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EAN : 9782330026844
173 pages
Actes Sud (08/01/2014)
3.91/5   57 notes
Résumé :
Shinichi Higa a quatorze ans quand il est enrôlé dans le bataillon de la première école secondaire d’Okinawa tout comme les mille sept cent quatre-vingts élèves des écoles secondaires de cet archipel situé à environ cinq cents kilomètres au sud de Kyūshū. Nous sommes le 25 mars 1945, Shinichi Higa fait partie des plus jeunes soldats de l’armée régulière prêts à verser leur sang pour l’empereur. Mais Shinichi est heureux de défendre sa patrie.
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J'aime beaucoup les livres qui nous transportent de l'autre côté d'une frontière que l'histoire a tracé entre nous et un morceau de l'humanité. Dans la guerre Etats-Unis/Japon, nous sommes clairement du côté de la bannière étoilée et avons donc eu plutôt l'occasion d'entendre les voix américaines la décrire. le livre de Yoshimura nous invite à regarder avec d'autres yeux.


Et quand il s'agit de ceux de Shinishi, un jeune garçon de 14 ans qui vient d'être enrôlé dans l'armée pour défendre sa terre d'Okinawa, petit bout de Japon situé à égale distance de Taiwan et de la mère patrie, on est invité dans le surréalisme. Les Américains arrivent au large, bombardent l'île et toutes les forces vives doivent être réquisitionnées. Les élèves de 12 et 13 ans râlent même qu'on leur refuse l'intégration. On est donc très vite confronté à la fierté japonaise, à leur jusqu'au-boutisme qui s'illustre par les kamikazes (qu'on voit ici à l'oeuvre pas uniquement dans les avions mais à pied, face aux chars, une mine dans le dos), à leur désir de mourir en héros. J'ai redécouvert les phénomènes de l'emprise que je côtoie professionnellement au quotidien dans les problématiques de violences conjugale. La majeure partie de la population semble hypnotisée et dirigée vers un but commun.


La prose de l'auteur est âpre, rude. Aucun détail ne nous est épargné, tout est décrit, la boue qui englue tout le monde, les pous qui recouvrent le corps tout entier, les asticots qui envahissent les blessures qu'on ne parvient pas à faire cicatriser... Je m'arrête de peur de trop vous effrayer, mais sachez juste que je ne suis pas encore arrivé au pire. Il n'y a pas de jugement subjectif sur l'horreur décrite, le héros semble en pilotage automatique, seulement étonné parfois lui-même par son absence d'émotions. Yoshimura nous laisse donc un peu seul face à cette horreur et cela ne fait finalement pour moi que renforcer l'effet répulsif de la guerre et de ses drames. C'est un choix osé mais payant.


Alors qu'on se trouve régulièrement au coeur des combats, sous les bombes, les balles qui sifflent, les bruits des chars, c'est presque à un roman contemplatif, comme le désert des Tartares de Buzatti, qu'on est confronté. Car au fil des fonctions subalternes qui lui sont confiés (transmission de messages, transport des blessés) et des déplacements de troupes ordonnés par les gradés, le destin glorieux de Shinichi ne cesse de lui échapper. Même dans les moments les plus tendus, il ne cesse d'être empêcher de réaliser son rêve: tuer un ennemi, servir sa patrie. le devenir des blessés est craint, les morts inutiles également. Il faut que la mort serve à quelque chose, sinon toute cette horreur aura été inutile. Dans ces circonstances extrêmes, plus rien n'est respecté, les caveaux servent d'abri, les tas de cadavres de cachettes, les liens familiaux disparaissent.


Ce livre nous confronte de plein fouet à la déshumanisation totale qu'entraîne la guerre, à son inutilité aberrante. Sans aucun moment moralisateur, il est tellement plus efficace que les multiples déclarations d'intention des plus grands pacifistes.
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le japon est acculé en ce printemps 1945 et l'ile d' Okinawa s'apprête à livre r un combat dantesque . Tout le monde a été réquisitionné , y compris les jeunes étudiants comme Shinichi, 14 ans , qui part au front, bourré d'idéologie et de sentiment patriotique .

Rien à dire, l'auteur a atteint son but à grands coups de destructions macabres, où comme les bombes ennemies les mots déchiquètent les humains sans distinction . le texte est fort, puissant, ravageur et les mots s'oppose à la candeur de Sinichi qui n'a finalement qu'un objectif, mourir dignement et faire que sa patrie soit fière de lui.

