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J'ai beaucoup aimé ce court roman et tout particulièrement la plume élégante et épurée d'Edith Wharton.

L'auteur rend palpable l'âpreté du quotidien dans un village isolé soumis à un climat rude auquel s'ajoutent les difficultés financières et la dureté d'une épouse obnubilée par sa santé. Et au milieu de toute cette rudesse éclosent des sentiments tendres, et interdits, entre Ethan et Mattie. Des sentiments qu'ils taisent d'abord, puis finissent par s'avouer alors qu'il est déjà trop tard. C'est bouleversant de voir le héros prendre conscience qu'il est complètement pris au piège et qu'il n'a aucune possibilité de reprendre sa liberté pour vivre son amour sans y perdre son honneur.

Le dénouement est particulièrement cruel : le destin accorde finalement à Ethan Frome ce qu'il désirait le plus, garder auprès de lui Mattie, mais dans de telles conditions que cela ressemble plus à une punition pour avoir osé braver la mort.

Un très beau texte riche en émotions contenues.
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C'est la triste histoire d'un jeune paysan au grand coeur, travailleur mais sans le sou, qui, pour son malheur, s'est enchaîné par les liens du mariage à Zeena, une femme hypocondriaque et aigrie qui se croit invalide.

Ethan a depuis longtemps oublié ses brèves études de chimie et ses rêves de voyage pour se consacrer à sa scierie et à sa ferme. Lui et sa femme accueillent dans leur pauvre foyer la cousine de Zeena, Mattie, jeune orpheline sans ressources, qui doit aider à tenir le ménage. Mattie est jeune, jolie et gaie comme un pinson. Alors quand Ethan tombe amoureux d'elle, Zeena, jalouse, ne peut se résoudre à l'accepter et décide de renvoyer Mattie.

Pauvre Ethan, victime de sa gentillesse, de son sens de l'honneur aussi... S'il ose rêver, dans un bref moment de révolte, à la fuite et au divorce, il est vite ramené à la triste réalité de sa condition de paysan impécunieux et ne peut se résoudre à abandonner Zeena. Dès lors, le drame est noué, chacun des personnages de ce trio se trouvant pris au piège. Implacable, annoncé dès le début du roman, le destin est en marche et la tragédie s'accomplit.

Le texte est bref mais absolument magistral. L'atmosphère du roman est glaçante, bien sûr à cause de l'hiver terrible qui ensevelit et fige tout le paysage sous des mètres de neige mais aussi à cause de Zeena, qui ne laisse rien soupçonner de ses intentions mais dont on devine la malveillance dans chacune des maigres paroles qu'elle prononce.

Un roman magnifique et bouleversant !

Challenge multi-défis 2021
Challenge plumes féminines 2021
Challenge XIXème siècle 2021
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Dans un endroit enneigé de la Nouvelle-Angleterre, le narrateur nous fait partager la vie d'Ethan Frome, un pauvre fermier détruit moralement et physiquement, autrefois partagé entre son amour pour Mattie Sylver, jeune cousine de sa femme Zenobia et de cette dernière qu'il a épousé sans amour, cultivant un certain snobisme de la maladie.

Lassée des plaintes de sa femme, c'est auprès de la jeune Matthie qu'il trouve le réconfort. Par delà leurs silences, tous deux comprennent qu'ils ne peuvent vivre l'un sans l'autre. Cependant Ethan Frome devra choisir de rester auprès de sa femme par devoir ou s'enfuir avec Matthie que Zenobia vient de congédier. Dépité, fermement décidé à conduire Mathie à la gare, c'est au cours du chemin qui leur reste à parcourir que leur destin va basculer.

Ethan Frome me faisait de l'oeil depuis un certain temps. Mon intuition ne m'a pas trompée car ce roman passionnant se lit d'une traite.

Edith Wharton nous entraîne dans les montagnes enneigées du Massachusetts sur les traces d'un amour contrarié entre les trois principaux protagonistes.

Attendez-vous à une fin des plus surprenantes ! Un excellent roman.
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Il semble que dans les trois romans d'Edith Wharton que j'ai eu le plaisir de lire, à savoir Chez les heureux du monde, Le temps de l'innocence et Ethan Frome, ses personnages soient dans l'incapacité de choisir le bonheur, entravés par les codes de la haute société new-yorkaise pour les deux premiers et par la simple morale sociale et religieuse pour Ethan Frome. En clair, voilà l'histoire d'un amour impossible entre un homme droit, marié à une femme acariâtre et hypocondriaque, et la douce cousine de celle-ci, Mattie, venue vivre avec le couple pour servir de servante.
À première vue une histoire banale, mais c'est sans compter sur le talent d'Edith Wharton dont la plume délicate et nuancée évite les lieux communs et la mièvrerie et nous décrit à merveille les tourments des deux amoureux et les sentiments contraires qui agitent Ethan, tout en restant dans le cadre descriptif des petites choses de la vie : cette simplicité rend le texte très attachant. La tension monte peu à peu jusqu'à la décision de Zeena de renvoyer Mattie, ce qui va conduire les amoureux à commettre un acte romantique et terrible, sorte de sublimation de l'acte charnel qui n'aura jamais lieu.

