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EAN : 9782021545944
304 pages
Seuil (05/01/2024)
3.84/5   38 notes
Résumé :
« J’ai un ami bipolaire. Il s’appelle Solal.
Ce livre raconte son histoire. Du jour où je l’ai poussé vers la phase haute la plus terrible de sa vie à sa chute. De sa renaissance aux premières années de son tour du monde à pied. Il décrit la beauté fragile d’un être en proie à des hauts et des bas plus marqués que pour le commun des mortels. Et pourtant pas si différent de nous… »

Dans ce texte, tout est strictement vrai ; ni personnages invent... >Voir plus
Que lire après Solal ou la chute des corpsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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D'ombre et de lumière, un hymne à l'empathie.
Un livre profondément intime.
le sceau d'une amitié particulière, irradiante et sublime.
Ce livre est une certitude, ce qui résistera au vent des épreuves. La preuve des possibles. L'histoire vraie d'un homme, « Solal ou chute des corps », sensible, tenace, intranquille.
Ici, la trame est dévorante d'amour fraternel. Écrire, afin de rendre justice à Solal. Conter cette relation quasi charnelle, puissante. Louis, le narrateur et auteur, clame son ami. La littérature en posture de levier. Sans pathos aucun, le déroulé d'une existence chaotique. Solal est très malade. le récit est véritable, donc unique. Solal existe et Louis Vendel rassemble l'épars. Louis et Solal se connaissent depuis qu'ils ont vingt ans. Une compréhension commune, la connivence innée, l'épiphanie du soutien. Un adage : Ne jamais se désolidariser de Solal. Il est bipolaire. Fragile et mélancolique, en proie à ses démons intérieurs. Un ressac d'écumes et de violence, souvent. La tristesse aux abois. La vie à l'instar d'un élastique tendu, prêt à céder.
Le corps, une muraille fissurée. Solal est vulnérable, beau et tragique.
« En phase basse, il n'est pas suicidaire, ni apathique, mais moins vivant, moins énergique. Il dort et mange beaucoup. Laurence (sa mère), appelle ça les périodes « gros chat ». C'est lorsqu'il ne sait plus qu'il est bipolaire qu'il le devient vraiment ».
Louis conte. Louis est touché en plein coeur. Louis cherche le puits de lumière pour son ami. Solal, dans les phases hautes, les torpeurs intestines, les prises de risque. L'allumette qui lui brûle les doigts. L'incommensurable déséquilibre. Solal est une toupie qui tourne dans tous les sens. Il frôle l'abîme. Il se heurte aux rochers. Il souffre et vit à 100 à l'heure. L'alcool et les embrouilles. le paroxysme d'un trouble mental, Solal est un funambule sur le fil de sa vie. le vide sous lui. Louis est fautif. Lui qui a entraîné Solal à boire une bière, puis deux, en période de calme. La bipolarité est un tango d'hiver. Les pieds glacés de froid et d'angoisses, sont les maîtres de la danse.
Louis enquête. Il rassemble les morceaux d'un puzzle, Solal au centre. Comprendre, suivre la piste, ne jamais lâcher la main de l'ami.
Transcrire ici, un coeur qui bat, des lèvres qui pleurent et le désarroi de Solal qui va chuter tel Icare du balcon.
« Détricoter les relations familiales pour essayer de mieux cerner la complexité du personnage. »
Les amis socle et murs porteurs. Jamais Solal ne sera seul même éloigné.
« C'est là que la bravoure se mesure à la capacité d'adaptation. »
Solal va se battre contre lui-même. Atteindre la rive du bout du doigt, reculer, conjuguer le verbe vivre avec la bipolarité. Lire, étreindre les vastes pâturages littéraires, chercher sa voie, son chemin de traverse. Entre le haut et le bas, le vide et le plein, les larmes ou les rires. Affronter ses souffrances au rythme soutenu d'une course en pleine vitesse.
« C'est amusant de penser que son rêve de tour du monde à peut-être germé là, au plus bas de sa phase la plus haute. »
Louis gagne du terrain, poursuit CE livre. Une bougie qui vacille encore, juste un peu. La fusion en mimétisme, il est gémellaire, le vent qui pousse dans le dos, Solal, son ombre devenue.
« On sait tous les deux que, même si l'un de nous partait sur un autre continent, on se retrouverait des années plus tard comme si l'on s'était vus la veille . »
Solal garde pour bagage, sa maladie sournoise. Une bête sauvage prête à mordre. Solal apaise le risque, prend sa part de chance, et comprend la caresse rédemptrice. Faire le tour du monde, atteindre la voûte lactée. Comme son père Philippe, son double cornélien, mais lui en bateau et sur les océans.
« Solal pleure d'une tristesse très belle. Cet appel du large, cette envie de dévorer la terre, tout revient. »
Louis écrit le mémoriel, Solal et ses blessures, Solal et ses épreuves. L'hommage roi pour son frère de coeur.
Ce livre est un herbier de tendresse et de ténacité. Louis écrit l'éphéméride d'un être éperdument malheureux qui doit pour résister affronter les vents contraires. C'est un récit d'une tristesse noble et d'une humanité si belle qu'elle prolonge l'heure de l'écoute. Louis devenu « l'arbitre de ses souvenirs. »
Crépusculaire, magnétique, ce premier roman digne d'un génie évident excelle de sentiments. Un livre salutaire, bouleversant qui accroche ses bras autour de votre cou.
Une marelle entre ciel et terre. Inoubliable, pétri de tendresse et d'attachement.
Publié par les majeures Éditions du Seuil.

