumental de Tolstoi en la cual se puede apreciar un discurso opuesto y sarcástico sobre la guerra en muchos momentos pero a la vez está impregnado del sentimiento nacionalista y heroico de la sagrada Rusia del zar Alejandro.Es tiempo de esplendor y boato en las cortes de las ciudades más importantes de Rusia, Moscú y San Petesburgo, y de esta manera se narra las vivencias de estas dos familias en un ambiente cortesano y mundano, en los que Tolstoi describe de manera exhaustiva las diferentes personalidades, ideología y ambiente histórico de los personajes. Pero luego acaece la guerra traída por Napoleón, el emperador francés que será omnipresente a lo largo de la novela. La acción sobre todo va a estar concentrada en el príncipe Andrei y en Nikolai Rostov, ambos con cargos diferentes en el ejército ruso.Debo decir que es una novela que me gusto bastante aunque sin embargo la lectura se me hizo pesada, más que con "Ana Karenina" incluso, hay muchos pasajes en que Tolstoi narra detalles que a veces no encuentro el por qué, datos no relevantes en la historia en sí o disertaciones filosóficas o morales que hunden bastante la historia, así mismo el ritmo por momentos es muy impredecible y parece el relato a veces desordenado,algunos eventos toman mucho tiempo en describir y otros importantes en apenas unas líneas. Pero sin embargo es siempre un placer leer a Tolstoi por la manera tan fina y profunda de su relato, la caracterización de una gama amplia de personalidades y la manera tan peculiar e íntima que tiene para dibujar un gesto o un estado de ánimo que te hace sentirte cerca de los acontecimientos. Es una novela histórica, Tolstoi hace hablar muchas veces o rememora escritos reales para retratar a personajes reales como Napoleón, Kutuzov, Bagration, Murat y una infinidad de personalidades y los combina con sus personajes ficticios, hay obviamente una parcialidad con los rusos que no es de mi gusto y que lo contraste con "Las campañas de Napoleon" de Chandler que tuve que releer para ubicarme mejor en las batallas que se mencionan.De los personajes me simpatizo más Pierre que los demás pero debo decir que la profundidad de muchos de ellos te permite conocer muchas cosas de las costumbres, modas, vida de cuartel y detalles de la Rusia del siglo XIX.Una novela intensa en gran parte, muy bien escrita, compleja, épica y con muy poco o nulo sentido del humor.
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