Ce texte est une succession d'horreurs, insoutenables comme le sont toutes les descriptions de guerre. Il y a peu d'humanité entre ces américains venus se venger et faire table rase du Japon et ces Japonais qui préfèrent l'honneur à la reddition et sacrifient leur jeunesse.
Alors finalement, on erre avec Sinichi de cauchemars en cauchemars , mais cela devient un peu long de marcher sur tous ces cadavres et de fuir vers la mort.
On notera enfin l'intérêt de voir la guerre du coté japonais et non pas à travers les yeux d'un Clint Eastwood ou Bruce Willis.
J'ai préféré du même auteur le convoi de l'eau , tellement plus poétique et enjôleur.
La couverture , malgré son coté choquant, est très réussie.
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Printemps 1945, au sud de l'archipel d'Okinawa. L'armée américaine lance l'offensive qui va lui permettre d'en finir avec la furie nippone. Les japonais jouent leurs dernières cartouches, dans un élan jusqu'au-boutiste, en mobilisant les plus jeunes. S'ils sont d'abord chargés d'un soutien logistique à l'arrière, aux côtés de jeunes filles infirmières, chacun des membres de l'unité Fer et Sang pour l'Empereur de l'école secondaire numéro un de la Préfecture d'Okinawa qui vient de se créer s'est juré de tuer au moins dix soldats ennemis. Parmi eux, Shinichi Higa, 14 ans. Nous allons le suivre en immersion durant toute cette aventure désespérée. le romancier est cependant le narrateur, ce qui nous laissera tout au long du roman un suspense insoutenable : comment finira ce gamin, a-t-il seulement une chance d'en réchapper ?

Attention, âmes sensibles, chaque page apporte son lot de peur, de tension, d'horreur, de dégoût. Les japonais se raccrochent pour y croire encore aux grottes ancestrales disséminées sur le relief escarpé du bord de mer, qui leur servent de casemates, de planque. Mais les américains font feu de tout bois depuis la mer, et bientôt des chars débarquent. Les défenseurs tombent comme des mouches, malgré leur vaillance, soutenue un temps par la propagande des états-majors qui annoncent la grande contre-offensive (qui ne viendra jamais), et le flegme rassurant des sous-officiers. C'est sanglant, les cadavres sont partout, les chairs à vif des corps blessés régalent la vermine, les corps sont démembrés, les survivants souffrent. C'est l'enfer, et dans la boue, vu qu'il pleut presque sans discontinuer, dans la nuit qui revient vite. le petit Shinichi voit ses comparses mourir un à un. Il est frustré d'être interdit de sacrifice, trop jeune, alors qu'à peine plus âgés d'autres vont se ruer mine au dos sous les chars ennemis. Tout en jouant son rôle de soutien aux blessés, il doit aussi penser au fur et à mesure de la destruction des abris à sauver sa peau. Alors il erre littéralement sur le champ de bataille, désorienté, en recherche de compatriotes, il est sans cesse contraint de se cacher sous les corps en décomposition. Si Shinichi apparaît déterminé à mourir en soldat, à survivre pour enfin trouver l'occasion de tuer un ennemi, l'occasion tarde, tarde encore à se présenter. L'idéal serait de mourir en héros, en kamikaze, ou en dernière extrémité de se suicider. Surtout éviter le déshonneur d'être fait prisonnier…

Ces quelques 170 pages sont aussi étouffantes que captivantes, tellement nous mangeons avec quelques hauts-le-coeur de viande humaine infestée de vermine. Akira Yoshimura, connu pour son écriture d'une précision chirurgicale, dénuée de pathos (peut-être parfois un peu trop naturaliste, justement ?) nous livre un véritable reportage en direct du front, un film au coeur de l'action. Et comme il ne lâche pas d'une semelle son jeune héros Shinichi dans son parcours, on imagine un tournage façon « Il faut sauver le soldat Ryan ». Même les temps plus lents ne le sont qu'en apparence, tellement l'insécurité et la tension règnent.

Mourir pour la patrie est un grand roman de guerre, où Yoshimura rend hommage au courage simple de ces hommes qui ont lutté, pour l'honneur du pays, en sachant certainement que tout était perdu. Sa force est cependant de rester mesuré, certains des personnages croisés étant plus attachés à sauver leur peau. D'ailleurs, son héros lui-même évolue : l'horreur de la guerre va l'endurcir de jour en jour, la saturation des corps mutilés et pourrissants finit par le rendre moins sensible, voire indifférent à la détresse des mourants qui supplient une goutte d'eau, au point d'abandonner à leur sort funeste ceux qu'il aurait aidés les premiers jours.

A mon avis, Akira Yoshimura n'usurpe pas les éloges de Mishima, qui le qualifiait dans les années 1960 de « meilleur d'entre nous » parmi les écrivains japonais de son temps, alors même qu'il n'avait pas encore écrit ses grands livres.
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Shinichi Higa, collégien de 14 ans n'a qu'une idée, se conduire en patriote et défendre le pays au nom de l'Empereur, contre l'offensive américaine qui se profile dans l'île Okinawa en cette année 1945.
Trop jeune pour se battre, il est affecté dans un corps médical et se charge du transport des blessés...avec la débâcle il perd son groupe et erre parmi les fuyards.

