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4,39

sur 2494 notes
L'intrigue est complexe, le récit minutieux et parfaitement maîtrisé. L'alternance entre guerre et paix rend la frontière entre les deux concepts délicieusement poreuse. La longueur du roman est une force : elle permet une immersion complète dans la société russe du début du XIXème siècle.

Mais le coup de maître La Guerre et la Paix réside ailleurs : Tolstoï rend ses personnages si réels qu'il semble les percer à jour plutôt que d'en inventer les traits. Il en découle la sensation, forte et impressionnante, qu'il décrit exhaustivement les sentiments et les tourments auxquels l'humanité entière a, un jour, fait face.

S'il peut faire peur par sa réputation et son nombre de page, ce roman mérite amplement d'être rangé parmi les classiques des classiques.
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Je ne recommande pas la lecture de ce livre, il s'agit de la première traduction française parue chez Hachette dans les années 1880, republiée par Archipoche en 2016, de la princesse Irène Paskevitch qui est incomplète et discutable. Bien sûr la toute première traduction tirée à 500 à Pétersbourg puis vulgarisée en France a une valeur marchande certaine, fort anecdotique et louable, mais si on veut lire véritablement Guerre et paix de Tolstoï, je le recommande sous la plume de l'insigne Boris de Shloezer chez Gallimard qui est complet et le plus près de l'auteur.

Quant à la préface de Joseph Vebret fort intéressante, on la retrouve dans ses chroniques : L'Invention du grand écrivain (dans les coulisses des grandes oeuvres littéraires), paru chez Marivole en mars 2018, ouvrage que j'ai apprécié.
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Entre 1805 et 1820, on suit principalement quatre personnages : Pierre Bézoukhov, André Bolkonsky, ainsi que Nicolas Rostov et sa soeur, Natacha. Pour résumer, parce que ce ne sont pas moins de quelque 500 personnages que l'on croisera au cours des 1500 pages du récit. Mais ce sont les personnages récurrents. Tolstoï s'attache à évoquer la transformation qui s'opère au sein de la société russe durant les années où le pays affronte les troupes napoléoniennes.
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Pourquoi lire La Guerre et la Paix ?
- La description acide des sociétés pétersbourgeoise et moscovite : intrigues, hypocrisie, ambition, gloire et décadence… Pour Tolstoï, finalement rien de mieux que de vivre dans son domaine à la campagne. C'est également une approche de ce que semble être "l'âme russe".
- le petit côté cours de philo : ce roman regorge de réflexions sur l'amour, le sens de la vie, celui de l'Histoire, l'impact de la volonté personnelle vs le caractère prédéterminé de l'Histoire, ce qui meut une société, etc. Tolstoï aurait lui-même dit vouloir représenter « tous les aspects de la vie ». Alors on devrait bien y apprendre 2 ou 3 trucs. Et puis Alain était fan absolu.
- La puissance de l'analyse psychologique des personnages : c'est ce qui m'avait déjà frappée dans Anna Karénine et a de nouveau fait mouche. Que ce soit un personnage principal ou secondaire, Tolstoï sonde en profondeur les états d'âme. Ce qui confère une épaisseur certaine au récit, mais permet aussi d'avoir une vision très nuancée des personnages quant à leur évolution. Loin de Tolstoï l'idée d'une vision manichéenne de l'individu.
- Pour découvrir un pan d'Histoire : j'étais très clairement nulle en Napoléon. Et il a fallu aller faire un bon tour sur Wikipedia pour y voir un peu plus clair. Tolstoï en profite bien évidemment pour tacler violence et absurdité de la guerre, tout comme celle des décideurs qui mènent leurs hommes au carnage sans franchement savoir ce qu'ils font la plupart du temps.
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Difficile d'évoquer une oeuvre masse en quelques lignes. Après, on ne va pas se mentir, pour certains passages martiaux et le long épilogue, j'ai lu nettement plus en diagonale - j'étais à l'agonie sur les dernières pages. J'espère ne pas avoir trop perdu de sens pour autant. Et puis il y a ce petit côté de la félicité conjugale et maternelle semblant seul accomplissement possible de la femme qui ne me plaît pas des masses. Si Pierre - double possible de Tolstoï - a été pour moi le personnage le plus attachant du récit, j'ai eu plus de mal avec Natacha, dont le petit côté irritant survit à toutes les péripéties. Ce qui ne m'empêche en rien de vous recommander de tenter cette immersion dans le début du XIXe siècle russe.
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Les 2000 pages de Guerre et Paix représentent pour beaucoup l'un des chef d'oeuvres majeurs de la littérature mondiale. Cité dans de nombreux classements d'ouvrages à lire absolument, ces 2000 pages peuvent rebuter plus d'une personne. S'il est pourtant difficile de « noter » l'oeuvre fleuve de Tolstoi, je pense que chaque lecteur peut se donner 5 étoiles une fois la lecture achevée. Pour ma part, ce fut le temps de lecture accru du au confinement covidien, qui m'a permis de le lire.

