L'homme brûlé de
Christophe Tostain est une pièce de théâtre contemporaine de 5 actes, écrite en vers libre.
La pièce nous raconte l'histoire d'Anton, et de sa famille, vivant dans le petit Village à coté de la Grande Ville, en Europe Occidental. Anton vit avec sa femme Léna, qui est institutrice et son fils Boris. Boris qui sort avec Alice la fille de Madame la maire. Et ce décors, ce décors banal de l'Europe actuel, sera le théâtre d'un drame, qui à lieu de plus en plus souvent.
La tension monte progressivement. Léna veut emmener sa classe en voyage scolaire à Auschwitz, Boris et Alice veulent faire un ciné-drive, et madame la maire veut se présenter au prochaines Elections municipale.
C'est alors qu'un lotissement est construit en face de chez Anton, pour y loger des immigré, ce qu'il ne comprend pas. C'est à ce moment aussi que Anton va être menacer de perdre son emploi. La tension monte d'un cran. Anton va alors se retrouver dans une réunion d'une organisation fasciste, ou il va se laisser convaincre que le problème c'est les étrangers. Anton va alors lui aussi se présenter aux élections municipal contre madame la maire, avec dans son programme des idées fascistes. A partir de là l'ambiance familiale explose, Boris ne comprend pas son père, il n'accepte pas qu'il puisse raisonner ainsi, Léna elle décide de ne rien dire, elle fait comme si de rien n'était, et Anton va convaincre Alice de ses idées. C'est la fin ça tourne au chaos. La bonne amitié de la famille d'Anton avec madame la maire éclate. Anton gagne les élections haut la main, et à partir de là les arrêter municipaux sont de plus en plus discriminatoires autoritaires.
Cette pièce est une très grande réussite, elle arrive à montrer, à expliquer, ou à essayer de comprendre ce qui amène des gens à adhérer à ce genre d'idée. Elle montre assez bien selon moi, l'état réel dans lequel est l'Europe actuellement, et la montée du fascismes. Les gens sont à bout.
De plus le parti pris d'utiliser des vers libres est assez bien réussi, ce qui un rythme assez particulier à la lecture. Les personnages parlent souvent seul dans de long monologue.
Une bonne découverte.