Si j'ai aimé les deux premiers romans cités plus haut, j'ai largement préféré Ethan Frome, où je me suis sentie infiniment plus à l'aise dans la simplicité de la vie rurale des montagnes du Massachusetts que dans les salons new-yorkais. J'ai été largement conquise par la beauté épurée de ce roman poignant.
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Ethan Frome publié en 1911 , fin du XIXème , Massachusetts .Starkfield , une petite communauté y vit ou plutôt essaye de survivre . Les hivers sont longs et rudes , les ressources bien maigres.
Notre narrateur est un ingénieur en mission à la grosse centrale électrique de Corbury Junction. Suite à une grève le chantier est retardé , il se retrouve bloqué dans cette petite ville. Très vite il remarque cet homme émacié à la jambe trainante et au visage lugubre. Commentaire d'un local "M'est avis qu'il a passé trop d'hivers à Starkfield . Ceux qui sont malins, la plupart , ils s'en vont"
Le décor est planté . Edith Wharton n'a plus qu'à affuter sa plume et le drame défile sous nos yeux. C'est lourd, gluant, étouffant , l'envie de crier , de hurler m'a saisie ...
C''est un roman magnifique pour ceux qui aiment ces atmosphères lugubres, quant à moi je ne suis pas une adepte inconditionnelle de ces tragédies rurales loin s'en faut je leurs préfère de loin les ambiances créées par Wharton à Boston ou ailleurs .Ceci n'est bien sur que mon modeste avis .
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«Les meilleurs livres sont ceux desquels les meilleurs lecteurs ont su extraire la plus grande somme de pensée de la plus haute qualité ; mais c'est généralement de ces livres-là que les piètres lecteurs recueillent le moins». Avec ce billet, et au vu des appréciations très majoritairement dithyrambiques de ce court roman paru en 1911, je risque fortement de me retrouver étiqueté par un grand nombre de Babelnautes dans cette même catégorie de «piètres lecteurs», dressée en 1903 par Edith Wharton dans son essai «Le Vice de la Lecture»!
J'avouerai même que ceci m'avait un peu fait hésiter à publier ces quelques négligeables impressions totalement à contre-courant et impliquant, de surcroît, une auteure aussi prestigieuse et admirée unanimement par la critique littéraire et son lectorat, puis je me suis demandé si, en m'en abstenant, je ne me condamnais pas, comme les personnages de ETHAN FROME, à trop de «scrupules», ceux-là même qui ne m'avaient pas convaincu parce que, me semblant trop artificieux et convenus, m'avaient laissé en définitive une sensation désagréable d'«artificiel».
J'irai donc jusqu'au bout de mon billet et...de vos jugements! Je suis très déçu par ce livre, vous l'avez sans doute déjà compris. Contrarié aussi par le hasardeux et malheureux concours de circonstances qui m'aura fait aborder l'oeuvre d'Edith Wharton par cet ouvrage qui, si j'ai bien compris en tant que potentiel «mauvais lecteur», ne serait pas tout à fait non plus représentatif de son univers habituel...
A l'origine de cette déception, il y a surtout le traitement de la psychologie des protagonistes qui me paraît trop expéditif. Si ceux-ci peuvent sans doute incarner des avatars tout à fait crédibles de patterns typiques de leur époque, de leur milieu et de leur condition sociale, ils manquent à mon sens de toute perspective plus individuée, m'ont paru trop superficiels et lisses, voire par moments caricaturaux (Ethan trop gentil, Zeena trop aigre, Matt trop ingénue...), d'où certainement le fait qu'ils n'ont réussi guère à susciter de l'empathie de ma part. C'est un récit qui m'a semblé globalement assez froid, et qui m'aura laissé tout aussi froid et distant.
Je n'ai pas non plus été particulièrement sensible aux arguments invoqués par l'auteure dans l'introduction qu'elle a rajoutée lors la réédition de l'ouvrage en 1922, et où elle explique que son sujet «demandait à être traité aussi nûment et sommairement que la vie s'était toujours présentée à mes protagonistes ; toute tentative pour raffiner et compliquer leurs sentiments aurait nécessairement faussé le tout». Ce n'est pas, me semble-t-il, parce que la vie et l'environnement où des personnages évoluent sont eux-mêmes nus, rudes et «sommaires» que ces derniers seraient dispensés d'un traitement psychologique plus subtil et plus nuancé. En dehors des rôles emblématiques qu'ils portent comme des drapeaux au service d'un fatalisme conquérant qui envahit cette intrigue, j'avoue que suis resté sur ma faim quant à leurs véritables motivations subjectives à agir comme ils le font. Ainsi, si au lieu de passer à l'acte tragiquement, Ethan et Matt s'étaient libérés enfin du joug de la méchante Zeena pour vivre libres et pleinement leur amour, je serais probablement resté aussi dubitatif et indifférent. Ainsi également du traitement sommaire de la psychologie féminine, incarnée surtout par le personnage de la femme d'Ethan, Zeena ( mais finalement omniprésent et interchangeable), Zeena dont la méchanceté est brossée en gros traits, très impersonnels, et qui semblent exclure tout élément de son histoire passée ou récente susceptibles, sinon de la justifier, au moins relativiser quelque peu son rôle ingrat et quasi mécanique de mégère de service. Absolument rien d'autre, à part son acariâtreté, ne sera évoqué par l'auteur. Au lecteur alors de se demander éventuellement (et en vain, je rajouterais...) pourquoi, alors qu'elle ne se trouve visiblement pas sous le joug, compte tenu de l'époque et du contexte particulier, d'un «tyran» de mari, Ethan étant au contraire un gentil gars, plutôt sensible, serviable, honnête et curieux, qui avait même des projets au départ de leur vie commune, pourquoi il n'y a pas la moindre lueur de quoi que soit d'autre pour Zeena que le besoin de se faire mal et de faire souffrir son entourage ? Certes si on peut, d'un côté, attribuer légitiment et par principe à l'auteure l'intention de dénoncer la condition et les rôles auxquels la société de son époque cantonnait la majorité de la gent féminine, il ne reste pas moins que ce personnage de malade hystérique ne suscite que du mépris. L'auteure est, à son niveau et en miroir, elle-même tout aussi cruelle et sans compassion, et nous livre en fin de compte un personnage qui aurait pu tout aussi bien être dépeint, tel quel, par un autre auteur quelconque dont la plume serait teintée d'une bonne dose de misogynie ! Comment interpréter d'ailleurs, à propos de misogynie, si on ne savait pas que l'auteure était une femme comme Edith Wharton, les tous derniers mots sibyllins par lesquels le récit est définitivement clos, à savoir que les seules différences entre les Frome vivants et les morts résident dans le fait que ces derniers «sont tous en repos et que les femmes sont obligées de tenir leur langue» ? Point final!
Dommage qu'Edith Wharton ait estimé qu'il n'y avait pas là matière pour un roman plus long et plus nuancé, comme elle a essayé d'expliquer dans son introduction.
Tel quel, ETHAN FROME est un récit juste cruel, fataliste et inabouti. L'auteure en fait trop, à mon sens, et frôle souvent dangereusement la caricature gratuite. Un récit à la fois boursouflé et vide. Trop peu de matière et trop de prétention. En tout cas pour moi, et pardonnez-moi si je suis un «piètre lecteur» qui n'aura pas su extraire la bonne nourriture spirituelle de ce que l'auteure elle-même décrit comme ses «affleurements de granits à demi émergés du sol».

