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Blitz (Connie Willis) tome 1 sur 3
EAN : 9782352945949
672 pages
Bragelonne (24/08/2012)
3.73/5   625 notes
Résumé :
Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières lo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (139) Voir plus Ajouter une critique
3,73

sur 625 notes
Après un roman remarquable consacré aux voyages temporels et mettant en scène une jeune historienne transportée par erreur à l'époque de la peste noire au XIVe siècle, Connie Willis remet le couvert en optant cette fois pour une période différente. Et encore une fois, le résultat est passionnant. Avec « Black out », premier tome d'un diptyque, l'auteur nous plonge au coeur de l'un des moments les plus difficiles qu'ait jamais eu à vivre l'Angleterre au cours de son histoire : le Blitz, soit la campagne de bombardements stratégiques menée par l'aviation allemande contre le Royaume-Uni au début de la Seconde Guerre mondiale (de septembre 1940 à mai 1941). Une opération meurtrière qui toucha essentiellement la ville de Londres d'où furent évacués plus de trois millions de personnes et qui aura fait près de 15 000 victimes parmi les civils. Malgré le changement de période étudiée, le roman s'inscrit bel et bien dans la continuité du « Grand livre », aussi est-il préférable, pour bien saisir les nombreuses références, d'avoir au préalable lu l'ouvrage pré-cité. On retrouve en effet au début de ce premier tome certains des protagonistes du précédent roman de l'auteur (bien qu'ils ne jouent pour le moment qu'un rôle très secondaire) et on relève beaucoup d'allusions aux événements qui s'y sont déroulés.

Contrairement au « Grand livre » toutefois, nous ne suivons plus seulement les aventures d'un seul historien mais de trois. La première, Polly, est envoyée en plein coeur de Londres au tout début de Blitz afin d'étudier le comportement de la population face aux raids aériens, et notamment des vendeuses des Grands Magasins, particulièrement touchés par les bombardements. Michael est pour sa part chargé d'observer les actes d'héroïsme au moment de la fameuse évacuation de Dunkerque lors de laquelle tous les navires aptes à naviguer, marine marchande aussi bien que bateaux de pêche ou de plaisance, se sont portés au secours des soldats alliés pris au piège à Dunkerque. La troisième, Mérope, est quant à elle censé rapporter des informations concernant le sort des enfants londoniens évacués de la capitale au début du Blitz. Trois points de vue qui nous font découvrir les années 1940-41 sous des angles très différents et qui permettent à l'auteur de proposer une vision la plus complète et précise possible du Blitz. C'était déjà le cas dans « Le grand livre », mais encore une fois on ne peut s'empêcher d'être à la fois bluffés à et admiratifs face à la masse colossale d'informations recueillis par Connie Willis sur l'époque en question.

Le lecteur passionné d'histoire ne devrait une fois encore pas manqué de se plonger avec avidité dans ce récit qui nous retrace presque jour pour jour la vie des Anglais à l'époque du Blitz. Quotidien des petits londoniens envoyés par leurs parents à la campagne pour leur sécurité ; organisation mise en place dans les refuges au moment des bombardements ; opérations menées par les pompiers afin de rechercher des survivants ; travail effectué par les personnels hospitaliers..., autant de points que l'auteur aborde avec un luxe de détail, à tel point que l'on s'y croirait. Tout au long de ces quelques sept cent pages, le lecteur se trouve ainsi transporté au coeur de cette sombre période dont il vit chaque épreuve, chaque drame comme s'il se trouvait lui-même au côté des civils. Une immersion totale qu'il est rare de rencontrer et qui doit non seulement à la qualité des recherches effectuées par l'auteur mais aussi au soin apporté à la psychologie des personnages, qu'ils soient essentiels pour l'intrigue ou uniquement des rôles secondaires. Connie Willis parvient ainsi à brosser un portrait très réaliste de l'état d'esprit des civils de l'époque, à la fois terrorisés et épuisés par toutes ces nuits de bombardements, mais aussi déterminés à ne pas céder face aux Allemands.

