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Marie-Antoinette a été une source romanesque pour Alexandre Dumas (Joseph Balsamo, le collier de la Reine, le chevalier de Maison-Rouge), mais a peu inspiré les biographes. Stefan Zweig, un des plus grands écrivains autrichiens, décrypte tous les évènements, toutes les décisions qui ont mené l'archiduchesse de la cour d'Autriche à la guillotine.
L'auteur s'attarde peu sur l'éducation négligée que Marie-Antoinette a reçue à Vienne. Il préfère expliquer son comportement frivole par son mariage qui n'a pas été consommé pendant sept ans.
À l'exception de sa mère, Marie-Thérèse, impératrice d'Autriche (décédée avant la Révolution), la famille de la reine, son frère d'abord, puis son neveu se sont peu préoccupés de son sort.
Mariée pour favoriser une alliance politique, elle a vu l'intérêt de ses proches s'évanouir en même temps que les avantages de l'Alliance. Elle a d'abord été ce que voulait sa famille, puis ce qui convenait aux révolutionnaires.
Il est vrai que sa frivolité a favorisé son impopularité.
Une biographie qui se lit comme un roman.



Lien : https://dequoilire.com/marie..
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J'avais adoré la biographie de Magellan écrite par Zweig. J'avais vécu le périple en mer à côté des marins, ressentant les mouvements du bateau, craignant la faim et la soif... Quelle maestria dans l'écriture !
J'avais donc eu envie de réessayer Zweig-biographe. Je partais sur fouché, et j'ai lu cette Marie-Antoinette. L'Autrichienne par un Autrichien. Tentant non ?
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Même ressenti que pour Magellan (les embruns en moins !) j'ai vraiment eu la sensation d'être à Versailles, aux côtés de la reine. Quelle incroyable capacité qu'a l'auteur pour vous immerger totalement dans son histoire ! Une histoire pourtant connue s'agissant d'une biographie. Et bien malgré tout, lors de la description du complot visant à faire libérer la reine et sa famille du Temple, j'en étais à m'interroger : le complot va-t-il réussir ? Et là j'avoue que je me suis sentie stupide vu que la fin est connue de tous....
Cette biographie est remarquable dans l'étude des caractères des différents protagonistes. Zweig se plonge dans leur psychologie pour en dérouler les faits, en expliquer leurs actes. C'est tout simplement passionnant. C'est sans doute ce qui fait la supériorité de ce récit. On n'est pas dans un assemblage de faits alignés les uns derrière les autres (pourtant ces faits sont cruciaux vue l'époque traversée) mais aussi dans une étude fine des caractères. Zweig va toujours essayer d'expliquer des faits, des réactions au travers du vécu, du caractère de chacun.
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J'avoue je me suis plongée avec délectation dans cette biographie. En fait j'ai tellement aimé cette biographie, que ce livre n'est pas loin d'être un coup de coeur !
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«  Seule la déesse de la liberté, figée dans sa pierre blanche, est restée à sa place immobile, et continue à fixer son but invisible. Elle n'a rien vu, rien entendu. Sévère, elle regarde dans le lointain, par-delà les sauvages et absurdes agissements des hommes. Elle ignore et veut ignorer ce qui se passe en son nom. »
A cette déesse de la liberté, on pourrait opposer Marie-Antoinette. L'une et l'autre suivant leur chemin inexorablement avec toute la dignité et la fierté que leur confère leur statut.
L'une brandissant l'étendard sanglant, l'autre la fleur de lys déjà toute flétrie.