Inutile de revenir sur l'histoire, qui est connue ou détaillée dans beaucoup d'autres critiques. Sans reprendre la blague de Woody Allen (« guerre et Paix est un livre qui parle de la Russie »), on pourrait dire simplement que Tolstoï nous présente une fresque d'époque romanesque : l'évolution de nombreuses familles aristocrates russes lors des Guerres napoléoniennes. La force et l'intérêt majeur du livre selon moi, est L Histoire (avec un grand H). En effet Guerre et Paix nous plonge avec grande facilité sur les champs de la bataille d'Austerlitz, sur la fameuse débâcle napoléonienne de la Berezina ainsi que dans l'abandon de Moscou par les russes avant l'arrivée des français.
Des personnages historiques, notamment Napoléon et le tsar Alexandre sont dépeints lors de batailles, de pourparlers mais aussi parfois dans des scènes plus anodines. de plus certains personnages moins connus, tels que Koutouzov, général russe, sont aussi présentes sous plusieurs coutures.
Il est intéressant, en particulier pour les français, de voir Napoléon décrit par une vision russe, celle de Tolstoï, à travers une patriotique, souvent exaltée. le roman donne certainement envie de connaitre plus en détails « la civilisation russe » de l'époque ainsi que les campagnes napoléoniennes.

Le récit historique s'entremêle de nombreuses histoires romancées d'aristocrates russes. Cette aristocratie parle en français fréquemment, avec comme préoccupations majeures : les bals, les plaisirs de tables et de chair, et l'amour (avant que la guerre ne vienne perturber cela en partie). Si Tolstoï réussit à incarner de nombreux débats intéressants à travers ces personnages (la religion, l'amour), j'ai trouvé quelques parties très longues, notamment les histoires d'amour « courtois ». On peut trouver que ces histoires (avec un petit h) sont parfois redondantes et monotones.

On a souvent du mal à critiquer les classiques encensés à l'infini, tels que Guerre et Paix. Pourtant lors de cette narration fleuve, il manque souvent le rythme et le caractère percutant des narratives plus contemporaines. Il est odieux de comparer, mais par exemple, le Pont sur la Drina d'Andric réussit un exercice formidable de mélanger L Histoire et l'histoire sur une longue période de temps, en bien moins de pages.

De plus, s'il est intéressant de présenter la société aristocratique de l'époque, vu les temps pauses de la narration, on pourrait déplorer l'absence de personnages en marge de la société de pouvoir.De nombreuses longueurs parsèment également les descriptions des batailles.

Malgré les longueurs, en s'accrochant bien (je conseille notamment d'avoir en parallèle une liste des relations entre personnages, ceci m'a grandement facilité la compréhension), on retrouve quelques grands moments littéraires : l'explication par le prince Andre de la pertinence occasionnelle de la guerre, quelques visions de la sclérose de la société russe qui présagent au loin la révolution bolchevique (le servage des paysans, immobilité des titres de noblesses). de plus, certaines scènes historiques telles que l'abandon de Moscou par les russes ou le traite de paix entre français et russes, sont décrites de manière magistrale

Lire Guerre et Paix est certainement un accomplissement de lecture, bien que le style ne soit pas complique en soi. Les longueurs apparaissent souvent, et il vaut mieux allouer des séances de lectures de plusieurs heures pour pouvoir rentrer dans l'oeuvre. Si certains moments valent vraiment le détour, je pense qu'un roman plus poignant aurait pu être au rendez-vous avec un longueur plus succincte.
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Magnifique classique de la littérature russe. Guerre et Paix nous plonge dans un univers incroyable d'intrication des personnages et des récits. Aux travers des dialogues, Tolstoï nous plonge dans l'atmosphère des salons aristocratiques du XIXe siècle. Mais ce qui fait le prodige du roman c'est cette richesse historique, cet enchâssement de la fiction et du réel. Sublime !
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Il s'agit d'une vaste fresque de la société russe, civile et militaire de l'époque napoléonienne qui donne un incontestable plaisir de lecture, et vous plonge dans les angoisses, les intrigues, les lâchetés, les ambitions, de personnages qui peinent à se défaire, et pour certains ne le tentent même pas, des lourdes contraintes de leur milieu.
Un grand plaisir de lecture.
Mais ce n'est pas à mon sens, le plus grand roman de la littérature internationale de tous les temps qu'annonçait il y a quelques mois, un quotidien national dans une envolée passionnée qui m'a incité à m'y plonger.
Cela dit, l'article a eu cet intérêt de m'inciter à m'y plonger, et, malgré cette divergence de vue, j'en demeure reconnaissant à son auteur.
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La littérature classique est morte. Vive la littérature classique !