Alors certes, on pourra reprocher au roman sa longueur et surtout sa lenteur, néanmoins il s'agit en ce qui me concerne d'un gros coup de coeur qui m'aura fait passer de belles et passionnantes heures de lecture. C'est avec impatience que j'attends de découvrir la suite et fin des aventures de nos trois protagonistes et d'obtenir enfin les réponses aux nombreuses questions posées dans ce premier tome.
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A la suite de cette lecture je n'ai qu'une chose à dire (ou plutôt à demander ) : A quand la sortie du deuxième tome ?
Car, oui, vous l'aurez compris, un gros coup de coeur pour cet ouvrage !

L'histoire (enfin, disons le débout de l'intrigue) se déroule à Oxford en 2060 et les hommes en sont arrivés à un niveau tel qu'ils ont appris à contrôler le temps et à pouvoir organiser des voyages spatio-temporels (uniquement dans le passé), ce qui s'avère être une expérience incroyable et parfois inoubliable (comme c'est le cas ici) pour les historiens puisqu'ils peuvent se rendre sur les lieux qu'ils ont choisi d'étudier. Cela leur permet ainsi d'étudier le terrain, de se mêler à la foule de l'époque et de ressentir les mêmes sentiments que les gens de ladite époque choisie. Les mêmes sentiments n'est peut-être pas exact car, contrairement aux contemporains parmi lesquels ils se fondent, eux, connaissent déjà l'issue des évènements tandis que les personne de l'époque, eux, ignoraient tout et vivaient dans l'incertitude chaque jour.
Ainsi, les trois historiens que nous retrouvons ici, Mickaël, Polly et Méropé ont tous les trois choisir comme terrains d'étude la Seconde Guerre mondiale, et plus précisément l'année 1940. Aussi, ont-ils dû non seulement emprunter des noms d'époque, des vêtements, des papiers, des tickets de rationnement et tout ce qu'était sensé porter toute personne à ce moment-là. Ils sont également connectés à Oxford par un point de transfert mais que se passerait-il si celui-ci se retrouvait endommagé ou non-opérationnel et si les historiens restaient bloqués dans une époque qui n'est pas la leur ? Et s'ils pouvaient changer le cours de l'Histoire ?

Autant de questionnements que se posent à la fois les personnages et le lecteur qui le font trembler tout au long de sa lecture. Une écriture fluide, remplie de termes bien précis sur la guerre (heureusement, un glossaire est joint en fin d'ouvrage), très bien documenté et qui donne l'envie irrésistible au lecteur de continuer. A découvrir !
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[ Que de personnes à remercier avant de commencer...
Tout d'abord je dois remercier l'ange qui m'a permis de participer à la Masse Critique de septembre... Que je ne remercierai jamais assez...
Ensuite Pierre Krause et les trois ours pour leur travail et leur confiance...
... Enfin les Éditions Bragelonne pour savoir ménager le suspense... ]

L'ombre intemporelle du Prix Nobel de Littérature de 1953 plane sur ce livre et sur la partie de l'Histoire qui nous est connue et qui sert ici ce toile de fond. " Plus on regarde vers le passé et plus on regarde vers l'avenir " disait-il. Prêtons-nous au jeu puisqu'un si grand homme nous y incite.