Lire Zweig, c'est toujours accepter les contradictions et les tourments de l'humanité. C'est se laisser emporter par un flot de sentiments discordants, c'est se glisser dans la peau du personnage central et se plier à ses joies tout autant qu'à ses souffrances. Pouvait-il en être autrement avec « Marie-Antoinette » ?
J'ai pourtant lutté, me refusant de compatir aux peines de cette « reine du rococo » ainsi nommée par Zweig, coquette, orgueilleuse, dépensière, frivole et terriblement égocentrique. Je me suis interdite de trouver un quelconque charme à l' « Autrichienne » décrite par Zweig comme pétillante, légère, enthousiaste, débordante de vie et si peu encline à l'Étiquette imposée par la Cour de Versailles.
J'ai pourtant toujours aimé ce contraste saisissant entre les Jardins à la française et le jardin à l'anglaise du Petit Trianon et du Hameau de la Reine. L'un, somptueux, majestueux mais si rigoureux et l'autre beaucoup plus sauvage et pittoresque. Je ne vous le cache pas, ma préférence va nettement au second. C'est bien cela que le Petit Trianon et le Hameau de la Reine représentent : toute la désinvolture, le refus des règles, l'envie de vivre à sa guise de Marie-Antoinette.
Et pourtant...là aussi furent de folles dépenses, là aussi furent caprices de petite fille gâtée..Quand on sait que le hameau n'est qu'un ridicule pastiche où l'on joue à la fermière dans des maisonnettes d'apparence délabrée mais pourvues de toutes les commodités, quand on astique le sol de l'étable, qu'on étrille les vaches avant la venue de ces dames et qu'elles boivent le lait mousseux dans des vases en porcelaine de Sèvres, on comprend bien que le retour à la nature désiré par Marie-Antoinette n'était que pure extravagance et une bien belle comédie ! Alors que Marie-Antoinette s'essayait aux joies champêtres, non loin d'elle, des paysans vivant dans la misère et croulant sous les impôts tentaient de réclamer des conditions de vie plus favorables. Mais cela, Marie-Antoinette n'en avait cure !
Malgré cet attachement qu'il lui porte – il transparaît clairement au fil de la biographie- Zweig n'est pas tendre avec Marie-Antoinette. Il la présente avec ses nombreux défauts sans mystification. Néanmoins, il est attentif à rétablir la vérité, à lever le voile sur certaines affaires honteuses, à blanchir la Reine de toutes accusations mensongères, de rumeurs injustifiées.
Il apporte au portrait de Marie-Antoinette toute sa finesse d'analyse, toute son empathie, toute son humanité. Et le lecteur ne peut que succomber !
Comment ne pas s'émouvoir pour cette femme emportée par la tourmente, résistant tant bien que mal, prenant conscience de ses erreurs passées, luttant pour ses enfants, pour son époux- ce débonnaire et pleutre Louis XVI incapable de décision- pour ses amis ! Comment ne pas s'attendrir pour cette femme abandonnée de tous, sauf d' un, Fersen, son amant, son aimé, celui avec qui elle partage un amour insensé. Comment ne pas s'apitoyer sur le sort de cette Reine tombée si bas par la seule volonté des hommes à une époque où pitié et pardon n'avaient pas leur place ? Comment ne pas trouver terrible cette mort ...et toutes celles qui suivront ?


