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EAN : 9782253163602
432 pages
Le Livre de Poche (22/05/2013)
4.23/5   13 notes
Résumé :
Les Rougon-Macquart ont quelque peu éclipsé les autres œuvres de Zola, et plus encore ses nouvelles. Écrites pour l’essentiel entre 1875 et 1880, elles ont été publiées, incomplètement et dans un ordre aléatoire, en 1882 et en 1885. Elles valent pourtant la peine d’être lues à l’égal des romans. Car elles ne sont pas moins révélatrices de l’attention que l’auteur portait au monde contemporain, des pentes de son imaginaire et de sa virtuosité narrative. Henri Mittera... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Zola est un auteur que j'aime beaucoup et j'ai vraiment adoré ce recueil de nouvelles. C'est vraiment très intéressant de le découvrir autrement a travers de courts textes.

Toutes les nouvelles ont un fil conducteur : on y découvre la vie parisienne avec "La semaine d'une parisienne", ou les parisiens qui partent a la campagne dans "Les parisiens en villégiature". La vie politique a également un place importante comme dans "Madame Nigeon" mais aussi le paraitre et les moeurs de la bourgeoisie avec "Nantas" ou encore "Les coquillages de M. Chabre".

On passe un vrai bon moment et l'on savoure l'écriture magnifique de l'auteur. C'est un voyage dans le temps mais aussi dans différents lieux en France que nous propose ici Zola.

Chaque nouvelle s'accompagne en plus de quelques pages d'analyses et d'explications qui sont vraiment très intéressantes.Je vous recommande donc cette lecture qui est pour moi un vrai coup de coeur. J'ai dans ma PAL, l'autre volume qui s'intitule Nouvelles Noires, je pense que je ne vais pas tarder a m'y plonger !!!
Lien : http://missmolko1.blogspot.c..
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Je pense que ce recueil de nouvelles plaira, non seulement à tous les fans du grand romancier, mais aussi à ses plus fervents détracteurs. Chaque récit est unique même si certains abordent, peu ou prou, des thèmes semblables. Très faciles à lire, les neuf historiettes qui composent le volume « Nouvelles roses » sont, comme le titre l'indique, d'une légèreté étonnante ; de plus, « cerise sur le gâteau », Emile Zola fait court, innove et nous étonne !

Il nous entraîne sur des chemins littéraires qu'on ne lui connaissait pas. Il créé des contes burlesques, ou fantastiques, il pimente ses récits de scènes conjugales vaudevillesques, dignes des pièces d'un théâtre de boulevard ; il peint les fresques sociétales de son époque, notamment celle de la bourgeoisie huppée parisienne, qui choisit de quitter Paris, durant deux mois d'été, pour partir en villégiature à la campagne. Pourtant, quand le beau monde de la bruyante capitale découvre la douce quiétude du monde rural, tout n'est pas forcément « rose ».
Les bourgeoises sont omniprésentes dans l'ouvrage. En grand féministe et connaisseur du genre, Zola leur donne une place de choix dans chaque nouvelle, s'amusant à portraiturer, presque à caricaturer, « joyeusement » et ironiquement, leurs personnalités capricieuses, voire perfides, qui usent et abusent de leurs charmes, utilisant bien souvent la ruse pour parvenir à leurs fins. On ne s'ennuie décidément pas en lisant cet « éventail » de nouvelles amusantes et distrayantes à souhait !
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Après les fameuses Nouvelles noires du maître, je me suis lancée dans la lecture des Nouvelles roses, recueil qui comporte également neuf nouvelles réparties elles aussi en trois triades.

« La Semaine d'une parisienne » est étonnante dans la richesse des détails qu'elle présente et qui proviennent du quotidien de la baronne Georgette, qui semble être vouée à l'éternelle oisiveté bien connue des bourgeois de l'époque. Rien de plus plaisant que de plonger dans cet univers mondain propre à la société parisienne, dans laquelle le seul but est de se faire un nom et de trouver sa place.