Une plongée terrifiante dans la bataille d'Okinawa, et plus précisément dans les conséquences sur la population, autant dans l'endoctrinement des enfants que dans la résignation et la souffrance des victimes. de même que pour les jeunesses hitlériennes, les jeunes japonais sont endoctrinés et prêts à donner leur vie pour leur Empereur et culpabilisés de ne pas pouvoir la donner. le jeune héros, fort de cette conviction, traverse la guerre par défaut en accompagnant les blessés et c'est l'occasion de toucher de près toute l'horreur de la guerre,
Akira Yoshimura, avec sa narration froide distanciée, sans affect et presque chirurgicale élimine toute empathie pour ne s'attarder que sur une description factuelle des horreurs que le jeune Shinichi traverse : les mourants, les blessures infectées, grouillantes de vers, des corps brûlés, des enfants agonisants. le jeune héros uniquement préoccupé par sa mort glorieuse, traverse l'horreur sans véritable sentiment, car complètement déshumanisé et détaché de cette réalité.
Mourir pour la patrie : Shinichi Higa, soldat de deuxième classe de l'armée impériale est donc d'un témoignage qui fait froid dans le dos, extrêmement dur mais qui montre de façon crue, les horreurs de la guerre et surtout l'embrigadement des enfants manipulés dans la guerre et dans un patriotisme destructeur.
Un récit à ne pas mettre entre toutes les mains.
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Nous sommes au Japon: entre le 1°avril 1945 et le 21 juin de la même année.
Dans ce roman dédié à la guerre, tous les sentiments sont absents, sauf en de rares occasions où il pense à sa mère qui a perdu son fils ainé mort au champ d'honneur, le héros :Higa Shinichi "brûlait d'un enthousiasme qui le faisait presque trembler," " il était prêt à mourir", il avait décidé de mourir pour la patrie", le ton martial est donné, son souhait le plus cher" mourir dans l'honneur et par le sacrifice pour le pays des Dieux".
Le soldat de deuxiéme classe Higa Shinichi,âgé de 14 ans!qui appartient à une unité" Fer et Sang pour l'Empereur" est enrôlé dans le bataillon de la première École Secondaire d'Okinawa.

Ce récit court , intense, au style épuré, direct, reflète parfaitement l'état d'esprit des combattants, assez différent des soldats occidentaux: culte du nationalisme exacerbé,esprit fanatique, bonheur absolu de défendre son pays jusqu'à la mort, bonheur intense et sans partage, farouche désir et angoisse de mourir avant d'avoir fait son devoir!!

Mais ce jeune soldat est très déçu,lui qui désirait se battre jusqu'à la mort n'est pas affecté dans une unité combattante mais dans un service de secours et d'évacuation des blessés.
Ce jeune garçon candidat au sacrifice" n'avait pas eu une seule fois l'occasion de se servir du fusil, de la baïonnette et des grenades qu'on lui avait confiés".
Cette page d'histoire réaliste, d'une écriture précise nous décrit les circonstances
de cette bataille d'Okinawa, cruelle, meurtrière, destructrice à l'excès, l'auteur ne nous épargne rien des souffrances endurées par les soldats japonais, les blessures, la chaleur, la puanteur, le trop grand nombre de blessés dans l'hôpital souterrain, les pansements où grouillaient des insectes dans les plaies sur infectées....le manque de bras,les morts très nombreuses, les enterrements à la chaîne, le courage et l'abnégation des élèves infirmières en sous effectif....

Shinichi veut tuer des soldats ennemis " voire mourir en héros en se jetant sous les chars avec des explosifs sur le dos", utiliser la dernière grenade pour ne pas être capturé vivant....

Quelques soient les circonstances, surmontant les reculades de son corps et ses peurs, coupé de son camp, au delà de l'horreur il se cache, et, dans le chaos de la débandade finale il n'aura qu'un but, un seul,rejoindre les troupes combattantes pour faire son devoir et mourir en héros.....
Rien n'altère sa faculté d'engagement, sa volonté farouche d'honorer son pays , même s' il découvre sur le tard, que derrière la notion d'ennemi, il y a un homme comme lui.....
Ce roman nous plonge dans la culture Nipponne toute dédiée au sacrifice héroïque au nom du patriotisme exalté de ces jeunes adolescents,mais aussi dans un endoctrinement et un fanatisme hallucinants au nom de l'objectif unique de combattre jusqu'à la mort, "mourir dans l'honneur et par le sacrifice dans le pays des Dieux,"phrase écrite nombre de fois par l'auteur.
Akira Yoshimura rend un bel hommage au courage,à la naïveté de ce soldat, à sa résistance, à son engagement au nom de ce pays fier de ses valeurs exaltées!