La déesse de la liberté, statue géante de pierre blanche, couronnée d'un bonnet phrygien et l'épée à la main «  ne voit pas les choses humaines autour d'elle, elle ne voit ni la vie ni la mort, cette mystérieuse déesse de pierre aux yeux rêveurs et éternellement adorée. Elle n'entend pas les cris de tous ceux qui l'appellent, elle ne s'aperçoit pas des couronnes qu'on dépose à ses genoux, ni du sang qui fume la terre à ses pieds. Symbole d'une éternelle pensée, étrangère parmi les hommes, elle est là muette et fixe dans le lointain son but invisible. Elle ne sait pas et ne cherche pas à savoir ce qui se passe en son nom. »
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Ah, les bios de Stefan Zweig. À chaque fois c'est pour moi un merveilleux périple à la rencontre d'une personnalité, un voyage au long cours sans mal de mer, à la fois bercé et stimulé par le ressac sans ride de phrases élégantes et alertes, à l'écume effervescente. Un pur régal, entre faits historiques et style, à la flamboyance discrète. Ici il sera question d'une enfant devenue reine trop tôt, de l'immature, la frustrée, la pétulante, la frivole, l'écervelée, que dis-je la future décapitée Marie-Antoinette, la « Mme Déficit » sourde au grondement lointain du peuple, la reine déchue du rococo, se découvrant dans la souffrance profonde et intelligente, mais trop tard. Celle-là même qui me donnait des boutons d'ado en cours d'histoire. Mais quel parcours depuis ces années de collège, je ne l'ai pas reconnue. Comme elle m'a paru changée sous la plume tonifiante de Zweig, en lieu et place du portrait vitrifié de mon prof à barbichette. de quoi faire écho à celui ou celle qui a dit que le passé n'existe pas, qu'il n'est que la représentation que l'on s'en fait au présent (Faulkner ? Cercas ? Ma cousine ?), et ce même si la forme a joué sûrement plus que le fond dans mes représentations.
En tout cas il fut un temps éloigné où cette dame régnait. Il fut un temps plus proche (d'un siècle quand même) où un biographe autrichien se penchait sur son cas, sous couvert d'histoire et de faits, parsemant son texte approfondi des missives de l'époque, agrémentant son propos des ressorts psychologiques ambiants. La distance temporelle n'aura pas raison de la lucidité sereine du biographe, qui éclairera les points obscurs et fera revivre le contexte à la cour avec ses cabales, ses esbroufes, ses affaires dont celle du Collier en détonateur, tout comme les relations internationales et les tenants de la révolution. Ici la reine sera bien entendu le centre des attentions mais avant tout un être humain, vibrante de proximité dans sa psyché, malgré son mode de vie éloigné. Mais ici aussi le contexte explosif résonnera étrangement, malgré la distance du temps : « Et plus on sent approcher la débâcle, plus on s'inquiète à la cour. Enfin on commence à comprendre : il ne suffit pas de changer de ministres, il faut changer de système. »
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Qu'il est ardu d'attribuer une notation à cette biographie ! Dois-je noter l'oeuvre de Stefan Zweig que j'apprécie particulièrement ou bien le personnage de Marie-Antoinette, qui prend son "rôle" de reine au sérieux bien trop tard après avoir occupé celui de "reine de la mode" durant des années au sein d'une cour préoccupée à tisser sa perte et surtout des intrigues de la part de la noblesse elle-même.
La période historique est particulièrement intéressante et débouchera non seulement sur la Révolution Française mais également sur des périodes de troubles puis sur la Commune de Paris moins d'un siècle plus tard.
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Zweig, quelle plume ! Wouah !
Marie-Antoinette de Habsbourg, 14 ans, Autrichienne, est mariée en grandes pompes au dauphin Louis de France, 15 ans, en 1770, afin de préserver la paix entre nos deux pays.
Quel contraste entre ce roi indécis et lourdeau, et cette reine, une biche, reine de la nuit, des fêtes, du faste, et du Trianon ! Stefan Zweig montre, documents et lettres à l'appui, comment, par les temps qui courent, les caractères de ces deux époux si dissemblables ont pu, en partie, les mener à l'échafaud.

L'écriture de Zweig est telle qu'à chaque épisode de la vie de l'archiduchesse, puis dauphine, puis reine, et enfin veuve Capet, le suspense nous fait haleter. Les faits énoncés par nos profs d'histoire férus de révolution, sont plus ou moins connus, mais j'aurais mille fois préféré un enseignant comme S. Zweig pour me conter la vie de cette héroïne !
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Deux petites remarques :
-- Cette reine, par sa vivacité, son insouciance, et son refus de l'étiquette me fait penser à Sissi, Elisabeth de Wittelsbach, qui elle aussi sera à la tête d'un pays, et mourra dans des circonstances également dramatiques.
-- Ce roi balourd, qui n'aime que la chasse, la forge et l'horlogerie, n'a rien à faire comme roi : c'est un anti-chef qui aime qu'on lui fiche la paix, qui aime surtout manger et dormir. Mille fois, il aurait pu éviter son destin, mille fois il a laissé faire !
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Et bien sûr, je mets une étoile spéciale pour le Comte de Fersen !
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Pour avoir lu beaucoup de livres sur Marie-Antoinette voici une biographie qui m'a paru plutôt objective, s'abstenant d'encenser ou fustiger la Reine !

