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Citations de Ange (193)


Le puissant dragon n'arrive pas à vaincre le tyran local.
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Ils s'affrontèrent des yeux, un long moment, et Angie sentit que la situation pouvait basculer. Puis Philippe fit un pas en arrière.
- Je savais que ce serait difficile.
- On y va ! cria Montmorency.
Les voix du groupe montère d'un cran, il y eut des rires et des pas vers la sortie, mais Angie ne bougea pas - son coeur battait, et pas seulement de colère. Le vampire continua.
- C'est difficile parce que vous avez dix-sept ans. Cela aurait été beaucoup plus simple de convaincre une femme de quarante, parce qu'elle, elle sait. (Philippe baissa la voix. Son ton se fit plus grave, plus pressant.) Elle sait combien il est exceptionnel, miraculeux même, de trouver ce genre de lien. Et vous, vous êtes là - une gamine optimiste et idiote, à penser que les années vont passer, que vous allez tomber amoureuse, une fois, deux fois, cinq fois, que la magie que vous avez ressentie avec moi renaîtra facilement avec d'autres. Mais ce ne sera pas le cas.
Il fit une pause. Angie pouvait à peine respirer.
- J'ai vécu des siècles. Et cela ne m'est arrivé qu'une seule fois.
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Il se force à ne pas me sauter dessus. Il essaie de se convaincre que je ne suis pas son dîner, ou qu'il n'a pas faim. Combien de temps ça reste efficace, chez un vampire, le surmoi ?
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On pense toujours que nos années d'enfance étaient plus belles. Que l'eau reflétait mieux le ciel. Que le soleil brillait plus fort.
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- Toi tu vas m'aider à porter ce sac.
- Je ne t'aiderai en rien, chienne! Si tu me donnes ce sac, je me roulerai par terre pour le détruire!
- Oui. Tu m'es de plus en plus sympathique. comment dire... Primo, ce sac contient notre nourriture et notre eau. Nous sommes à plus de cent lieues de toute terre habitée. Et de toute source ou rivière, à ce que je sache. Secundo : si tu ne le portes pas, je te tue. Que penses tu de mon argumentation?
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La certitude était tombée comme un rocher. Aurait-il dû être surpris ? Se retrouver sur la plage avec un des personnages les plus importants des Royaumes – une princesse du sang sombre, descendante des dieux, l’héritière d’une des puissances politiques principales du sud – avait de quoi surprendre.

Mais non. Arekh ne ressentait qu’une immense fatigue, et une sorte de lassitude morale. Tout était si beau quand il ramait sur la surface du lac. Tout était possible et nouveau.

Plus maintenant.

— Marikani ? répéta le gamin, assis sur un rocher.

Arekh avait oublié son existence et pourtant l’adolescent qu’il avait sauvé était là, le visage très pâle, ses vêtements de galérien trop grands pour lui. Il ne devait pas avoir plus de treize ans. Ses cheveux filasse lui tombaient sur le visage.
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Le bruit interrompit sa phrase, fit trembler l’air et le sol, et soudain ce fut le chaos autour d’eux. Les tourbillons de poussière, les craquements des jeunes acorces piétinés, le martèlement terrible des sabots sur le sol. Des cavaliers. Au moins une dizaine. Arekh attendit les cris, au moins ceux des deux femmes ; il était habitué aux hurlements désespérés des mères pendant les guerres, au moment des raids, mais il n’y eut aucune réaction. L’espace de quelques battements de cœur, les quatre fugitifs restèrent immobiles, silencieux, à regarder les cavaliers foncer sur eux, leurs chevaux aussi gigantesques et terrifiants dans l’obscurité que les Bêtes des Abysses qui tiraient le char d’Um-Eroch sur les bas-reliefs…
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Dans votre situation, n’importe qui se serait sauvé et vous le savez. Vous êtes des fugitives recherchées et le fait que des prisonniers meurent non loin alors qu’une bataille fait rage – causant des centaines de morts, qui, que je sache, ne vous ont pas brisé le cœur – ne vous concerne en rien. Si vous êtes sensible, vous avez une pensée pour eux… Mais la logique vous ordonne de ne pas intervenir.

La lueur d’amusement était toujours présente. Se rappelait-elle des discussions semblables avec ses ministres ?

— La logique et l’humain ne marchent pas toujours de concert, nde Arekh. Avez-vous toujours réagi logiquement
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Les chiens étaient six. Ils descendaient vers Marikani du côté opposé de la montagne, venant du sud, laissant une longue trace dans la neige en marchant dans un silence parfait, irréel. Ce n’étaient pas des loups, la différence était subtile mais évidente ; elle se voyait dans le pelage légèrement plus clair, la tête massive et leur manière d’avancer.