Suivons Polly Sebastian qui arrive à Londres le 15 septembre 1940. On ne peux choisir de pire moment : Londres est alors sous le Black-out depuis quelques jours. C'est le Blitz : cette sombre période où les aéronefs allemands surpassant largement en nombre la Royal Air Force remplacent le crachin britannique pas l'acier de leurs bombes. Cette jeune vendeuse rejoint la petite communauté du refuge de l'Église Saint-Georges : de vieilles commères, un pasteur et sa grenouille de bénitier, un vieil homme et son chien, une mère et ses trois petites filles. Tout le flegme britannique de cette terrible période : Pour supporter ces difficiles moment et car le destin à mis toutes ces personnes en présence de Sir Godfray Kingsman – acteur shakespearien anobli par le Roi Georges – on monte " L'Admirable Crichton " de J. M. Barry – Peter Pan... - Et toutes les nuits Polly espère pourvoir rentrer chez elle.
En cette année 1940, le danger est partout. Il va parfois se nicher dans de drôles d'endroit. Backbury, Warwickshire : Qui pourrai soupçonner les risques que prend Eileen O'Hara ? Cette jeune irlandaise travaille pour Lady Caroline qui a largement ouvert les portes de son manoir pour accueillir les enfants évacués d'un Londres sous le déluge nazi. le premier de ces dangers prend la forme de deux sacripants tout droits sortis de Dickens : Binnie et Alf Hodbin. le second, ce Prix Nobel qui nous surplombe l'a attribué aux Allemands quand son petit-fils en fut victime – humour d'outre-Manche typique... - : La rougeole. Certes bien moins terrible que les risques encourus par Polly, Eileen espère elle aussi pouvoir rentrer chez elle.
En 2060 on ne regarde plus le passé comme aujourd'hui. Les historiens de ce temps futur iront observer le Passé au plus près. Michaël Davis est de ces rares privilégiés à pouvoir remonter le temps : il se dirige vers Douvres aux alentours du 26 mai 1940 : l'armée anglaise en déroute face à la Blitzkrieg allemande reflue de Dunkerque. Deux préoccupations l'animent : peut-on apprendre le courage ? Il sera Mike Davis, un journaliste américain venu interroger les hommes dont les récits attestent qu'ils ont fait face à l'adversité durant ces terrible événements. Et peut-on changer L Histoire ? car à la côtoyer de si près, n'est-il pas possible, même au prix d'infimes précautions, de modifier les cours des choses ? La théorie semble infirmer cette thèse. On ne peut impunément traverser le voile du temps pour intervenir sur les points de divergences, ces événements historiques majeurs. On ne peut tuer Hitler ou gagner Waterloo. Mais Mike a traversé et a sauvé la vie d'un soldat... Qui prenant exemple sur son courage en a sauvé cinq cent dix neufs autres... Ouvrant ainsi l'hallucinante complexité du champs des possibles... Angoissante perspective que d'avoir modifié le passé et fait disparaître l'avenir.
La conclusion s'impose alors : Voilà pourquoi aucun des trois ne peut rentrer chez lui. Oxford, laboratoire d'Histoire, 2060. Car Eillen O'Hara est Merope Ward et Polly Sebastian s'appelle en réalité Polly Churchill, toutes deux aussi historiennes.

On regarde les péripéties de ces personnes en 1940 et on frissonnent pour elles. On pressent les bouleversements temporels qu'il pourrait advenir et on a peur. Ces deux histoires se mêlent et se nourrissent l'une de l'autre. Car n'est-ce-pas encore pire d'affronter le danger en voyant progressivement disparaître sa porte de sortie? Est-on vraiment protégé à connaître les emplacements de la chute des bombes ? Ou a-t-on faussé tous les points de repère et définitivement anéanti toute échappatoire ?
Une dernière fois, tournons-nous vers cet illustre écrivain, primé en 1953 pour ses discours, ô combine contemporain de ces tragiques événements . Winston Churchill a dit : " Si vous traversez l'enfer, continuez d'avancer. "

Multiplement primé, " Black-out é est pour moi LE livre de 2012.
Une ultime question subsiste : Pourquoi avoir fait deux tomes ?!