Stefan Zweig raconte ses défauts, sa paresse et les raisons de ces attitudes enfantines mais aussi les moments où elle fût grandiose et digne !

Mariée, encore enfant, pour raisons de politique, le caractère ou plutôt le manque de caractère du futur Louis XVI, qui ne réussit pas à en faire sa femme pendant 7 ans, l'a poussé dans les derniers retranchements de sa frivolité pour combler tous les manques ! Elle ne prit jamais conscience de ce qui se passait en France, ni même dans Paris, elle ne vit que les courtisans les plus assidus.

Je ne vais pas vous refaire l'histoire de la Révolution française et la fin tragique des époux royaux, si vous avez envie de lire une biographie de Marie-Antoinette, je vous conseille vivement celle-ci ! Bien qu'on se rende compte aisément que l'auteur ne portait Louis XVI dans son coeur, il ne l'a pas pour cela accablé “le pauvre homme”, tel que l'appelait sa femme dans ses courriers !

J'ai toujours trouvé la plume de Zweig brillante et enlevée et elle n'a pas fait défaut ici. Il m'a intéressé du début à la fin et j'ai beaucoup aimé le fait qu'il ne fasse pas preuve de parti pris et sans donner dans la litanie !

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De toutes les biographies, romancées ou non, rédigées sur le destin tragique de Marie-Antoinette, celle de Stefan Zweig est probablement la plus captivante.
Fouillée et remarquablement bien écrite, elle reste objective quant à l'attitude de la souveraine et sa responsabilité dans le déclenchement de la Révolution.
Ni toute blanche, ni toute noire, elle a commis des erreurs d'apréciation dont elle n'a pas pesé toutes les conséquences et dont se sont servi ceux qui convoitaient le trône pour attiser la colère du peuple.
Ce sont son imprudence et son inconséquence, plus que sa vanité, qui ont attiré sur elle les médisances et la haine.
Il fallait un bouc émissaire à la misère du peuple et son goût pour la fête et le théâtre l'a clouée au pilori.
On ne peut toutefois rester insensible à un destin de femme et de mère aussi tragique et à son issue fatale.

