Après une série de très belles lectures, malheureusement cela vient de se terminer. Je partais confiante ayant choisi avec soin ce livre qui m'aurait permis de mieux comprendre le quotidien en Israël, , d'un couple de cinquantenaire, en plein deuil.avec le conflit israelo palestinien en fond. Malgré une alternance de courts chapitres entre les deux personnages principaux, j'ai surtout trouvé beaucoup de longueurs, des histoires de panne d'ascenseur qui m'ont ennuyée. Dommage pour moi, mais quand je piétine sur un livre, je préfère finalement passer mon chemin et le retourner à ma bibliothèque pour peut être rendre d'autres lecteurs plus heureux que moi.
Commenter  J’apprécie         173
Avis mitigé pour ce roman Israëlien contemporain. le récit se focalise sur un couple proche de la soixantaine, Yaari et Daniella, grand-parents mais encore actifs et amoureux. le roman se déroule sur une huitaine de jours, alternant l'histoire de Daniella qui est partie en Afrique voir son beau-frère, veuf depuis quelques années, et l'histoire de Yaari, resté en Israël, inquiet pour sa femme, et confronté à une série de situations fatigantes et surprenantes, que ce soit au travail (bruit dans les tours d'ascenseurs), auprès de ses petits-enfants (infernaux), avec son fils (rappelé à l'armée pour sa semaine de réserviste), sa belle-fille (qui tire la tête), son père (qui a parkinson) et sa fille qui a un copain bizarre.
Pendant ce temps, sa femme découvre l'Afrique et un beau-frère cynique qui a rejeté le pays et la religion depuis la mort de son fils dans l'armée suite à un "feu amical". Cette tragédie a petit à petit détruit son couple et conduit au décès de sa femme, la grande soeur de Daniella.
C'est donc une tranche de vie, racontée avec beaucoup de dialogues et même un peu d'humour de ci de là. J'ai bien aimé le personnage de Yaari et détesté celui de sa femme Daniella. Les allusions à la vie sexuelle des différents personnages parsèment le livre, rien d'excessif mais pas très utile à mon avis. le beau-frère finira par dévoiler comment son fils est mort, pendant que Daniella commence à bouder parce que son mari "aurait dû" l'accompagner (alors même qu'elle avait bien insisté pour partir seule).
Lecture agréable mais sans plus. L'auteur aborde beaucoup de thèmes mais semble juste les survoler : vie familiale, séparation temporaire, mort tragique d'un enfant, deuil, guerre israelo-palestinienne, religion, textes bibliques, fêtes juives, technologie des ascenseurs, petits-enfants difficiles, père âgé et malade...
Commenter  J’apprécie         50
Le plaisir de lire cet auteur est toujours là même si dans ce livre, il y a des longueurs. Un livre sur la famille, le couple et la vie en Israël.
Commenter  J’apprécie         30
" Je ne me rappelle rien du tout, Morane. Je suis debout depuis 3h du matin et je viens d'allumer les bougies chez grand- père. je suis claqué et complètement obtus. Abrège. D'où vient le vent ?
- Elle affirme que la gaine est lézardée et fissurée à un endroit, ce qui produit un phénomène acoustique particulier un peu comme les trous d'une flûte ou d'une clarinette. Elle propose d'arrêter les ascenseurs à trois heures du matin et de monter au sommet de l'un d'entre eux pour localiser l'origine exacte des infiltrations."
" Ce voyage ne me dit rien qui vaille, alors n'en rajoute pas , s'il te plait ou je vais encore le ronger les sangs...
- Tu ne crois pas que tu en fais trop ?
- Parce que je t'aime trop.
-C'est de l'amour ou de la possessivité? Il faudrait savoir...
-De l'amour possessif, décrète Yaari avec un sourire triste en embrassant sa femme. "
15 juin 2022
Claude Sitbon, évoque le souvenir de son ami A.B. Yehoshua, décédé avant-hier : “Il était pleinement francophone. Ses parents parlaient français et son épouse aussi.”