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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Le jeune garçon secoua la tête. S'il souhaitait finir en héros, ce n'était pas pour échapper à cette réalité. Lorsqu'il pensait à la mort, il voyait des cumulonimbus au-dessus de la mer dans le soleil du couchant, un ciel grandiose. Un été quelques années auparavant, il avait vu un avion de chasse disparaître derrière des nuages garance. La mort au combat qu'il appelait de tous ses veux ressemblait dans son imagination à cette vision, une beauté tragique et solitaire dans laquelle il s'enfoncerait, avec à l'arrière-plan un crépuscule aux couleurs éclatantes. L'idée que c'était cela, se sacrifier pour son pays, lui procurait une satisfaction infinie.
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Le moment le plus angoissant se situait juste après le lever du jour. Il s'enduisait le visage et les bras de terre avant de plonger sous les cadavres, habité par la crainte que l'aspect de son corps, même immobile, soit différent de ceux que la décomposition avait modifiés. Cette appréhension se dissipait en moins d'une heure, une fois qu'il était entièrement recouvert par les asticots et les mouches qui le rendaient semblable aux autres.
Les heures pendant lesquelles le soleil brillait lui étaient pénibles. Son corps inerte s'engourdissait et lui faisait mal. Les vers qui rampaient sur son visage entraient dans ses yeux, ses narines, ses oreilles. Sa peau s'imprégnait de l'odeur et du fluide issus des chairs pourrissantes.
Le soleil dardait sur lui ses rayons. Il appelait la pluie de ses voeux. Elle rafraîchirait sa peau brûlante et il pourrait attraper du bout de sa langue quelques-unes des gouttes qui couleraient sur ses joues. Mais l'astre s'entêtait à briller, comme s'il était déterminé à faire s'évaporer jusqu'à la trace des précipitations de la mousson.
Il relevait prudemment la tête à la tombée de la nuit. Une fois que son corps sortait de son engourdissement, il se débarrassait des asticots et observait les alentours avant de se mettre à ramper lentement dans la direction qu'il avait choisie.
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Il venait de s'élancer lorsque quelque chose s'était accroché à sa jambe. Il s'était raidi, avait regardé l'eau. Deux yeux brillants le fixaient. Un soldat encore vivant se trouvait au milieu des morts.
- Sors-moi de là, avait-il murmuré. Il était jeune, les traits de son visage blafard étaient étrangement nets.
Shinichi avait essayé de dégager son pied, mais l'homme n'avait pas lâché prise.
- Il y a des hommes du service de santé juste derrière moi. Ils sauront mieux vous soigner que moi.
Les mots avaient coulé d'eux-mêmes de sa bouche.
Le regard du soldat s'était fait dubitatif.
- Vraiment ? avait-il demandé d'une voix faible.
- Bien sûr ! Ils sont tout près d'ici, lui avait répondu le jeune garçon en se retournant comme pour regarder derrière lui.
Cela avait dû convaincre le soldat qui avait relâché sa jambe pour se laisser retomber dans l'eau.
Comment Shinichi avait-il pu inventer si facilement un mensonge aussi persuasif ? Le malheureux avait dû rendre l'âme en attendant les infirmiers, puis se fondre dans la masse des cadavres.
Le jeune garçon avait alors pris conscience du changement en train de s'opérer en lui. Le collégien qu'il avait été n'aurait pas pu mentir d'une façon aussi éhontée. Mais les mots étaient sortis de sa bouche d'eux-mêmes.
Etait-ce son expérience de la guerre qui l'avait transformé ? Il secoua la tête pour chasser de sa mémoire le regard implorant du soldat et referma les yeux en s'appuyant à nouveau contre le roc.
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L'idée que ces embarcations étaient véritablement remplies de soldats américains lui paraissaient quasiment incroyable. Ces soldats et leur pays qu'il haïssait de toute son âme étaient aussi peu réels que l'image floue d'un pays lointain. A présent, ces soldats américains progressaient vers le rivage de son île dans leurs petits bateaux pour le massacrer, lui et ses frères d'armes.
Il eut l'impression de découvrir soudain la réalité de la guerre.
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La mort au combat qu'il appelait de tous ses vœux ressemblait dans son imagination à cette vision, une beauté tragique et solitaire dans la quelle il s'enfoncerait, avec à l'arrière plan un crépuscule aux couleurs éclatantes. L'idée que c'était cela, se sacrifier pour son pays, lui procurait une satisfaction infinie. p52
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