[ Message à l'attention de tout les Babeliottes. Semblerait-il que je sois condamné à critiquer tous les livres qui portent le titre " Black-Out "... Si vous pouviez m'aider à me procurer à vil prix ceux que je n'ai pas encore critiqué...
Merci... ]
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Londres, ici Londres, les amateurs de SF parlent aux amateurs d'aventures historiques.
« Blackout » nous arrive bardé de ses éminentes distinctions, particulièrement impressionnantes sur le papier : prix Hugo, Locus et Nebula.
Il va falloir se faire une idée à la moitié de la guerre, l'aventure se déroulant en deux tomes (c'est l'histoire complète qui a obtenu les prix).
Premier constat, gros pavé de 650 pages ; deuxième constat, le coté historique prend largement le pas sur le coté SF.
C'est la grande force du roman : une plongée détaillée dans le quotidien des Londoniens durant la période du Blitz de 1940. Ça semble très documenté, peu académique, mais centré sur le vécu des habitants avec leur courage et toute l'horreur de leur vie au quotidien. Par moments on s'y croirait et ça apporte un éclairage intéressant sur cette époque.
Mais (parce qu'il y a un « mais » me concernant), le traitement d'une histoire aussi forte m'a semblé en deçà de ce qu'on pourrait en attendre.
Le style est parfois assez plat, à l'image des 80 premières pages remplies quasi intégralement de dialogues dont certains pourraient tout droit sortir d'un roman pour ados.
Si on rajoute des scène redondantes, des moments de faux rebondissements, un manque de souffle épique et le coté SF très effacé, je n'ai trouvé que partiellement de quoi remplir ma tasse de thé anglais.
Intéressant donc, mais assez éloigné de ce que je pouvais attendre d'un roman multi-plébiscité par la critique. Comme quoi...
Le second tome fera t'il prendre un autre envol au récit ?
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Nouvelle LC en compagnie de Tinaju. Changement de style total en comparaison d'Amelia Peabody. le résumé m'avait intrigué car il m'avait fait penser au premier tome de Time Riders. J'espère ne pas m'ennuyer à la lecture de celui-ci, ça sera une première lecture de cette auteure (encore une fois, j'étais persuadée que c'était un homme).

L'auteure nous lance de suite dans le bain au risque de nous perdre. On ne sait pas qui est qui et on change rapidement d'époques. Malgré tout, son style est agréable et se lit plutôt bien. Beaucoup de dialogues mais à la fin, ça finissait par me lasser car l'histoire était complètement floue pour moi. J'ai attendu patiemment car d'après Tinaju, l'histoire se lançait enfin après un démarrage et une mise en place très longs. le seul personnage qui m'intéressait un peu était Eileen mais les deux diablotins qui la surveillaient commençaient sérieusement à m'énerver. le style est vif et incisif mais on n'a peu d'explications sur l'ensemble de l'histoire et où tout ça nous mène. J'étais de plus en plus perdue avec ses changements incessants de personnages, heureusement que chaque chapitre portait la mention du lieu et de l'année. Alors certes, l'auteure a fait d'énormes recherches sur la Seconde Guerre Mondiale mais elle nous balance les informations n'importe comment et en dépit de toute chronologie. Plus j'avançais et moins je trouvais d'intérêt à cette histoire. Les personnages m'étaient de plus en plus antipathiques, assez stéréotypés. Pour des historiens, je les trouve assez peu ouverts d'esprits et l'adaptation leur semble compliquée. Difficile à expliquer mon ressenti mais je m'ennuie avec cette histoire. Je suis péniblement arrivée à 100p mais je n'accroche finalement ni à celle-ci ni aux personnages alors que j'aime beaucoup le principe de base, les voyages dans le temps, dans les romans. Il y a tellement matière à faire avec ce sujet et le concept de cette auteure avait l'air intéressant mais mal amené dans l'histoire. Je la trouve très mal construite et les personnages peu charismatiques pour des prétendus historiens qui courent partout malgré une période historique à fort potentiel. Finalement, il y a assez peu de SF et peu de rebondissements dans ce roman.