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Pourquoi Ethane Frome, claudiquant tristement, tirant le diable par la queue, n'a jamais quitté sa ferme, son bled pourri de la Nouvelle Anletterre?

Je l'ai trouvé faible de caractère et le livre aurait du s'appeler 'Zenobia' du nom de son épouse aigrie, hypocondriaque et si méchante avec sa cousine Matt.

L'écriture de cette triste romance date d'un siècle, mais je l'ai trouvée un peu traînante et pas très mature.
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Décidément, j'adore Edith Wharton et je crois bien que cet "Ethan Frome" que je viens de terminer me bouleverse davantage encore que "Chez les heureux du monde" ou "Le temps de l'innocence".
"Ethan Frome" m'a serrée le coeur et le ventre, sa cruauté et son amertume m'ont laissée exsangue, crucifiée. Et cette fin... Cette fin!

L'oeuvre tient une place à part dans la bibliographie d'Edith Wharton qui y délaisse, une fois n'est pas coutume, New-York et la haute-société au profit des montagnes du Massachussets et de leurs habitants qu'elles gardent prisonniers et dont elles glacent les rêves.
C'est une tragédie rurale Ethan Frome, un roman bref mais intense, âpre et d'autant plus désespéré que leur naissance interdit le sublime aux personnages, que leur destin condamne donc à un éternel purgatoire qui ressemble à s'y méprendre à l'enfer.