Marikani et Liénor s’étaient figées sur place. Mîn fit quelques pas avant de s’apercevoir du danger, de s’arrêter à son tour et de regarder les bêtes en silence.

La scène ne manquait pas d’une certaine beauté, réalisa Arekh qui avait l’impression que le temps était suspendu.
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Quand tu atteindras la ville, tu seras en sécurité. Là demande aux prêtres de te recommandes à l’ordre des chevaliers dragons. Dis-leur que tu est la survivante d'un village détruit par le weil, et précise que tu est vierge.

Une dernière chose...

si ton frère commence à changer, qu'il lui pousse des écailles ou des griffes...tue-le
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Ainsi mourut Jaïna, de l’ordre des chevaliers dragons. Les dépouilles des deux sœurs furent ramenées au monastère, où elles reposent aujourd’hui. La petite fille qu’elle avait rencontrée sur sa route, réussit à rejoindre notre ordre. Puisse-t-elle un jour lui faire honneur…
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C’est au fond du désespoir le plus noir qu’on trouve le courage le plus pur.
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Sortant la créature de sous l'oreiller, Noa la bâillonna avec le morceau de tissu, tâche compliquée par le fait qu'il faisait noir, et que Tura se tordait comme un serpent pour lui échapper. Enfin, le bâillon fut serré. Noa coinça la créature sous son genou et alluma une petite lampe.

Tura était un lutin.

Un lutin sale et échevelé, avec une jambe tordue, une cicatrice sur la jour, une tête de fée morte tatouée sur le front et un air vraiment, vraiment, vraiment pas content. Il essaya de cracher à la figure de Noa, mais le bâillon l'en empêcha.

- Tu es réel, murmura Noa.
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- Quand nous aurons trouvé notre nouveau monde, nous pourrons manger tout ce que nous voudrons, ajouta le père de Guillaume en souriant. Nous cultiverons la terre, nous entretiendrons d'immenses vergers, nous ferons pousser des fraises, des framboises, des mangues, des papayes...

Leila battit des mains, tout heureuse, mais Guillaume fronça les sourcils. Malgré son sourire, le ton de son père paraissait... forcé. Comme s'il s'obligeait à rassurer ses enfants, alors qu'en vérité il n'était pas très convaincu.

Aussi, quand Guillaume sortit de la cabine pour aller rejoindre ses amis à l'Observatoire, il se sentait vaguement inquiet.
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Les ouvriers s'immobilisèrent, inquiets. La femme de la Sécurité Agricole, surprise, tourna la tête, puis se précipita pour aider un conducteur qui, sous le choc, avait perdu le contrôle de son chargement.
- Vite ! s'écria Guillaume.
Les trois enfants se ruèrent sur la porte et la franchirent. Une fois de l'autre côté, ils se cachèrent derrière un pilier, essoufflés. Sans savoir pourquoi, Zoé éclata de rire. Les nerfs, sans doute.

Guillaume regarda autour de lui.

Ils n'étaient pas encore parvenus à la Zone d'Élevage, et encore moins à la Réserve Principale. Ils se trouvaient dans une pièce ronde, toute blanche, une sorte de hall intermédiaire dans lequel arrivaient des monte-charges et des ascenseurs, et d'où partait le couloir menant à la Zone d'Élevage. Des ascenseurs, il y en avait quatre - dont l'un était muni de Portes Rouges.

Il menait au Niveau 0.
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— Vous avez tous les trois été accueillis ici, dit l’Exilé avant de désigner Marikani. Pas seulement elle. L’alliance du Joar et des Exilés est sous le parrainage d’Arrethas, le saviez-vous, princesse ?

Marikani hocha la tête. Arrethas, dieu du temps et du destin, était le dieu qui protégeait Harabec… l’ancêtre direct de Marikani, à travers une longue lignée de héros au sang sombre.

— Tous les arrivants dans notre communauté nous sont envoyés par Arrethas… tous, sans exception. Si le destin vous a réunis tous les trois, ne pensez-vous pas qu’il a ses raisons ?

Un court silence suivit sa déclaration.
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Il est étrange de dormir un an. Et de dormir au dessus d'un dragon.
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Le bébé dormait, ou plutôt faisait-il partie de ce cauchemar, sans doute était-ce un autre souvenir de son frère, un symbole dont se servaient les dieux pour le torturer...
"Il n'y a pas de dieux". La voix de Marikani, résonnant dans sa tête. Elle avait sans doute raison. Les hommes n'avaient pas besoin de dieux pour se torturer, ils faisaient ça très bien tout seuls.
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Reste... Lorette, n'epouse pas l'autre Lilling. Reste avec moi.
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Ta vie, ton futur et tes espoirs viennent de prendre fin.
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