« Nantas » est l'une des nouvelles les plus connues de Zola. Nantas doit se marier et c'est ici qu'intervient la charmante Flavie. Suite à un accord commun, ils doivent respecter l'indépendance de leur conjoint, ne pas empiéter sur ses activités, seules la fortune et l'apparence comptent. Mais le drame arrive, Nantas tombe amoureux de Flavie qui le rejette, la paranoïa n'est alors. C'est humiliant, c'est triste, mais beau, car il suffit d'un malheur pour que Flavie ouvre ses yeux…

« Les parisiens en villégiature » comporte en réalité cinq courtes nouvelles dont je ne retiendrais que « Une farce », certainement par ce qu'elle m'a de suite fait penser à « Pour une nuit d'amour » avec l'humiliation et la mise en avant de la profonde faiblesse d'un personnage. Planchet est victime de ses amis, il subit de petites plaisanteries, qui deviennent de plus en plus imposantes et graves, dont l'unique dessein est la fuite de celui-ci. La belle Louise entre en scène, elle doit lui faire croire qu'elle l'apprécie. L'ironie du sort est qu'elle finit par réellement l'apprécier ce qui rend la morale de cette histoire plus que déroutante.

« Angeline ou la maison hantée clôt le recueil sur une note décalée et frissonnante. C'est l'obsession que crée une maison qui, parait-il, est hantée par une jeune fille, Angeline, dont la mort est en quelque sorte un mystère. La réalité se mêle alors à une forme d'illusion face à l'apparition d'une nouvelle Angeline : réincarnation ou pure folie ? En réalité, le passé laisse place à une forme de renaissance marquée par un soupçon d'éternité.

Des nouvelles qui, dans l'ensemble, m'auront moins marquées que les Nouvelles noires, mais qui restent tout de même étonnantes. Je retiens surtout la profonde ironie qui semble trouver une place à chaque fois différente, mais qui dépeint toute l'insouciance d'une société faisant échos à la nôtre.
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Quel plaisir de retrouver la plume du cher Emile ! Ces nouvelles ne m'ont pas toutes plu avec la même force, mais quelle maîtrise de l'écriture, quelle technique ! des personnages bien campés, des descriptions magnifiques et des situations intéressantes, bref un concentré de talent....

Je n'ai pas beaucoup prisé Aux champs ou La semaine d'une parisienne (qui tiennent plus du reportage) ou La fête à Coqueville (fable burlesque), mais j'ai adôooré Les Coquillages de M. Chabre, Les parisiens en villégiature (pour le petit côté "vachard" de l'auteur) et Angéline ou la maison hantée (malgré la chute que je trouve "facile"). J'ai aimé tout au long du recueil l'évocation de cette France de la Belle Epoque, ses loisirs, les nouveautés, les toilettes, l'art de vivre...

Je me suis promis de lire ou relire beaucoup plus régulièrement des grands auteurs de notre littérature classique. Et je vous conseille vraiment ce recueil-là qui peut se picorer, une petite nouvelle par-ci par-là, et se déguster par petites touches.
Lien : http://la-clef-des-mots-e.mo..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
La mer baissait toujours, se reculait à plus d'un kilomètre des côtes. Le fond de galets et de roches se vidait, étalant à perte de vue un désert mouillé, raboteux, d'une grandeur triste, pareil à un large pays plat qu'un orage aurait dévasté. On ne voyait, au loin, que la ligne verte de la mer, s'abaissant encore, comme si la terre l'avait bue ; tandis que des rochers noirs, en longues bandes étroites, surgissaient, allongeaient lentement des promontoires dans l'eau morte. Estelle, debout, regardait cette immensité nue.
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Oh! Si vous saviez tout ce qui gronde en moi, si vous saviez les nuits ardentes que j'ai passées à refaire toujours le même rêve, sans cesse emporté par la réalité du lendemain, vous me comprendriez, vous seriez peut-être fière de vous appuyer à mon bras en vous disant que vous me fournissez enfin les moyens d'être quelqu'un.
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"Savez-vous, voilà comme j'aime entendre la musique, dit la baronne en souriant. Je l'aime quand elle se change en rêve."
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Quel dommage que le mari ne puisse être une espèce d'ornement, une broche par exemple qu'on attache pour quelques heures sur sa poitrine et qu'on jette ensuite dans un tiroir, quand on n'en a plus besoin.
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[...] les vices des maîtres sont la fortune des valets.
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