Starkfield est une petite ville, presque un village, enchâssé dans la montagne et le froid. Ici tout le monde connaît tout le monde mais personne ne semble se parler vraiment. L'atmosphère est oppressante, lourde et les habitants ont le teint pâle de ceux qui en supportent trop. le narrateur est arrivé là presque par hasard et se prend d'intérêt pour Ethan Frome, un homme mystérieux et brisé qu'il croise à plusieurs reprises. Des confidences d'une veuve mélancolique à une nuit de neige, l'histoire finit par se dévoiler, par s'offrir. Elle ressemble sans doute à beaucoup d'autres… L'histoire d'une vie manquée, gâchée et celle d'un amour à peine esquissé mais si intense, si douloureux qu'il a broyé le coeur et l'âme des personnages en même temps que le mien.
Ethan est un jeune homme pauvre qui a dû interrompre ses études à la mort de son père afin de reprendre la ferme et de s'occuper de sa mère malade, qui aime les livres, la science et les étoiles et rêve de voyages. Parce qu'il n'a pas eu vraiment le choix, il a fini par épouser la vieille cousine aigrie et hypocondriaque qui était venue l'aider à s'occuper de sa mère. Mariage de raison. Ethan aurait pu vivre ainsi des années, une vie sans saveur et sans couleurs, sans savoir même combien cela aurait pu être différent jusqu'au jour où il tombe amoureux pour la première fois.
Ce jour-là, sa vie bascule irrémédiablement et Ethan ne reviendra jamais en arrière, mais à quel prix? Que valent trois jours de lumière dans une vie déjà trop longue? Où mène la passion quand tout autour de soi est étriqué, morne et petit?

Bien sûr, on retrouve dans ce roman certains thèmes chers à Edith Wharton, certaines obsessions: tout comme Newland Archer, Ethan Frome doit choisir entre le coeur ou la raison... La comparaison s'arrête là cependant. "Ethan Frome" est plus rude, plus cruel et sans rédemption possible parce qu'il prend corps dans un huis-clos oppressant, angoissant même et dans un contexte si sombre, si pauvre qu'il interdit toute forme de fuite ou d'espoir. Il en ressort un portrait d'homme très perspicace et infiniment poignant et un drame absolument déchirant d'une beauté presque insoutenable, à couper le souffle. A briser le coeur.

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Petite critique pour grand bouquin.

Ethan Frome, héros éponyme d'une tragédie émouvante est une marmule taciturne qui tire le diable par la queue.

Héritage pesant assorti à destin fixé par les ambitions d'une femme peu scrupuleuse se nourrissant sur la bête, notre héros survit comme il peut.

Et puis il y a l'étincelle, miracle dans ce monde de blizzard, porteuse de possibles et d'ailleurs, étincelante dans la noirceur, elle brille tant qu'elle laisse peut être trop pantois.

D'une écriture précieuse dans un format contenu, Edith Wharton nous reserve un récit qui bouscule, j'ai envie de partager cette trouvaille pimpante aussi tragique qu'efficace et vous invite vivement a faire partie de ce petit club d'initiés, si jamais vous vous laissez tenter par cette aventure que vous n'oublierez pas de si tôt.





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« Ethan Frome », c'est d'abord un climat, celui du Massachusetts, où les étés sont splendides, mais brefs, et où l'hiver referme bien vite son poing sur les malheureux habitants. Au milieu de cette désolation gelée, voici Starckfield, petite bourgade peuplée d'êtres taciturnes et frustes. Ethan Frome est l'un d'eux.
Boiteux, pauvre et mélancolique, sa disgrâce physique et morale est telle qu'elle finit par intriguer le narrateur, lequel va chercher à en découvrir la cause.
A partir de cet instant, c'est à une vertigineuse plongée dans l'échec que nous convie Edith Wharton, la grande romancière américaine : échec d'un mariage décidé sur un coup de tête, pour échapper à la solitude et au silence, échec d'une vocation scientifique avortée, échec surtout des amours d'Ethan et de la jolie Mattie, qui auraient pu illuminer leur vie et lui redonner du sens.
Comme Madame Bovary, sa lointaine cousine de France, le jeune Ethan désire s'élever au-dessus de sa condition. C'est pourquoi il ne rêve que de voyages et d'évasion, loin du cadre étriqué de son village, ce Yonville nord-américain… La chute sera d'autant plus tragique qu'elle le contraindra , ainsi que les autres personnages du roman, à une immobilité et à un huis-clos proprement infernaux.
Une lecture bouleversante.
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