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Esquisse d'un portrait ; fragment de vie ; hommage à un ami singulier.

Solal peut être enthousiaste, pétillant, et même brûlant ; ou parfois simplement apathique. Il peut multiplier rencontres et euphories sans repos et rester plusieurs jours au fond de son lit, sans trouver le sommeil.
Dans ces moments, le danger de la mélancolie guette, mais c'est celui de l'inconscience du corps fragile qui est le plus périlleux.

Louis, son ami de longue date, tente de figer sur le papier cet être multiple et vif, diagnostiqué bipolaire au début de l'âge adulte. Ce n'est pas chose aisée car il faut d'abord cerner les phases hautes et les phases basses en attendant patiemment les temps de repos et de sérénité. Il faut apprendre également à les apprivoiser pour ne pas perdre de vue Solal, pour ne pas rompre avec ce caractère entêté qu'il revêt lors des phases qui atteignent les sommets , celles qui, toujours, le font chuter. Et il faut pouvoir le suivre, quel que soit le chemin emprunté, même s'il fait le tour du monde...

C'est une oeuvre qui se veut plus poétique que scientifique. le choix narratif peut dérouter, car ce n'est pas une confession malgré une proximité avouée ; ce n'est pas non plus une lettre, c'est simplement un récit qui fait de Solal son héros.

J'ai lu cette oeuvre vite, très vite, à la manière des phases hautes de Solal. C'était presque une nécessité pour le comprendre et atteindre à la fois le héros et son conteur. J'ai perçu parfois les maladresses d'un premier roman, tout en me rappelant que ça n'en était pas vraiment un. Qu'il était sans doute difficile de faire un choix narratif figé pour un être si fougueux.
J'ai finalement surtout été sensible au lien qui attache Louis et Solal, à cette volonté de comprendre l'autre, d'approcher et de parfois partager son bagage.

Je remercie Louis Vendel pour sa sincérité et sa chaleur, et les éditions Seuil et Babelio pour leur confiance. C'est non seulement la découverte d'un monde, comme tout récit, mais aussi celle d'un être dont il me tarde maintenant de suivre les aventures.

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C'est un roman que j'avais très envie de lire car il aborde un sujet qui me questionne : la bipolarité. J'aime essayer de comprendre les autres dans ce qu'ils traversent, dans leur mode de fonctionnement, dans la façon dont ils appréhendent le monde. Même si je reste persuadée qu'il existe autant de façons de le percevoir que de personnes sur cette TerreE, et qu'il est toujours dangereux d'étiqueter une personne. Mais cela a le mérite d'apprendre à mieux comprendre. Et je salue la démarche de Louis Vendel, car ce livre est nécessaire.