La très belle plume de Stefan Zweig sème ses petites perles d'émotion tout au long du récit.
Tour à tour révolté, scandalisé, interloqué ou, au contraire, gagné par l'empathie, le lecteur chemine avec cette dame jusqu'à l'échafaud.
Les nombreux extraits de lettres qui émaillent le texte ajoutent encore à sa puissance s'il en était besoin et ceux des derniers jours à la Conciergerie sont tout simplement poignants.
J'ai aimé me replonger dans cette période de l'Histoire sur laquelle, à une certaine époque, j'étais incollable.
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Des arrangements conclus entre l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche et le roi de France Louis XV pour régler ce mariage politique qui réconciliera les Habsbourg et les Bourbon, à l'accueil chaleureux et enthousiaste du peuple français de cette jeune Dauphine de 15 ans, des 1ères années stériles du mariage de Marie-Antoinette et du futur Louis XVI à la vie insouciante et dissolue qui se dissipe dans des fêtes où seul l'artifice comble son agitation naturelle, des dépenses somptuaires au scandale du collier et enfin des évènements de la Révolution, Stefan Zweig passe au crible les sources qu'il estime les plus sûres pour écrire une biographie vivante, précise, détaillée. Il nous permet ainsi de nous faire une idée juste non seulement de la personnalité de la reine de France la plus haïe des Français mais aussi des raisons qui vont peu à peu conduire à cette détestation hors du commun.
Certes elle est frivole, impatiente, légère, coquette, superficielle, orgueilleuse, politiquement bornée mais… Pas que. Si Stefan Zweig semble bienveillant avec sa compatriote, on comprend aussi son besoin de réhabiliter cette jeune reine. Elle a commis bien des erreurs qu'il expose avec honnêteté mais elle a aussi été traitée avec beaucoup de férocité. Ainsi j'ai été très étonnée de découvrir que cette biographie est la première à avoir été rédigée à son sujet !!! Oui, il a fallu attendre un auteur autrichien (et pas des moindres), attendre 1933 pour qu'une biographie objective soit enfin écrite sur cette reine au destin hors du commun.
Si j'ai quelques fois regretté le manque de repères chronologiques, j'ai beaucoup apprécié les efforts que l'auteur fournit pour nuancer les perceptions de l'époque avec celle d'aujourd'hui. Ainsi par exemple, reprocher à Marie-Antoinette sa trahison quand elle appelle à son secours les puissances européennes est commettre un anachronisme : la notion de patrie n'existe pas au XVIIIème, il n'est donc pas question « des intérêts du pays » mais bien de ceux d'une idée : dynastie vs liberté.
Une fois de plus je suis séduite par le travail de Stefan Zweig : le sérieux du contenu, sa plume élégante qui fait que nous lisons "Marie-Antoinette" comme un roman…
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Biographie de l'Autrichienne, reine de France au destin funeste.

Pas besoin de résumer l'histoire, elle est bien connue et on ne risque pas de dévoiler l'intrigue. C'est la vie d'une fille de l'impératrice Marie-Thérèse qui mariait ses enfants pour renforcer ses liens politiques. C'est donc Marie-Antoinette, une jolie princesse qui mène une existence oisive, une vie de dépenses somptueuses, de robes, de coiffures et de bijoux, de théâtre et de bals masqués. Une reine qui n'a jamais eu d'intérêt pour ce qui était devenu son pays et son peuple qui se vengera en lui faisant un jour perdre la tête…

Zweig présente l'aspect humain de Marie-Antoinette, elle n'est ni bonne ni mauvaise. Il montre comment elle a été calomniée dans les pamphlets de l'époque et comment les « faits alternatifs » de ces écrits haineux devenaient des vérités à force d'être répétés.

Et Marie-Antoinette n'est pas qu'une victime, c'est aussi une profiteuse égoïste, avide de distractions, qui se refusait au moindre effort intellectuel. Elle manquait de discernement et choisissait bien mal ses amis. Pour Zweig, ce n'est qu'à la fin de sa vie qu'elle montrera le courage et la stature d'une reine qu'elle aurait pu être.

N'étant pas française, j'ai peu de connaissances de l'histoire du pays et n'ai aucun sentiment pour sa royauté passée. Si les idéaux de démocratie me sont chers, j'ai bien du mal avec les violences de la révolution, surtout considérant que la France s'est débarrassée des rois pour se retrouver avec un empereur quelques années plus tard. Avec bien des Français morts dans les rues, et bien des soldats français sacrifiés sur les champs de bataille…

La lecture de l'histoire permet parfois de relativiser les bouleversements de notre époque. Je suis bien contente de constater une certaine évolution, car si, pendant les manifs du 21e siècle, on trouve horribles les casseurs qui brisent des vitres et incendient des voitures, au temps de Marie-Antoinette on égorgeait et on promenait les têtes sur une pique…

Pour terminer sur une note plus légère, ajoutons que Zweig parle du chien de Marie-Antoinette. J'aurais bien aimé savoir quelle sorte de bête il s'agissait, depuis quand l'animal était dans la famille royale et si la prisonnière trouvait quelque réconfort à la présence d'un compagnon à quatre pattes…
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