Certes vous ne la retrouverez pas au sommet des ventes littéraires à frotter ses pages contre celles des derniers auteurs à succès. Non. Elle sait se faire discrète. Il vous faudra enjamber un labyrinthe de livres aux couleurs criardes et vous retrouver au fond de la librairie, le yeux rivés sur l'étagère, où s'aligne une rangée de textes plus connus les uns que les autres. Cela fait belle lurette que leurs auteurs ont mis la clé sous la porte et repose entre six planches (dans le meilleur des cas) mais leurs classiques continuent de balayer les modes et les époques afin de se retrouver dans notre mémoire collective. Il suffit de demander au premier clampin venu ce que lui évoque “les fleurs du mal”, et il y a de grandes chances qu'il vous réponde, Ô Miracle, qu'il s'agisse d'un livre. Mieux, il se pourrait qu'il vous dise, Ô Exploit, que cela parle de poésie. Et si vous avez affaire à un génie, alors il vous crachera le nom de l'auteur en plein visage. Telle est la force évocatrice des classiques. Ils laissent une trace, aussi infime soit-elle, dans l'esprit de personnes qui n'ouvrent jamais un livre.

La Guerre et la Paix est un de ces monuments de la littérature qui n'échappe pas à sa réputation. Rien que la taille du roman, plus de mille cinq cents pages, a le pouvoir d'effrayer plus d'un lecteur qui poserait le regard sur cette brique. Veuillez prévoir un treuil pour tourner les pages (ou une carte mémoire supplémentaire pour votre liseuse). le titre fait aussi partie de la notoriété du livre, La Guerre et la paix. Est-ce une réponse à une question bête dans un concours de Miss? Quel manichéisme en tout cas ! L'auteur a la barbe blanche aurait pu trouver un titre plus vendeur.

Trêve d'ironie. Si il y a un peu de vrai dans ce qui précède, l'intérêt principal du roman de Tolstoï se trouve en dehors de ces préjugés éculés et je vous propose une courte immersion dans ce classique de la littérature russe. Analyse.

La Guerre et la Paix est, en premier lieu, une esquisse de roman publié entre 1865 et 1866 sous forme d'un feuilleton dans le périodique “Le Messager russe” (Русский вестник). le nom même du roman n'était pas encore celui que l'on connaît puisque le titre de cet ensemble de textes était sobrement intitulé L'année 1805. A cette époque, il était de bon ton de publier les oeuvres littéraires dans des revues spécialisées avant de les éditer individuellement. Et c'est ce que Tolstoï fit. Par le suite, il n'aura de cesse de réviser son roman, toujours bien aidé par une Sophie Tolstoï qui jouait le rôle de secrétaire copiste … voire peut-être plus. Au total, l'auteur russe aura publié six versions de la Guerre et la Paix. Et il est sans doute un des livres les plus connus dans le monde.

L'histoire est celle d'une poignée d'aristocrates russes du XIXème siècle qui partagent leur vie entre Saint-Pétersbourg et Moscou. Certains administrent leur domaine, d'autres sont des plus oisifs tandis que quelques-uns se préparent à la guerre. Car c'est bien l'affrontement entre l'Empire russe et son ami-ennemi français qui viendra dynamiter l'existence bien rangée de tout ce petit monde.

“ le salon d'Anna Pavlovna commençait à se remplir quelque peu. La haute noblesse de Pétersbourg était venue, des gens très disparates par leur âge et leur caractère, mais semblable par la société dans laquelle ils vivaient tous : le comte Z. était là, un diplomate couvert de médailles et de décorations de toutes les cours étrangères, ainsi que la princesse L., beauté fanée, épouse d'un ambassadeur […] ainsi que la fille du prince Vassili, la belle Hélène, qui était passée chercher son père afin de se rendre en sa compagnie au raout du ministre d'Angleterre. Elle était vêtue de sa robe de bal ornée du chiffre de Sa Majesté l'impératrice. Était arrivée également la jeune et petit princesse Bolkonskaïa, qui avait la réputation d'être la femme la plus séduisante de Pétersbourg : elle s'était mariée l'hiver dernier et ne sortait plus dans le grande monde désormais à cause de sa grossesse, mais elle se rendait encore aux petites soirées. ” (2)

Le roman de Tolstoï est une épopée qui fait la part belle à quatre familles principales: les Bolkonski, Rostov, Kouraguine et Bezoukhov. Tel un maître d'orchestre, l'auteur russe met en relation ces personnages qui n'échapperont ni aux succès ni aux déboires de la vie. Malgré leur condition aisée, ils se feront toujours rattraper par la logique tragique et implacable de la vie. Comme le veut le dicton populaire … toutes les bonnes choses ont une fin.