Cela étant dit, qu'il a été difficile pour moi de le lire. Malgré l'intérêt de l'histoire et une très belle plume, je n'arrivais pas à rentrer dedans. Je lisais quelques passages, puis je le reposais. J'avais l'impression d'avancer fastidieusement dans ma lecture, sentant que je mettais une distance non voulue mais bien consciente avec cette histoire. Puis enfin, page 215, une brèche s'est ouverte et j'ai fondu en larmes sur cette phrase que j'ai notée : « C'est une fatigue des yeux, une perte de force dans les poings, c'est un inconfort tenace d'être soi, comme une envie irrépressible d'échapper à son propre corps. » Je crois qu'à ce moment, j'ai lâché cette nécessité d'être dans le contrôle de ce que ce texte venait faire résonner en moi. Il n'est plus resté au niveau du mental mais s'est infusé dans mon corps et je l'ai ressenti dans mes tripes. Cela s'est révélé être une expérience assez puissante.
La lecture a été ensuite bien plus fluide. Pourtant, c'est le moment où l'auteur aborde le Tour de monde, avec de nombreuses descriptions. C'est lent, à l'image de cette marche, à l'image de la difficulté de Solal à avancer dans la vie. Mais là encore, n'avance-t-il pas bien plus vite que certains d'entre nous ? C'est une expérience immersive, qui va bien au-delà d'une lecture de roman. Je crois que la façon de narrer l'histoire a beaucoup joué. J'aurais d'ailleurs davantage classé cet ouvrage dans les témoignages ou même mieux, les essais. J'espère ne pas décevoir l'auteur en disant cela. J'aime beaucoup les essais. Et je trouve qu'ils ont un côté noble que n'ont parfois pas les romans.
Je crois que cet ouvrage est surtout une déclaration d'amitié. Je ne peux m'empêcher de relever une expression qui m'a profondément émue : « C'est qu'il y a, me dis-je, dans l'amitié véritable, une petite parcelle de l'amour absolu. »
Apprendre à comprendre l'autre dans toute sa complexité, pour l'aimer davantage. Je crois qu'il y a de ça. Apprendre à lui laisser la liberté de s'emparer de sa vie comme il l'entend. de façon plus générale, cela m'a beaucoup fait réfléchir.

J'ai aussi particulièrement apprécié le fait que l'auteur se questionne sur sa raison d'écrire ce roman (un peu dans la même veine que « Ne t'arrête pas de courir » de Mathieu Palain). S'atteler à retranscrire une histoire sans l'édulcorer, essayer de comprendre, raconter vrai, quel exercice périlleux. Et pourtant, l'auteur l'a relevé avec brio.
J'ai aimé la démarche, j'aime ce qu'il en ressort. Je me suis mise à la place de Solal. Comme l'auteur, je me suis demandée où se situait la frontière entre les "malades" et les autres. Moi qui me sens si différente de Solal, j'ai pourtant constaté de nombreux parallèles avec ma propre vie, notamment ces moments où je me décevais moi-même. Je me suis surprise à parfois envier Solal, de vivre sa vie si intensément, se permettant de suivre ses pulsions sans se soucier du regard des autres et sans retenue.

Enfin, je me suis posé la question du choix du titre. « Solal ou la chute des corps » (que j'adore). J'imagine qu'il fait référence à deux choses. Au moment où Solal prend conscience de sa condition de mortel, après une chute d'un balcon tout d'abord : « Depuis l'accident, sa condition éphémère et fragile ne le quitte plus. Est-il parti pour fuir cette idée ? Il me semble plutôt qu'il apprend à vivre avec. » Au côté héréditaire et inéluctable de la maladie ensuite, sachant que l'oncle de Solal a aussi chuté quelques années auparavant dans l'océan (même si on ignore les circonstances). C'est mon interprétation du titre, mais je serais curieuse d'avoir celle de l'auteur.

Malgré la difficulté que j'ai eu à le lire, je recommande évidemment ce roman, qui me semble apporter une lumière bénéfique sur ce que peut être la bipolarité.
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Je vais une fois de plus être en décalage avec les autres lecteurs mais je ne comprends pas cet engouement pour ce livre.
Quel ennui ! le style ne m'a pas touché du tout.
Aucune empathie pour Solal qui ne fait que des appels à l'aide, et qui rend ses proches très inquiets.
À un moment une femme lui dit qu'il a besoin d'un psychiatre. Il est addict à l'alcool et sous son emprise il ne fait que des conneries.
Il m'a agacé.
Alors oui ce que j'ai trouvé intéressant c'est que sa mère était enceinte de lui quand son propre frère a sauté par la fenêtre. Comme par hasard...
Cette bipolarité (je préfère Psychose maniaco dépressive mais bon...) est à priori inscrite dans les gènes donc malédiction familiale. Oui parce que le gamin chute et tombe de haut. Donc hôpital, multiples opérations. C'est usant car redondant.

Ma chère mère a eu cette maladie toute sa vie, elle buvait elle aussi beaucoup, et a foiré mon enfance. Elle aussi traitée par le lithium. Ça n'a jamais marché...

Il ne manque plus que Sylvain Tesson pour m'agacer, je n'aime pas les alcooliques imbus d'eux-mêmes et je n'aime pas ses livres qu'il est de bon ton d'apprécier. ( c'est le snobisme littéraire du moment) Lui aussi d'ailleurs est un alcoolique et lui aussi est tombé de la façade d'un chalet. Pfff.
Évidemment il a fallu que Solal aime Tesson..
Ben voyons !


