Ange

L'Ordre des chevaliers dragons et l'Empire n'ont pas les mêmes intérêts. Il est hypocrite pour nos sujets respectifs de croire que nous pouvons tout nous dire, et prendre des décisions communes. Le bien de l'Ordre n'est pas celui de l'Empire.

- Le Forbin a coulé ? Il transportait trois de mes chevaliers.
- Tu vois ? C'est bien là le cœur du sujet, Rhina. Nous sommes en guerre. Tes chevaliers dragons, il en meurt tous les jours. Alors, le sort de Saraï.
- Vous ne comprenez pas... Majesté. Saraï n'a pas été tuée en combat ou lors d'un naufrage. Elle a été enlevée et jetée au harem. Ce n'est qu'une victime, une seule d'accord. Mais il en suffit d'une. Les chevaliers dragons sont fortes, elles sont entraînées, c'est vrai. Mais ce ne sont que des femmes.
- Que des femmes !? Rhina !
- Oui, que des femmes ! Et des vierges, qui plus est ! De petits groupes de femmes obligées de voyager seules dans des régions hostiles. Et quelle est la seule chose qui empêche les bandits, les seigneurs de guerre, les soldats en vadrouille, les passants ... d'attaquer ces petits groupes de femmes et de les violer ? Une seule chose. La peur, Majesté. Oh, et aussi le respect qu'impose l'Ordre des chevaliers dragons, bien sûr. Sa mystique... Mais surtout la peur d'épouvantables représailles. Si ces représailles ne viennent jamais... si cette mystique est brisée... s'il est possible d'enlever et des violer une de mes guerrières, même une seule, sans qu'un terrible châtiment s'abatte... Alors c'en est fini de l'Ordre des chevaliers dragons.

- Il a dit… Il a dit quelque chose d’un peu bizarre… Il a dit : « Je suis riche. Vous êtes belle. Vous méritez mieux que ça.
- Très bien. Merci, Elaine. Eh bien, ce ‘est pas si c’était original, hein ? Nous avons souvent ce genre de propositions… Ce qui est original, c’est qu’elle est faite dans les ruines d’un vaisseau, au milieu des cadavres, mais bon, tous les goûts sont dans la nature.

On envie toujours la vie des autres… Vous avez raison de rêver, mais ça ne sert pas à grand-chose.

Différez de la norme, et vous attirerez la haine et l'envie..., c'est là le lot de l'humanité...

Le dragon est là honorable Kiro. Nous le savons. Sa présence n'est pas en question. C'est celle de votre survie qui l'est aujourd'hui.

"Je crois, dame ancienne, que votre "renouveau", que "votre retour aux lois de l'âge de fer", ne sont que des prétextes. Je crois que vous vous moquez bien, au fond, de ce qu'il se passe dans les lits des guerrières de notre ordre. Je crois que vous êtes folle de puissance et que ce n'est qu'une occasion de plus pour vous faire sentir votre poigne. Je crois que c'est votre "âge de fer" que vous voulez nous faire sentir."

A quoi ressemble la fin du monde ? Les Hommes ont cherché si longtemps... si souvent, ils ont cru trouver la réponse... La fin du monde, les Hommes croient l'avoir trouvée dans les livres... dans les pages les plus noires du livre que nous leur avons offert.

Et une éternité passa, comme la brise, comme l'océan. Alors qu'Hommes, anges, et déchus marchaient dans le néant... Une éternité de misère et d'attente de souffrance, d'espoir. Mais les espoirs mortels sont si souvent déçus.

"Délire ! Mon pote est un loup-garou. C'est mon cousin qui va être vert : lui son pote c'est juste un rouquin..."

Parfois, les bases d’une amitié –ou d’une histoire d’amour- se fondent en une seule nuit. Une nuit de discussion intense, durant laquelle on raconte sa vie, on partage avec l’autre son enfance, ses peurs, ses espoirs, ses faiblesses. Une nuit où la raison voudrait que l’on aille se coucher, dormir, mais on reste là, dans un café, sur une place, adossé au pied d’un lit dans une chambre, à parler et parler encore. Une nuit où les liens se créent et quand l’aube se lève enfin, on a l’impression de connaître l’autre depuis toujours et de partager à jamais un souvenir précieux, intime.

Je suis un guerrier. Je sais négocier, conduire une armée. Je sais me battre.

Jack Black : Un agent, une fonction, une solution.

Le puissant dragon n'arrive pas à vaincre le tyran local.

Quand tu atteindras la ville, tu seras en sécurité. Là demande aux prêtres de te recommandes à l’ordre des chevaliers dragons. Dis-leur que tu est la survivante d'un village détruit par le weil, et précise que tu est vierge.

Une dernière chose...

si ton frère commence à changer, qu'il lui pousse des écailles ou des griffes...tue-le

- Je ne comprends pas pourquoi elles se prennent toutes pour la préceptrice de cette petite muette, soudain.
- Oui, même Khâssi... Qui se mêle maintenant de lui donner des leçons d'escrime...
- C'est parce qu'elle est jeune. C'est parce que nous allons mourir. Alors nous voyons la petite, la gamine, et nous voyons... Nous espérons l'avenir. Nous imaginons qu'elle va survivre. Qu'elle va continuer la lignée... Et nous transmettons ce que nous savons. En échange, elle nous distrait de l'inévitable...

-Vous êtes chevalier de l'ordre d'occident. Et moi de l'ordre d'orient.
-Oui
-Vous avez ordre de nous tuer, nous avons ordre de vous tuer...
-En effet
-Vous allez m'assassiner? PTU! Tu verras. C'est moi qui te crèvera chienne!
-Oh merveilleux... Je vois que tu as tout compris à la diplomatie.

Tout se déroula comme prévu.
Nous "oubliâmes" d'envoyer des renforts. Sauf qu'Alène, ignorant que le but était de l'assassiner... refusa tout simplement de mourir.
Alors, il fallut essayer de nouveau...
- A ce moment, l’échafaudage s'écroulera, Sire. Elle se retrouvera au milieu de ses ennemis... sans recours possible.
Mais Alène ne mourait toujours pas.
Et le pire, c'est que le récit de ces exploits ... de ces combats désespérés, qu'Alène remportait toujours... fit le tour de Salmyre, et il y eut alors, chez le peuple, comme un regain de joie, un regain d'espoir... jusqu'à ce que...

- J'ai tué le dragon.
- Quoi !?
- Il y a quelques jours, à l'école, vous avez dit que vous saviez "quelle était ma valeur". Je me demande si vous le savez vraiment. Si vous connaissez la valeur des gens. C'est moi qui ai tué le dragon, il y a vingt ans. Quand il est apparu dans la salle du trône du Doge, au milieu du palais. Nous sommes arrivées à cinq, moi et mes quatre amies les plus chères... Elles sont toutes mortes. Elles sont tombées les unes après les autres... autour de moi. Et c'est moi qui ai abattu la bête.
- Il y a des témoins ?
- Des témoins ? Non. le dragon est mort... Et il ne restait plus que moi. Seule dans la salle remplie de cadavres.
- S'il n'y a pas de témoins, ça ne compte pas. Ça ne compte pour personne.

- Comme c’est réconfortant d’avoir la confiance de ses pairs…
- Ce ne sont pas mes pairs. Ce sont de véritables sorciers, qui ont bénéficié d’un enseignement complet. Moi, je ne suis qu’un apprenti sans talent…
- Je ne dirais pas cela. Les apprentis sans talent ne sont pas admis dans les écoles.