Et puis, sans crier gare, nous voilà immergée au coeur dans la bataille d'Austerlitz. Les boulets de canons sifflent au dessus des têtes et ont remplacé les circonvolutions de ces familles aristocrates russes. Fini les robes de bal et les petits problèmes du quotidien. Certains membres de ces familles se retrouvent au front, les pieds dans la neige boueuse. Léon Tolstoï nous fait vivre crescendo les différentes batailles qui mèneront Napoléon Bonaparte à Moscou avant sa fameuse retraite. Les descriptions vacillent entre pure fiction et véracité historique pour le plus grand plaisir de nos yeux de lecteurs puisque l'on se retrouve au milieu des champs de bataille qui ont marqué l'Europe, et plus particulièrement la France.

“ Des cosaques, s'amusant comme de joyeux drilles, voulurent se moquer des ordonnances qui dormaient dans les chariots, et crièrent: “Les Français!”, puis ils galopèrent plus loin. le cri “Les Français”, telle une boule de neige de plus en plus grosse, parcourut la colonne : tout le monde se précipita en s'écrasant et en se dépassant, et on entendit même des déflagrations et le feu roulant de l'infanterie, qui ne savait elle-même contre qui elle tirait. Ce n'est guère qu'au bout d'un quart d'heure que les officiers qui commandaient le mouvement des troupes purent faire cesser cette pagaille qui coûta la vie à plusieurs hommes qui furent écrasés et à un soldat qui fut atteint par une balle. (3) “

L'originalité de cette partie du roman est d'être baigné dans le camp des russes lors des guerres napoléoniennes. On se surprend à voir comment Napoléon était vu autant comme un ennemi de la nation russe mais aussi comme un génie de la stratégie reconnu de tous. le succès de la Guerre et la Paix réside notamment aussi dans le fait que Tolstoï a intégré des personnages historiques comme Bonaparte, le tsar Alexandre ou le général Koutouzov, en les mélangeant à ses personnages fictifs … sans pour autant réécrire L Histoire.


Épistolaire, romanesque, philosophique, historique, guerrier, … Il est difficile d'énumérer la multitude d'adjectifs que l'on pourrait attribuer au livre de Tolstoï tellement le chantier est vaste. L'auteur russe fut le premier à écrire ce que l'on nomme maintenant un roman total. Son style et sa manière de nous conter une histoire, en faisant intervenir plusieurs éléments totalement différents les uns des autres, ont modifié la manière d'écrire de toute une génération d'auteurs qui lui ont succédé. A ce titre, si l'on place La Guerre et la paix sur la ligne du temps mondiale, il apparaît clairement qu'il est impossible de le rattacher à un style littéraire particulier. Est-ce du romantisme, du réalisme, du symbolisme?

Non, c'est du Tolstoï !

Enfin, il y a aussi le titre du livre tellement simple et manichéen qu'il en finirait par en être déroutant. Et si la guerre et la paix n'était que l'avers et le revers d'une même médaille tel un être humain qui se situe entre la vie et la mort, capable d'éprouver tantôt de l'amour tantôt de la haine, composé d'une part de féminin et de masculin. Qu'il soit tel un équilibriste, toujours sur le fil, cherchant à garder son équilibre afin de ne pas chuter. 😉
Lien : https://lespetitesanalyses.c..
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Livres premier et deuxième de cette impressionnante saga qui brosse un tableau incroyablement précis de la Russie pendant les guerres napoléoniennes. de l'épique à l'intime Tolstoï couvre tous les registres , à travers une multitude de personnages (j'ai un faible pour Natacha chez les femmes et Pierre chez les hommes ) . Certes il faut avoir du souffle pour cette lecture, et savoir se débrouiller avec ces terribles noms, prénoms, surnoms russes mais c'est vraiment une oeuvre majeure.
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Que dire sur "Guerre et Paix" ce roman-fleuve russe, ce chef d'oeuvre de la littérature mondiale qui a été résumé, critiqué, étudié, décortiqué, examiné, scruté à la loupe, et même adapté en des films sublimes et romantiques par des personnes plus qualifiées que moi ?

Un peu d'humour.
On m'avait dit que ce roman n'était guère épais. C'est faux.

Je sais c'est nul.
Lien : https://www.amazon.fr/LArtil..
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La Paix, ça va. le guerre, dur, dur.

Si c'est un très bon roman, je m'y suis perdue avec toutes les stratégies des batailles.

Mais si cela ne Vous rebute pas, un conseil, lisez-le.
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