Comme vous l'aurez compris, ce premier tome a été une grosse déception et au vu de ma vitesse de lecture pour ce pavé, je préfère arrêter les frais à 20 % (d'après ma liseuse). Je m'abstiendrais de lire le tome 2 mais j'en lirais peut-être un autre de cette auteure pour avoir un avis définitif sur son style. Je vous conseille néanmoins de le lire pour vous en faire votre propre avis, suivant les goûts de chacun, il peut être apprécié.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
21 novembre 2012
L'impression mitigée laissée par la lecture de Black-Out tient avant tout au fait que l'histoire ne commence que très tard, et s'interrompt alors même qu'elle devenait passionnante.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Londres le 14 juin 1944 (Mary, historienne du temps) :
Ne pas savoir. C'est la seule chose que les historiens ne comprendraient jamais. Ils pouvaient observer les gens de la période, vivre avec eux, tenter de se mettre à leur place, mais ils ne ressentiraient jamais ce qu'ils éprouvaient.
"Parce que je sais ce qui va se produire. Hitler n'a pas envahi l’Angleterre, il n'a pas utilisé les gaz toxiques ni détruit Saint-Paul. Ni Londres. Ni le monde. Je sais qu'il a perdu la guerre."
Mais eux ne le savaient pas. Ils avaient traversé le Blitz, le jour J, les V1 et V2 sans la moindre garantie d'un happy end.
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- "... et après toutes ces années où il l'avait cherchée, le prince entendit la voix de Raiponce..."
- Maman, l'interrompit Trot qui s'était assise et tirait la manche de sa mère. Et si les Allemands nous en vahissent? interrogea-t-elle, séparant le verbe en deux mots.
- Cela n'arrivera pas, affirma Mme Birghtford. M.Churchill ne le permettra pas.
Elle se remit à lire :
- "Et les larmes de Raiponce, en tombant sur les yeux du prince, restaurèrent sa vue, et ils vécurent heureux à jamais."
- Mais s'ils le font? En vahir?
- Ils ne le feront pas, répondit sa mère avec fermeté. Je te protégerai toujours. Tu le sais, n'est-ce pas, ma chérie?
Trot hocha la tête.
- Sauf s'ils te tuent."
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- Que disent-ils sur...?
Il hésita. L'appelaient-il déjà la bataille d'Angleterre?
- ... la guerre de l'air?
Fordham hocha la tête.
- Les Allemands ont attaqué l'un de nos convois hier, et la RAF a abattu seize de leurs avions. Nous en avons perdu sept.
Il tourna les pages dans un bruissement de feuilles.
- Mon Dieu, le Premier ministre!
- Quoi, le Premier ministre? demanda Mike d'un ton brusque
Seigneur! Et si quelque chose était arrivé à Churchill? L'Angleterre n'aurait jamais gagné la guerre sans lui. S'il avait été tué...
- Il a une tête épouvantable sur cette photographie. Il est en train de rejeter la dernière proposition de paix des Allemands, mais il ressemble à un pudding à la graisse de boeuf!
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- Tu as l'air mieux préparée pour le Blitz que moi. J'aurais dû faire ma prépa à Backbury.
- Le ciel t'en garde! Tu aurais eu affaire aux Horribles Hodbin.
- Les Horribles Hodbin? Qu'est-ce que c'est? Une espèce d'armement?
- Voilà exactement ce qu'ils sont. Une arme secrète mortelle. Ce sont les pires enfants de toute l'Histoire.
Ce qu'elle entreprit de faire comprendre à Polly en lui racontant la meule de foin incendiée, les vaches de M.Rudman, des Black Angus, rayées à la peinture blanche: " Ben comme ça, y pourra zieuter dans le black-out!" et ses propres tentatives pour installer Théodore dans le train.
- Quel dommage qu'on ne les ait pas évacués à Berlin au lieu de Backbury! dit Eileen. Deux semaines avec Alf et Binnie, et Hitler nous supplierait d'accepter sa reddition.
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(...) Si un putain de papillon peut provoquer une mousson à l’autre bout du monde, modifier l'avenir de cinq cent vingt soldats doit foutrement pouvoir déchainer quelque chose ! Je prie juste le ciel de ne pas avoir changé le vainqueur de la guerre.
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Blitz : L'intégrale de Connie Willis aux éditions Bragelonne
Oxford, futur proche. L'université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement. Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d'enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein coeur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n'importe où, n'importe quand, pour Polly... Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que L Histoire elle-même est en train de dérailler. Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?
Vous pouvez commander Blitz : l?intégrale sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com
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