Non aucune empathie.

Je n'ai pas du tout aimé et je ne l'ai même pas fini.
Pas intéressant du tout.
Je n'aime pas les gamins égoïstes qui se foirent tout seul sans penser à leurs proches.

Trop d'égocentrisme à mon goût .
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Lorsque je l'ai vu dans la liste des titres de l'opération Masse Critique Babelio, j'ai tout de suite eu très envie de découvrir ce livre, notamment grâce à ce qui est dit en 4ème de couverture, "un texte où tout est vrai, qui se lit comme un pur roman, au plus proche du réel" et grâce au résumé :
« J'ai un ami bipolaire. Il s'appelle Solal.
Ce livre raconte son histoire. du jour où je l'ai poussé vers la phase haute la plus terrible de sa vie à sa chute. de sa renaissance aux premières années de son tour du monde à pied. Il décrit la beauté fragile d'un être en proie à des hauts et des bas plus marqués que pour le commun des mortels. Et pourtant pas si différent de nous… »

Ce roman parle donc du trouble bipolaire et livre sans pathos le récit d'une existence chaotique, celle de Solal, atteint de ce trouble. Il montre à quel point la bipolarité est un sujet délicat, autant pour les proches du malade que pour la personne elle-même.
Toutefois, au-delà de ce thème de la bipolarité, "Solal ou la chute des corps" est véritablement un hommage de Louis Vendel à son ami Solal, avec lequel il partage un lien très fort, presque fraternel.

Louis Vendel y raconte, y retranscrit fidèlement, la tristesse et le désarroi de Solal, ses errances, sa quête du bonheur. Mais il évoque surtout cette amitié spéciale entre lui et le personnage principal de son roman.
Le fait que l'auteur s'appuie exclusivement sur des faits véridiques et ne crée pas d'histoire ou de personnage fictifs rend d'autant plus touchant ce bouquin, et surtout cet être particulier, Solal, qui est toujours en équilibre sur une corde raide.
Malgré cela, ce livre se lit comme un roman. Il est très captivant. Je l'ai d'ailleurs lu très rapidement.

J'ai trouvé l'écriture de Louis Vendel très agréable, de même que son choix narratif. Je trouve qu'il évoque la bipolarité avec réalisme et bienveillance, sans préjugés. On sent terriblement son empathie envers Solal, sa volonté de le comprendre.

Bref, ce fut une très belle découverte pour moi. J'ai apprécié cette lecture. J'ai trouvé ce récit bouleversant et j'ai surtout été sensible à l'évocation de cette amitié intense et particulière entre Louis et Solal.
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critiques presse (2)
LeMonde
22 février 2024
Un portrait rempli d’admiration ­inquiète et d’affection, qui suscite des interrogations sur l’intensité à laquelle il est bon de traverser l’existence.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaCroix
30 janvier 2024
Dans un premier livre très réussi, Louis Vendel dresse le portrait de son ami Solal, diagnostiqué bipolaire de type 2 au début de sa vingtaine.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Je vais à Varna sur la côte ce samedi soir.
Sofia chauffe mes ailes. Je décolle
avant que ça brûle.
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Pourquoi es-tu du côté des fous et moi du côté des bien-portants ? Où se trouve la frontière entre ta vraie folie et la notre ?
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C'est une fatigue des yeux, une perte de force dans les poings, c'est un inconfort tenace d'être soi, comme une envie irrépressible d'échapper à son propre corps.
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Tu traces ta route au hasard et même si je n'en serais pas capable, je t'envie. Car rien n'est plus beau que ce tu essaies de faire : vivre libre.
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Parfois cette nature dédoublée m'empêche de te cerner pleinement, de te considérer en dehors de ce texte, en tant qu'homme, comme ami.
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"Solal ou la chute des corps" de Louis Vendel est disponible en librairie.
« J'ai un ami bipolaire. Il s'appelle Solal. Ce livre raconte son histoire. du jour où je l'ai poussé vers la phase haute la plus terrible de sa vie à sa chute. de sa renaissance aux premières années de son tour du monde à pied. Il décrit la beauté fragile d'un être en proie à des hauts et des bas plus marqués que pour le commun des mortels. Et pourtant pas si différent de nous… » Louis Vendel
Pour en savoir plus : https://www.seuil.com/ouvrage/solal-ou-la-chute-des-corps-louis-vendel/9782021545944
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